Restez couchés épisode 107 (Sébastien Recchia) Demandez nous si vous ne savez pas !

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00:00 Oui, bonjour M. le Président, c'est encore moi.
00:02 Bon, on lit donc.
00:04 Vous ne trouvez pas que nous vivons une époque trouble en ce moment ?
00:07 Trouble, oui.
00:08 Ben, je sais pas, tout est mélangé, tout est confus.
00:11 On dirait qu'on traverse une espèce d'énorme nappe de brouillard.
00:15 Ben, on sait, et puis on sait plus, on croit, et puis en fait c'est autre chose.
00:20 Ben, tenez, j'en veux pour preuve, vous-même l'autre jour,
00:22 vous avez vu, vous avez été confus,
00:24 vous avez défilé sur les Champs-Elysées devant une foule immense et en liesse,
00:29 et puis nous, on ne l'a pas vu.
00:31 Non, il n'y avait personne, en fait, pour nous.
00:33 Vous voyez, chacun est un peu perdu dans ses propres pensées.
00:37 C'est pareil, votre ministre, la Borne,
00:40 bon, il paraît qu'en fait son mari,
00:44 c'est pas son mari, c'est pas son mari, non,
00:47 il paraît qu'elle est mariée avec une personne qui n'est pas mariée avec elle.
00:50 Non, il est déjà paxé avec quelqu'un d'autre.
00:53 Ben, c'est pas de sa faute, ça dépend, on ne peut pas tout savoir non plus.
00:56 D'ailleurs, Borne, tu es là ?
00:58 Oui, ça va ? Bon, dis-moi, la prochaine fois, quand tu ne sais pas,
01:03 demande-nous, nous, on savait.
01:05 Oui, non, parce que des fois, on a aussi les réponses,
01:08 d'une manière générale, les membres du gouvernement,
01:11 quand vous ne savez pas, demandez-nous, hein.
01:14 Non, mais je ne sais pas, certains d'entre vous ont peut-être des questions existentielles ou autres,
01:20 si je pense à quelqu'un en particulier,
01:23 je ne sais pas, au hasard, oui, la ministre de l'agriculture, Rima,
01:28 et puis l'autre, là, Dominique Faure, ministre,
01:32 ministre de je ne sais pas quoi d'ailleurs, enfin, on s'en fout, ce n'est pas le sujet.
01:35 Bon, Rima, Dominique, oui, c'est des jolis prénoms que vous avez,
01:41 ce qu'on appelle des prénoms réversibles, oui, ça marche dans les deux sens,
01:45 des prénoms inclusifs, quoi.
01:47 Non, parce que moi aussi, j'ai un copain qui s'appelle Amir,
01:51 Amir, Rima, non, c'est marrant, hein,
01:53 et puis il y a notre copain qui s'appelle Dominique,
01:56 Dominique, Dominique, on ne peut pas faire mieux.
01:59 Non, mais si vous avez des questions que vous vous posez,
02:02 peut-être qu'on a les réponses, hein.
02:05 Non, je dis ça comme ça, hein, Dominique,
02:09 change ta photo sur Wikipédia, non, elle ne te rend pas grasse du tout.
02:15 Oui, je sais que tu as mis du vernis à ongles,
02:18 non, ce n'est pas bon quand même, ça ne fonctionne pas.
02:21 Bon, en tout cas, une chose est sûre, monsieur le président,
02:24 dans votre gouvernement, on sait que les hommes ne sont pas des hommes,
02:28 quant aux femmes, vous nous permettrez d'adopter une posture scientifique,
02:33 le doute, oui, on préfère douter, remettre en cause,
02:38 l'inverse de la posture scientiste, covidiste, fanatique,
02:42 nous, nous émettons des doutes,
02:45 on ne va pas affirmer comme ça des vérités,
02:48 on ne tire pas de conclusions,
02:51 d'ailleurs, on ne tire rien du tout,
02:53 on ne sait pas sur quoi on peut tomber, c'est sûr.
02:55 Bon, en tout cas, on a remarqué que vous recrutiez des littéraires,
02:59 et uniquement des littéraires,
03:01 bon, on savait qu'il n'y avait pas de scientifiques au gouvernement,
03:04 mais en revanche, des littéraires, ça, on ne peut pas vous l'enlever,
03:07 c'est une réalité, puisqu'on vient de parler de la personne du gouvernement,
03:13 Dominique Faure, qui est aussi écrivain,
03:17 écrivaine, écriviste,
03:19 enfin, qui est une personne qui écrit des livres,
03:21 hein, Dominique, oui, alors j'ai eu l'occasion de lire un petit extrait,
03:24 c'est un livre très intéressant,
03:26 qui parle de genre, un sujet effectivement très peu abordé actuellement,
03:31 et puis, ces deux hommes qui se rencontrent et qui tombent amoureux,
03:35 et donc, tu as employé le "je" dans la narration,
03:39 c'est une bonne technique, le "je",
03:41 ça permet de rentrer dans la tête du narrateur,
03:45 d'avoir, comment lirais-je, toutes les subtilités de la psychologie de la personne
03:50 qui raconte l'histoire, plutôt que le "il" qui nous maintient un petit peu à distance.
03:54 Bon, quant au sujet, évidemment, tu sais ce qu'on dit,
03:58 on ne parle jamais aussi bien que de ce que l'on connaît.
04:02 Bon, encore une fois, change ta photo sur Wikipédia,
04:07 à un moment donné, ça fait flipper,
04:09 on se croirait dans le petit chaperon rouge, les gars,
04:12 ben faites autre chose, non mais,
04:14 grand-mère, que vous avez de grandes mains,
04:17 grand-mère, que vous avez de grands pieds,
04:19 ben c'est pour courir plus vite, mon enfant.
04:22 Bon, dites donc, monsieur le président, qu'est-ce que je voulais dire,
04:26 parlant de gens qui savent, qui savent pas, qui savent, qui savent pas,
04:30 il y en a qui savent, apparemment,
04:33 au niveau de l'injection,
04:35 bon, ben il y en a qui sont sortis du brouillard, si je puis dire,
04:38 et qui commencent à comprendre qu'ils se sont fait arnaquer.
04:41 J'ai plusieurs exemples, l'autre, là, comment il s'appelle,
04:44 le grand patriote, là,
04:47 mais si, celui qui fait partie de la loge CNews,
04:50 l'avocat, là,
04:52 Gold Nadel, lui-même, exactement, Gold Nadel.
04:56 Attention, tout ce qui brille n'est pas or.
04:58 Bon, bref, lui, il l'a dit l'autre jour,
05:00 il a dit, moi, au bout de 4 doses,
05:03 je commence à avoir de la tachycardie,
05:06 c'est le cœur qui s'accélère.
05:08 Bon, Gold Nadel, ça va ?
05:10 Rappelle-moi, c'est toi qui nous avais traités de cons,
05:13 les gens qui refusaient de prendre la marque de la bête,
05:17 et donc, toi, pour que ça monte à ton cerveau supérieur,
05:22 il a fallu que t'attendes 4 doses,
05:24 et tu as donc de la tachycardie.
05:27 Estime-toi heureux, certains ont le cœur qui ne bat pas plus vite,
05:31 ils ont le cœur qui ne bat plus du tout,
05:33 ils sont au boulevard des allongés,
05:35 et crois-moi bien, ils sont nombreux.
05:37 Bon, alors pourtant, c'est vrai que tu as souvent un air supérieur
05:39 dans la loge CNews,
05:41 avec ton copain Pascal Pro,
05:43 Pascal Pro, grand résistant aussi,
05:45 Pascal Pro, le regard torve, lourde, sous-entendu,
05:50 ça, Pascal Pro, retourne faire des chroniques de football,
05:53 je crois que tu seras plus efficace au pays.
05:55 Bon, bref, Gold Nadel,
05:57 donc, toi, c'est vrai que quand tu es sur CNews,
05:59 tu as un air supérieur,
06:01 c'est toi le meilleur,
06:03 mais tu t'es quand même pris 4 doses.
06:05 Rassure-toi, c'est normal.
06:07 Il faut ce qu'on appelle des dommages collatéraux,
06:11 c'est-à-dire qu'il faut qu'il y ait des membres de la secte,
06:14 plus ou moins obscures,
06:16 qui prennent l'injection,
06:18 pour que ça fasse plus vrai, tu comprends ?
06:20 Pour essayer d'emmener les autres.
06:22 On n'y est pas allé, nous, rassure-toi.
06:24 Mais, tu vois, c'est un peu comme le 11 septembre,
06:27 t'envoies deux avions,
06:29 il y a trois tours qui tombent,
06:31 et on retrouve la carte d'identité du terroriste,
06:33 évidemment, faite en acier, inoxydable.
06:35 Il ne reste plus une patrète là-bas,
06:37 juste la carte d'identité.
06:39 Tu vois, ça s'est un peu les plans.
06:41 Donc, toi, tu fais partie des dommages collatéraux.
06:43 Merde !
06:45 Alors, c'est pour ça que faire l'esprit supérieur,
06:47 c'est bien,
06:49 mais il faut quand même faire gaffe.
06:51 Alors, il y en a un autre, là,
06:53 on en a déjà parlé assez souvent,
06:55 c'est le grand philosophe des Lumières,
06:57 Onfray. Alors, lui aussi, il nous avait insulté,
06:59 puisqu'il avait comparé les non-injectés
07:01 à des violeurs qui transmettaient le sida.
07:05 Ça donne déjà le niveau de l'intelligence du bonhomme.
07:08 Alors, lui, il a dit, "L'État m'a trompé,
07:10 j'ai eu l'impression d'être trompé par l'État."
07:13 Bon, Onfray, Michel, t'es où ?
07:15 Ça va ? T'as eu l'impression d'être trompé par l'État ?
07:19 T'as quel âge, dis-moi ?
07:21 Est-ce qu'une fois dans ta vie,
07:23 tu as cru que l'État te disait la vérité ?
07:26 Tu viens de découvrir qu'il t'arnaquait.
07:28 Bon, philosophe des Lumières,
07:30 sans déconner, au prix où est l'électricité,
07:33 tu es une véritable arnaque,
07:36 ton cerveau n'a même pas la puissance
07:39 pour produire assez d'ouate pour éclairer un kajibi.
07:42 Et après, on se demande pourquoi je continue
07:44 de m'éclairer à la bougie.
07:46 Philosophe des Lumières,
07:48 vous me faites vraiment bien marrer.
07:50 Bon, il y en a un troisième, là,
07:52 qui est revenu un petit peu.
07:54 Comment il s'appelle ? C'est l'autre, là, le vilain.
07:57 Le vilain, l'homme araignée, celui qui a des cheveux et de la barbe
08:00 et qui porte des badges d'araignée.
08:02 Je sais pas de quel secte il fait partie.
08:04 Vilani, c'est ça, Vilani.
08:06 Bon, alors lui, il était le responsable
08:08 d'une commission, soi-disant parlementaire,
08:10 ou je sais plus quoi, où il devait recueillir les gens,
08:13 le témoignage des gens.
08:15 Bon, bah oui, le vaccin, ça n'en est pas un.
08:17 Il n'y a pas des effets secondaires,
08:19 mais il n'y a que des effets volontaires.
08:21 Vous voyez, tout ce genre de trucs.
08:23 Bon, et donc, ce monsieur a déclaré,
08:26 donc, récemment,
08:28 "Oui, non, moi, je savais pas."
08:30 Mais bon, il y a des agences qui savaient,
08:32 puis d'autres qui savaient pas.
08:34 On va pas rentrer dans les détails.
08:36 On sait bien que tout ça est de l'enfumage.
08:38 En revanche, on va le convoquer.
08:40 Vilani, t'es où ? T'es là ? Ça va ?
08:42 Bon, alors, dis-moi, toi, donc, tu étais
08:44 responsable, je crois,
08:46 de cette pseudo-commission d'enquête,
08:49 qui a écouté des gens qui venaient témoigner,
08:52 et un an après, tu es en train de nous dire
08:54 que oui, il y en a qui savaient,
08:56 et qui savaient pas, moi, je savais pas.
08:58 Bon, Cédric, dis-moi,
09:01 mai 2022,
09:03 tu as reçu
09:05 ce que l'on appelle
09:07 une sommation interpellative
09:10 des mains d'un huissier.
09:13 C'est donc vérifiable.
09:15 Si, si, tu as reçu,
09:17 ah, je le sais d'autant plus que je connais
09:19 un peu la personne qui avait rédigé
09:22 cette sommation, puisque c'est ma femme.
09:24 Oui, oui, c'était un mardi, je crois,
09:27 il faisait beau, bien que la température
09:29 était un peu fraîche.
09:31 Bon, on s'en fout, c'est pas le débat.
09:33 Tu as donc reçu une sommation interpellative
09:36 avocat huissier, dans tes petites mimines,
09:39 toi et d'autres députés, pour t'avertir,
09:41 déjà,
09:43 que la poudre de Perlin-Pinpin,
09:46 c'était bien de la poudre de Perlin-Pinpin.
09:49 Et tu n'as rien dit.
09:52 Et aujourd'hui, tu dis que tu ne savais pas.
09:55 C'est un mensonge un peu grave, hein, Cédric ?
09:58 Quelle est ta profession, déjà ?
10:00 Mathématicien.
10:02 Oui, c'est un beau métier.
10:04 Tu sais, donc, j'imagine,
10:06 compter au moins jusqu'à 10 000,
10:08 365 jours,
10:10 multiplié par 30 ans de prison,
10:12 hein, je ne suis pas très bon en calcul mental,
10:15 ça doit approcher ça, hein,
10:17 tu pourras te servir des maths pour cocher
10:19 chaque jour qui passe, peut-être,
10:21 un jour, qui a dit que les mathématiques
10:23 ne servaient à rien.
10:25 Alors, pour rebondir dans ce sens,
10:27 vous remarquerez, chers amis qui m'écoutez,
10:29 qu'il y a beaucoup de pseudo-résistants
10:31 qui, actuellement, sur les réseaux,
10:33 je regarde un petit peu,
10:35 ont relayé ce monsieur, hein,
10:37 comme le nouveau héros, hein, Cédric Lavillani.
10:40 Donc, on vient de voir, évidemment,
10:42 que c'est une escroquerie vivante,
10:44 encore une fois, avocat huissier
10:46 étant témoin,
10:48 et que des pseudo-résistants, disais-je,
10:50 repartagent ce monsieur.
10:53 En revanche, aucun d'entre vous
10:56 ne parle de la sommation
10:58 interpellative qu'il a reçue.
11:00 Vous êtes donc des charlots, hein.
11:04 Et puis, certains d'entre eux
11:06 vont faire la leçon,
11:08 faire les malins, au Parlement
11:10 européen, je ne citerai pas de nom,
11:12 les imposteurs se reconnaîtront
11:14 par les deux choses auxquelles
11:16 vous n'entendez, évidemment,
11:18 strictement rien, et surtout,
11:20 au Parlement européen,
11:22 l'antre de la bête, si je puis dire.
11:24 Vous pensez vraiment qu'au Parlement
11:26 européen, ils vont vous écouter
11:28 et ils vont faire quelque chose ?
11:32 Non. D'ailleurs, ce n'est pas ce que vous voulez.
11:34 Ah, vous souhaitez chasser une caste
11:36 pour en instaurer une nouvelle,
11:38 c'est-à-dire la vôtre.
11:40 On vous a reconnu. On ne va pas envoyer
11:42 de nom, mais juste une petite
11:44 parenthèse pour ceux qui
11:46 ont chié sur ma
11:48 femme par derrière,
11:50 je me réserve le droit
11:52 de, comment dirais-je,
11:54 vous dire ce que je pense
11:56 un jour, si nous nous croisons,
11:58 mais en tout cas, si j'entends encore
12:00 une seule chose sur elle, je vous
12:02 affiche devant la France entière
12:04 d'une manière dont vous n'avez
12:06 jamais été affiché.
12:08 Les escrocs et les imposteurs
12:10 se reconnaîtront et les honnêtes gens
12:12 également. Voilà.
12:14 Sachez que pour prendre sa défense,
12:16 le jour où vous aurez un millième
12:18 de son courage et de son
12:20 intégrité, vous pourrez
12:22 commencer à la ramener. Fin de la
12:24 parenthèse. Bon, je
12:26 disais donc, M. le Président,
12:28 pour revenir à notre propos initial,
12:30 que nous vivons donc une période
12:32 troublée.
12:34 Téléphone en plein sketch.
12:36 Euh...
12:38 Excusez-moi.
12:40 Vous voyez, je peux pas
12:42 vous mentir. Moi,
12:44 je fais les choses comme ça. Bon, je
12:46 disais donc que
12:48 dans cette période
12:50 troublée où tout est confus,
12:52 où tout est mélangé...
12:54 Putain de téléphone,
12:56 j'ai perdu ce que je voulais dire.
12:58 Non, enfin, bref. Certains
13:00 donc, commencent
13:02 quand même à comprendre,
13:04 à dire qu'ils étaient membres
13:06 de la secte, à comprendre qu'ils se sont
13:08 fait arnaquer. Tous les autres,
13:10 encore une fois, arrêtez avec
13:12 le narratif officiel, le bordel,
13:14 le truc, le Covid, la piquouse.
13:16 Passez à autre chose, encore une fois.
13:18 Ça, c'était
13:20 une toute petite arme.
13:22 Dans la panoplie du
13:24 Nouvel Ordre Mondial, du Forum
13:26 Économique et de la secte,
13:28 il y a
13:30 tout ce qui passe à côté
13:32 gentiment, pendant que vous essayez
13:34 de vous échiner à savoir
13:36 s'il y avait de la pisse de rat
13:38 ou de la merde de castor dans
13:40 la marque de la bête. On sait que c'est de la merde.
13:42 Ça, on en a la certitude.
13:44 On va faire le décompte des morts
13:46 et ça va vraiment faire froid
13:48 dans le dos et ça va surtout piquer
13:50 les yeux. Bon, monsieur le Président,
13:52 pour parler d'autre chose,
13:54 l'iddonc,
13:56 il vous a pas invité, l'autre,
13:58 à son couronnement ?
14:00 Ben, le grand Charles !
14:02 Non mais, sans déconner, c'est pas tellement
14:04 sympa, après tout ce que vous faites,
14:06 après tout, vous travaillez
14:08 pour le même maître, je veux dire,
14:10 pour la bête de l'événement.
14:12 Vous êtes allé en loose day à l'autre
14:14 cérémonie. Ah !
14:16 Mais pas à moi, l'autre cérémonie,
14:18 pas celle qu'on montre au gogo à la télé,
14:20 celle qui se passe derrière.
14:22 C'est un petit peu comme la politique,
14:24 il y a ce qui se passe à la télé et puis ce qui se passe
14:26 dans les loges. C'est pareil,
14:28 là-bas. C'était bien, c'était sympa ?
14:30 Bon, c'est pas mal alors.
14:32 Il est bien, le grand Charles d'Angleterre,
14:34 sans déconner, il le porte sur
14:36 son visage. On voit que c'est un
14:38 brave homme. Il est au moins
14:40 aussi brave qu'il a l'air con,
14:42 sans déconner, c'est dire le niveau de gentillesse
14:44 de la personne. Et puis, il aime
14:46 les enfants avec ça. Il aime les
14:48 enfants et la chasse à courre.
14:50 Non, il n'y a aucun lien
14:52 entre les deux.
14:54 Après, je ne sais pas ce qu'il chasse,
14:56 je n'ai jamais invité ce genre de parti.
14:58 Je dis ça comme ça. Non, mais encore une fois,
15:00 ne tirons pas de conclusions
15:02 hâtives. Monsieur le
15:04 président, il a l'air
15:06 parfaitement normal, je veux dire,
15:08 pour un dégénéré satanique.
15:10 Il s'en sort plutôt bien, le grand
15:12 Charles. Bon, monsieur le président,
15:14 je crois qu'on a fait le tour. Ah non, j'allais oublier.
15:16 Dites donc, qu'est-ce que c'est
15:18 que cette histoire sordide, là ?
15:20 Du tableau, là,
15:22 comment dirais-je, au palais de Tokyo,
15:24 qui a été ruiné par un vieux monsieur ?
15:26 L'autre, sans déconner, il lui a acheté
15:28 de la peinture dessus.
15:30 Mais ce vieil homme est fou. Au prix où
15:32 est la peinture, la gâcher comme ça
15:34 sur une telle bouse, il aurait pu repeindre
15:36 un bout de sa cuisine, au moins. Sans déconner,
15:38 encore une personne qui n'a pas
15:40 le sens de l'argent. Et puis, vous
15:42 avez drôlement rappelé les choses à l'ordre, monsieur le président.
15:44 Ah ben, avec votre verve
15:46 habituelle. Vous avez dit
15:48 "Nous,
15:50 on protège nos valeurs."
15:52 Et vous avez bien fait de le rappeler.
15:54 Vos valeurs, parfaitement.
15:56 Les valeurs de la République, pas les valeurs
15:58 de la France. Non, non, nous, on défend
16:00 pas les pédos criminels.
16:02 Ni ceux qui en font
16:04 la publicité, comme cet
16:06 pseudo-artiste. Le titre de son
16:08 gourbi, là, c'était comment ?
16:10 "Fuck abstraction". Et en plus,
16:12 c'est même pas français.
16:14 Non, mais c'est vrai. Finalement, les gens
16:16 vont debout. Pourquoi ?
16:18 Tout ça parce qu'on voit un enfant, les mains dans le dos,
16:20 en train de sucer un adulte.
16:22 Ah, mais sans déconner, dans la secte,
16:24 vous en avez eu d'autres, j'imagine ?
16:26 Oui ? Pas nous, non.
16:28 Non, encore une fois,
16:30 vous défendez vos valeurs, vous avez bien raison.
16:32 Et nous défendons les nôtres.
16:34 Et surtout, on défend
16:36 nos enfants.
16:38 Je voulais donc féliciter ce monsieur.
16:40 Vraiment, je trouve que c'est très
16:42 bien ce qu'il a fait. C'est aussi
16:44 sa liberté de création.
16:46 Il a juste voulu rajouter une petite
16:48 touche de rouge qui devait certainement
16:50 manquer quelque part
16:52 au tableau et qui heurtait son
16:54 oeil averti à l'art.
16:56 Et voilà tout. On va pas en faire
16:58 une pendule non plus.
17:00 Je note d'ailleurs que, comme par hasard,
17:02 c'était un extrémiste
17:04 de droite. Oui, monsieur le président,
17:06 un extrémiste de droite. Il n'y a que
17:08 les extrémistes de droite qui sont contre
17:10 la pédocriminalité, qui défendent
17:12 leurs enfants et qui ont un peu de dignité.
17:14 C'est terrible. Le rassemblement
17:16 national. Alors pour les gogos,
17:18 vous avez vu à quelle vitesse
17:20 Marine Le Pen s'est débinée du truc.
17:22 Non, non, elle est solidaire. Elle défend
17:24 aussi évidemment les valeurs
17:26 de la République.
17:28 Vous commencez à comprendre ?
17:30 On parlait tout à l'heure
17:34 de ce qui se passait devant,
17:36 pour les gogos à la télé, et de
17:38 ce qui se passait derrière.
17:40 Petite image.
17:42 Quand vous allez au théâtre,
17:44 vous assistez à une pièce
17:46 de, je ne sais pas,
17:48 Rassy, de Shakespeare,
17:50 plus près de nous, Lars Noren.
17:52 Vous voyez, vous prenez des pièces
17:54 très fortes. Bon.
17:56 Vous êtes dans la salle,
17:58 le rideau se lève,
18:02 les acteurs entrent en scène,
18:04 et dans certaines de ces pièces,
18:06 parfois, se jouent des drames.
18:08 C'est violent. Il y a des antagonismes,
18:10 il y a des trahisons, il y a des meurtres.
18:12 Ça, c'est sur scène.
18:14 Vous comprenez ?
18:16 Tel acteur joue tel personnage,
18:18 tel autre joue un traître. Ça se bagarre,
18:20 on prend fête écose pour l'un,
18:22 pour l'autre,
18:24 on a le cœur qui se serre jusqu'au
18:26 dénouement final. Bon.
18:28 Une fois que le rideau est fermé,
18:30 dans les loges,
18:32 les acteurs
18:34 ne s'entretuent pas,
18:36 ne se tuent pas, pour de vrai.
18:38 Ils se tapent
18:40 sur l'épaule, ils voient ce qui a fonctionné
18:42 ou pas, ils boivent un verre,
18:44 ils œuvrent tous pour la même pièce.
18:46 La pièce ayant été
18:48 écrite préalablement
18:50 en coulisses,
18:52 dans les loges, si vous préférez.
18:54 Vous comprenez ? Ça ne veut pas dire
18:56 que tous les acteurs sont copains
18:58 dans la vie, mais ils
19:00 travaillent tous pour la même pièce,
19:02 pour que les gens soient
19:04 contents.
19:06 Et bien, à la politique, c'est exactement
19:08 la même chose.
19:10 Puisqu'en réalité, il n'y a qu'un seul
19:12 parti en France, et il n'y en a pas
19:14 36, qui comprennent, qui pourra
19:16 ou qui voudra faire un minimum
19:18 d'efforts. Monsieur le Président,
19:20 je vais vous laisser,
19:22 et puis, si je
19:24 repense à quelque chose,
19:26 je reviens vers vous, parce que là,
19:28 avec tout ce qui tombe en ce moment,
19:30 il y a une petite accalmie, il faut que j'aille tomber ma pelouse.
19:32 Ça doit être le réchauffement climatique.
19:34 Le réchauffement climatique,
19:36 oui, sans déconner, c'est vert comme
19:38 jamais chez moi. Ça pousse,
19:40 ça prend 10 centimètres par jour,
19:42 je ne sais plus où donner de la tête.
19:44 D'ailleurs, le réchauffement climatique, je peux vous dire que
19:46 vous voyez, j'ai quand même la petite laine
19:48 en dessous. Et encore,
19:50 j'ai retiré les gants, l'écharpe et la doudoune.
19:52 Non, pas parce qu'il fait
19:54 trop chaud, c'est pour avoir l'air un minimum
19:56 présentable pour venir vous parler.
19:58 Sans déconner,
20:00 on est au mois de mai ici,
20:02 j'ai au moins 13 degrés.
20:04 Vous vous rendez compte ? Ah non, le réchauffement
20:06 climatique va tous nous tuer, ça c'est certain.
20:08 Bon, M. le Président, j'y vais
20:10 et puis si je repense à quelque chose,
20:12 je reviens vers vous.
20:14 Merci à tous.