Au sommaire de ce nouveau numéro de Loire Eco !
Beaucoup de salon pour informer les décideurs économique de la Loire ce mois :
- le salon de l'éco-mobilité de St-Etienne Métropole
- le forum de l'entrepreunariat, organiser par le CMA et la CCI
Yaël Schmitt de Finances et pédagogie évoquera l'importance de la responsabilité sociétale,
Sylvie Martel présentera Forez Tiny house de Lézigneux : La liberté dans une maison mobile née à Montbrison et prête à parcourir du pays
Sans oublier un tour d'horizon de l'actualité économique de la Loire avec le quiz
La Loire a des savoir-faire, Loire Eco se charge de vous le faire savoir !
Beaucoup de salon pour informer les décideurs économique de la Loire ce mois :
- le salon de l'éco-mobilité de St-Etienne Métropole
- le forum de l'entrepreunariat, organiser par le CMA et la CCI
Yaël Schmitt de Finances et pédagogie évoquera l'importance de la responsabilité sociétale,
Sylvie Martel présentera Forez Tiny house de Lézigneux : La liberté dans une maison mobile née à Montbrison et prête à parcourir du pays
Sans oublier un tour d'horizon de l'actualité économique de la Loire avec le quiz
La Loire a des savoir-faire, Loire Eco se charge de vous le faire savoir !
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00:00 Et oui bonjour à tous et bienvenue dans Loire ECO. L'économie ligérienne est très dynamique et
00:10 en cette période il y a beaucoup d'actualité dans les agendas des dirigeants et des futurs
00:14 dirigeants. Les réseaux, les syndicats, les consulaires s'activent. Alors dans cette émission
00:19 nous parlerons de ces rencontres et salons qui permettent aux gens de s'entraider, d'apprendre
00:24 ou de se faire connaître. Entreprendre oui mais avec coeur et réflexion pour mieux recruter,
00:30 mieux vendre ou tout simplement pour être mieux respectueux d'engagements moraux, éthiques,
00:34 environnementaux. Les chefs d'entreprise sont vraiment à l'initiative de beaucoup de projets
00:39 et dans cette émission nous allons vous le démontrer. Loire ECO c'est l'émission économique
00:43 positive qui fait du bien. Loire ECO c'est parti !
00:46 Et bien voilà nous voilà retournés, on est content de vous retrouver autour de cette
01:07 table, Sylvie Martel. Alors aujourd'hui vous allez nous parler d'une innovation made in
01:13 Loire et dans la campagne, dans les monts du Forest c'est ça ? Oui tout à fait alors une
01:16 nouvelle philosophie de vie, un habitat minimaliste et nous allons prendre donc la direction de
01:21 Lesignieux pour rencontrer Thibault Ouvrier et Benjamin Jaillol qui nous ouvrent les portes
01:25 de leur entreprise Forest Tiny House et vont nous faire découvrir leur création à mi-chemin
01:30 entre la roulotte et la maison. Tiny House ? Petite maison, jolie maison, mignonne maison.
01:37 Merci Sylvie. Laurent Vinault. Moi je vais vous parler d'une solution pour réduire l'empreinte
01:44 carbone de nos déplacements quotidiens, cette solution c'est la mobilité durable. La mobilité
01:50 durable, parfait on en saura mieux tout à l'heure avec ce fameux salon de l'écomobilité. Ce salon
01:53 dont on va parler également. Gaël Schmitt, on est très content de vous recevoir régulièrement
01:57 maintenant, vous intervenez pour parler de finance et pédagogie. Alors de quoi allez-vous nous parler
02:02 aujourd'hui ? Je vais un petit peu changer aujourd'hui Rémi, je vais parler de RSE, de responsabilité
02:07 sociétale et d'entreprise et surtout environnementale. Et pourtant il y a un lien avec les
02:11 banques, vous nous l'expliquerez tout à l'heure. Exactement. Parfait. Sylvain Augier, le quiz comme
02:15 d'habitude. Salut Rémi, salut à tous les Ligériens, on aura le quiz pour savoir qui va gagner le fameux
02:19 trophée comme d'habitude et puis j'aurai aujourd'hui la chance de recevoir dans mon face à face un
02:25 entrepreneur aux multiples idées, vous en saurez plus dans quelques instants. Allez, écoutez
02:29 Loir-et-Coe, on va commencer, je vous laisse la place pour le quiz Sylvain.
02:33 Allez c'est parti effectivement pour cette nouvelle étape du quiz économique ligérien avec ce fameux
02:45 trophée "Je suis art" qui a été offert par la société Je suis art et que je retrouve ici. Qui va gagner
02:51 ce trophée ? Alors je vous rappelle le principe du quiz, on va parler de l'actualité économique
02:55 ligérienne, je vais poser des questions à nos chroniqueurs en espérant avoir des réponses.
02:58 Alors deux équipes qui s'affrontent aujourd'hui, Vino Martel, on teste les buzzers, contre Schmid Pupier,
03:04 voilà tout fonctionne, je vois que tout le monde est prêt, les équipes sont chaudes, c'est parti.
03:10 Première question avec une direction dans la plaine du forêt. Pour connaître le nom de cette
03:16 entreprise en pleine croissance, écoutez bien. Création en 2011, zéro salarié, désormais 30
03:22 salariés, près de 14 millions d'euros de chiffre d'affaires, une entreprise industrielle avec un
03:26 savoir-faire à la française. La dirigeante s'appelle Christelle Linossier, elle est basée à Saint-Cyprien.
03:32 C'est Mac 3 non ? Bonne réponse Sylvie Martel, c'est l'entreprise Mac 3. Elle a parlé doucement, je sais pas si on a entendu.
03:39 Ouais je sais pas, à mon avis elle a dû réviser. Mac 3 quand même en 10 ans, une très grosse croissance.
03:50 C'est le seul fabricant français d'outils pneumatiques et de compresseurs d'air thermique
03:55 électrique, vous savez les fameuses par exemple les piqueurs ou les burineurs qu'on voit dans le
03:59 domaine du bâtiment, ils fabriquent les compresseurs souvent sur petits trous. Donc c'est l'entreprise
04:03 Mac 3, bonne réponse de Sylvie Martel. Elle est regonflée Sylvie. Seconde question, pas très
04:11 loin de Saint-Cyprien, mais c'est bon son cette fois. Nous cherchons le nom d'une entreprise qui
04:17 possède, écoutez bien, 75% des marchés publics en France dans son domaine. C'est quand même incroyable.
04:22 C'est un fabricant de mobilier pour les collectivités, près de 80 salariés, 1,5 million d'euros d'investissement
04:32 pour automatiser les soudures, notamment Laurent Vinault. C'est effectivement l'ex-maison Souvigné,
04:37 qui a la sortie de Bonson, direction Margerie là-bas, et qui a été reprise et qui s'appelle,
04:43 pas Brico Décor, mais Mobi Décor. Bonne réponse de Laurent Vinault. C'est l'ex-entreprise Souvigné,
04:50 qui maintenant s'appelle Mobi Décor. Donc, ils ont 75% de part de marché dans les appels d'offres.
04:54 Et ils font du mobilier pour les collectivités. On va voir notamment à l'écran les mobiliers pour
04:59 les salles de cours. Vous voyez à l'écran les salles de cours, les collectivités, les écoles, etc.
05:04 Et donc, afin d'anticiper une légère baisse sur le marché français, ils vont se développer à
05:08 l'international et ouvrir notamment un bureau au Maghreb. On salue l'entreprise Mobi Décor.
05:12 Bonne réponse 2-0 pour l'équipe Vinault-Martel. Troisième question. Écoutez bien. La compagnie
05:21 des déboucheurs. Bon, vous connaissez, on les a reçus ici. Greg Bonhomme, Benoît Magan,
05:26 qui ont créé cette franchise où ils vont déboucher les canalisations dans un domaine qui n'est pas
05:31 très glamour. Et bien eux, ils ont cassé les codes, des codes avec des voitures rose fluo,
05:35 des camions roses, des couleurs flash. Près de 83 franchises en France déjà, bientôt une centaine,
05:41 objectif 50 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2025. Leur siège social était basé à Saint-Éan
05:45 et désormais, ils viennent de faire un gros investissement pour un nouveau siège social
05:49 dans un lieu emblématique dans la Loire. Où est lequel ? - On n'est pas bon. - Alors, c'est où ?
05:58 - Ça va nous emboucher un coup. - Je peux vous dire que ce sont des écuries d'un château. Laurent
06:06 Vinault. - Oui, il a récupéré les écuries du château Nannin du 17e siècle, mais je ne sais plus
06:10 où, dans la plaine du Forêt. - Ça se nomme ? - Non. - Non. - Non, non, non, non. - On n'a pas.
06:19 - C'est pas très loin de Saint-Galmiers. - Oui, c'est ça, mais c'est sur la route qui va jusqu'à...
06:23 - Alors, le point va être pour moi. - Il fallait que je récupère les points.
06:29 - C'est les écuries du château de Saint-Bonnet-les-Zouls. C'est un château, un bâtiment de 1857.
06:35 Ils investissent 2 millions d'euros pour rénover, pour investir 850 mètres de bureaux, 150 mètres
06:42 d'ateliers, 200 mètres d'habitations, puisqu'ils font les formations sur place. Voilà, la compagnie
06:46 des boucheurs, plus d'une centaine de franchises en objectif. On voit ce fameux logo coloré. Bravo
06:51 à eux, quand même une belle réussite. Alors, on va dire que ça fait toujours 2-0. On va tout miser
06:56 sur la dernière question, messieurs, dames. - Il y a un bonifer. - Et donc là, ça veut dire que si vous
07:00 répondez, messieurs Schmitt et Pupier, vous avez gagné. Alors, quatrième et dernière question,
07:07 écoutez bien parce que ça change. C'est un "Qui a dit ?" Ouvrez les guillemets. Ça va aller vite.
07:12 Nous réalisons en 2022 un chiffre d'affaires de quasiment 5 milliards d'euros. Nous avons une
07:19 croissance très forte l'an passé de près de 36 %. Nous avons actuellement 7 500 collaborateurs
07:25 à travers le monde. - Vas-y. - Yelch-Schmitt. - Ça ne serait pas MIME ? - Non, ce n'est pas MIME.
07:31 - SNF, Fleur G. - Bonne réponse de Rémi Pupier. - René Pic ou Pascal Rémy. - Non, Pascal Rémy.
07:38 - Donc, je continue. Nous sommes 7 500 collaborateurs à travers le monde, 1 450 salariés sur le siège
07:45 quand même d'André Dioubuteon. Et rien que le siège d'André Dioubuteon, c'est 1,1 milliard d'euros
07:50 de chiffre d'affaires. 450 millions d'investissements cette année. Enfin, les chiffres sont complètement
07:55 dingues. - Ça va aller à 5 milliards. - Et bien, c'est effectivement le groupe SNF dirigé par Pascal Rémy et son
08:00 créateur René Pic. Plus de 70 millions rien que sur le site d'André Dioubuteon en investissement avec un
08:06 nouvel entrepôt de stockage entièrement automatisé. C'est le leader mondial de la fabrication de
08:12 polymères hydrosolubles qui va permettre le traitement de l'eau. Et je sais que le sujet de
08:16 l'eau est un sujet important. Et c'est donc le groupe SNF. Effectivement, bonne réponse de Rémy Pulpier
08:22 qui va faire remporter le trophée. - On est à égalité. - Non, on mise tout sur la dernière question.
08:29 Je ne sais pas si Rémy, vous acceptez qu'on laisse le trophée à... - On accepte ? - Oui. - Allez, on est
08:33 également. - Bon, Sylvie, sinon elle ne va pas pouvoir dormir. On va remettre le trophée à Sylvie Martel.
08:39 - Au bon soin, Laurent Vinault. - Merci. - Voilà pour cette étape du quiz écologérien. Bravo Sylvie.
08:47 Et puis je vous dis à très bientôt pour une nouvelle étape du quiz. - Merci, Sylvie.
08:50 - Allez, bah écoutez, pour commencer cette première partie, Laurent Vinault, vous allez nous parler de ce
09:02 fameux salon, cette rencontre, ce salon de l'écomobilité. - Le salon de l'écomobilité
09:07 qui aura lieu, on va repréciser les dates, fin mai, ici à Saint-Etienne. Alors j'aurais pu démarrer
09:12 cette chronique un peu comme le quiz. Est-ce que vous savez, mon cher Rémy, en 1960, qu'il y avait
09:17 en France 6 millions de véhicules ? Il y en avait déjà 21 millions en 1980 et aujourd'hui, en 2023,
09:24 on a un peu plus de 43 millions de véhicules pour une population totale de 68 millions d'habitants.
09:30 Savez-vous, mon cher Rémy, qu'en ville, ici en zone urbaine, la moitié des déplacements en véhicules
09:37 se font sur moins de 3 kilomètres et que, évidemment, on l'entend souvent, ou on peut le lire dans la
09:44 presse au-delà d'entendre aux informations, le secteur du transport, qu'il soit collectif,
09:49 qu'il soit individuel, il représente à lui seul 30% des émissions de gaz à effet de serre et le
09:57 transport individuel, donc en véhicules propres, qui souvent n'accueille qu'un seul passager et
10:02 lui-même responsable de la moitié de ces 30%. Donc, si on fait un constat, ce constat, il va être
10:09 sévère. Il va être sévère pour qui ? Pour l'environnement, pour les pouvoirs publics, pour les
10:12 ménages, pour la santé publique et, précisément, l'écomobilité ou la mobilité durable entend
10:20 significativement réduire cette empreinte carbone que l'on est en train de laisser.
10:27 Alors, la mobilité, c'est quoi ? On pourrait dire que c'est une politique à la fois de gestion et
10:32 d'urbanisme, mais qui doit s'accompagner d'une prise de conscience collective. Et pour parler de
10:38 cette conjugaison des deux, effectivement, j'ai le plaisir d'accueillir Aurore Comte. Donc, vous êtes
10:45 responsable, à devenir formation au sein de AVER OVRENALP. AVER OVRENALP étant en elle-même une
10:53 déclinaison régionale d'une association nationale qui a été créée en 1978 et qui réunit quelques
11:00 250 acteurs de l'écosystème de la mobilité électrique dans les domaines industriels, commerciaux,
11:08 institutionnels et également associatifs. Alors, AVER, c'est un pôle, en schématisant, un pôle
11:13 d'information, d'expertise et d'échange. Et vous êtes partenaire du salon de l'écomobilité qui va
11:22 se tenir tout prochainement au parc des expositions, ici à Saint-Etienne, les 25, 26 et 27 mai. Alors,
11:29 Madame Comte, quand on parle d'écomobilité, on prend d'abord des exemples. On dit "ah, il faut
11:34 encourager le covoiturage, ah, il faut faire des pistes cyclables, ah, il faut des bornes pour
11:37 recharger". Mais ça, ce sont des exemples. Si on devait définir la mobilité, ça serait ou ce devrait
11:42 être laquelle ? Alors, l'écomobilité, c'est d'abord une mobilité qui réfléchit. Comme vous disiez,
11:47 30% des émissions de CO2 en France sont dues au secteur du transport. C'est le secteur qui émet
11:51 le plus de CO2 en France. Donc, on voit qu'il faut qu'on agisse sur ce secteur si on veut atteindre
11:56 une neutralité carbone en 2050. Donc, réfléchit. Donc, c'est une mobilité réfléchie. Alors, il n'y a
12:04 pas de mobilité qui a zéro impact, hormis la marche. Donc, la question à se poser, c'est quel
12:09 type de mobilité adopter pour avoir le moins d'impact possible ? Et c'est donc à cette question
12:13 que le salon propose de répondre. Alors, justement, ce salon, il intervient tout prochainement au parc
12:19 des expositions. Il est gratuit, il est ouvert à tout public, professionnel comme particulier. Ici,
12:24 localement, on a ce qu'on appelle un ZFE, Zone Faible Émission Mobilité, depuis le 31 janvier
12:31 2022. On a également un plan qualité de l'air depuis 2019. Sauf que, soyons clairs, entre les
12:39 aides possibles, les acronymes, les typologies de mobilité, on s'y perd un peu. Alors, ce salon,
12:46 précisément, qui sera d'ailleurs inauguré par Sylvie Fayolle, vice-présidente Saint-Etienne
12:51 Métropole en charge du développement durable et de la transition écologique, ce salon, il est là
12:55 pourquoi ? Pour apporter un peu de clarté dans le sujet ? Oui, depuis plusieurs années, Saint-Etienne
13:00 Métropole s'engage en faveur de la qualité de l'air, de la réduction des émissions de CO2.
13:04 Ils ont organisé plusieurs webinaires, plusieurs concertations. Et puis là, l'objectif, c'est sur
13:09 trois jours, proposer aux professionnels et au grand public de trouver toutes les réponses
13:12 aux questions pour convertir sa flotte en électrique ou autre, réfléchir à ses déplacements. Quand on
13:18 est du grand public, comment installer des bornes de recharge dans son immeuble ou dans sa maison ?
13:23 L'objectif, c'est vraiment d'apporter toutes les réponses, toutes les questions des professionnels
13:29 et du grand public. Alors ça, c'est l'objectif. Ça veut dire que le 25, 26, 27, sur 20 000 mètres
13:34 carrés, avec 70 exposants, toutes les thématiques vont être balayées, de la balade à vélo en famille
13:40 jusqu'au camion à hydrogène. Ça veut dire que moi, Laurent Vinault, si je vais à ce salon pendant trois
13:45 jours et que si j'y suis assidu, en sortant du salon, je sais maîtriser ma mobilité, je sais ce
13:50 qu'elle me coûte. Alors le salon sera organisé autour de cinq pôles thématiques, donc un pôle
13:55 électrique, un pôle gaz, un pôle hydrogène, vélo et puis un pôle accompagnement. Donc pendant trois
14:02 jours, vous aurez accès à des conférences avec des intervenants de très haut niveau, très bonne
14:07 qualité. Vous pourrez leur poser des questions, vous aurez accès à 80 exposants qui vont vous
14:13 présenter leurs solutions. On pourra toucher, on pourra tester. Alors vous pourrez tester des
14:16 voitures, vous pourrez tester des voitures électriques, tester des vélos, des vélos cargo. Vous
14:22 aurez aussi un simulateur d'éco-conduite pour vous apprendre, même en voiture thermique, à
14:27 consommer moins. Il y a une bourse au vélo. Il y aura une bourse au vélo le samedi, des animations pour
14:32 les enfants, des animations pour les adultes. Au niveau des conférences, je vais en citer deux. Une
14:37 conférence de Carbone 4 le jeudi à 14h sur l'analyse du cycle de vie des différentes énergies,
14:43 pour voir quel type d'énergie est la plus vertueuse en fonction de si vous utilisez un véhicule
14:48 léger, un utilitaire ou un poids lourd. Et puis le samedi, le jeudi décidément, toujours à 17h,
14:55 une projection du documentaire à contresens. Donc c'est un documentaire anti-fake news sur les
14:59 voitures électriques, suivi d'une table ronde avec le journaliste et réalisateur du documentaire,
15:05 et puis le vice-président de la Verfrance et le président de la Verhoeven-Ronalp. Donc comme ça,
15:10 vous aurez accès à des personnes qui sont allées sur le terrain, qui connaissent le sujet,
15:14 poser toutes vos questions. On ne peut que saluer cette initiative, Laurent, puisque nous, les clubs
15:17 d'entreprise, notamment Ester, on est sollicité pour aller visiter et inciter nos entrepreneurs
15:22 y aller. Et pour une fois, on aura, j'ai l'impression, tous les acteurs au même endroit,
15:25 sur un avenue, sur 20 000 mètres carrés. On pourra poser toutes les questions. On peut avoir
15:28 des fake news à droite ou à gauche. Là, ce sera le bon moment. C'est un des grands enjeux de la
15:32 mobilité électrique, parce que moi, je parle plutôt d'électrique. C'est de lutter contre
15:36 toutes les fake news qu'on voit. D'accord. Donc c'est à la fois pédagogique, ludique,
15:41 il y a quand même pratique. Ça veut dire que si, par exemple, je dis tiens, je vais faire l'option
15:46 d'acheter une petite voiture électrique ou une voiture à énergie renouvelable, je peux aussi
15:53 me faire financièrement conseiller, constituer un dossier. Alors dans le pôle accompagnement,
15:58 Saint-Etienne-Métropole va expliquer ce que c'est que les VEF, les ailes qui existent. Sur le stand
16:02 de l'AVERFRANCE, on vous expliquera les subventions qui existent quand on veut acheter une voiture
16:06 électrique, quand on est en entreprise aussi, qui veut convertir sa flotte. Donc oui, vous pourrez.
16:12 Donc il y a un panorama très complet. On peut aller dans le détail. Alors tout ça, c'est une
16:16 organisation, mais c'est aussi la contribution de partenaires que sont à la fois l'État avec
16:21 le Fonds Vert, mais également l'ADEME. Je vais en oublier certainement, mais il y a la FNTR,
16:26 j'imagine, FNTR et FNTV. - Des transports routiers.
16:29 - Des transports routiers. Je pense qu'il y a des syndicats professionnels.
16:32 - Il y a effectivement la FNTR, je lis parce qu'il y a beaucoup de partenaires, la Chambre des Métiers,
16:38 la CCI, la Fédération des Transports Routiers, Mobiliance, la CAPEB, la RUEF VÉLO, le Cluster
16:45 CARA et puis nous, l'AVERFRANCE et l'AVERFRANCE au Vendrede Ronalp et le programme à devenir
16:49 formation. - Et ALEC également et la Fédération du BTP. Alors Madame Comte, on n'est pas encore,
16:54 le salon n'a pas commencé, il n'est pas terminé, mais quand il sera terminé, vous attendez quoi en
16:59 terme de retombée ? Une prise de conscience collective ou aussi peut-être une meilleure
17:03 collaboration, coordination entre les différents acteurs qu'on vient d'évoquer ?
17:06 - Effectivement, une prise de conscience collective, alors du grand public, parce que le grand public,
17:09 c'est une cible qui est compliquée à toucher, le grand public, c'est tout le monde. Donc c'est
17:14 une prise de conscience collective. Pour les professionnels, on attend qu'eux soient mieux
17:18 armés pour convertir leur flotte et bien toutes les informations. Au niveau de la collaboration
17:23 entre les entreprises, les fédérations, alors moi ce que je vois, c'est que ça se fait plutôt sur le
17:28 sujet, c'est un sujet dont on parle de plus en plus. Qualité de l'air, changement climatique,
17:33 bruit aussi en centre-ville. Donc voilà, nous ce qu'on attend, c'est une prise de conscience.
17:39 - Vous nous invitez à venir bien sûr et de venir comment, à pied ?
17:42 - De venir à pied, alors c'est au parc des expositions de Saint-Etienne,
17:45 donc il y a assez bien des servies en transport en commun.
17:47 - On peut faire de l'intermobilité.
17:50 - En vélo, en train, on n'est pas loin. En covoiturage ou en autopartage.
17:55 - Voilà Rémi, 25, 26, 27 mai.
17:58 - Trois jours.
17:59 - Trois jours, c'est gratuit et c'est vraiment ouvert à tous.
18:01 - Oui alors Laurent, il y a une autre date, un autre événement qui vous tenait beaucoup à cœur.
18:05 - Oui tout à fait Rémi, une autre date, en mai précisément, le 25 mai de 13h30 à 17h à la
18:12 Maison de l'Emploi de Saint-Etienne, avenue Augustin-Dupré.
18:15 Le club régional d'entreprise Crépy organise depuis 10 ans maintenant la journée nationale des Crépys.
18:22 Rencontre individuelle et libre entre toute personne en recherche d'une solution professionnelle
18:26 et des acteurs du monde économique.
18:28 Vous pouvez venir à pied, en voiture, en train.
18:32 - Et c'est gratuit aussi ?
18:33 - C'est gratuit, c'est ouvert à tous. Il y a de l'emploi.
18:36 - Je comprends, merci à vous, je comprends pourquoi cette date vous tenait à cœur. Merci Laurent.
18:41 [Générique]
18:47 L'importance de la responsabilité sociétale dans les entreprises aujourd'hui,
18:53 c'est un sujet que Yael Schmitt va nous parler.
18:56 Bonjour Yael.
18:57 - Bonjour Rémi.
18:57 - Très content de vous recevoir.
18:59 Alors oui, on a vraiment beaucoup d'explications à avoir,
19:03 mais d'abord on voudrait savoir qu'est-ce que c'est cette RSE, responsabilité sociale des entreprises ?
19:07 - La RSE, on en parle beaucoup, mais personne ne comprend grand-chose.
19:11 Alors c'est simplement un courant de pensée qui vient des années 60.
19:14 L'idée c'est quoi ? L'idée précise c'est la capacité de l'entreprise à impacter son environnement,
19:20 tout en restant économiquement viable.
19:22 Véritablement, c'est cette notion.
19:24 Ça s'inscrit autour véritablement de trois piliers.
19:27 Le premier, économique, à savoir que l'entreprise peut perdurer et surtout présente,
19:32 alors ça c'est très important dans mon domaine d'activité qui est la banque, je vous rappelle,
19:35 présente des garanties de paiement auprès de ses fournisseurs.
19:38 Donc le domaine économique est véritablement très très important dans le contexte qui est le nôtre.
19:42 - La qualité du service, c'est des choses qui comptent.
19:44 - La qualité du service, mais je mettrais quand même l'accent sur cette notion de paiement,
19:47 n'oublions pas que nous sommes dans une période où les trésoreries sont tendues, on en parle assez souvent.
19:51 Un deuxième pilier qui va concerner l'environnement,
19:54 et je crois que notre précédente invitée a mis l'accent dessus.
19:57 - Bien sûr, l'impact carbone.
19:58 - L'impact carbone, on sort d'une période Covid, d'une période de crise ukrainienne où l'énergie était un petit peu rare,
20:06 on a demandé aux entreprises de baisser un peu la température, donc ça rentre aussi dans cette notion d'impact.
20:11 Un troisième levier qui, à mon sens, est primordial, c'est l'aspect social.
20:15 La capacité de l'entreprise à fidéliser ses équipes, à fidéliser ses salariés,
20:21 et surtout avoir une notion de gouvernance dans des notions de bienveillance.
20:25 - L'aspect humain qui est très important.
20:27 - Effectivement, l'aspect humain qui est très important,
20:30 et surtout on est dans une époque où on parle de salariés boomerang, on parle de grande démission.
20:35 Donc cette notion RSE autour de ces trois piliers a un sens véritablement important.
20:41 Par contre, il n'est pas simple.
20:42 - Laurent nous parle souvent de la responsabilité sociétale,
20:45 nous parle beaucoup également de Marc Employer et du handicap,
20:51 de faire travailler tout le monde, ça rentre dans ce pilier-là.
20:54 - On est dans la QVT aussi, qualité de vie au travail.
20:58 - Exactement, dans la dimension sociale, on va mettre énormément de choses,
21:02 on va pas mettre discrimination, on va mettre la parité homme-femme,
21:05 l'égalité des chances, les notions de parité de salaire,
21:08 il y a énormément de sujets, et qui sont des sujets actuels
21:11 dans un domaine inflationniste où on parle de revalorisation.
21:14 - Vous voulez nous parler d'une norme aussi, une nouvelle norme, ISO, ISO combien ?
21:17 - Alors ISO 26000, cette norme n'est pas simple, il y a un cahier des charges,
21:21 on est dans un très très beau pays mais avec aussi des restrictions.
21:25 Alors par contre cette norme 26000, elle est européenne.
21:28 Elle fonctionne autour d'un cahier des charges quand même assez précis,
21:32 autour de cette thématique, pour le remplir, il y a véritablement une volonté
21:37 de répondre à un certain nombre de choses, on parle de protection du consommateur,
21:42 on parle de bonne pratique au niveau des affaires,
21:44 donc là on est plutôt sur des notions aussi de respectabilité,
21:48 on parle sur des dimensions de droit de l'homme,
21:49 on est dans une période où on en parle aussi beaucoup,
21:51 donc il y a véritablement, pour acquérir cette norme,
21:54 de respecter un cahier des charges qui est drastique.
21:57 - Par rapport à ça Rémi, je tiens à préciser que n'importe quelle entreprise
22:00 peut avoir une démarche RSE.
22:01 - Oui.
22:02 - Alors bien sûr, la petite structure du coin, ça va être difficile, plus compliqué.
22:08 Si on donne un exemple sur des gros groupes,
22:10 je parlerais un petit peu des banques qui sont très investies sur le sujet,
22:13 mais pas que les banques, mais en tout cas les banques,
22:15 c'est une dimension quasiment de deux personnes à temps plein
22:18 pour des entreprises de plus de 1000 salariés.
22:19 - Oui c'est énorme, et ça veut dire qu'il y a déjà des entreprises ligériennes
22:22 qui ont la norme ISO 26000 ?
22:23 - Oui, alors je parlerais d'une entreprise que je connais plutôt assez bien,
22:26 je parlerais de la caisse d'épargne Loire-Dromardèche,
22:27 qui est un partenaire historique au niveau de cette thématique.
22:30 Quelques chiffres pour avoir quand même des notions,
22:33 c'est 1 300 000 euros de budget RSE annuel, c'est récurrent chaque année.
22:39 Alors, il ne faut pas non plus être ennemi de ses intérêts,
22:43 ça a aussi une volonté d'être respectable au niveau de ses partenaires
22:47 et surtout de l'impact qu'on peut avoir au niveau de sa clientèle.
22:50 Par rapport à tout ça, la volonté c'est véritablement de perdurer dans le temps.
22:55 On est dans une époque où au niveau sociétal et au niveau environnemental,
22:59 les choses bougent, et pour arriver à durer au niveau des entrepreneurs,
23:03 c'est donner du sens à ce qu'on fait, et surtout d'exister.
23:08 Pourquoi ? Parce que la concurrence est très très forte sur ces thématiques,
23:11 et il y a quand même beaucoup de sondages qui existent en la matière.
23:14 Deux entreprises sur trois qui ont une démarche RSE
23:16 arrivent à perdurer dans le temps et avoir une rentabilité plutôt accrue.
23:19 - C'est ce que recherchent les collaborateurs aussi,
23:20 notamment la jeune génération qui recherche de donner du sens à son travail,
23:24 et la fidélisation des collaborateurs.
23:26 Dans des secteurs bancaires où les salariés sont de plus en plus chassés,
23:30 - Pas que !
23:31 - Pas que ! Dans tous les secteurs,
23:33 mais notamment en banque où les collaborateurs sont souvent chassés,
23:36 c'est aussi un moyen de fidéliser, de dire à ses collaborateurs
23:39 que la démarche n'est pas uniquement pécuniaire et bénéficiaire.
23:42 - Complètement, on est dans une démarche où toute la société est à réécrire.
23:47 C'est véritablement aussi pour cette raison que j'avais un petit peu choisi cette thématique.
23:50 Donc il y a cette dimension au niveau des collaborateurs à donner du sens,
23:54 s'accompagner.
23:55 - Cette raison d'être.
23:56 - Exactement, mais par contre j'irais un petit peu plus loin aussi au niveau des clients.
23:59 Je vous cite de nouveau sur les banques,
24:02 il y a une démarche RSE au niveau des titres qui sont commercialisés.
24:06 Il y a des titres en thématique green,
24:08 c'est-à-dire grosso modo, on met le nom de la marque sur des orientations
24:12 qui répondent à sa propre philosophie d'appartenance et d'entreprise.
24:17 Je reviens un petit peu sur un des gros acteurs que je citais tout à l'heure.
24:20 La démarche très importante en termes budgétaires actuellement est sur l'eau.
24:24 On en parlait tout à l'heure.
24:26 Donc il y a une thématique fondamentale et véritablement c'est des budgets qui sont énormes.
24:30 Je crois Laurent que le crépit fait aussi partie des grands acteurs RSE.
24:35 - On a effectivement une démarche depuis plusieurs années,
24:36 mais vraiment sur le volet social, sociétal,
24:40 que j'adresse prioritairement au PME, au TPE,
24:43 mais qu'ils puissent dans le même état d'esprit.
24:46 - Je pense sincèrement que dans les temps qui viennent,
24:48 les entreprises qui sont exemptes de ce type d'engagement,
24:52 il y aura de plus en plus de difficultés.
24:53 - Et c'est quoi une société à mission en fait ?
24:56 - Alors une société à mission, on va un petit peu plus loin là,
24:58 on est dans le cadre de la loi PACTE,
25:00 qui permet d'orienter les entreprises sur des volontés aussi un petit peu d'engagement plus fort.
25:06 Donc on va sur, simplement ce qu'il faut raisonner,
25:08 sans compliquer un petit peu les choses pour nos téléspectateurs,
25:11 c'est simplement qu'on va sur des systèmes de réglementation
25:13 qui vont un petit peu de plus en plus se durcir,
25:16 pour respecter ces engagements et surtout un impact au niveau sociétal de plus en plus fort.
25:20 Par rapport à tout ça, un point aussi qui a son importance,
25:24 c'est véritablement la capacité aux entreprises de se réinventer.
25:28 Lorsqu'on revient sur ce dimensionnement d'accompagnement des collaborateurs,
25:32 c'est véritablement un sujet qui est récurrent.
25:34 Je crois qu'il n'y a pas une année où les entreprises essaient de se réinventer
25:37 au niveau des ressources humaines,
25:38 encore une fois pour essayer de faire travailler les gens dans des conceptions qui sont les leurs.
25:43 Le Covid a laissé véritablement des traces d'engagement et de notion d'appartenance.
25:48 Donc ça a tout son sens dans ces dispositifs.
25:50 C'est de plus en plus lourd pour les entreprises,
25:52 c'est des charges de plus en plus lourdes et vu la difficulté actuelle,
25:54 c'est compliqué peut-être d'arriver à calquer directement sur ce modèle.
25:57 Bien sûr, alors on parle de pédagogie, on parle d'accompagnement,
26:00 véritablement d'accompagnement des personnes qui sont en charge des dispositifs RSE,
26:04 des personnes qui sont en accompagnement au niveau des ressources humaines,
26:07 des personnes qui sont en accompagnement au niveau des collaborateurs de terrain.
26:11 C'est véritablement tout un écosystème à prendre en compte.
26:14 Encore une fois, on parle de RSE, c'est un sujet qui revient souvent,
26:17 mais la plupart du temps, les gens ne maîtrisent pas ce qu'il en est.
26:20 Je tiens simplement à souligner, il y a possibilité sur le site de la CCI,
26:25 il y a un truc qui est super bien, c'est un petit outil de diagnostic
26:29 qui permet pour l'entrepreneur d'aller déjà diagnostiquer
26:33 s'il est déjà dans une démarche psychologique RSE.
26:38 Et je pense que le point déjà de diagnostiquer sa propre sensibilité
26:42 sur ce théma a du sens.
26:44 Parfait, écoutez, merci beaucoup pour cette intervention.
26:47 Merci Yael Schmitt pour cette intervention.
26:49 Et oui, mon cher Rémi, j'ai le plaisir de recevoir aujourd'hui
26:57 dans le fauteuil rouge du Face à Face, un dirigeant aux multiples facettes.
27:02 J'ai le plaisir de recevoir Denis Jouandel, qui est le dirigeant de JDM Experts.
27:06 Bonjour Denis.
27:07 Bonjour Cédric.
27:08 Alors première question, puisque peut-être certains téléspectateurs ne vous connaissent pas.
27:11 Tout d'abord, qui êtes-vous ? D'où venez-vous ?
27:13 Quel est votre parcours ? Est-ce que vous êtes un Ligérien ?
27:15 Alors bien sûr, je suis un Ligérien.
27:17 J'habite dans la plaine du forêt et je suis dans la catégorie des inventeurs passionnés.
27:21 Inventeur passionné.
27:22 Alors ça, on va en parler justement,
27:24 parce que c'est la raison pour laquelle je vous reçois dans le fauteuil rouge du Face à Face.
27:28 Inventeur passionné, parce que JDM Experts, tout d'abord,
27:31 c'est le distributeur d'une solution un peu innovante, écolo,
27:35 qui s'appelle Hydroware.
27:35 Alors c'est quoi l'Hydroware ?
27:36 Alors, JDM Experts distribue plusieurs solutions,
27:38 mais notamment la marque Hydroware, que j'ai créée personnellement il y a 17 ans,
27:42 ici, à Montverdon, dans la plaine du forêt.
27:44 Et c'est un remettement de sol qui est assez révolutionnaire à l'heure actuelle,
27:47 parce que c'est un sol extérieur qui laisse passer l'eau.
27:50 Un sol extérieur qui laisse passer l'eau.
27:53 Alors c'est justement votre produit phare dans votre entreprise aujourd'hui,
27:56 même si vous avez un parcours différent,
27:58 vous avez bossé dans les bâtiments, dans le transport.
28:01 Voilà, d'accord, très bien.
28:02 Et aujourd'hui, on vous reçoit dans le Face à Face,
28:05 notamment parce que vous êtes à l'initiative d'un nouveau projet
28:07 qui va associer justement l'hydroware, mais à une autre passion,
28:11 à une autre chose, c'est le paddle.
28:12 - Exactement.
28:13 - Un sport complètement en vogue, alors c'est un sport que j'adore, que je pratique,
28:16 un sport qui explose en France, c'est le sport numéro un en Espagne d'ailleurs,
28:20 même devant le football.
28:21 Alors qu'est-ce que c'est ? Vous l'avez appelé le paddle français.
28:24 C'est quoi cette marque, le paddle français ? Expliquez-nous.
28:26 - Alors cette marque du paddle français, elle est arrivée par hasard.
28:29 - D'accord.
28:29 - Je ne vais pas mentir, elle est arrivée au détour d'une rencontre avec quelqu'un
28:33 qui vendait des articles de paddle et qui m'a dit
28:36 "Voilà, il n'y a pas de fabricant de paddle en France".
28:39 Et là, c'était une évidence.
28:41 - C'était une évidence.
28:42 Donc ça veut dire que vous avez créé un terrain de paddle avec votre sol ?
28:45 - L'idée, c'était d'associer ce que j'avais fait depuis 17 ans,
28:47 donc ma technologie de sol qui laisse passer l'eau,
28:50 au service du sport, en créant des terrains de paddle résilients.
28:53 - Donc le paddle, pour rappel, c'est un sport de raquette
28:55 qui se joue à deux contre deux, sur globalement un demi-terrain de tennis,
28:59 avec des vitres avec lesquelles on peut jouer.
29:00 On voit d'ailleurs des photos de terrains de paddle à l'écran.
29:04 Et vous en avez installé un petit peu de partout en France.
29:06 - Alors, on commence.
29:07 - Vous commencez, d'accord.
29:08 Vous avez déjà installé, je crois, la charpinière, d'Anala.
29:11 - C'est ça, on les a inaugurées il n'y a pas très longtemps, il y a quelques jours.
29:14 On a justement reconstruit deux terrains de paddle
29:17 pour l'hôtel-réseau de la charpinière.
29:20 - D'accord, on a vu justement la photo de l'inauguration avec Franck Anderloni,
29:24 le directeur de cet établissement.
29:27 Et donc, l'objectif du Paddle français, c'est de se développer un peu de partout en France.
29:30 Quelles sont vos cibles, finalement ?
29:32 - Alors, moi, les cibles, elles sont multiples.
29:34 La collectivité locale au travers des clubs de tennis.
29:39 Moi, j'ai un gros marché sur l'hôtellerie de plein air, sur les campings.
29:42 Les campings, aujourd'hui, sont en train de se reconstruire
29:44 et cherchent de nouvelles activités pour les activants.
29:51 Et beaucoup de privés et beaucoup d'entreprises me consultent aujourd'hui
29:54 pour créer des terrains de paddle.
29:57 - Et donc, pour ça, vous avez misé aussi sur des personnalités de renom
30:00 pour vous accompagner.
30:01 Je crois qu'il y a des très bons joueurs de paddle professionnels qui vous accompagnent.
30:03 - Eh bien, on a un Ligérien, on a Pierre Vincent,
30:05 qui est 30e français sur le parcours français.
30:08 Et on a Lucille Potier, qui est 4e sur le championnat féminin.
30:12 - Ah oui, d'accord. Donc, de superbes, on va dire,
30:15 des personnes qui vous représentent, des égéries, pardon.
30:19 - Qui représentent surtout nos valeurs.
30:20 - Qui représentent les valeurs.
30:21 Voilà, donc le paddle, c'est le nouveau joujou de Nichondel ?
30:26 - Je m'embêtais un petit peu, donc il fallait que je passe à autre chose.
30:29 - Vous êtes aussi auteur d'un livre qui s'appelle "Le Phénix".
30:31 - Oui.
30:32 - Alors, c'est un livre qui vous retrace un peu votre vie.
30:34 - Alors là, vous me voyez sous mon plus beau jour,
30:36 parce qu'on est à l'écran.
30:39 Mais c'est vrai que je n'ai pas eu un parcours facile.
30:41 Et il y a quelques années, j'ai eu le désagrément d'être en dépôt de bilan.
30:47 - D'accord.
30:48 - Et peu d'entreprises se sortent du redressement judiciaire.
30:51 Nous, on a eu la chance de s'en sortir au bout de six ans.
30:53 Et en fait, j'ai voulu traduire ça dans un livre.
30:56 J'ai voulu faire un livre d'espoir pour des chefs d'entreprise
31:00 qui ont des difficultés et pour leur expliquer qu'aujourd'hui,
31:03 aller au redressement judiciaire, ce n'est pas une fin en soi,
31:05 c'est un renouveau, comme "Le Phénix".
31:08 - Ce n'est pas une fin en soi, effectivement.
31:09 C'est un appel aux dirigeants qui éventuellement se retrouvent dans cette situation.
31:13 Je vous invite à lire "Le Phénix".
31:15 On renaît de ses cendres et ça permet justement aux dirigeants
31:17 d'aller au tribunal de commerce et peut-être de repartir sur une nouvelle activité.
31:21 C'est ça le principe du face à face, c'est de découvrir des personnalités ligériennes
31:25 sous leur plus propre, leur plus intime partie.
31:29 Alors, on va terminer ce face à face par le traditionnel thé ou café.
31:33 Mon cher Denis, je vais vous poser, je vais vous donner deux mots
31:36 et vous allez choisir sans forcément argumenter.
31:38 Alors, transport ou bâtiment ?
31:41 - Transport. - Transport.
31:43 Transat bronzette ou sac à dos basket ?
31:45 - Transat bronzette.
31:47 - Économie ou écologie ?
31:49 - Écologie.
31:50 - Lecture ou télé ?
31:52 - Télé.
31:53 - Voiture française ou voiture allemande ?
31:56 - Joker.
31:58 - Vin ou champagne ?
32:00 - Champagne.
32:01 - Nouvelle ou roman ?
32:03 - Nouvelle.
32:05 - Petit commerce ou marketplace ?
32:07 - Petit commerce.
32:09 - Tl7 ou Tl7 ?
32:10 - Tl7.
32:11 - Bien sûr.
32:12 MEDEF ou CPME ?
32:15 - CPME.
32:16 - Presse quotidienne ou réseau social ?
32:19 - Réseau.
32:20 - Montbrison ou Saint-Etienne ?
32:21 - Montbrison.
32:22 - Et enfin, thé ou café ?
32:24 - Thé.
32:25 - Eh bien voilà mon cher Rémi, j'ai eu le plaisir de recevoir
32:27 dans le fauteuil rouge du face à face,
32:29 Denis Jouandel qui est gérant de JDM Experts,
32:32 mais qui a de multiples passions et de multiples facettes.
32:35 Merci.
32:35 - Vous connaissez tous la petite maison dans la prairie.
32:44 Eh bien Sylvie, elle, elle nous a inventé la petite maison dans le forêt.
32:48 Elle nous a trouvé un chef d'entreprise sur la commune de Lésigneux,
32:51 n'est-ce pas Sylvie ?
32:51 - Voilà tout à fait, on va aller à Lésigneux,
32:53 qui est une commune proche de Montbrison,
32:54 la commune fétiche de Denis Jouandel que nous avons reçue tout à l'heure.
32:58 Et on va découvrir les tiny house.
32:59 Donc je suppose que vous savez tous ce que c'est qu'une tiny house.
33:02 C'est une toute petite maison, toute mignonne,
33:04 toute mignonne, on a envie d'y rester.
33:06 - D'origine américaine ?
33:06 - D'origine américaine, je vous donnerai un petit peu l'histoire tout à l'heure.
33:09 Mais en tout cas, c'est une maison qui est construite sur une remorque.
33:11 Elle reste sur sa remorque, logiquement.
33:13 Il n'y a pas besoin de permis de construire en fait pour avoir cette maison.
33:16 Elle est transportable uniquement avec un permis remorque.
33:19 Et c'est un véhicule qui est vraiment adapté à tous les endroits.
33:22 On peut vraiment la poser partout.
33:24 Elle a gagné vraiment en popularité ces dernières années,
33:27 puisqu'elle a des arguments écologiques et qu'on est vraiment aujourd'hui dans l'écologie,
33:30 dans la mobilité, on en parlait tout à l'heure.
33:32 Elle a un prix de revient qui est très compétitif,
33:34 puisqu'on est sur des prix de 40 à 80 000 euros.
33:36 Donc elle correspond à une demande.
33:37 Aujourd'hui, on est plutôt dans des recherches d'économie, etc.
33:40 d'énergie et elle correspond vraiment à ça.
33:42 Alors, comme vous disiez, Sylvain, tout à l'heure,
33:44 elle est apparue dans les années 1929 aux Etats-Unis avec la fameuse crise,
33:49 la grande crise, la grande dépression, la grande dépression.
33:52 Et en 2008, la crise des subprimes a relancé un petit peu ce modèle.
33:55 Les gens étaient à la rue et avaient besoin de se loger.
33:56 Vous vous rappelez, c'était vraiment une catastrophe.
33:58 Donc voilà, c'est vraiment un nouveau concept qui a fait ressurgir.
34:02 Les yurts, les containers.
34:03 Voilà, tout à fait. Les nouveaux habitats démontables qu'on trouve maintenant.
34:06 Effectivement, il y a tout le confort, je crois, à l'intérieur.
34:09 Ah mais c'est magique.
34:10 Vous voyez les photos qui doivent défiler.
34:11 Vraiment, c'est joli.
34:13 On a envie d'y rester.
34:14 Alors, c'est vrai que c'est très minimaliste.
34:15 Il ne faut pas avoir une garde-robe trop, trop, trop, trop, trop large.
34:18 Mais bon, voilà.
34:20 Mais c'est vraiment aujourd'hui la demande des micro-habitats
34:23 vraiment augmentée en France.
34:24 On est vraiment dans ce désir.
34:26 Et puis, en 2022, qu'est ce qui se passe ?
34:28 Arrivée à Les Aigneux avec l'entreprise Forest Tiny House
34:32 et nos deux cousins, donc Thibault et Benjamin,
34:34 qui se sont lancés dans l'aventure de ces jolies petites maisons,
34:37 aidées par les réseaux, parce que pour construire leur entreprise,
34:40 comme je vous le dis souvent, les entreprises se retournent vers des réseaux,
34:43 vers des banques.
34:44 Mais notamment, là, ils ont été aidés par la CEMA,
34:46 donc la Chambre des Métiers et de l'Artisanat,
34:48 et par France Active Loire pour tout ce qui est caution bancaire.
34:51 On va les écouter tous les deux, vous expliquer tout ça.
34:54 Thibault, c'est suite à un problème de santé
35:00 que vous en êtes venu à construire des tiny house.
35:03 Oui, en effet, j'étais chauffeur routier
35:04 et on m'a diagnostiqué de l'apnée du sommeil dernièrement,
35:09 ce qui, du coup, la médecine m'a mis inapte à exercer.
35:13 Et donc, moi, j'avais le projet personnel de construire une tiny house
35:18 et comme je viens de la menuiserie
35:20 et que j'ai travaillé dans la stature bois et la charpente,
35:22 c'est tout naturellement que je suis parti dans ce domaine-là.
35:27 Alors pour la construction de vos tiny house,
35:28 vous utilisez des bois de proximité, vous les prenez où, vous fournissez où ?
35:32 Ce sont des bois sur André Zuboutéon,
35:34 les fenêtres, on les fait fabriquer à Chambieu, à 5 minutes de notre atelier.
35:39 Ça nous tient à cœur pour la planète et pour une question d'éthique aussi.
35:44 C'est dans notre nature d'être éco-responsable le plus possible.
35:49 Dans cet atelier là où on est aujourd'hui,
35:50 vous êtes capable d'en fabriquer combien par an ?
35:52 Alors des tiny house, à tous les deux, on peut en sortir 4 dans l'année.
35:56 Pour l'instant, on en a sorti une seule et il y a beaucoup de projets en cours.
36:00 C'est avec Benjamin, votre cousin, que vous avez créé cette entreprise
36:03 et d'ailleurs, nous allons pousser la porte de votre première tiny house
36:06 qui a été conçue dans cet atelier.
36:07 Waouh, c'est magique ici, c'est magnifique !
36:17 C'est une tiny house royale, est-ce qu'elles sont toutes comme ça
36:19 ou est-ce qu'il y a des modèles qui sont différents ?
36:21 Il y a différents modèles.
36:22 Celle-ci, c'est vraiment le modèle haut de gamme,
36:24 avec une cuisine toute équipée, une grande salle de bain, un poêle à bois.
36:29 Vraiment tout confort.
36:30 Ah oui, elle est magnifique, on n'a pas envie de repartir.
36:32 Et qui est-ce qui vit dans ce genre d'environnement ?
36:34 Quelles sont les valeurs des personnes qui vont vivre dans une tiny house ?
36:37 Généralement, c'est plutôt des personnes qui sont minimalistes,
36:40 qui veulent revenir à l'essentiel.
36:42 Donc réduire un peu les volumes de vie pour pouvoir...
36:45 C'est des gens proches de la nature en fait ?
36:47 Il y a peut-être des bureaux aussi, des gens qui peuvent les utiliser comme bureaux ?
36:50 Les utiliser comme bureaux, cabinets médicaux, ambulants.
36:53 D'accord, il y a beaucoup d'utilisations en France qui peuvent...
36:56 Et aujourd'hui, vous en avez vendu combien ?
36:58 Vous êtes sur un marché qui représente quoi ?
37:00 Et je suppose qu'il y a une demande quand même.
37:01 Ah oui, il y a une réelle demande.
37:03 On a commencé nous en juillet 2022.
37:06 Et donc là, au bout de moins d'un an,
37:07 on a déjà plus d'une douzaine de devis qui sont partis.
37:10 Celle-ci qui va s'en aller bientôt ?
37:11 Celle-ci.
37:11 Ah, c'est génial !
37:13 Et quel est l'avantage de ce genre d'habitat ?
37:14 On peut s'installer partout ?
37:15 Le gros avantage, c'est qu'on peut s'installer partout,
37:17 on n'a pas besoin de permis de construire.
37:19 La seule chose, c'est qu'il faut un permis remorque pour pouvoir la transporter.
37:22 Alors, vous l'avez vu, ils ont réalisé leur première tiny house,
37:30 qui est vraiment une tiny house haut de gamme,
37:32 puisque celle-ci est chiffrée à 75 000 euros.
37:35 Celle de bain, elle fait rêve !
37:36 Elle fait rêver, voilà.
37:37 Toi, elle est trop bien.
37:38 Et ils l'ont réalisée à 100% par eux-mêmes,
37:40 alternant parce qu'ils ont des formations tous les deux
37:42 de charpente, d'électricité, de plomberie, de manuscrite.
37:44 Il faut être compétent.
37:45 Et voilà, il y a eu cinq mois de travail pour la réaliser.
37:47 Je ne sais pas s'ils l'ont déjà dit.
37:49 Alors, ils utilisent vraiment des matériaux locaux,
37:51 puisque tout ce qui va être déjà les essences locales
37:53 sont du doux glace, etc., de l'épicéa.
37:56 C'est vraiment pris dans notre environnement,
37:58 les forêts du département.
38:00 Et donc, ils ont eu de la chance,
38:02 parce qu'ils ont échappé à la fameuse crise
38:06 qui a augmenté les prix par deux de toutes les matières premières.
38:09 Et eux, ils sont arrivés sur le marché,
38:10 les prix étaient déjà un peu plus hauts.
38:11 Donc, ils ont échappé un petit peu à ça,
38:12 qui a cassé le marché.
38:14 Parce qu'effectivement, l'augmentation des matières premières
38:16 a beaucoup cassé le marché de la tiny house.
38:18 Malgré tout, elle repart au niveau du développement
38:21 et elle est utilisée dans différents domaines.
38:23 Alors, au-delà du fait de se loger,
38:25 parce qu'effectivement, en France,
38:27 on n'est pas tellement dans cette optique de se loger là-dedans,
38:29 c'est plutôt une résidence secondaire,
38:30 éventuellement utilisée pour des bureaux,
38:32 pour des cabinets médicaux qui peuvent se déplacer.
38:35 Effectivement, on a aujourd'hui un problème
38:37 de cabinets médicaux dans les localités,
38:39 les désertifications.
38:41 Donc, ça peut être utilisé pour ça.
38:43 Alors, il y a un petit problème à ce niveau-là,
38:45 c'est que parfois les municipalités,
38:47 pardon, excusez-moi, n'autorisent pas,
38:49 effectivement, l'implantation de tiny house en nombre.
38:53 Il y a quand même, malgré tout, des communautés qui ont vu le jour.
38:55 Alors, on a une communauté qui existe en Bretagne,
38:58 une communauté de tiny house qui a vu le jour,
39:00 c'est assez sympa,
39:02 et un village carrément en Allemagne.
39:04 Voilà, donc c'est vraiment une demande de plus en plus forte.
39:06 On est vraiment dans une philosophie de vie qui est particulière,
39:08 parce qu'il faut vraiment être très écologiste.
39:12 Il faut vraiment... écologiste, oui.
39:14 Oui, ça passe.
39:16 Et comment ça marche pour les branchements d'eau, d'électricité ?
39:18 Alors, il faut être sur un terrain viabilisé si possible.
39:20 Après, il y a possibilité d'avoir une autonomie aussi,
39:22 ça va être en supplément par rapport
39:24 à quand on va faire construire la fameuse tiny house.
39:26 Autrement, terrain viabilisé, c'est comme une caravane, en fait.
39:29 Les dimensions, par contre, il faut faire attention,
39:31 parce qu'il y a des dimensions qui vont correspondre
39:33 aux dimensions françaises,
39:34 puisqu'il ne faut pas qu'elles fassent plus de 4,20 mètres de haut
39:36 pour passer sous les ponts, si vous voulez la déplacer.
39:39 Voilà, 4 mètres pour l'Europe.
39:41 Les longueurs, c'est 8,40 mètres, parce que si c'est plus grand,
39:43 après, c'est un semi-remorque et c'est des convois spéciaux.
39:46 Et les largeurs, c'est 2,55 mètres.
39:48 Et après, si t'en dis, Sylvie, c'est souvent des habitations
39:51 qui ne sont pas faites pour être transportées chaque semaine.
39:53 On s'installe à un endroit pour quelques années.
39:56 - On est limité, on ne peut pas rester plus de trois mois.
39:58 - On ne peut pas rester plus de trois mois.
39:59 Il n'y a pas besoin de demande de permis ou d'autorisation,
40:02 en tout cas, pardon, pour rester, de stationnement.
40:04 - Sur la mobilité. - Voilà, pendant trois mois.
40:06 - Oui, mais si on est au terrain privatif, on peut rester.
40:08 - Tu ne peux pas. - Ah bon ?
40:09 - Non, même au-delà de trois mois, après, il faut une autorisation
40:11 de la mairie. - Tout à fait, oui.
40:14 - Et vous parliez tout à l'heure des médecins, de la campagne,
40:19 mais on se posait la question avec Yael, qui est intéressé ?
40:24 C'est pour l'allocation, c'est pour des particuliers,
40:26 c'est pour une maison secondaire ?
40:27 - Alors, le marché français est encore très faible.
40:30 Il y a une demande qui commence à bouger suite au Covid
40:33 qui a beaucoup fait réfléchir, mais c'est encore très faible.
40:36 - Ce qui est intéressant, c'est qu'on voit ce qui s'est passé
40:37 outre-Atlantique, c'était aussi une démarche d'assainir des finances.
40:41 Lorsque j'ai une maison avec un certain coût,
40:43 je revisite un petit peu mon budget.
40:45 - Je recapitalise. - Exactement.
40:47 - Et ça, c'est aussi une conception de vie différente
40:50 qu'on doit être en capacité d'aborder,
40:52 parce qu'il y a une réelle crise du logement.
40:53 - Exactement, et du logement, et puis financièrement,
40:55 les gens ne veulent plus s'endetter sur de trop nombreuses années.
40:57 Donc, ils regardent effectivement des logements qui soient plus petits,
41:00 qui correspondent plus à leur porte-monnaie, à leurs moyens.
41:04 - Alors, c'est vrai, c'est beau, c'est esthétique,
41:07 c'est opérationnel, c'est fonctionnel.
41:08 Par contre, j'ai quand même le sentiment qu'en France,
41:10 on a franchi une étape, c'est-à-dire qu'on est passé
41:12 depuis une bonne quinzaine d'années au fait de tracter la caravane
41:16 de la caravane. - On faisait le bonheur dans les années 50, 60, 70.
41:19 Les gens se sont peut-être plus habitués maintenant
41:22 à ce qui se conduit, qui n'est plus attracté.
41:23 Je ne sais pas si ça peut peser dans la balance.
41:25 - Après, la grosse concurrence des Tainyausse, ce sont les vannes.
41:28 Les nouveaux vannes qui sont aménagées,
41:30 qui sont quand même plus faciles à bouger.
41:33 Mais c'est magnifique.
41:34 Franchement, tous les deux, ils ont de l'amour du bois,
41:36 ils ont l'amour de l'artisanat.
41:38 - C'est des belles personnalités avec beaucoup de talent.
41:41 Il faut être certainement multi-compétent.
41:43 Petit, c'est mignon.
41:44 - Voilà, c'est ça, small is beautiful.
41:46 - Moi, j'adore. - C'est plus joli que la maison de Charlie Galls.
41:48 - On parle anglais tout le temps.
41:50 Tiny, small is beautiful.
41:52 On est à l'ésigneux, fouillant.
41:54 Il faut parler local.
41:55 - Small is beautiful.
41:56 - Merci beaucoup, Sylvie.
41:59 Le Forum de l'entrepreneuriat, ça y est, c'est reparti.
42:09 C'est le 1er juin.
42:11 Ça va se passer sur Saint-Etienne.
42:14 On va voir un petit sujet qui va nous expliquer un petit peu à quoi ça sert.
42:17 En tout cas, vous avez un projet professionnel.
42:19 Allez à ce salon.
42:21 Il y a beaucoup de choses pour le moment.
42:22 On en disait tout à l'heure, beaucoup de dates à retenir.
42:25 1er juin, le Forum de l'entrepreneuriat.
42:28 C'est un événement majeur dans le cadre de l'entrepreneuriat.
42:40 Nous attendons environ 400 visiteurs
42:43 qui sont des porteurs de projets,
42:44 qui sont des chefs d'entreprise,
42:46 des gens en création,
42:48 des gens qui ont envie de transmettre.
42:49 Aujourd'hui, je suis venue au salon
42:55 pour certaines thématiques qui m'intéressaient,
42:58 notamment l'étude de marché.
43:00 Et également, l'atelier que je vais suivre,
43:03 c'est sur comment booster son développement commercial.
43:05 J'ai vu qu'il y avait un meet-up sur comment convaincre le banquier,
43:12 prendre les infos au niveau de la loi,
43:14 de tout ce qu'on peut avoir au niveau des aides aussi,
43:17 qui peuvent nous aider à créer et à perdurer sur l'entreprise.
43:20 On a rencontré beaucoup d'auto-entrepreneurs
43:24 qui s'installent au point d'un projet de création.
43:28 On les accompagne sur les formalités
43:30 pour créer leur entreprise dans les meilleures conditions.
43:38 Nous sommes présents ici pour apporter des conseils
43:43 aux demandeurs d'emploi, aux salariés,
43:45 qui ont un projet de création d'entreprise
43:48 et qui, du coup, se posent des questions par rapport à leurs droits.
43:50 J'ai peur de me lancer dans mon projet, ce qui est normal.
44:02 Et surtout, je voulais savoir si j'allais être aidée et accompagnée.
44:05 Je suis assez contente de ma journée.
44:07 C'était une belle journée et en tous les cas,
44:08 on a répondu à toutes mes questions.
44:10 L'enjeu est important pour nos ressortissants
44:16 ou pour les futurs créateurs d'entreprise.
44:19 Vous êtes motivés ? Allez-y !
44:20 Alors oui, vous avez vraiment, dans un lieu,
44:27 un maximum d'infos, des experts, des débats, des rencontres.
44:30 Ça, c'est génial. Vous vous posez des questions sur l'entrepreneuriat,
44:33 on va dans ce lieu, c'est super.
44:35 Et d'ailleurs, on a rencontré Pascal Calamans,
44:37 que vous connaissez tous bien, qui est le président de la Chambre de métier,
44:39 et on lui a posé trois questions. Regardez.
44:42 Ces porteurs de projets vont trouver des partenaires
44:46 de la Chambre de métier et de la CCI,
44:48 qui seront présents avec nous lors de la journée,
44:50 sur des postes qui ont été créés pour eux.
44:54 Et ces porteurs de projets vont retrouver des banques,
44:57 vont retrouver des comptables, vont retrouver des assurances
45:00 et aussi des techniciens de la Chambre de métier ou de la CCI
45:03 qui vont les guider dans leurs projets.
45:05 Les retours sont très bons parce qu'en fait,
45:07 chacun retrouve vraiment de la facilité et de l'aide dans son projet.
45:12 L'an dernier, on était sur 300 personnes à peu près qui venaient nous voir
45:14 et cette année, on a dépassé le cadre des 420 personnes
45:17 qui sont venues visiter le forum sur la journée à Rouennes.
45:20 Si on a des porteurs de projets qui nous écoutent,
45:25 qu'ils viennent nous voir au Forum de l'entrepreneuriat
45:27 le 1er juin à Saint-Etienne
45:28 et qu'ils n'hésitent pas à s'inscrire aussi sur le site
45:30 pour prendre des rendez-vous.
45:31 Oui, alors si vous souhaitez vous y rendre, c'est gratuit !
45:34 Encore, c'est gratuit, c'est le 1er juin.
45:36 Allez sur le site internet de la Chambre de commerce et d'industrie
45:41 et on a vraiment un maximum d'infos.
45:43 Donc voilà.
45:43 Allez-y, c'est génial.
45:44 Allez-y, c'est génial.
45:45 On a un vrai témoignage de Sylvain Augier.
45:48 Merci beaucoup, on espère que cette émission vous a plu.
45:51 Vous savez que la Loire a beaucoup, beaucoup, beaucoup de talents,
45:54 beaucoup de savoir-faire.
45:55 Nous, à Loire & Co, on vous le fait savoir.
45:57 [Musique]