Apollin de Malbeuh, éditorialiste du Nouvel Obtu, est venu confronter ceux qui souhaitent détourner l’attention du vrai fléau qui gangrène notre société, les fraudes aux prestations sociales...
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AmusantTranscription
00:00 Alors qu'on zoommait aujourd'hui sur l'épineuse problématique des paradis fiscaux, c'est
00:04 avec une excitation teintée d'appréhension que je vous présente maintenant Apollin de
00:08 Malbeu, éditorialiste du Nouvel Obtu venu confronter ceux qui souhaitent détourner
00:12 l'attention du véritable fléau qui gangrène notre société, les fraudes aux prestations
00:16 sociales.
00:17 Voici son édito politique.
00:18 Bonjour Pascal Saint-Amant, merci d'être notre invité aujourd'hui dans l'édito
00:37 politique de ZoomZoomZen, une émission dont le mot d'ordre est l'impartialité.
00:42 Pascal Saint-Amant, vous êtes expert de la fraude fiscale en France, vous avez fait
00:46 des grandes études, nia nia nia, nia nia nia, regardez moi je suis une tête d'ampoule,
00:50 un serpent à lunettes, un serpent à lunettes.
00:53 L'ONU, l'OCDE, 4ème de couv' de l'IB, qu'est-ce qu'ouille le round the world.
01:01 On vous donne le surnom de chasseur de paradis fiscaux mais vos ennemis vous appellent plutôt
01:07 le sac à purin dont je fais partie mais on y reviendra.
01:13 Pascal Saint-Amant, comment allez-vous ?
01:16 Ça ne m'intéresse absolument.
01:19 Vous traquez des honnêtes gens qui, je rappelle les chiffres, font quand même vivre 80% des
01:25 français comme ce pauvre Mathieu Noël que vous traquez comme un prédateur.
01:30 Le mois prochain, il ne pourra même plus payer sa cotisation du Romané Conti Club.
01:36 Vous traquez d'honnêtes gens qui eux, je le rappelle, ne fraudent pas la CAF, ne font
01:41 pas commerce de stupéfiants et s'ils participent au chiffre du chômage, eux au moins, c'est
01:46 pas en étant au chômage.
01:48 Mais vous n'allez jamais les voir ces gens-là ? Pourquoi ? Pourquoi vous n'allez jamais
01:52 les voir, M.
01:53 Saint-Amant ? Les pauvres vous dégoûtent ? Non mais dites-le, ne me coupez pas la parole.
01:59 Vous m'avez déjà coupé un compte au Luxembourg.
02:01 Si je t'attrape, tu vas courir.
02:05 Faire tomber le pauvre Mathieu Noël qui a été pris la main dans le sac avec son compte
02:11 caché en Suisse.
02:12 C'est misérable, monsieur.
02:13 Trop d'allers-retours qui avaient été justifiés par la tournée Suisse de Gaspard
02:18 Proust.
02:19 Après 80 allers-retours, soit t'es très fan, soit t'es planqué, Noël.
02:25 Dans ma ville, il y a des gens qui sont au RSA, qui roulent en Audi RS3, qui portent
02:31 le voile, ont une piscine et fraudent les prestations sociales.
02:34 Ces gens-là, vous n'allez jamais les embêter.
02:37 Parce qu'ils n'existent pas ? Oui, peut-être.
02:41 Je vois des choses aberrantes dans votre rapport, le bouquin.
02:45 A commencer par le style.
02:47 Déjà, pas une seule volonté d'accrocher le lecteur.
02:50 C'est chiant, c'est passéiste, c'est ancien monde, c'est UKP, c'est Adam et
02:57 Eve, c'est religion, c'est pas laïque, donc pas démocratique, pas républicain.
03:01 Parlons maintenant du fond.
03:03 Mathieu Noël, je vous connais, ça va vous faire hurler de rire.
03:07 Des centaines de milliards d'euros d'évasion fiscale, alors que la fraude à la cave, c'est
03:12 seulement deux milliards.
03:13 Des centaines de milliards d'euros.
03:18 Non mais, vous vous rendez compte de ce que vous dites ? J'ai même pas de poche assez
03:21 grande pour en avoir dix mille.
03:23 Comment voulez-vous que des gens cachent cent milliards d'euros ? Vous qui savez tout,
03:28 dites-nous dans quelle marque de baie en ville on peut cacher cet argent ? Vous êtes à
03:32 deux doigts de nous dire que c'est à cause de l'évasion fiscale qu'on ne peut plus soigner
03:35 les gens correctement en France.
03:37 Non mais t'es quoi toi ? T'es trotskiste, c'est ça ? Bon, M.
03:42 Saint-Amant, le débat touche à sa fin, vous n'avez évidemment rien fait de votre temps
03:47 de parole, vous ne savez même pas vous servir de l'outil démocratique, on vous laisse
03:52 donc vous servir de votre calculette, serpent à lunettes.
03:55 Vive le service public quand on pense comme moi en tout cas.
03:59 Allez, au revoir et à bientôt.
04:01 NICOLAS : Merci, Apollon, et merci beaucoup, Benjamin Tranié, on vous applaudit, c'est
04:05 la folie aujourd'hui.
04:06 Bravo, effectivement, on vous retrouve lundi dans Zoom Zoom Zen, mon cher Benjamin, vous
04:10 serez bientôt sur scène, je le signale, je l'avais mal vendu certainement la dernière
04:14 fois, maintenant votre attachée de presse me le met toujours en gros en gras en Taumat
04:17 28, dès la rentrée, toutes les infos sur benjamin-tranier.fr, monsieur est un peu capitaliste
04:21 quand même finalement.