Le replay de la course messieurs de Yokohama - Triathlon - World Triathlon Series

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Retrouvez le replay de la course messieurs de Yokohama du 13/05/2023.

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00:00:00 (Musique)
00:00:04 Objectif Paris, J-440 avec un super samedi.
00:00:08 Julia Tolofois est en finale dans les plus de 78 kg.
00:00:12 Teddy Riehler est en finale également pour aller décrocher, on l'espère, un 11e titre mondial.
00:00:17 On accompagne l'équipe de France de judo jusqu'à Paris.
00:00:20 On accompagne également l'équipe de France de triathlon.
00:00:23 C'est la suite de votre super samedi dans quelques instants au fil de la Yokohama
00:00:27 avec notamment Léo Berger et Dorian Koninx pour la deuxième étape du World Triathlon Series.
00:00:33 Les événements qui vont s'enchaîner.
00:00:35 17h pour les finales de judo à Doha pour ces championnats du monde.
00:00:38 19h, 18h55 même, la Ligue 2 avec Laval-Saint-Etienne.
00:00:42 Très belle affiche, Laval qui joue le maintien face à Saint-Etienne.
00:00:45 Et puis à 21h, votre soirée divertissement.
00:00:48 Nouvelle saison de course de caisse à savon. Extrait.
00:00:50 Allez, on y va.
00:00:52 Ça me paraît délicat comme habitacle et comme...
00:00:54 Attention, on va le savoir déjà dans le premier obstacle.
00:00:56 Oh, ça tente beaucoup je trouve. On arrive à passer le cap.
00:00:59 Ça tient pour ce T-Rex. Ce squelette de T-Rex.
00:01:02 Allez, allez, allez, allez, oui, encore une fois. Formidable.
00:01:05 Pour l'instant, tout se passe bien.
00:01:07 Il n'a pas le nez bizarre.
00:01:09 Si, il a la gueule tordue.
00:01:10 La gueule est tordue.
00:01:11 Oh, non, non, non, non.
00:01:12 Aïe, aïe, aïe, aïe, aïe.
00:01:13 Ah, j'ai mal.
00:01:14 Ah, ils sont tombés sur un os.
00:01:16 Sortez-moi le mercure au crâne.
00:01:17 Le pâle, le pâle.
00:01:18 Regardez, il a mal à son poignet le pauvre. Il a mal à son poignet.
00:01:21 Nouvelle saison à Saint-Marin et à Londres pour les courses de caisses à savon à partir de 21h.
00:01:25 Juste après, la Ligue 2 entre Laval et Saint-Etienne.
00:01:28 Le judo Teddy Riller en finale.
00:01:30 Julia Tolofoi également.
00:01:31 C'est à partir de 17h juste après le triathlon à Yokohama.
00:01:34 On file tout de suite retrouver Guillaume Claret et Benjamin Maaz.
00:01:38 Léo Berger et Dorian Connachs côté équipe de France dans l'objectif Paris également.
00:01:43 Et bonjour, bonjour à toutes et à tous.
00:01:47 Ravi de vous retrouver ici à Yokohama pour la deuxième manche des séries mondiales de triathlon.
00:01:53 Deuxième manche des WTCS, une des classiques tout simplement du championnat.
00:01:59 Yokohama, on y vient quasi sans discontinuer depuis 2009,
00:02:04 depuis que le titre de championne et de champion du monde se déroule sur une série et non sur une course sèche.
00:02:12 Les grands de ce monde ont fait le déplacement quasiment tous,
00:02:18 hormis Alexié, peut-être Vincent Luiz également, blessé à la hanche.
00:02:24 Mais sinon, les grands sont là, à l'image de celui qui est en train de monter dans la hiérarchie,
00:02:32 à savoir Vasco Villacha, même si on l'avait vu, superbe médaillé d'argent du côté de Hambourg.
00:02:36 Mais c'était sur une course sèche.
00:02:38 Nos Français sont là, même si Vincent n'est pas là,
00:02:40 Dorian Koninckx, Léo Berger, le champion du monde en titre,
00:02:44 va apparaître avec ce magnifique Dossard 3, mon cher Benjamin Maas,
00:02:48 DTN du triathlon français.
00:02:49 Bonjour tout d'abord.
00:02:51 Nos Français ont évidemment de très belles cartes à jouer encore aujourd'hui.
00:02:54 - Oui, bonjour Guillaume, bonjour à toutes et à tous.
00:02:57 Effectivement, les Français ont de belles cartes à jouer aujourd'hui
00:03:00 avec Dorian Koninckx, Dossard 2, Léo Berger, Dossard 3.
00:03:04 On aura quelques Dossards derrière Tom Richard.
00:03:07 Effectivement, Vincent Luis, blessé à la hanche, ne sera pas partant sur cette course.
00:03:11 Il l'avait coché à son programme.
00:03:14 Malheureusement, la blessure va l'éloigner des terrains de compétition pour quelques semaines.
00:03:19 Et puis Pierre Lecor avait, lui, fait le choix de se préparer uniquement pour la course de Cagliari.
00:03:25 Alors c'est le choix de certains sportifs.
00:03:27 On évoquait effectivement Alexis, le britannique, lui qui est numéro 1 sur ce classement.
00:03:33 Au départ de cette épreuve, on sait qu'il va perdre cette première position au classement général.
00:03:40 Mais en fonction des nations, on va avoir une participation sur la série qui va être un peu différente.
00:03:45 Parce que c'est le cas pour les Français aujourd'hui.
00:03:47 Là, le but, c'est d'aller chercher son Dossard pour le Test Event de Paris en 2023.
00:03:52 - Pour cela, c'est un top 5, c'est ça ? - Top 5, exactement.
00:03:55 Le contrat est simple, il est clair, c'est top 5.
00:03:58 Soit sur cette épreuve ici à Yokohama ou soit dans deux semaines à Cagliari.
00:04:02 - Les athlètes qui pénètrent les uns après les autres sur ce magnifique tapis bleu.
00:04:06 Matt Hauser, bien sûr, qui sera l'un des outsiders à observer avec attention l'Australien.
00:04:12 Et puis avec des Dossards un petit peu plus élevés.
00:04:15 C'est pour ça que je n'ai pas eu l'occasion encore d'en parler.
00:04:18 Mais c'est vrai qu'évidemment, les médaillés olympiques de Tokyo, Ayden Wild et bien sûr Christian Bundenfeldt,
00:04:25 le Norvégien qui nous fait l'honneur de l'une de ses rares apparitions, en tout cas de l'un de ses retours sur le court distance.
00:04:34 - Oui, tout à fait. Il a décidé de panacher son calendrier de compétition avec notamment des épreuves longue distance.
00:04:41 Il était la semaine dernière sur une épreuve à Ibiza, sur le PTO, l'épreuve européenne.
00:04:47 - Qui est un autre circuit. - Un circuit privé qui est en parallèle également du circuit
00:04:53 beaucoup plus connu Ironman, qui a du coup remporté cette épreuve.
00:04:58 C'était une épreuve incroyable avec trois champions olympiques, enfin quatre,
00:05:04 puisque Alistair Brownlee est double champion olympique.
00:05:08 Quatre médailles au départ, quatre titres olympiques au départ de cette épreuve.
00:05:12 Et le lendemain, on peut faire un petit clin d'œil quand même à nos Français,
00:05:16 puisque le lendemain se déroulaient les championnats du monde de triathlon longue distance,
00:05:20 sur lequel Clément Mignon et Marc-Jean Pierret ont tous les deux été sacrés champions du monde.
00:05:25 - Couple en or, il y a eu beaucoup de médailles ramenées d'Ibiza et de ces championnats du monde multisport
00:05:30 avec également les gros triathlètes qui ont été au rendez-vous.
00:05:34 Les duo-athlètes, ça a été dix jours de haute tenue du côté d'Ibiza.
00:05:40 Alors là, pour le coup, Ben, ce ne sont pas tout à fait les mêmes conditions météo
00:05:45 que l'on peut retrouver qu'en Méditerranée. Là, pour le coup, c'est humide.
00:05:49 - Voilà, on parlait de Christian Bummenfelt, retour du Norvégien aux affaires.
00:05:54 On va voir un petit peu l'état de forme, même si vous l'avez évidemment dit,
00:05:58 il est présent sur ce circuit de la Pitio.
00:06:02 Il est allé s'imposer également sur le circuit Ironman, on le rappelle.
00:06:07 Champion du monde Ironman, champion du monde 70.3 également avec Gustav Udden.
00:06:13 Les Norvégiens font de très, très belles choses également sur le moyen et le long de distance.
00:06:19 Notre écoleur, ils sont là, vous le voyez sur la gauche de l'écran avec Léo Berger,
00:06:24 donc bonnet numéro 3, Dorian Koninx, bonnet numéro 2.
00:06:30 Eux qui ont performé déjà en ouverture de saison du côté d'Abu Dhabi.
00:06:35 Superbe tir groupé de la part de notre écoleur.
00:06:38 C'était aux portes du podium.
00:06:40 On espère aujourd'hui que ce sera sur la boîte pour à la fois évidemment Léo Berger,
00:06:47 notre champion du monde en titre pour Dorian Koninx,
00:06:50 qui joue aux avant-postes depuis tellement d'années maintenant.
00:06:53 Et puis pourquoi pas pour Tom Richard, qui est installé,
00:06:57 en tout cas qui est capable d'intégrer le top 10.
00:07:00 Il nous l'a déjà montré sur les courses passées.
00:07:04 Alors je le disais, un classique.
00:07:05 C'est vrai que Yokohama, ça peut être très chaud, très humide.
00:07:08 Bon, peut-être pas quand même à cette époque de l'année.
00:07:11 Là, on voit quand même les athlètes en combinaison.
00:07:14 Oui, les athlètes en combinaison parce qu'on a une eau qui est autour de 18 degrés
00:07:18 et on a des conditions un peu météo, un peu capricieuses, un peu difficiles.
00:07:22 Voilà pas mal. Alors que Dorian, elle tape dans la main de son voisin,
00:07:27 Robert Sanchez-Mantecol, lui aussi d'Ossar 4,
00:07:30 qui a réalisé une belle entrée de saison.
00:07:34 Septième à Abu Dhabi.
00:07:36 Même si ça remonte un peu.
00:07:38 C'était il y a dix semaines.
00:07:39 Et là, on a le focus sur le champion du monde en titre, Léo Berger.
00:07:43 Voilà, qui avait une saison 2022 de très haute tenue,
00:07:46 qu'il a fini de la meilleure des façons en s'imposant, en gagnant la grande finale à Abu Dhabi.
00:07:51 Sa première grande victoire chez les élites.
00:07:54 Et quelle victoire !
00:07:56 Voilà, il fallait qu'il s'impose sur cette finale pour gagner le titre de champion du monde.
00:07:59 C'est ce qu'il a su faire.
00:08:01 Voilà, on prend un petit peu ses marques.
00:08:06 La musique habituelle, les battements de cœur.
00:08:09 Les athlètes vont s'approcher.
00:08:10 Puis au coup de pistolet, ils vont pouvoir plonger et s'élancer pour deux fois 750 mètres.
00:08:16 C'est parti, le coup d'envoi de cette WTCS de Yokohama.
00:08:22 Ils sont 62 sur le ponton de départ.
00:08:26 Et parmi ceux-là, trois représentants tricolores.
00:08:29 Le champion du monde en titre, Léo Berger, accompagné aujourd'hui de Dorian Koninx et de Tom Richard.
00:08:36 On a évidemment une grosse pensée pour Vincent Luiz.
00:08:38 Et puis pour Pierre Lecorre également, qui rejoindra cette liste de départ d'ici une quinzaine de jours.
00:08:44 Pour celle de Kagliari que l'on attend avec impatience.
00:08:48 C'est un format olympique.
00:08:50 Aujourd'hui, c'est vrai qu'on était sur un distance sprint pour le coup d'envoi.
00:08:54 On rappelle les WTCS, les séries mondiales de triathlon qui alternent entre les deux formats.
00:09:00 Le sprint et le court de distance.
00:09:01 Là, on est sur un court de distance, sur un format olympique.
00:09:04 1500 mètres de natation, deux boucles de 750 mètres, 40 kilomètres de vélo.
00:09:10 Il y aura neuf boucles d'un peu plus de 4,5 kilomètres.
00:09:13 Il faudra être attentif parce que vous le voyez, il fait humide sur la mégalopole Tokyo-Hut.
00:09:18 Et puis derrière, un 10 kilomètres de course à pied en quatre boucles de 2,5 kilomètres.
00:09:24 Vous le voyez également, trifonction.
00:09:26 On est en dessous des 20 degrés.
00:09:29 Et combien ils en auprès ?
00:09:30 On a vu un départ un petit peu anticipé du bonnet orange au milieu.
00:09:35 On va voir si les arbitres arrivent à l'identifier.
00:09:39 Dans ce cas-là, c'est une pénalité dans l'erreur de transition avant de prendre son vélo.
00:09:43 Donc c'est vraiment dommage de prendre une pénalité pour ce type d'erreur.
00:09:49 Il y a des bonnets violets.
00:09:51 Ce pourrait être Dylan McElogue, le Néo-Zélandais.
00:09:55 Dossard 57, certainement.
00:10:00 On le voit avec ces Dossard de couleurs différentes.
00:10:04 Un peu difficile d'ailleurs de s'y retrouver dans ces différents codes couleurs de la Fédération internationale.
00:10:11 Les top athlètes en général sont en jaune, les bonnets jaunes.
00:10:15 Là, c'est le numéro 14, c'est Matt Hauser, l'Australien.
00:10:18 Attention à ce garçon qui a démarré la saison par une 18e place du côté d'Abu Dhabi.
00:10:25 Il l'avait refermé également dans l'Emirat avec une superbe 5e place.
00:10:32 Un garçon qu'on avait vu également monter sur la boîte lors du Grand Prix de Dunkerque.
00:10:39 On salue également nos amis de la Fédération française de triathlon
00:10:44 qui lancent leur Grand Prix ce week-end du côté de Fréjus.
00:10:48 J'imagine que les conditions seront un peu plus sèches, un peu moins humides.
00:10:52 Matt Hauser avait réalisé ce podium sous les couleurs du Liévin triathlon
00:10:57 qui sera candidat à n'en pas douter.
00:11:00 Dylan McEulog, Matt Hauser, les athlètes de l'hémisphère sud qui sont tout de suite portés aux avant-postes.
00:11:07 - Oui, tout de suite portés aux avant-postes.
00:11:10 On rappellera que sur l'épreuve d'Abu Dhabi,
00:11:13 on avait les deux Français Vincent Louis et Dorian Connachs qui étaient sortis en tête.
00:11:18 Donc ça fait plaisir d'avoir Dorian Connachs sur l'avant de la course.
00:11:22 On avait également Marc Devey, le triathlète hongrois qui est habitué aussi de ses efforts sur la partie natation.
00:11:28 Donc on devrait sans surprise les retrouver au passage de cette première bouée.
00:11:32 Léo Berger était sorti un petit peu plus loin.
00:11:35 On sait qu'il a pas mal focalisé son entraînement sur cette partie-là.
00:11:41 Lui qui s'entraîne sur le pôle espoir de Boulouris sous la houlette de Mickael Ayasamy.
00:11:46 Donc on va pouvoir faire un point sur ce...
00:11:50 Vous voyez que là c'est la lessiveuse avec des choix de trajectoire.
00:11:56 Une belle erreur avec notamment ce triathlète qui a perdu son bonnet.
00:12:01 - Et puis vous avez vu les couleurs de bonnets, des bonnets jaunes,
00:12:05 dont des top athlètes, notamment Mathieu McElroy.
00:12:08 Le bonnet numéro 5 qui était, j'allais dire, complètement perdu,
00:12:12 en tout cas l'espace de quelques instants, qui a dû reprendre son souffle
00:12:17 et qui est véritablement pas bien positionné du tout.
00:12:21 Alors ce que pour Mathieu McElroy, c'est pas forcément la partie de plaisir que cette partie natation.
00:12:27 - On a aussi pu repérer le Dossard 41, c'est Oxongor Lehman,
00:12:31 le triathlète hongrois qui est plutôt à son avantage sur cette partie natation,
00:12:34 mais là qui s'est fait un petit peu tamponner, s'est bouchonné sur cette partie-là.
00:12:38 Alors que vous voyez là en tête, on doit toujours retrouver Dylan McEllock
00:12:41 qui est un peu plus tranquille pour pouvoir poser sa nage.
00:12:45 C'est une vraie déciveuse derrière.
00:12:48 Ce serait intéressant de revoir ces images,
00:12:50 de comprendre un petit peu l'erreur qu'il y a pu avoir sur ce parcours natation.
00:12:54 Alors on n'a pas une boucle qui est pourtant très, très, très compliquée.
00:12:59 Mais effectivement, ce double virage à 90 degrés n'est jamais évident à prendre,
00:13:06 surtout quand on est pris dans la nasse.
00:13:09 Et là, on a une natation qui, avec la combinaison néoprène, va un petit peu niveler tout ça.
00:13:18 On va pouvoir avoir une bonne information sur la sortie de l'eau, la sortie à l'australienne.
00:13:23 Les triathlètes vont eux aussi en profiter pour pouvoir prendre un petit peu des informations visuelles
00:13:28 sur les principaux concurrents et notamment savoir où est-ce que se situe Christian Blummenfelt,
00:13:35 qui n'a pas forcément à son aise sur cet exercice.
00:13:39 Dylan McEulog, pour parler du garçon qui est en tête, c'est un jeune athlète néo-zélandais,
00:13:47 pétri de talent, on connaît le vivier et la qualité de ce triathlon néo-zélandais,
00:13:55 évidemment porté à l'heure actuelle par quelqu'un qui n'est pas bien vieux,
00:14:00 Hayden Wild, qui a de belles années encore devant lui.
00:14:03 Il va nous promettre un beau Rolimix également.
00:14:07 Il a débuté par une belle quatrième place sur la Coupe du Monde de New Plymouth,
00:14:11 puisque fin mars il y avait la première Coupe du Monde de la saison qui était organisée dans l'hémisphère sud.
00:14:19 Il aura les championnats d'Océanie à disputer, ses championnats continentaux à la fin du mois de mai.
00:14:26 D'ici 15 jours, lui ne fera pas forcément le déplacement à Cagliari,
00:14:30 il retournera dans l'hémisphère sud pour y disputer les championnats d'Océanie.
00:14:37 Pour rappel, les championnats d'Europe auront lieu du côté de Madrid.
00:14:42 L'Espagne a le vent en peau, parce que je le rappelle, c'est Pontevedra qui accueillera cette année la grande finale de cette série mondiale.
00:14:54 Et que l'an prochain, en 2024, nous ne serons pas si loin,
00:15:01 mais c'est à nouveau l'Espagne qui accueillera Malaga.
00:15:05 On va voir à chaque fois ce duo Paris + une finale mondiale en Espagne.
00:15:11 Ça devrait être plutôt un combo intéressant pour les triathlètes, éviter la fatigue d'un voyage.
00:15:18 C'est la raison pour laquelle Pierre Lecor, Alexi, Cassandre Beaugrand, Léonie Perriot ont fait le choix de faire l'impasse sur cette épreuve de Yokohama.
00:15:30 On est à 13 heures de vol, maintenant que le survol de la Russie n'est plus possible.
00:15:35 On a le décalage horaire, on a ces conditions météo qui rendent les conditions de course un peu difficiles.
00:15:41 C'est la volonté de se focaliser sur des courses. Le jour J, c'était un petit peu le bilan des dernières Jeux Olympiques,
00:15:49 notamment pour tous les triathlètes sélectionnés, sauf Léonie Perriot qui avait superbement réussi sa course individuelle en terminant 5ème de la course des Jeux Olympiques.
00:16:01 Si on revient un peu sur ce scénario de course, vous voyez depuis plusieurs mois, plusieurs années, les triathlètes français être assez agressifs sur cette partie natation.
00:16:12 On parlait de Christian Blumenfeld, le champion olympique, avec le bonnet numéro 3, juste aux côtés de Keiji Nenner, le triathlète japonais.
00:16:20 Les français qui sont aux avant-postes pour pouvoir avoir une stratégie de course assez agressive sur la natation vélo, provoquer des échappés, faire la différence.
00:16:28 On sait que Christian Blumenfeld, Gustav Idén, les deux triathlètes norvégiens, c'est le cas aussi d'Alexis, même s'il se fait de moins en moins piéger.
00:16:36 Il faut être capable de faire la différence sur cette partie natation. On sait qu'Aydan Wild aussi est parfois un peu piégé sur la partie natation.
00:16:45 On va pouvoir faire un point à l'issue de ces 750 premiers mètres de ce premier tour. Dylan McUlhoan, Marc Dewey, vous nous en parliez tout à l'heure, du Hongrois souvent bien placé.
00:16:53 Matt Hauser, Kenji Nenner, Léo Berger dans ce groupe de tête, Henri Schumann dans ce groupe également, avec Varsko Vilacin top 10.
00:17:01 On a vu Dorian Koninckx également parfaitement placé.
00:17:05 Tom Richard en 12ème position, c'est très bien pour les trois français. Aydan Wild, 21ème.
00:17:10 15 secondes de retard pour Aydan Wild.
00:17:14 Il va falloir mettre en route Morgan Pearson aussi qui fait partie des favoris pour cette course à 16 secondes.
00:17:21 Serhat Ceyode à 20 secondes également, 19 très précisément.
00:17:24 Yedi Gines, on n'en a pas encore parlé du Belge mais qui fait partie également des outsiders, voire des favoris.
00:17:33 Il a surprise de voir Taylor Reid, le Néo-Zélandais, à 22 secondes. Il est distancé.
00:17:37 Et là on retrouve Mathieu McElroy, l'Américain, Christian Blumenfeld à 25 et 26 secondes.
00:17:42 Ce n'est pas très étonnant de voir Richard Murray, lui, un petit peu plus loin à 32 secondes.
00:17:46 On va voir où sort Gustav Iden. Voilà, 34 secondes, 61ème position pour Gustav Iden.
00:17:52 Le retour sur le triathlon olympique fait un peu mal pour les Norvégiens.
00:17:55 Oui, évidemment. On le rappelle, les Norvégiens qui font un petit peu la navette entre le moyenne distance,
00:18:00 longue distance, Gustav Iden et Christian Blumenfeld avec succès.
00:18:04 Bien sûr, on rappelle un champion du monde de 70,3 de Half Ironman et champion du monde d'Ironman également.
00:18:11 Mais pour le coup, on va mettre un petit peu la lumière sur notre champion du monde en titre, Léo Berger,
00:18:17 qui est porté, on l'a dit, encore une fois, aux avant-postes.
00:18:20 C'est dommage que l'embarcation soit quand même devant la caméra.
00:18:23 Il est troisième, on l'a vu, passé derrière Dylan McElogue, le Néo-Zélandais et Keiji Nene.
00:18:29 On va l'écouter en tant que champion du monde en titre.
00:18:34 Il a les faveurs de la production et de la Fédération internationale de triathlon.
00:18:40 Écoutons notre champion du monde en titre.
00:18:42 Une belle opportunité de pouvoir courir, de pouvoir tenter des choses avec ses adversaires.
00:19:02 C'est ma deuxième course, un premier bout d'habille.
00:19:06 Je vais prendre Yokohama comme Yokohama et Paris comme Paris.
00:19:12 Je vais essayer de faire mon meilleur cours ici à Yokohama.
00:19:18 Il prend les courses les unes après les autres, très clairement.
00:19:21 C'est sa façon de faire.
00:19:23 Il manque Martin.
00:19:24 Voilà, Yokohama.
00:19:25 Martin Van Ryl lui manque un petit peu, pas seulement parce que c'est un triathlète
00:19:34 qui a un profil intéressant de natation vélo, mais ça va être très intéressant de le voir de retour.
00:19:42 Effectivement, on va être très content du retour de Martin Van Ryl.
00:19:46 Après les Jeux Olympiques, on a eu pas mal de triathlètes qui faisaient des choix un
00:19:57 petit peu différents en termes de stratégie, de préparation.
00:20:00 C'est intéressant d'avoir le retour de certains gros noms sur cette course.
00:20:06 Après, il faut être capable en tant que triathlète de gagner dans toutes les conditions de course,
00:20:11 de météo notamment.
00:20:12 Il a déjà pu sur le 73 d'Oceanside avoir des conditions un petit peu difficiles, un
00:20:20 petit peu fraîches.
00:20:21 Il est plutôt tranquille.
00:20:26 Léo sait que quand on arrive sur un site de course, il faut prendre les conditions.
00:20:31 En plus, ils ont été un peu secoués les triathlètes il y a deux nuits avant le départ
00:20:36 de la course.
00:20:37 Il y a eu un tremblement de terre à peu près 4 sur l'échelle de Richter.
00:20:42 Pour les Japonais, c'est du classique.
00:20:46 On ne s'éveille pas forcément.
00:20:47 En Europe, ça bouge un peu.
00:20:49 Ça secoue un peu plus d'une vingtaine de secondes en pleine nuit.
00:20:52 Je peux vous dire que ça ne rend pas forcément très serein.
00:20:55 Ils ont pu retrouver le sommeil après.
00:20:58 Mais voilà un petit peu le retour de Léo Berger qui est comme à son habitude, tranquille.
00:21:03 Il n'est pas forcément très expantif là-dessus avant les courses.
00:21:08 Je pense qu'il a vraiment envie de bien faire.
00:21:10 Il a un cycle de deux courses avec cet enchaînement Yokohama-Kagdiari sur lequel il va falloir
00:21:15 être très fin parce que quand on voit la liste de départ ici à Yokohama, il va falloir
00:21:21 s'engager.
00:21:22 C'est ce que fait Dylan McCullough.
00:21:25 Il est accompagné sur la partie natation.
00:21:29 Il y a un petit relais qui a été pris.
00:21:31 Plutôt une bonne nouvelle de voir les trois Français dans les douze premiers sur cette
00:21:35 partie natation.
00:21:36 On sait qu'ils ont régulièrement pu faire le coup.
00:21:39 On se souvient notamment de l'année dernière de l'épreuve de Leeds sur laquelle les cinq
00:21:42 Français étaient sortis aux avant-postes.
00:21:44 Seuls deux, Léo Berger et Vincent Luiz avaient pu mener l'échappée fantastique.
00:21:51 Même si ça avait fait perdre un petit peu les moyens de Vincent Luiz qui en avait oublié
00:21:55 de compter les tours et qui avait traversé l'ère de transition à vélo.
00:21:58 Mais ça avait permis à Léo Berger, cette stratégie payante, de décrocher une deuxième
00:22:03 place sur l'épreuve de Leeds, uniquement rattrapée de mémoire par Hayden Wild.
00:22:09 Marc Dewey, le Hongrois, en tête de cette WTS de Yokohama.
00:22:16 Mais elle ne fait que débuter.
00:22:17 Vous ne le voyez pas, même un quart d'heure encore.
00:22:19 On est en train de refermer cette partie natation, ce kilomètre 500.
00:22:24 Les Français sont parfaitement positionnés aux avant-postes.
00:22:28 Léo Berger, Dorian Koninx, Tom Richard, nos trois représentants tricolores engagés sur
00:22:35 cette course nippone.
00:22:36 Je le disais en préambule, une des classiques véritablement des séries mondiales depuis
00:22:41 2009, depuis que ce format de compétition est utilisé pour décierner les titres de
00:22:46 championnats et champions du monde.
00:22:48 Il est quasiment venu chaque année.
00:22:50 Il y a eu la période de Covid évidemment qui a particulièrement pollué les allées
00:22:56 venues sur l'île japonaise.
00:22:59 Il n'y a bien qu'en Bourg où on est véritablement allé tous les ans depuis 2009 et où on retournera
00:23:06 évidemment à la cité portuaire du nord de l'Allemagne qui retrouvera qui plus est le
00:23:11 championnat du monde de Rally Mix au sein de son week-end.
00:23:15 Elle avait abandonné l'espace d'une année à Montréal.
00:23:20 On retournera d'ailleurs également au Canada.
00:23:23 Et puis dans 15 jours donc Cagliari avant la grande finale de Pontevedra.
00:23:28 Mais ça ce sera au mois de septembre.
00:23:30 Les points c'est maintenant qu'il faut les prendre.
00:23:32 On est en train de refermer cette première période de qualification olympique.
00:23:39 On va essayer de la faire courte pour le coup Benjamin.
00:23:42 Le but c'est vraiment d'être dans les 30 premiers pour j'allais dire sécuriser un
00:23:48 quota non pas nominatif mais bien pour son pays en l'occurrence.
00:23:52 Oui bien sûr pour pouvoir obtenir le nombre maximal de quotas.
00:23:55 Trois places soit pour les femmes soit pour les hommes.
00:23:57 Il faut effectivement avoir au moins trois représentants dans ces 30 premiers.
00:24:01 Alors on est plutôt tranquille en France pour être la seule nation à obtenir trois
00:24:07 dossards chez les femmes et chez les hommes.
00:24:08 Mais on va forcément regarder ça de près.
00:24:11 On a trois triathlètes Vincent Louis, Léo Berger, Dorian Connax.
00:24:14 Quatre triathlètes pardon.
00:24:15 Et Tom Richard qui sont pour le moment dans le top 30.
00:24:18 Pierre Lecorre est juste au pied de ce fameux cut de la 30e place.
00:24:25 Il est 31e.
00:24:26 Nul doute que vu la préparation foncière hivernale qu'il a connue, Pierre Lecorre qui
00:24:30 s'est illustré la semaine dernière, le week-end dernier à Brive sur les championnats
00:24:34 du monde militaires.
00:24:35 On salue également l'armée des champions.
00:24:39 Le général Arnaud Dupuy de la Grand-Rive qui soutient onze triathlètes et paratriathlètes
00:24:47 et qui leur offre ce soutien indéfectible qui leur permet de se focaliser, de se préparer
00:24:52 tranquillement pour ces échéances internationales.
00:24:55 Merci au général Dupuy de la Grand-Rive de nous avoir fait confiance pour permettre
00:24:59 notamment Emma Lombardi, Dorian Connax et Léo Berger de se préparer dans les meilleures
00:25:05 conditions pour cette épreuve de Yokohama.
00:25:07 Et je pense qu'ils auront à cœur de montrer qu'ils sont vraiment de cette 30e des champions
00:25:13 de cette armée de champions.
00:25:14 Ils l'ont déjà démontré sur Abu Dhabi avec ce triplet magique 4-5-6 qui a fait
00:25:21 sourire la Fédération française de la Louse.
00:25:24 On va essayer de corriger un petit peu le tir ici.
00:25:26 Et c'est effectivement Marc Devey qui sort aux avant-postes.
00:25:29 On va avoir ici Matt Hauser.
00:25:31 Jonathan Bourquet également sorti dans ce trio.
00:25:34 Léo Berger, Dorian Connax, les deux fanchis.
00:25:36 Ce sont les bonnets jaunes qui sont sortis en 7e et 8e position.
00:25:41 Parfaitement positionnés.
00:25:42 Tiens Martin Van Driel qui était appelé de ses voeux, en tout cas de la part de Léo
00:25:46 Berger.
00:25:47 Il était content de le retrouver.
00:25:48 Plus on va se rapprocher évidemment de l'échéance olympique, plus tous les athlètes vont revenir
00:25:53 sur le circuit.
00:25:54 Aiden Weyl, 15 secondes.
00:25:55 Morgan Pearson, on va essayer.
00:25:56 Jacob Berswiesel aussi, l'Australien.
00:25:57 C'est plutôt une bonne natation pour lui.
00:25:58 On va essayer de les pléger ces trois très bons coureurs à pied.
00:26:07 Don Copland également qui est présent.
00:26:10 L'Australien, pour l'instant pas de Christian Bunenfeld.
00:26:14 En tout cas il est repoussé à plus de 30 secondes.
00:26:17 C'est le cas également de Jelle Gins qui va devoir faire un effort pour intégrer le
00:26:22 peloton principal.
00:26:23 Voilà la sortie du champion olympique en citroën.
00:26:25 43 secondes de retard.
00:26:29 Aux côtés d'Antonio Bravo Netto qui était lui aussi d'ailleurs à brief sur les championnats
00:26:33 du monde militaire le week-end dernier.
00:26:35 Dorian Connax sur la gauche, il a les lunettes dans la bouche.
00:26:38 Il va vite embrayer parce que Jolens Sommborg est déjà sur son vélo.
00:26:42 On voit que les deux triathlètes français ont bien enfilé leurs chaussures.
00:26:45 Aiden Weyl, vous le voyez sur la droite de l'écran, lui n'a pas encore mis les pieds
00:26:47 dans les chaussures mais il va vouloir vite appuyer très très fort pour revenir.
00:26:51 Éviter de se faire piéger par les triathlètes qui sont bien sortis bien avant lui de l'eau.
00:26:57 Christian Bunenfeld qui va devoir faire un effort.
00:27:00 Il en est capable évidemment.
00:27:01 Le buffle norvégien.
00:27:03 Pas une transition extraordinaire avec sa combinaison, nouveau modèle, nouveau partenaire.
00:27:08 Il va falloir qu'il règle ça pour le futur.
00:27:11 On connaît ses qualités à vélo.
00:27:13 En plus il devrait avoir son camarade Gustav Iden qui est sorti encore plus loin que lui.
00:27:17 On va voir ce que ça donne mais c'est pour le moment pas un bon départ pour Christian Bunenfeld.
00:27:22 Allez au contraire, au contraire.
00:27:24 Jonas Schönburg, l'allemand qui est parti très très fort, qui a réalisé une transition
00:27:30 express dont il a le secret.
00:27:31 Et là on va entendre crisser les freins tout au long de ces 40 kilomètres.
00:27:37 Regardez les conditions, la route est détrempée.
00:27:40 Il va falloir véritablement éviter la chute.
00:27:44 Ça va être la difficile alliance j'allais dire.
00:27:49 Le difficile dosage entre essayer de revenir, mettre un maximum de watt pour essayer de
00:27:55 revenir sur le groupe qui vous précède.
00:27:57 Et puis évidemment éviter d'aller goûter le macadam aujourd'hui.
00:28:03 Allez la demande de relais.
00:28:07 Alors un petit groupe on va dire.
00:28:09 Tout d'abord d'une 8-9 athlètes.
00:28:12 C'est ça ?
00:28:13 Oui, 9 athlètes.
00:28:14 Sans doute les deux français.
00:28:17 On a vu des aubergeurs en tout cas qui se portaient sur l'avant du groupe, qui a pu resserrer
00:28:20 ses chaussures.
00:28:21 Ça permet vraiment de pouvoir développer beaucoup plus de puissance.
00:28:25 On a Tom Richard, on a Torn, le norvégien qui est dans ce groupe là avec Seth Rider.
00:28:32 L'américain, Konings Richard, deux triathlètes qui se connaissent parfaitement.
00:28:37 Il s'entraîne au quotidien du côté d'Eschirol sous la houlette de Julien Pousson.
00:28:42 On rappelle au niveau du format ce 40 kilomètres de vélo découpé en 9 tours de 4,45 kilomètres
00:28:52 très précisément.
00:28:53 Tout d'abord compte tenu des conditions météo pour le moins humides, on a quelque peu modifié
00:29:00 le parcours.
00:29:01 Si je ne dis pas de bêtises, Benjamin, on allait souvent sur une petite partie vraiment
00:29:05 en bord de mer sur le port qui était pavé, qui a causé d'ailleurs pas mal, on s'en
00:29:10 souvient, les années précédentes, pas mal de chutes.
00:29:14 Je pense qu'on doit l'achanter cette année.
00:29:16 Ils ont modifié le parcours alors que là on n'est pas très tranquille.
00:29:20 Pour Tom Richard, il n'a pas l'air d'être forcément à l'aise.
00:29:22 Tiens voilà, c'est tout ce bord là, véritablement, où on ne va pas aller parce que c'est vraiment
00:29:29 tout pavé et donc très glissant.
00:29:32 Ce n'est pas une bonne nouvelle de voir Tom Richard là comme ça en fond de groupe, sachant
00:29:36 que Léo Berger lui ne va pas attendre.
00:29:39 Il appelle au renfort Kenji Lennert pour prendre appui à un relais mais pour le moment ils
00:29:43 ne sont pas en capacité de le faire.
00:29:45 Tom Richard, c'est un peu dommage.
00:29:47 On va voir un petit peu s'il est capable de se remobiliser mais ce n'est pas un bon signe
00:29:52 de le voir sauter des roues de ce groupe qui pour le moment se dessine pas mal.
00:29:59 On a eu le renfort du coup de ce groupe dans lequel on a notamment Henri Schuman.
00:30:03 Ça fait plaisir de le revoir.
00:30:05 Médaille de bronze à Rio Henri Schuman devant Richard Meuret.
00:30:10 On s'en souvient, c'était un duel fratricide britannique pour la médaille d'or et puis
00:30:17 un duel entre Sud-Africains derrière pour la médaille de bronze remportée par Henri
00:30:21 Schuman.
00:30:22 Il a été repris, les difficultés et on voit la qualité presque j'allais dire de pilotage.
00:30:27 Là finalement ils sont en décélération les deux, l'américain et Christian Bundmanfelt.
00:30:31 C'est vraiment au pilotage que ça se fait à l'avantage du Norvégien.
00:30:35 Oui tout à fait et puis là il produit un gros effort.
00:30:38 Il a vraiment envie de revenir sur ce groupe là, le groupe dans lequel on trouvera le
00:30:44 vainqueur c'est sûr aujourd'hui alors que là ça gifle.
00:30:46 C'est plus difficile pour lui.
00:30:48 Il va être repris aussi mangé par l'orgue norvégien Christian Bundmanfelt qui produit
00:30:56 un énorme effort.
00:30:57 Il emmène avec lui certains qui sont sur le porte-bagages notamment on a Bense Bissac
00:31:05 qui peut être dangereux quand on connaît ses qualités à pied.
00:31:08 Alors on a Barclay Zard, on en parlait tout à l'heure.
00:31:11 On est déçu pour Barclay Zard.
00:31:14 Habitué de suivre également sur les Grands Prix de triathlon sous les couleurs de Poissy
00:31:21 et qui malheureusement met la flèche et n'ira pas au terme de cette étape.
00:31:29 Allez donc j'allais dire avant même la mi-parcours vélo, le retour de Christian Bundmanfelt
00:31:41 dans ce groupe principal.
00:31:43 Il a carrément un peloton quelque part avec très peu de battus.
00:31:47 Oui on a eu un petit peu de ménage avec ses chutes.
00:31:51 Barclay Zard lui c'est pas une chute mais une petite contre-performance pour lui.
00:32:00 On a eu un petit incident mécanique suite à une chute pour le triathlète luxembourgeois
00:32:05 Bob Allaire.
00:32:06 Ça va faire quand même le ménage.
00:32:09 On se retrouve sur ce gros peloton mais on a eu trois tours qui étaient vraiment à
00:32:15 très très haute intensité.
00:32:16 On voit que ça met certains triathlètes en difficulté.
00:32:20 On a parlé de Chase McQueen, on a vu aussi Sagiv.
00:32:22 Là on a la volonté quand même devant de voir si on ne peut pas continuer de faire
00:32:27 un petit peu la différence.
00:32:29 Mais non c'est trop tard.
00:32:30 Christian Bundmanfelt est revenu dans ce groupe avec notamment Ben Sebisac.
00:32:33 Là c'est Marc Devey qui prend un relais, qui fait signe à Léo Berger, à la troupe
00:32:41 qui suit Aydan Wall, Léo Berger, Dorian Conninks, de pouvoir un petit peu continuer de rythmer
00:32:48 cette partie cycliste.
00:32:50 Ça bouge pas mal pour les caméras japonaises.
00:32:54 Oui les conditions sont délicates.
00:32:55 D'ailleurs on va saluer encore une fois les équipes de production qui nous offrent ces
00:33:00 images.
00:33:01 Ce que l'on peut se dire c'est que la télévision nippone est habituée à ce triathlon à
00:33:07 peu près à chaque fois à cette période de l'année.
00:33:11 Parfois d'ailleurs Yokohama ouvre tout simplement la saison.
00:33:14 Là c'était Abu Dhabi cette année mais voilà ils sont au mois d'avril, au mois de mai
00:33:20 en général.
00:33:21 Le gotha du triathlon mondial se retrouve ici donc la production est habituée à couvrir.
00:33:26 C'est vrai que les conditions météo cette année sont délicates, sont fraîches.
00:33:32 Ça j'allais dire peut-être Benjamin, c'est peut-être pas plus mal, s'il tourne dans
00:33:36 la saison, que les organismes ne soient pas trop soumis à rude épreuve au niveau de la
00:33:41 température.
00:33:42 Il peut faire, ne serait-ce qu'à cette période de l'année, il peut faire cette humidité
00:33:46 mais avec 30 degrés.
00:33:48 Là c'est assez suffocant.
00:33:49 Oui exactement.
00:33:50 Donc là c'est pas plus mal d'avoir des conditions un petit peu plus fraîches.
00:33:53 Après on a forcément pas mal d'inquiétude pour certains triathlètes avec ces bandes
00:33:58 blanches, ces glissades qui peuvent se faire.
00:34:01 Ça bouffe beaucoup de jus, ça prend beaucoup d'énergie au niveau nerveux.
00:34:05 On voit que Tom Richard malheureusement n'est pas très bien placé donc il va subir un petit
00:34:08 peu cet élastique.
00:34:09 Vous voyez un peu les relances là, Martin Van Riel.
00:34:12 Encore ces petits trous là de 3, 4, 5 mètres qu'il va falloir boucher à chaque fois.
00:34:16 C'est ça qui va être très usant et puis surtout qui va laisser des traces après pour
00:34:20 la partie pédestre.
00:34:21 C'est pour ça qu'on insiste beaucoup dans les équipes d'encadrement pour être porté
00:34:26 sur l'avant de la course.
00:34:27 Vous voyez Christian Blumenthal en 8, 9ème position.
00:34:31 Peut-être un petit peu plus loin, en 16ème position.
00:34:34 En tout cas il aspire, il va faire les efforts progressivement pour pouvoir revenir sur l'avant
00:34:39 du groupe et éviter d'avoir à faire ces petits efforts en plus.
00:34:42 Ces 10, 15, 20, 30 watts qu'on met en plus pendant 3, 4 secondes et qui font la différence
00:34:48 sur la fin, sur l'emballage, sur les 10 kilomètres.
00:34:51 Mais on en est encore un petit peu loin à l'heure où on parle.
00:34:54 Aux avant-postes de ce peloton principal, Aydan Wild, le médaille de bronze des derniers
00:35:02 Jeux Olympiques à Tokyo.
00:35:04 Derrière lui, le champion du monde en titre, Léo Berger qui lui a fait l'intérieur pour
00:35:10 venir prendre le relais des gros rouleurs du plateau.
00:35:14 On voit la capacité de Christian Blumenthal d'avoir repris comme ça, petit à petit.
00:35:20 Sur une moitié de vélo puisqu'on a refermé seulement le 4ème des 9 tours de vélo.
00:35:27 Sur une moitié de vélo, d'effectuer son retour.
00:35:30 Est-ce que ça aura causé quelques soucis dans la barre d'énergie de Christian Blumenthal ?
00:35:37 Va-t-il le payer ensuite sur le 10 kilomètres de course à pied ?
00:35:42 Compte tenu que maintenant, le plus clair du temps, il est sur moyenne distance, voire
00:35:48 sur long, ça devrait tenir sur la durée.
00:35:50 Il est habitué à produire de très gros efforts à vélo et de pouvoir courir derrière.
00:35:55 Mais on voit que ça s'emploie derrière pour pouvoir rester au contact.
00:35:58 Il y en a qui ont abandonné derrière, qui ont abandonné tout espoir.
00:36:02 Et on a vu, c'est là où encore signe de lucidité pour Dorian Koninckx ou Fouriel,
00:36:08 le triathlète japonais, juste avant de prendre le gros virage, de s'étirer un petit peu,
00:36:14 de détendre un petit peu les muscles du bas du dos, les bras pour le japonais.
00:36:18 C'est important d'avoir la lucidité à ces moments-là de s'étirer, de souffler,
00:36:23 de pouvoir également s'hydrater parce que même s'il pleut, même s'il ne fait pas
00:36:28 si chaud que ça, c'est extrêmement important de pouvoir s'hydrater, s'alimenter pendant
00:36:32 la course pour ne pas avoir de trou.
00:36:35 On voit un triathlète avec une trifonction rouge qui avait un gel dans la main qui s'alimentait aussi.
00:36:41 Là, c'est certainement encore McQueen, le triathlète américain, qui est dans la douleur.
00:36:47 Oui, oui.
00:36:48 C'est difficile pour lui de terminer cette épreuve.
00:36:51 Oui, oui, oui.
00:36:52 On a déjà eu, vous le disiez, quelques abandons déjà avec Bob Haller.
00:36:56 On a vu la chute du Luxembourgeois.
00:36:58 On a vu Crisanto Gragales aussi, le Mexicain, lui qui est très, très fort, coureur à pied.
00:37:03 C'est compliqué pour les Mexicains, puisqu'Aram Michele-Penaflor-Moyse, également autre
00:37:08 représentant mexicain, a mis la flèche.
00:37:12 Comme le disait Léo en interview, c'est une course importante, aussi intéressante,
00:37:18 pour voir un petit peu où se situent les uns des autres.
00:37:20 Là, c'est un premier vrai révélateur.
00:37:22 Il y a dix semaines, certaines avaient fait l'impasse sur Abu Dhabi, qui était un format
00:37:26 sprint qui arrivait très tôt dans la saison.
00:37:28 On y allait avec la forme du moment, sans la préparer particulièrement.
00:37:33 Ça avait permis de voir un petit peu que, notamment, les triathlètes britanniques étaient
00:37:36 très en forme.
00:37:37 Les triathlètes français, plutôt, pas en reste.
00:37:40 On avait un 4-5-6.
00:37:42 4-5-6 chez les garçons.
00:37:44 On avait aussi les triathlètes féminines Cassandre Beaugrand, Léonie Perriot et Emma
00:37:47 Lombardi, qui avaient très bien fini sur cette compétition.
00:37:51 Certaines font le choix d'aller après sur le long de distance.
00:37:54 Pierre Lecor, Léonie Perriot, Léo Berger, Gustave Hidden, également Christian Blumenfeld,
00:38:00 pour aller travailler sur des efforts un peu plus longs, un peu différents.
00:38:03 Aussi, on va dire, au niveau de travailler les quelques qualités mentales.
00:38:10 On n'aime pas trop ce genre de bruit.
00:38:12 J'espère que dans le virage...
00:38:14 Ah oui, c'est à l'oste de Campbell.
00:38:16 Aïe, aïe, aïe, on l'a entendu malheureusement.
00:38:18 On ne l'a pas vu, mais chute malheureusement de l'Autrichien.
00:38:22 Il était bien positionné dans le groupe principal, alors que pendant ce temps-là,
00:38:28 on a une tentative d'échapper aux avant-postes.
00:38:33 C'est le tosser n°3.
00:38:37 On le connaît.
00:38:39 Vous l'avez reconnu.
00:38:41 C'est Léo, qui revient sur Hayden Well.
00:38:46 Là, il y a une grosse volonté pour Hayden Well, très agressive, très offensive sur cette partie vélo.
00:38:53 Il veut doursir les conditions de course.
00:38:56 C'est plutôt de nature à nous donner le sourire quand on est capable d'être agressif comme ça.
00:39:07 Il se sent bien, il se sent en forme.
00:39:09 On le sait, ça fait partie des favoris pour la victoire sur ce type de course.
00:39:14 Et finalement, sur n'importe quel format, tant qu'il n'est pas piégé sur la partie natation,
00:39:19 il a su très vite réagir.
00:39:21 Il a plutôt bien nagé.
00:39:23 Il était bien, franchement, porté aux avant-postes.
00:39:27 Il était top 5 quasiment tout du long de ce km 500.
00:39:32 17'11 pour Marc Devey.
00:39:35 Hayden Well sortait en 17'26, 15 secondes derrière.
00:39:40 Il a su réaliser une des transitions les plus rapides.
00:39:44 Jonas Schomburg, le triathlète allemand, a fait beaucoup plus vite qu'Allan Maklevski.
00:39:52 Malheureusement, le triathlète australien, ça ne lui a pas servi à grand chose de faire la transition la plus rapide en 50 secondes.
00:39:57 On va avoir de nouveau un écart sur la fin de ce tour.
00:40:04 5, vous voyez un peu les efforts qui sont faits sur ces relances, sur ces parties avec ces virages à 90 degrés.
00:40:11 Ça y est, nous avons franchi la mi-parcours en ce qui concerne le vélo.
00:40:17 Et les grands noms sont portés aux avant-postes.
00:40:20 Léo Berger devant Hayden Well, Vasco Villacha, Christian Bummenfelt et Yeligins sont dans le top 10.
00:40:27 On a Dorian Koninckx qui reste au contact de Tyler Mislaciuk et de Martin Van Riel.
00:40:33 C'est bien de rester dans la roue de Martin Van Riel.
00:40:35 Je pense que c'est une bonne roue à prendre pour Dorian.
00:40:39 Même si on voit les passages de relais se font très bien.
00:40:42 Ah, et Mathieu McIlroy qui s'arrête à son tour.
00:40:47 Elle fait mal cette partie vélo.
00:40:51 On n'aura pas l'occasion de voir les qualités pédestres de Mathieu McIlroy aujourd'hui.
00:40:59 On en est bien déçu top 10, on le rappelle, sous l'ouverture des saisons à Abu Dhabi.
00:41:03 Très bon huitième Mathieu McIlroy, vainqueur des Coupes du Monde, notamment de celle de Tong Yong en fin de saison dernière.
00:41:11 Quand on voit Léo Berger capable de prendre 2-3 mètres dans ce passage technique de l'air de transition sur Aydan Watts.
00:41:18 Il est resté aux avant-postes.
00:41:20 On a un Léo Berger qui est en bonne forme, qui est lucide, qui est maître de sa course, qui est en pleine possession de ses moyens.
00:41:28 C'est chouette de voir le champion du monde en titre dans ces conditions-là.
00:41:34 Il porte comme il faut ce titre de champion du monde qui lui va parfaitement.
00:41:43 On le rappelle, c'est l'objectif clairement pour Léo Berger et ses camarades français.
00:41:48 C'est très clair.
00:41:49 Lui, le 18 août 2023, il l'a noté en rouge, en gras, en fort dans son calendrier.
00:41:57 C'est cette épreuve qu'il veut absolument remporter, sur laquelle il veut performer pour se permettre dès 2023 d'être sélectionné pour les Jeux de 2024, pour les Jeux olympiques de Paris.
00:42:09 Il sait que quelles que soient les modalités qui seront communiquées mercredi, s'il gagne l'épreuve, il fera partie, c'est certain, de la sélection olympique.
00:42:23 En tout cas, c'est la course que tous les triathlètes veulent pouvoir remporter pour bien performer, à minima de ne pas remporter cette course.
00:42:32 On se souvient qu'Aydan Wild, le Test Event en 2019, il avait fait un podium, il avait terminé 3e de cette course.
00:42:39 Il a surédité la performance deux ans plus tard.
00:42:42 Et là, voilà, on en parlait.
00:42:45 Christian Blummenfelt, le champion olympique, l'ogre du Norvégien, qui prend le leadership, qui s'impose devant et qui lui aussi va appuyer fort sur les pédales pour faire la différence.
00:42:58 On a eu des petits moments un petit peu plus calmes, mais sous l'impulsion d'Aydan Wild, de Léo Berger et maintenant de Christian Blummenfelt, on ne va pas s'endormir sur cette partie vélo.
00:43:14 Les grands favoris de cette WTCS de Yokohama qui sont en train de répondre présent.
00:43:22 Léo Berger, Aydan Wild depuis le début, depuis la partie natation.
00:43:27 Et puis Christian Blummenfelt, le champion olympique en titre, le champion olympique de Tokyo.
00:43:32 De retour aux affaires, qui a opéré un superbe retour sur le vélo et qui ne donne pas sa part au chien, qui prend les relais.
00:43:41 Et là, on l'a vu imprimer un gros, gros tempo.
00:43:45 Jelle Ginns, le belge, est parfaitement positionné également en troisième position dans la roue de Léo Berger.
00:43:54 Surveiller un petit peu Aydan Wild, on l'a vu mettre la main sur sa selle, peut-être une selle pas assez serrée qui, sur un petit choc, a peut-être penché en avant.
00:44:04 En tout cas, on a aussi Jelle Ginns qui a pris tout à l'heure un petit relais devant.
00:44:07 Pour Dylan McCullough qui ferme ce groupe, lui qui était sorti parmi les premiers en natation, ça va être difficile.
00:44:14 C'est la soupe à la grimace parce que c'est des efforts, là, sous l'impulsion encore une fois de Léo Berger.
00:44:18 C'est impressionnant.
00:44:19 Qui embraye. Il fait un gros relais.
00:44:21 Il appelle le renfort de Jelle Ginns et vous voyez qu'ils sont capables de prendre 3-4 mètres sur la suite du groupe avec notamment Kenji Nenner, le triathlète japonais, qui doit boucher ce petit trou.
00:44:34 Pourtant, il n'est pas avare d'efforts Kenji Nenner. C'est le moins que l'on puisse dire.
00:44:38 Vasco Villachala qui a un petit peu ralenti, qui a failli emboutir le vélo d'Aidan Wild.
00:44:45 Là, il y a un petit peu des changements de rythme un petit peu brutaux.
00:44:47 Donc là, il faut être encore plus lucide.
00:44:49 Il y en a qui vont en profiter.
00:44:50 Oui, avec une attaque peut-être.
00:44:51 Ils vont essayer de revenir.
00:44:53 Alors, certains vont essayer d'attaquer devant pour pouvoir relancer le rythme.
00:44:56 On voit Christian Blummenfeldt qui reprend le lead, qui reprend les commandes.
00:45:01 Lui qui s'était imposé en amont des Jeux Olympiques de Tokyo, ici sur ce parcours.
00:45:05 Il avait été phénoménal.
00:45:07 Attention, on a toujours un petit peu peur au niveau de ces ralentis de cette partie pavée.
00:45:11 C'est la seule petite partie pavée qui reste.
00:45:14 Bravo Nitto.
00:45:16 C'est Antonio Bravognello.
00:45:18 C'est celle-là.
00:45:20 D'où l'importance des reconnaissances.
00:45:22 On prend beaucoup de soin dans l'encadrement des équipes de France de faire ces reconnaissances,
00:45:26 de bien reconnaître ces bandes glissantes, ces petits passages où on a un petit peu
00:45:30 moins d'adhérence parce que c'est hésorcier de rester sur ces deux roues.
00:45:35 Les Brésiliens qui étaient en France la semaine passée parce qu'en grand nombre, Miguel Hidalgo,
00:45:43 Antonio Bravo Nitto, Jennifer Arnold chez les féminines sont sous contrat militaire.
00:45:51 Il participait donc le week-end dernier à Brève, au lac du Cos, au championnat du monde,
00:45:57 magnifiquement remporté par Pierre Lecor.
00:45:59 Pierre Lecor qui est allé chercher, si je ne dis pas de bêtises, un quatrième titre
00:46:03 de champion du monde militaire.
00:46:05 Il a abandonné son titre de champion du monde à Clément Mignon et pour cause, il ne prenait
00:46:10 pas part à la course du côté d'Ibiza pour se barrer d'un autre titre de champion du
00:46:14 monde.
00:46:15 C'était plutôt pas mal.
00:46:16 Tout ça pour dire que les Brésiliens quand même ont fait gros déplacement.
00:46:20 Lundi, ils étaient encore sur le relais mixte.
00:46:22 Ça veut dire qu'ils ont fait au mieux que le voyage mardi.
00:46:25 Est-ce que ce n'est pas un petit peu court Benjamin pour s'acclimater à Yokohama ?
00:46:29 On va voir un peu ce que ça donne.
00:46:31 Effectivement, c'est un peu court.
00:46:33 On avait des triathlètes français qui se sont déplacés dimanche, dès dimanche, samedi,
00:46:39 dimanche pour pouvoir avoir le temps de s'acclimater, de gérer, de digérer le décalage horaire,
00:46:43 de pouvoir aussi bien reconnaître et s'habituer à ces conditions climatiques, notamment de
00:46:50 bien sentir la course, faire les repérages, être à l'aise.
00:46:54 Donc, c'est certainement un petit peu court pour les triathlètes brésiliens, sachant
00:46:57 qu'en dehors de Manuel Messias qui a fait un très, très beau début de saison, qui
00:47:02 n'est pas présent ici sur la course, ils n'ont pas forcément la capacité à pouvoir
00:47:09 se permettre de prendre ce genre de risque.
00:47:11 Mais voilà, ils bénéficient du soutien de l'armée brésilienne, comme c'est le
00:47:15 cas pour nos triathlètes français.
00:47:17 On a d'excellentes relations avec l'armée qui nous permet d'avoir 11 triathlètes et
00:47:23 paratriathlètes.
00:47:24 Et d'ailleurs, en parlant des paratriathlètes, on a eu, il y a quelques minutes, quelques
00:47:30 heures avant les courses olympiques, on a notamment six triathlètes français, paratriathlètes
00:47:35 qui se sont illustrés, puisqu'on a six médailles, dont trois victoires, notamment l'ogre français
00:47:40 Alexis Anquinquan dans sa catégorie PTS4 qui remporte cette course, également le retour
00:47:46 sur la première place de Gladys Lemoussu et également Geoffrey Versy, premier dans sa
00:47:51 catégorie de handicap PTS2.
00:47:52 On a également deux médailles d'argent avec notamment Paul Loveras et Sébastien Courant
00:47:57 dans la catégorie des déficients visuels, avec Stéphane Bayer également deuxième
00:48:00 en PTS2.
00:48:01 Et puis enfin, Michael Herter, troisième sur la catégorie PTS3, a signalé également
00:48:08 la quatrième place pour Mona Francis en fauteuil.
00:48:11 Donc voilà, on a un contagion français pas aussi important qu'on l'aura d'ailleurs
00:48:16 sur les championnats d'Europe à Madrid.
00:48:18 Début juin, on aura pas moins de 17 paratriathlètes qui iront chercher les plus hautes récompenses
00:48:27 possibles sur ce championnat d'Europe, une compétition importante au passage pour l'ensemble
00:48:31 des paratriathlètes français.
00:48:33 Et d'ailleurs, on vous attend également le samedi 19 août parce que les courses de
00:48:38 paratriathlons seront, j'allais dire, bien évidemment inclus au sein de cette semaine
00:48:44 des test-events.
00:48:45 Donc test-events olympiques jeudi 17 et vendredi 18 pour les courses individuelles des triathlètes
00:48:52 et le dimanche 20 pour le relais mixte.
00:48:55 Et le 19, ce seront les courses de paratriathlons.
00:48:58 Donc voilà, vraiment prenez vos quatre jours pour venir soutenir nos triathlètes et paratriathlètes
00:49:05 sur les bords de scène pour Alexandre III.
00:49:07 En plus, les parcours ont été annoncés, dévoilés.
00:49:11 C'est juste magnifique.
00:49:13 C'est Champs-Elysées, 6e arrondissement, Boulevard Saint-Germain.
00:49:17 Enfin vraiment, c'est les cours les plus sympas.
00:49:20 Paris 2024 nous a préparé un super parcours.
00:49:22 Donc voilà, pour celles et ceux qui ont...
00:49:24 Vous savez qu'en ce moment, vous avez la possibilité éventuellement, si vous êtes tiré au sort,
00:49:29 de vous racheter des places pour les Jeux de Paris 2024.
00:49:31 Alors nous, c'est cadeau avec Guillaume, on est généreux aujourd'hui.
00:49:34 On vous annonce que les Jeux, vous allez pouvoir les voir, mais même un an plus tôt.
00:49:38 C'est-à-dire sur ce test-event, on sait que les meilleurs mondiaux seront présents sur
00:49:42 cette épreuve du test-event.
00:49:43 Donc voilà, je pense que depuis quelques années, les triathlètes français et internationaux
00:49:47 nous régalent.
00:49:48 Voilà, avec notamment ces cinq titres de champion du monde d'affilée pour l'équipe de France.
00:49:53 Cette médaille de bronze en relais mixte.
00:49:55 Les titres, le titre paralympique d'Alexis Hancacan.
00:49:57 Donc voilà, vous les avez vus, ils vous font briller, ils vous font rêver.
00:50:00 Ils vous donnent envie de vous essayer au triathlon.
00:50:03 On rappelle près de 1000 clubs en France qui proposent les activités du triathlon
00:50:07 et des disciplines enchaînées, notamment Red, Swimrun, Bike & Run.
00:50:11 Voilà, donc venez à Paris, venez nombreux.
00:50:14 Ils seront très contents d'être soutenus par vous.
00:50:18 Une épreuve qui est du coup gratuite, sur laquelle vous allez pouvoir approcher ces triathlètes
00:50:23 internationaux et notamment le chef de file, il est là.
00:50:27 Il s'appelle Léo Berger, il est champion du monde en titre.
00:50:30 Il est bien devant aux avant-postes en compagnie de Christian Buhlenfeld.
00:50:34 Il aimerait bien venir chipper ce titre de champion olympique à qui il conquis en 2021
00:50:42 dans les rues de Tokyo, donc non loin d'ici.
00:50:45 C'est compliqué derrière.
00:50:47 Voilà, triathlète australien, ça doit être Copland.
00:50:50 Oui, je pense que c'est plus Copland que Mata Hauser.
00:50:53 Normalement, Mata Hauser est capable de tenir.
00:50:55 Il est plutôt chaud.
00:50:56 Un triathlète vraiment de grand talent qui a malheureusement eu un grave accident après
00:51:02 son année junior où il avait été champion du monde junior.
00:51:04 Voilà, qui a connu des résultats un petit peu instables.
00:51:08 Mais en 2022, il a fait de très bons résultats.
00:51:11 Il a longtemps aussi été parmi les favoris pour le classement général de la Super League
00:51:17 avant de connaître malheureusement une chute sur l'une des épreuves.
00:51:20 Il avait notamment coiffé Aydan Wild sur la finale mondiale, ce qui avait permis...
00:51:25 Il fallait qu'Alexis termine 4e et Aydan Wild 6e pour que Léo Berger soit champion du monde.
00:51:31 Et Aydan Wild a subi la petite accélération sur la fin de Mata Hauser, le triathlète australien.
00:51:39 Il va falloir compter sur lui.
00:51:41 En plus, il a l'air d'être un petit peu au chaud dans le groupe.
00:51:44 On ne le voit pas trop forcément sur la partie avant.
00:51:47 Les premières positions pour participer un peu à cet effort collectif de rendre un peu
00:51:51 plus difficile cette partie cycliste.
00:51:55 Mais un peu difficile, vous entendez...
00:51:57 Voilà, respirez fort sur ce passage.
00:52:01 Oui, surtout sur le passage, parce qu'avec peut-être un petit peu moins...
00:52:05 J'avais un petit voile gris peut-être devant les yeux.
00:52:08 Un petit peu moins de lucidité.
00:52:09 Voilà le terme que je cherchais pour Brandon Copland.
00:52:14 La chute peut arriver plus rapidement que cela.
00:52:18 Allez, l'avant-dernier tour.
00:52:19 Déjà, ça va à 100 à l'heure cette partie vélo.
00:52:24 Et la lucidité, Léo, il l'a parce qu'on l'a vu avec son gel dans la bouche.
00:52:27 C'est le bon moment, deux tours de la fin du vélo.
00:52:31 Après, on a une petite demi-heure de course à pied.
00:52:34 C'est le moment parfait pour pouvoir prendre un petit gel énergétique.
00:52:38 Vous le voyez, il est là en 5e position dans la roue de Christian Blumenfeld.
00:52:42 C'est Jeroen Ginz qui est en tête avec le triathlète allemand qui était en 1e position.
00:52:48 Aiden Weill.
00:52:49 Vous voyez, là, c'est un petit moment un petit peu plus calme.
00:52:52 C'est là où il faut pouvoir boire, manger.
00:52:54 Toujours une quarantaine, peut-être même une cinquantaine d'athlètes aux avant-postes
00:53:04 de cette WTCS de Yokohama.
00:53:06 Pour l'instant, c'est vraiment les crémages par l'arrière avec des athlètes qui sautent
00:53:12 les uns après les autres.
00:53:14 Là, il semble bien que ce soit Brandon Copland dans la difficulté.
00:53:19 Le triathlète australien qui n'est pas loin de subir.
00:53:27 Oh, la loi, ce ne serait pas le premier.
00:53:30 Encore une fois, on a des garçons de grande qualité qui ont sauté avant lui.
00:53:35 On a vu Chase McQueen, on a vu Alois Ktarvel au sol.
00:53:39 Les Mexicains, Crisanto Crarales et Aram Michel Pena-Flor Moïsen.
00:53:43 Le premier à goûter le macadam, ce fut Bob Aller, le luxembourgeois qui n'a pas pu
00:53:50 repartir.
00:53:51 Antonio Bravo Nieto également.
00:53:54 Il me semble que la pluie est de retour.
00:53:57 Oui, bien sûr, ça ne va pas aider les affaires de Copland qui semblait déjà un petit peu
00:54:02 dans le dur.
00:54:03 Et pour ceux qui sont un petit peu craintifs avec ces bancs blanches, on ne les voit pas
00:54:08 à l'aise dans les choix de trajectoire.
00:54:10 Là, ça va rendre les choses encore un petit peu plus difficiles.
00:54:13 Devant ceux qui sont à l'aise en termes de pilotage.
00:54:15 Là, par contre, ils vont se régaler.
00:54:18 Ce n'est pas étonnant de voir arriver Christian Blumenfeld.
00:54:20 Vous avez Léo Berger et Aydan Wild.
00:54:22 Voilà certains des parmi les top cyclistes du peloton international.
00:54:28 Elles sont dantesques, dantesques véritablement ces conditions.
00:54:33 On pense à Vincent Luis qui doit regarder cette course avec beaucoup d'envie.
00:54:37 Malheureusement, lui qui a dû déclarer forfait pour les deux prochaines courses, victime
00:54:42 d'une fracture de contrainte au niveau de la hanche.
00:54:46 Donc voilà, qu'il doit regarder ça avec beaucoup d'envie parce que lui, les efforts
00:54:50 généreux à vélo, il aime ça.
00:54:52 Ce n'est pas le dernier à donner sa contribution pour pouvoir faire des différences.
00:54:57 Sa contribution, c'est en matière de cuisine qu'il est en train de nous la faire.
00:55:01 Alors actuel, d'après ce qu'il disait sur les réseaux sociaux, on lui souhaite évidemment
00:55:07 un pro-rétablissement et puis on le retrouvera.
00:55:09 Il n'était pas affolé d'ailleurs dans ses propos.
00:55:12 Effectivement, comme il le disait, vous nous le disiez aussi, Benjamin, les grands rendez-vous
00:55:17 sont plutôt à la fin du mois d'août, en tout cas mi-août, en ce qui concerne le test
00:55:22 event de Paris et puis la grande finale de Pontevedra.
00:55:26 Alors c'est sûr que cette année, ce sera compliqué pour lutter pour le général des
00:55:33 séries mondiales.
00:55:34 On suivra ça avec attention parce qu'il y a une question d'impasse également.
00:55:37 Et puis le test event, on ne l'a pas signalé, mais même s'il n'a pas le statut de série
00:55:42 mondiale à proprement parler, il distribuera des points pour l'obtention du titre de champion
00:55:47 du monde.
00:55:48 Il y a une différence du nombre de points en fonction du format.
00:55:49 Les formats olympiques rapportent le maximum de points, c'est-à-dire 1000 points.
00:55:53 Donc c'est sûr que ça va changer, ça va avoir un impact.
00:55:58 Nous, il y avait de la nécessité d'être performant sur ce type de format de course
00:56:00 à Yokohama.
00:56:01 On va le voir aussi dans deux semaines.
00:56:03 Ne loupez pas là aussi, vous pouvez le noter dans vos tablettes Cagliari, bien sûr le
00:56:07 test event.
00:56:08 Et puis il y a un autre qui la regarde avec beaucoup d'attention aussi, nécessairement,
00:56:12 Pierre Lecor.
00:56:13 On sait, on connaît les qualités du triathlète français, Pierre Lecor.
00:56:17 Il a fait le choix de faire un all-in sur l'épreuve de Cagliari.
00:56:21 Nul doute qu'il puisse réaliser ses critères de sélection pour l'épreuve du test event.
00:56:26 On sait que ça sera un des très forts animateurs de la course à venir sur la WTCS de Cagliari.
00:56:34 On a hâte d'y être, mais on a aussi hâte d'être sur la fin de cette épreuve de triathlon.
00:56:40 On voit les favoris qui sont sur l'avant.
00:56:42 Christian Blumenfelt, Léo Berger, Aydan Wad, on a Matt Hauser quelques mètres plus loin.
00:56:48 Également Vasco Villacha qui est dans ce groupe, Pierre Le Guinz.
00:56:54 Dorian Koninx, bien sûr.
00:56:57 Tom Richard n'était pas forcément à son avantage sur l'arrière du groupe.
00:57:03 On le rappelle, les triathlètes français qui bénéficient des écarts, des pointages
00:57:09 à la fois de Fabien Lacote, le kiné des équipes de France, également de Stéphanie
00:57:13 Gros, Michael Ayasami.
00:57:14 Et puis on sait qu'on peut compter aussi sur le soutien des paratriathlètes qui sont
00:57:19 également présents là-bas.
00:57:20 Avec notamment Nicolas Becker, le responsable des équipes de France paralympiques.
00:57:26 Quel travail, quel travail pendant ce temps-là aux avant-postes d'Aydan Wad, là devant
00:57:32 Léo Berger et Guy Le Guinz qui me fait vraiment une très très belle impression.
00:57:37 A chaque fois il est positionné, la deuxième, troisième position.
00:57:41 Il lâche absolument pas ce trio de têtes, on va dire, allez, peut-être ce quinte de
00:57:46 tête, mais il ne se fait pas sortir des cinq premières positions.
00:57:49 Il a vraiment encore une fois toute l'intelligence de course.
00:57:51 Encore faut-il être capable.
00:57:53 Est-ce que ce serait Mickey Sarsia qui serait un petit peu dans les difficultés de l'italien ?
00:57:57 Oui, oui, oui.
00:57:58 Et vous voyez qu'avec ses efforts, ses capacités à relancer le rythme, là, Aydan Wad, Léo
00:58:03 Berger, Christian Blummenfelt, Guy Le Guinz, ils font mal aux camarades qui sont dans ce
00:58:08 groupe.
00:58:09 Ils sont une petite cinquantaine, mais on voit qu'il y a une petite fracture autour de la
00:58:12 30e, 35e place avec un deuxième groupe qui fait l'élastique, qui revient, qui repart.
00:58:17 Et là, ces efforts, ils sont terribles à pouvoir digérer.
00:58:22 D'où l'importance d'être vraiment sur l'avant de la course.
00:58:25 Et Léo qui semble pouvoir en mettre une petite à l'entame de ce dernier tour.
00:58:29 Vous avez entendu la cloche.
00:58:31 Alors oui, les officiels sont en train d'essayer de dire "allez, calmez au niveau de la vitesse",
00:58:36 mais malheureusement, ce n'est pas le moment pour les athlètes.
00:58:39 S'il veut faire la décision, il faut profiter de ces conditions qui deviennent complètement
00:58:43 mal, là, pour le coup.
00:58:44 Là, vous voyez, c'est une douche, littéralement une douche.
00:58:48 Et Léo Berger, très à l'aise dans ces conditions difficiles.
00:58:51 Vous voyez, il est à 3-4 mètres d'avance.
00:58:52 Ça lui permet de pouvoir vraiment prendre la trajectoire qu'il veut.
00:58:55 Alors là, on entend, ce n'est pas le chant des sirènes, mais c'est le chant des freins.
00:58:58 Les freins à disque.
00:58:59 Et là, c'est ce bruit que vous entendez depuis tout à l'heure.
00:59:02 Et Léo Berger, voilà, il est très stratège.
00:59:06 Encore une fois, très serein dans ses choix.
00:59:09 C'est là qu'il faut effectivement faire un petit peu la différence pour pouvoir être
00:59:12 dans une position préférentielle pour prendre ce virage.
00:59:14 Les écarts, justement, entre la tête de ce groupe de tête, avec notamment Léo Berger
00:59:21 et un mec qui est Sarziza, qui était bon dernier.
00:59:24 Alors certes, qui a recollé avec le groupe.
00:59:27 Mais vous voyez comme c'est en train de s'étirer.
00:59:30 Et là, il est en train de perdre des secondes.
00:59:32 Ça y est, je crois que oui, Sarziza, il a malheureusement pour lui laissé partir.
00:59:37 Il a cédé l'athlète qui représente Montluçon, si je ne dis pas de bêtise, sur les Grands Prix
00:59:46 ces dernières années, que l'on a vu plutôt à son avantage d'ailleurs la saison passée.
00:59:53 On rappelle la saison des Grands Prix qui se lance ce week-end du côté de Fréjus.
01:00:02 C'est vrai que ça fait gros week-end, vraiment pour, j'allais dire pour tous les athlètes
01:00:06 et pour tous les clubs.
01:00:08 Le Grand Prix de Fréjus qui ouvre la saison en matière de Grand Prix.
01:00:11 On a une Coupe d'Europe qui se déroule du côté de Caorle, non loin de Venise, à l'est
01:00:20 de l'Italie.
01:00:21 Et donc, évidemment, la WTCS qui concerne les top athlètes internationaux que l'on
01:00:28 retrouve ici à l'image.
01:00:30 Et dont faisait partie, il y a encore de cela quelques instants, Mickey et Sarziza.
01:00:35 Et attention à ce groupe de cinq, c'est peut-être le bon coup, sous l'impulsion du champion
01:00:39 olympique Christian Mühlenfeldt, qui on le rappelle, si vous nous rejoignez tout juste,
01:00:44 avait concédé une cinquantaine de secondes à la sortie du kilomètre 500 de natation
01:00:50 et qui a progressivement fait son retour.
01:00:53 Il aura fallu, allez quoi, quatre, oui, une moitié de vélo, 20 kilomètres de vélo,
01:01:00 pour revenir aux avant-postes et pouvoir disputer, pourquoi pas, la victoire pour ce qui est
01:01:08 quasiment son retour à la compétition.
01:01:11 Il était venu sur la grande finale d'Abu Dhabi l'an dernier, il avait fait top 10.
01:01:17 La Coupe du monde de Bergen, j'allais dire presque évidemment, puisque l'organisation
01:01:23 norvégienne était un petit peu sur son nom.
01:01:25 Il avait pris la deuxième place.
01:01:28 Il est très, très intéressé par le circuit longue distance.
01:01:31 Oui, vous avez tout à fait raison, il communique beaucoup, notamment sur le PTO.
01:01:35 Le PTO, il avait très envie d'aller faire l'ensemble des manches asiatiques, américaines.
01:01:40 Il était à Ibiza, il a pris la deuxième place de l'European Tour.
01:01:47 Un peu maudit sur cette course, c'est la seule qu'il n'a pas gagnée pour le moment.
01:01:51 Il était énervé après la course, dans les réseaux sociaux, il a fallu utiliser
01:01:56 beaucoup d'astérisques pour ses propos.
01:01:59 Mais voilà, pour le moment, on voit qu'il arrive à pas trop mal gérer ses deux projets.
01:02:07 Il est un peu contraint de courir, de venir sur le circuit WTCS parce qu'il y a ce ranking
01:02:12 olympique, c'est à dire qu'il a beau être champion olympique en titre, il va falloir
01:02:15 qu'il aille chercher son quota, permettre à la Norvège d'avoir suffisamment de quotas
01:02:20 pour pouvoir l'emmener.
01:02:22 Il y a quand même quelques-uns à être talentueux, notamment les deux plus connus, Christian
01:02:28 Blumenthal et Gustav Iden.
01:02:30 Qui font de belles choses sur le moyen et le long de distance.
01:02:35 Même si on a vu, Christian Blumenthal a été capable de reprendre ses 50 secondes, Gustav
01:02:41 Iden, on avait vu un écart sur Léo Berger qui était en tête de ce groupe principal,
01:02:47 lui a progressivement perdu le contact avec ce groupe.
01:02:51 C'est vrai que Gustav Iden sur 90 ou sur 180 km, évidemment c'est une machine et il
01:02:58 est capable d'aller gagner.
01:02:59 Maintenant sur des courses un peu plus punchy comme c'est le cas aujourd'hui, ça devient
01:03:07 délicat.
01:03:08 On rappelle il y avait Tleitorn également parmi les contingents norvégiens.
01:03:12 Ils sont quelques-uns à lorgner sur les quotas potentiels.
01:03:17 C'est sûr que le résultat de Max Neumann qui s'est imposé sur ce PTO Europe, ça
01:03:24 lui reste en travers de la gorge à Christian Blumenthal.
01:03:27 Allez qui est en train déjà de desserrer les chaussures Christian Blumenthal.
01:03:35 Sur les tout derniers mouvements, il va falloir rester vigilant parce qu'il y a cette partie
01:03:41 pavée qui en a mis quelques-uns au tas.
01:03:45 Ce serait vraiment trop bête de se retrouver au sol et de perdre tout espoir de bien figurer.
01:03:51 J'ai l'impression qu'ils sont tous restés sur la marchine parce que c'était juste à
01:03:55 l'issue de ce virage.
01:03:57 Ils ont retrouvé le tapis bleu, les garçons, et vont pouvoir opérer leur deuxième transition.
01:04:04 Transition, vélo, course à pied avant de se mesurer à ce fameux 10 km.
01:04:09 Pas d'erreur non plus au niveau de la ligne rouge, histoire de ne pas être pénalité.
01:04:15 Il faut vraiment poser pied à terre avant la ligne rouge, sinon vous passez 10 secondes
01:04:20 par la penalty box.
01:04:21 Sans surprise, c'est Christian Blumenthal qui a le meilleur temps vélo.
01:04:25 Lui qui s'est sorti un peu loin derrière en rotation.
01:04:29 Et Léo Berger qui a l'avantage d'une transition extrêmement rapide, qui prend les commandes.
01:04:37 On sait que du côté de Saint-Raphaël, on a sur le crêpe de Bouloris, merci à l'équipe
01:04:43 de la direction qui nous a permis d'installer une aire de transition permanente pour pouvoir
01:04:46 justement travailler ces transitions.
01:04:48 On sait que c'est une qualité du groupe de triathlètes qui est sur Bouloris.
01:04:52 C'est un petit jeu, un concours, le fait d'être le plus rapide sur l'ensemble des deux transitions.
01:04:57 T1, T2 et là Léo Berger s'en est très bien sorti.
01:05:01 22 secondes, quelques dixièmes juste derrière Morgan Pearson, Jelle Gines et Adrien Briffaut,
01:05:07 les trois plus rapides sur cette deuxième transition.
01:05:10 C'est parti, le 10 km de course à pied, l'épilogue de cette WTCS de Yokohama.
01:05:18 Et lancée avec les top athlètes mondiaux aux avant-postes, High Den Wild, Jelle Gines,
01:05:23 Léo Berger.
01:05:24 On va voir pour la première ligne, on embusque Adrien Briffaut, Takumi Hojo, le Japonais,
01:05:30 le Suisse, ce serait de grosses cotes, mais pourquoi pas.
01:05:33 Takumi Hojo, on sait que c'est un garçon qui prend un maximum de risques, on l'a vu
01:05:37 sur les Superleagues, notamment sur des formats un petit peu plus courts.
01:05:40 Et puis Christian Blummenfelt, attention, Christian Blummenfelt qui semble un petit
01:05:45 peu laisser partir.
01:05:46 Alors après, il y a peut-être quelques instants de temporisation.
01:05:51 Avec Blummenfelt, Seth Ryder et Dorian Connance qui est plutôt bien placé, bien positionné.
01:05:56 Un petit groupe de 5 effectivement.
01:05:58 Et puis Christian derrière qui mène, voyons pas le compte, Benze Bizac.
01:06:02 On a vu Villaccia par contre, Vasco Villaccia qui était en toute fin de groupe, qui lui
01:06:07 a dû malheureusement pour lui réaliser une mauvaise transition.
01:06:11 On rappelle, Vasco Villaccia qui porte aujourd'hui le dossard numéro 1.
01:06:16 Pourquoi ? Tout simplement, c'était le dauphin d'Alexier sur l'ouverture de saison à Abu
01:06:20 Dhabi, vice-champion du monde, on le rappelle, en 2020, derrière Vincent Luiz dans les rues
01:06:26 de Hambourg.
01:06:27 Avec une transition catastrophique pour Vasco Villaccia.
01:06:31 33 secondes quand Léo Berger lui est sorti en 22 secondes.
01:06:36 Donc là, il a perdu 11 secondes.
01:06:37 C'est vraiment une très, très mauvaise opération pour lui.
01:06:40 Donc on sait qu'il est plutôt à son avantage sur la partie course à pied.
01:06:43 Il avait d'ailleurs battu Léo Berger sur les championnats du monde qu'on avait eu juste
01:06:46 sorti de pandémie.
01:06:48 C'était un format sprint, c'était à Hambourg.
01:06:50 Et le champion du monde, c'était Vincent Luiz.
01:06:52 Derrière Vincent Luiz.
01:06:53 Mais devant Léo Berger, Vasco Villaccia, il s'était frayé un chemin sur ce podium
01:07:00 effectivement qui s'était, comme vous le disiez très justement, disputé sur une course
01:07:03 sèche.
01:07:04 C'était une première depuis 2008.
01:07:06 On rappelle, depuis 2009 désormais, le titre de championne et de champion du monde de triathlon
01:07:12 se déroule sous forme de séries.
01:07:14 Morgan Pearson, l'américain sur la gauche que vous voyez, lui, c'est un des triathlètes
01:07:18 à craindre, très très rapide sur la partie course à pied.
01:07:22 D'ailleurs, il avait été pas mal embêté, pas mal blessé aussi en 2022.
01:07:26 Il avait fait un retour fracassant sur la partie pédestre à Abu Dhabi.
01:07:30 Pendant longtemps, on a cru qu'il allait pouvoir croquer Léo Berger.
01:07:33 Mais Léo avait très bien géré sa finale.
01:07:36 Il avait réussi à garder cette première position.
01:07:39 On voit Dorian.
01:07:40 Et il aime bien cette épreuve de Yokohama.
01:07:42 Il avait fait podium en 2021.
01:07:44 Attention à Morgan Pearson.
01:07:46 Il les connaît par cœur, évidemment, ces grandes avenues de la deuxième ville du Japon.
01:07:52 Comme vous le disiez, il était fort fait à Abu Dhabi sur l'entame de saison.
01:07:56 C'était fort fait dernière minute, d'ailleurs, puisqu'il était annoncé au départ.
01:08:01 Donc il lance sa saison à ce niveau de compétition.
01:08:05 Voilà pourquoi il avait un dossard un petit peu élevé aujourd'hui par rapport à son
01:08:10 niveau qui est le sien.
01:08:11 Puisque outre le podium à Yokohama en 2021, il avait fait également deuxième du côté
01:08:17 de Leeds.
01:08:18 Il y a un gros écart qui s'est fait après une dizaine de concurrents.
01:08:23 On a Aydan Weld qui mène un gros, gros grid.
01:08:25 Il a l'air très, très tranquille.
01:08:27 On voit, voilà, tiens, je prends une petite information sur le kilomètre, le pacing,
01:08:35 la stratégie d'allure.
01:08:36 On a Emmanuel Hidalgo qui est derrière avec le retour de Schumann.
01:08:40 Ça fait plaisir.
01:08:41 On a Villacha sur la droite, vous voyez, avec la trifonction grise, le bandeau blanc
01:08:45 dans les cheveux.
01:08:46 Il revient également sur Christian Bumenfeld.
01:08:49 Il est en sixième, septième position.
01:08:52 Il y a Takumi Hojo qui est parti peut-être un petit peu trop fort.
01:08:55 Pour l'instant, c'est un trio.
01:08:57 Hayden Wild, Léo Berger et Adrien Briffaut qui est peut-être même en train de laisser
01:09:01 partir le duo.
01:09:02 Qui va se faire reprendre par le duo de très forts coureurs à pied, Morgan Pearson et
01:09:08 Jürgen Lugins.
01:09:09 Dorian Konaks, c'est très bien ce qu'il nous fait.
01:09:12 Il a fait un très, très bon début de saison sur Abu Dhabi.
01:09:15 Il a aussi de jolis blocs d'entraînement.
01:09:17 Ça ferait plaisir de le voir sur ce format olympique, aller réaliser à minima les minima
01:09:25 justement français, les quotas, les critères de sélection pour le Test Event de Paris
01:09:31 2023.
01:09:32 Et je le rappelle, il faut terminer dans les cinq premiers de cette course.
01:09:35 Il en a le potentiel, il en a le talent.
01:09:37 C'est certain.
01:09:38 C'est ce qu'il a vraiment pris en constance.
01:09:40 Dorian, c'est vrai que parfois sur les années précédentes, il y avait évidemment de très,
01:09:44 très belles performances.
01:09:45 On se souvient tous de sa magnifique victoire au Bermude en 2019.
01:09:48 Mais à cette époque-là, il était vraiment capable du meilleur comme du pire.
01:09:53 Peut-être qu'il prenait un maximum de risques.
01:09:55 Là, vraiment, les résultats sont d'une constance.
01:09:59 Il y a eu la médaille de bronze, évidemment, à Munich.
01:10:00 Il y a eu la victoire du côté de Bergen où la Coupe du Monde était digne d'une WTCS
01:10:05 avec Christian Bummenfeld.
01:10:06 Et puis, ne serait-ce que l'an dernier, il était sixième, déjà ici même à Yokohama.
01:10:11 Il doit encore gagner en régularité, il le sait.
01:10:14 Et sur la capacité à performer le jour J, il a un potentiel incroyable qu'il a déjà
01:10:20 démontré, effectivement, avec cette victoire notamment de très haute tenue sur le format
01:10:26 olympique au Bermude.
01:10:28 Il a aussi, sur des formats un petit peu plus courts, brillé après les Jeux Olympiques
01:10:33 du côté de Montréal.
01:10:34 Malheureusement, à Montréal, l'année dernière, il avait été blessé au mollet.
01:10:38 Il avait été malade sur la finale qui ne lui avait pas permis de courir, de pouvoir
01:10:43 tenter de démontrer encore une fois sa capacité à performer le jour J sur cette grande finale.
01:10:49 On va lui souhaiter que tout ça soit du passé.
01:10:52 Tiens, Matt Hauser, un camarade d'ailleurs aussi d'Orient Konan, celui aussi champion
01:10:56 du monde junior.
01:10:57 Voilà, Dorian qui est le seul à ce jour à avoir réussi l'enchaînement, champion
01:11:02 du monde junior, et l'année suivante, champion du monde d'espoir.
01:11:05 Allez, pour l'instant, à l'issue de la première boucle de course à pied, Aydan Wild et Léo
01:11:12 Berger qui ont pris un léger avantage sur le reste de la concurrence.
01:11:16 Mais attention, parce qu'on a vu un Dorian Konan qui, sur les premières centaines de
01:11:21 mètres, était parti à les dixièmes, quinzièmes à la sortie de la transition, mais qui est
01:11:26 progressivement revenu en troisième position.
01:11:29 C'est lui le leader du groupe de chasse derrière ces deux-là, qui font figure de favoris,
01:11:36 bien sûr, l'un comme l'autre.
01:11:38 Et pourquoi pas se prendre à rêver de plusieurs tricolores sur le podium.
01:11:43 Ce sera dur, évidemment.
01:11:44 Regardez, Christian Boebenfeld, Vasco Villacha, Henri Schkemann, qu'on est bien content de
01:11:50 retrouver à ce niveau de compétition, même si vous le voyez, Henri Schkemann est déjà
01:11:54 dans un troisième groupe en compagnie de Vasco Villacha.
01:11:57 Henri Schkemann qui a été embêté par le Covid, ça a été un Covid blond qui lui
01:12:03 a pourri pas mal de mois et quelques saisons.
01:12:05 Vasco Villacha qui lit son effort pour revenir, qui signe le quatrième chrono sur ce premier
01:12:12 tour.
01:12:13 On a un départ assez agressif de Morgan Pearson.
01:12:15 Ça lui avait joué des tours à Morgan Pearson, on le rappelle, pour ceux qui nous suivent
01:12:20 sur le triathlon, notamment cette partie pédesse, il faut être capable de lisser son effort,
01:12:25 c'est-à-dire d'éviter de mettre des à-coups, notamment sur cette partie pédesse, on dit
01:12:29 de manière un petit peu classique, un petit peu caricaturale, qu'il faut éviter de courir
01:12:35 plus de 0,5 km/h de la vitesse moyenne sur son 10 km/h.
01:12:40 Morgan Pearson qui a été un petit peu agressif, qui a couru cinq secondes plus vite que celui
01:12:47 qui mène cette course, Aydan Wild, sur ce premier tour.
01:12:49 Vous voyez, il est un petit peu à la peine, lui, dont on connaît toute l'étendue de
01:12:54 son talent sur cette partie pédeste.
01:12:56 Léo, lui, est un petit peu plus dans la gestion.
01:13:01 On parle quand même de vitesse de déplacement assez hallucinante.
01:13:05 On est à 20 km/h sur ces efforts-là, mais voilà, lui qui est habitué à être très
01:13:11 stratège là-dessus.
01:13:12 Ah, là Pearson, vous nous en parliez.
01:13:14 Aïe, aïe, aïe, aïe, Morgan Pearson un petit peu au-dessus.
01:13:17 C'est dommage, mais il va falloir aussi qu'il apprenne de ces expériences-là.
01:13:26 Pour le moment, il n'a pas réussi à trouver la recette magique pour pouvoir...
01:13:31 Enfin, il n'y a pas de recette magique, c'est ce que je vous dis, c'est de capaciter à
01:13:34 viser son effort, éviter parfois d'être stressé par le fait qu'il y ait un gros rythme qui
01:13:41 soit mis devant.
01:13:42 Il faut être capable de laisser partir si jamais ça va trop vite devant.
01:13:46 L'important, c'est d'être devant après les 10 km.
01:13:49 On a eu l'illustration en tout cas en temps réel de tout ce que vous nous disiez sur
01:13:53 Morgan Pearson.
01:13:54 Ça ressemblait un peu à de la crampe.
01:13:56 Il a crampé d'un coup.
01:13:57 Oui, on se souvient que sur l'épreuve de Cagliari l'année dernière, c'est Alexis
01:14:03 qui avait été aussi un petit peu pris de crampe, qui avait dû ralentir, s'arrêter
01:14:08 quelques secondes avant de reprendre un rythme infernal.
01:14:11 Il avait quand même pu de mémoire remporter d'ailleurs l'épreuve de Cagliari.
01:14:15 C'était sa troisième victoire de rang.
01:14:17 Et là, on a un très beau comportement de Dorian Connachs qui est dans les chaussures
01:14:23 de Yelegins.
01:14:24 Allez, ça ceci c'est un bon wagon à prendre.
01:14:27 Celui de Yelegins, l'un des tout meilleurs au niveau de la course à pied.
01:14:32 Très clairement.
01:14:33 Gros dossard puisqu'il n'était que 37e à Abu Dhabi.
01:14:37 Mais garçon qui s'est imposé à deux reprises sur le circuit WTCS.
01:14:42 Vainqueur lors de l'épreuve inaugurale de la saison 2022.
01:14:45 Léo qui laisse quelques mètres sur Aydan Well, qui va rester calé sur sa stratégie
01:14:52 d'allure.
01:14:53 Aydan Well qui est au-dessus.
01:14:55 C'est monstrueux ce que fait Aydan Well.
01:15:02 Incroyable, qui n'avait pas pu disputer ses chances.
01:15:05 On s'en souvient à Abu Dhabi qui avait crevé sur le circuit de Yass Marina, sur le circuit
01:15:11 de Formule 1.
01:15:12 Et malheureusement, évidemment, vous imaginez bien le rythme imposé, d'autant plus sur
01:15:18 un distance sprint, sur le format en dessous, sur 20 km de vélo.
01:15:22 Il n'y avait aucune chance de pouvoir garder le contact même à Aydan Well, tout Aydan
01:15:29 Well qu'il est.
01:15:30 Mais sinon, s'il n'y a pas de problème mécanique, c'est victoire à Agnou Plymouth
01:15:34 en ouverture de saison sur la Coupe du Monde.
01:15:37 Vainqueur à Leeds et à Rambourg, ses deux premières victoires sur le circuit WTCS.
01:15:42 Vainqueur de la Super League et qui se tire la bourre avec Alexié, désormais pour les
01:15:50 médailles mondiales, les médailles olympiques, pour les médailles également des Jeux du
01:15:53 Commonwealth.
01:15:54 C'était l'un des rendez-vous de la saison dernière.
01:15:58 Il a été battu par Alexié, médaillé d'argent des Jeux du Commonwealth et puis le bronze,
01:16:04 on le rappelle, aux JO de Tokyo, derrière Blumy et Alexié.
01:16:09 Les choses sont en train de se décanter sur cette WTCS de Yokohama.
01:16:18 Et pour cause, c'est déjà le deuxième des quatre tours de course à pied.
01:16:23 Aydan Well est parti.
01:16:25 Léo Berger a préféré conserver son rythme, ce qui semble quand même plus prudent.
01:16:31 On a le groupe de chasse, Yeligins, Dorian Koninckx et Adrien Briffaut.
01:16:35 Et puis on a vu mon cher Benjamin Vazcovilacca qui avait presque tout perdu, mais qui ne
01:16:41 s'est pas affolé, qui a perdu énormément de temps sur la transition vélo-course à
01:16:46 pied et qui est en train d'opérer, encore une fois, comme il sait le faire désormais,
01:16:50 un sacré retour.
01:16:51 Oui, il est en train de faire un gros retour, un gros rythme qui est mis.
01:16:57 Ça va être extrêmement intéressant de suivre ces deux groupes.
01:17:00 Le groupe pour la troisième, quatrième, cinquième place avec notamment Dorian Koninckx
01:17:05 et Yeligins.
01:17:06 Et puis le groupe derrière avec Vazcovilacca qui a été très pénalisé par sa mauvaise
01:17:11 transition, mais qui revient fort, accompagné aussi par Matt Hauser.
01:17:16 Et Aydan Well qui effectivement avait percé à vélo, mais qui n'avait pas abandonné,
01:17:21 qui a fini en 46e.
01:17:23 Il avait réalisé le quatrième chrono à pied, lui qui était tout seul.
01:17:28 Il a d'ailleurs même pu ramasser quelques triathlètes, il a pu reprendre quelques places.
01:17:34 Il a quand même pris dix places à pied en reprenant notamment Joe Silva, Gustav Illen
01:17:40 qui n'est clairement pas dans les meilleures conditions, en tout cas pas dans celles qui
01:17:46 lui ont permis de gagner certains des monuments du triathlon d'Istance.
01:17:50 Aydan Well, il est le 46e à Abu Dhabi, c'est anecdotique, puisque derrière il avait remporté
01:18:00 avec une classe incroyable la Coupe du Monde de New Plymouth.
01:18:04 Et pour l'instant, un autre écoleur qui sont parfaitement positionnés, le hauberger
01:18:09 donc en "chasse patate" entre Aydan Well en tête et le groupe de chasse emmené par
01:18:14 Yeligins.
01:18:15 C'est Yeligins qui imprime le tempo, mais regardez Vazcovilacca qui a opéré ce retour.
01:18:20 Ils ne sont plus trois, ils sont quatre désormais au moment où on va terminer le deuxième
01:18:25 des quatre tours.
01:18:26 Vazcovilacca qui ne va même pas temporiser.
01:18:29 Regardez d'ailleurs Adrien Briffaut qui essaie de prendre, mais ce n'est pas possible.
01:18:32 Il a laissé ses collègues Kenji Nenner, Mathieu Hauser et puis Henri Schman.
01:18:39 Il a réussi à sauter sur le groupe de devant et là il reste encore une fois sur sa stratégie
01:18:46 d'allure alors que là, Léo marque un petit peu sur son visage le rythme qu'il a utilisé.
01:18:52 Là il va falloir tenir sur ces deux tours, sur ces cinq kilomètres.
01:18:56 Il reste cinq kilomètres.
01:18:57 Effectivement, il n'y a pas un écart important entre Léo et ce groupe de poursuivants avec
01:19:02 Yeligins, Zorio Connax, Vazcovilacca et Adrien Briffaut.
01:19:05 Il a sept secondes.
01:19:07 On va surveiller l'évolution de cet écart.
01:19:10 14 secondes, 21 secondes.
01:19:11 C'est beau ce qu'elle est en train de faire Henri Schman également au sein de ce top
01:19:16 10.
01:19:17 On voit que les difficultés semblent se confirmer pour Christian Blummenfelt.
01:19:21 Peut-être plus habitué, peut-être même à coup sûr sur le long à disputer plutôt
01:19:28 des semi-marathons, voire des marathons quand il s'agit d'Ironman plein.
01:19:33 Là on est sur un 10 kilomètres, on est sur la distance en dessous et on sera amené
01:19:39 durant la saison à courir sur des formats sprint, sur des cinq kilomètres.
01:19:44 On rappelle les formats en WTS qui alternent entre des formats sprint et des courtes distances,
01:19:51 des distances olympiques.
01:19:52 Comme vous le disiez, Benjamin aura deux distances olympiques, ce Yokohama et Cagliari.
01:19:58 On repassera sur des distances sprint, ne serait-ce qu'à Hambourg par exemple.
01:20:05 Ou le format Eliminator à Montréal qui avait bien marché, qui avait souri.
01:20:09 Notamment on s'en souvient à Dorian Koninx qui s'était imposé.
01:20:14 On n'avait pas fait tripler français à cette occasion-là ?
01:20:16 C'est ça, on avait fait tripler français.
01:20:19 Un joli tripler français quelques jours après les Jeux olympiques.
01:20:22 Et on a les écarts qui font entre Léo Berger et Vasco Vidaccia.
01:20:28 En termes de position c'est monstrueux.
01:20:30 Il est parti quasiment dernier du groupe de vélo, du peloton principal.
01:20:34 Ils étaient une trentaine.
01:20:35 Il est parti quasiment derrière.
01:20:36 Il n'y avait que les Australiens qui étaient en délicatesse.
01:20:39 Je pense pas à part Matt Hauser qui joue devant.
01:20:42 Mais Brandon Copland était un peu plus dans le dur.
01:20:48 Il y avait Luke Willian je pense aussi.
01:20:49 C'était l'autre Stalien qui était un peu dans la difficulté.
01:20:53 C'est le plus rapide Vasco Vidaccia sur la partie pédestre.
01:21:01 Il est à la lutte avec Hayden Wyle.
01:21:04 Hayden Wyle a fait une transition beaucoup plus...
01:21:07 Tout l'importance de cette fameuse transition.
01:21:10 Hayden Wyle est parti devant.
01:21:12 Il a fait sauter ses adversaires et notamment Léo Berger qui a préféré ne pas se mettre
01:21:18 dans le rouge sur les premières boucles.
01:21:21 On en parle régulièrement des transitions.
01:21:24 C'est l'importance de pouvoir les apprendre, s'entraîner sur ces transitions.
01:21:28 C'est pour ça que je refais un petit clin d'œil aux plus de 200 clubs de triathlon
01:21:33 qui ont des écoles de triathlon labellisées.
01:21:35 N'hésitez pas si vous êtes intéressé, passionné par le triathlon, vous voulez travailler
01:21:41 vos transitions notamment pour les plus jeunes dans ces écoles de triathlon.
01:21:45 Mais également pour l'ensemble des clubs.
01:21:46 Alors que là Léo Berger est repris par le groupe.
01:21:48 Moment délicat peut-être négocié pour Léo Berger.
01:21:51 Il n'a pas loupé la bouteille d'eau pour pouvoir s'hydrater un petit peu.
01:21:56 On voit que c'est Dorian qui va mener la chasse maintenant sur Hayden Wild.
01:21:59 Mais il va falloir que Léo résiste.
01:22:01 Comment est-ce qu'il a géré un petit peu son effort à pied ?
01:22:06 Là pour le moment en tout cas il a depuis presque un tour laissé partir Hayden Wild.
01:22:11 Il est repris par ce groupe là avec Dorian Koninckx, Vasco Villachai et Le Guinz.
01:22:15 Un petit écart qui est fait sur le groupe de derrière avec Mathieu Hauser.
01:22:18 On va suivre un petit peu là aussi cet écart là.
01:22:22 Parce que ça reste long une course de 10 kilomètres.
01:22:25 On l'a vu tout à l'heure pour Morgan Pearson.
01:22:27 Il a bien illustré la nécessité d'être très prudent par rapport à sa stratégie d'allers.
01:22:32 À ne pas partir trop vite.
01:22:34 Morgan Pearson qu'on ne revoit pas là.
01:22:37 Il doit être beaucoup plus loin.
01:22:38 J'ai peur qu'on ne le revoie plus pour le coup l'américain.
01:22:42 Autant ça va vite devant.
01:22:44 Même Christian Bummenfeld pour le coup.
01:22:46 Le champion olympique qui n'est pas si loin en termes de place.
01:22:50 Mais les écarts sont assez conséquents.
01:22:51 Et il n'a plus les faveurs de la réalisation.
01:22:55 Qui alterne entre la tête de course.
01:22:57 Entre Hayden Wilde qui monopolise la caméra de tête.
01:23:02 À juste titre.
01:23:04 D'autant plus que les conditions météo semblent s'être légèrement améliorées.
01:23:08 On a eu une sacrée inverse sur la fin du vélo.
01:23:13 Et puis derrière les français.
01:23:15 Qui sont en embuscade pour potentiellement aller chercher des places sur le podium.
01:23:19 Léo qui semble s'être refait un petit peu la cerise.
01:23:21 Ou c'est Jelle Gins qui semble dans le dur.
01:23:24 Tout comme Adrien Briffaut le suisse.
01:23:26 On le voit même à la foulée.
01:23:28 Pour Adrien Briffaut en fréquence ça semble plus délicat.
01:23:33 Oui là ça commence à craquer.
01:23:35 On arrive un petit peu dans le "monetime".
01:23:39 Ce n'est pas bon signe.
01:23:40 Fin du troisième tour.
01:23:44 Dorian Conin qui regarde un peu.
01:23:45 Prend l'information.
01:23:46 Comment ça se passe pour Vasco Villacha.
01:23:49 Pour Léo Berger.
01:23:50 Ils sont toujours accrochés à Sébastien.
01:23:52 Alors que là Aydan Wilde regarde droit devant.
01:23:54 Le regard au niveau du bas du visage.
01:23:57 C'est détendu.
01:23:58 On le sent pas forcé.
01:24:01 Il est terminé.
01:24:02 Évidemment qu'il est à fond Aydan Wilde.
01:24:05 Et qu'il est aux supplices comme tous les autres.
01:24:08 Mais alors c'est "poker face".
01:24:10 Il n'y a pas de soucis.
01:24:11 Derrière les lunettes on ne voit rien.
01:24:12 Et puis il y a de la force sur l'appui.
01:24:14 Il est en train de construire une très grosse performance sur cette première WTS olympique.
01:24:24 C'est beau.
01:24:25 Christian Boudenfeldt que l'on a vu apparaître également.
01:24:28 Aux environs de la 8ème position.
01:24:29 23 secondes d'avance pour Aydan Wilde sur le groupe de chasse.
01:24:34 Ça semble quand même très bien parti pour Aydan Wilde.
01:24:39 On ne voit pas bien ce qui pourrait arriver aux Néo-Zélandais.
01:24:42 Qui en plus se connaît au niveau fringale, au niveau coup de bambou.
01:24:48 On n'en voit pas souvent.
01:24:49 Voire on n'en voit jamais pour Aydan Wilde malgré sa jeunesse.
01:24:53 Parce que mine de rien il n'a que 25 ans.
01:24:56 Aydan Wilde est déjà un palmarès long comme le bras.
01:25:00 Certainement une 3ème WTCS après Leeds, après Hambourg.
01:25:08 Conquis en 2022.
01:25:10 Je vais regarder un peu dans mes fiches pour Adrien Briffaut.
01:25:13 Parce qu'on sait qu'il est capable de faire de jolies courses.
01:25:17 Son meilleur résultat en WTS, il l'avait réalisé en 2021 sur la grande finale.
01:25:24 Il a terminé 5ème de la grande finale d'Endemonton.
01:25:27 On le rappelle qu'il avait été remporté par Christian Boudenfeldt.
01:25:31 Théo Berger s'y était classé 3ème.
01:25:33 Dorian Koenig 6ème.
01:25:35 Vincent un peu plus loin, 10ème.
01:25:37 C'était quelques semaines après la course importante de l'Olympiade.
01:25:44 - On se souvient de ses grandes allées dans la cité d'Endemonton.
01:25:52 Ses immenses routes en largeur.
01:25:55 On avait pu envoyer des watts du côté du vélo pour tous ses athlètes.
01:26:00 Adrien Briffaut qui est peut-être en train d'aller chercher.
01:26:04 - Quasiment, ce serait son meilleur résultat en WTCS.
01:26:09 Il est 5ème le Suisse.
01:26:13 Derrière le trio de poursuivants à la chasse de cet homme.
01:26:17 La cloche qui retentit.
01:26:21 Est-ce un sourire ou un rictus de douleur sur le visage d'Aiden Wild ?
01:26:27 Peut-être un peu des deux pour le Néo-Zélandais.
01:26:30 Il semble bien engagé vers le succès.
01:26:35 Encore quelques secondes de grappillé par rapport au dernier pointage.
01:26:41 Aiden Wild en tête qui va peut-être aller chercher un 3ème succès WTCS.
01:26:51 2ème pour l'instant.
01:26:54 Les 2 tricolores qui sont sur ses basques.
01:27:00 - On croise les doigts Benjamin.
01:27:03 Au moins un Français sur le podium.
01:27:06 - Oui, quitté la Fédération Française de la Louse avec 4-5-6.
01:27:10 - C'était à Abu Dhabi.
01:27:13 Le tir groupé était magnifique.
01:27:15 On terminait 4ème, 5ème et 6ème.
01:27:18 La Fédération Française de la Louse n'a pas manqué de le souligner.
01:27:22 - Avec humour bien sûr.
01:27:24 - Surtout sur le triathlon qui leur fait du mal.
01:27:27 - Ils ont le coutume de dire que le triathlon leur fait du mal.
01:27:30 - Ils ont peu apprécié les champions d'Europe.
01:27:33 - C'était triplé avec le succès de Léo Berger.
01:27:37 - Devant Pierre Lecor et Dorian Koninckx.
01:27:41 Encore une fois les 3 triathlètes membres de l'armée des champions.
01:27:47 - On a un joli petit groupe.
01:27:53 On a le retour de Matthauser.
01:27:57 - Exact, bien vu.
01:27:59 - Ça revient, c'est un peu plus compliqué pour Jelguen.
01:28:03 C'est en risque mal.
01:28:05 Mais jolie course aussi.
01:28:07 - La médaillée de bronze de Rio qui sera présente.
01:28:11 On a les 2 garçons qui ont été bien embêtés par le Covid.
01:28:16 Yeleguens qui était l'un des favoris de Tokyo.
01:28:22 Et Henri Schuman qui avait malheureusement subi un Covid long en amont.
01:28:29 Il n'avait jamais récupéré la quintessence de ses qualités.
01:28:34 Ce serait bien qu'Henri Schuman soit de retour à son meilleur niveau.
01:28:39 - Ça fait partie des alliés pour les triathlètes français.
01:28:44 - Il est plutôt à son aise sur la partie natation.
01:28:47 Pour pouvoir mettre un peu plus loin un triathlète comme Aidenwald.
01:28:52 - A plus forte raison Alexi.
01:28:56 - Si on peut mettre derrière Aidenwald, Alexi, Christian Blumenfeld, Gustav Iden.
01:29:02 L'ensemble de ces triathlètes.
01:29:05 Ce serait intéressant que la réalisation nous montre.
01:29:09 - On a un match qui nous intéresse entre Dorian Koninckx, Vasco Villacha, Léo Bergeria,
01:29:14 Mathauser qui est quelques mètres derrière.
01:29:17 Dorian Koninckx qui tourne avec Vasco Villacha pour imprimer le rythme de ce groupe.
01:29:24 - On sait que Dorian Koninckx est quasiment injouable.
01:29:30 Ses capacités au sprint sont tout bonnement incroyables.
01:29:35 Il est capable de se dépasser, d'aller au bout de lui-même.
01:29:42 Plus que tout autre athlète.
01:29:44 C'est compliqué pour Mathauser qui laisse partir avec Adrien Briffaut.
01:29:49 - C'est un joli coup que mène Dorian.
01:29:54 Léo qui s'accroche, qui ne craque pas.
01:29:58 Qui construit intelligemment sa course.
01:30:01 Qui a évité de partir trop vite comme Morgan Pearson.
01:30:04 - Morgan Pearson qui a des valeurs chronométriques sur 3000/5000.
01:30:10 Qui sont d'un niveau incroyable.
01:30:13 - Lui aussi, Ayden Wilde, il a profité de la saison hivernale pour aller faire des championnats nationaux.
01:30:20 Sur du 3000/5000.
01:30:22 Il aime bien aller courir.
01:30:25 N'importe quelle compétition, que ce soit la Super League.
01:30:29 Il prend pas mal d'infos sur son pacing.
01:30:34 Ce sera intéressant pour l'encadrement de pouvoir analyser sa course.
01:30:39 Les triathlètes sont assez intéressés.
01:30:43 - Riant de data.
01:30:45 - Oui, de données de puissance à vélo.
01:30:48 Cadence également, que ce soit en matation ou en vélo.
01:30:52 Des données extrêmement intéressantes à déchiffrer.
01:30:56 Pour pouvoir orienter encore mieux l'entraînement d'Ayden Wilde pour les prochaines courses.
01:31:01 Notamment pour l'échéance de Paris 2023.
01:31:04 Même si en Nouvelle-Zélande, il n'aura aucune difficulté à s'assurer de ça pour les Jeux.
01:31:09 - Très clairement, c'est le chef de file de cette équipe néo-zélandaise.
01:31:15 - Ce sera le cas aussi pour Vasco Villacha.
01:31:17 Qui est clairement un ton au-dessus de ses autres compatriotes.
01:31:20 C'est un peu plus difficile pour les Français.
01:31:23 Il y a une jolie densité.
01:31:25 Il fait partie des nations fortes par cette densité.
01:31:30 - Léo Berger, Torrient Konaks, Pierre Lecor, Vincent Luis, Tom Richard.
01:31:35 On n'oublie pas aussi la relève qui pousse derrière.
01:31:40 Valentin Morlec, Paul-Georges Antoum.
01:31:42 On a un certain Yannis Seguin.
01:31:45 Certains de ces jeunes qu'on retrouve sur les autres compétitions.
01:31:50 Des Coupes du monde, des Coupes d'Europe.
01:31:52 Tout au long de la saison.
01:31:54 - Allez, là c'est l'emballage final.
01:31:56 - Briffaut ne semble pas se battre pour ses deux places restantes.
01:32:02 Ce qui semble être le cas pour Mattauser.
01:32:06 Il n'avait pas pu défendre ses chances.
01:32:10 Il était un peu loin du côté d'Abou Dhabi.
01:32:12 Il avait terminé 18ème.
01:32:14 Il est monté sur la boîte à Hambourg l'an dernier.
01:32:17 Avec une superbe deuxième place.
01:32:19 Et qui était quatrième ici même.
01:32:21 On a des garçons qui aiment ce contexte de Yokohama.
01:32:26 Cette position dans le calendrier.
01:32:29 Ce site particulier.
01:32:31 Les grandes villes portuaires.
01:32:35 Hambourg, Edmonton, Montréal.
01:32:38 C'est plutôt commun.
01:32:41 Des températures qui ne sont peut-être pas trop élevées.
01:32:44 Comme ça peut être le cas au cœur de l'été.
01:32:47 Notamment quand on se retrouve sur les étapes européennes.
01:32:50 Il sait que c'est bon pour lui.
01:32:54 La victoire est assurée.
01:32:56 Le petit doigt vers le staff néo-zélandais.
01:33:00 On a vu sur les images précédentes.
01:33:02 Dorian Koninx qui toisait du regard.
01:33:04 Vasco Villacha qui reprend le groupe.
01:33:08 Il faudrait plutôt s'attarder sur le groupe de poursuivants.
01:33:12 On va saluer la victoire d'Eidenwild.
01:33:17 Il va prendre le temps d'enlever les lunettes.
01:33:21 Il aura été à sa main de bout en bout.
01:33:24 Il peut serrer le point.
01:33:26 Le néo-zélandais qui va franchir cette lignée d'arrivée.
01:33:30 En première position.
01:33:32 Troisième succès sur les WTCS.
01:33:35 Pour le médaillé de bronze olympique de Tokyo.
01:33:38 Vasco Villacha.
01:33:40 Mattauser.
01:33:42 Il est le français.
01:33:44 Il va être le petit du podium.
01:33:46 Mattauser qui va essayer de taper Vasco Villacha.
01:33:49 Le retour incroyable de Matthew Hauser.
01:33:52 Ça va être un peu court pour Dorian Koninx.
01:33:54 Pour essayer de revenir dessus.
01:33:56 Exceptionnel Eidenwild qui s'impose devant Mattauser.
01:34:00 Vasco Villacha en troisième position.
01:34:03 Et nos français qui vont terminer au pied du podium.
01:34:05 La quatrième place pour Dorian Koninx.
01:34:07 La cinquième pour Léo Berger.
01:34:09 Bisperré petitain comme à Abu Dhabi.
01:34:13 La Fédération Française de la Louse a peut-être largué encore un petit peu.
01:34:17 Mais bon c'est rien.
01:34:19 Ils renouvellent l'abonnement les français.
01:34:21 Mais être capable de jouer pour les places, pour le podium.
01:34:27 On sait qu'ils sont en bonne condition.
01:34:29 Adrien Briffaut tout près de son meilleur résultat.
01:34:31 Vous le disiez c'est une cinquième place.
01:34:33 Il est sixième aujourd'hui. Christian Moemenveld le champion olympique.
01:34:35 Peut-être un petit peu juste sur ce format de compétition.
01:34:38 Huitième qui termine juste derrière Jelle Gins.
01:34:42 Très joli résultat pour Zongor Lehmann.
01:34:44 Un top 10 pour Henri Schumann qui termine en petite foulée.
01:34:49 Encore une fois c'est un très bon résultat pour le médaillé de bronze de Rio.
01:34:54 Kenji Denner le premier japonais qui termine en onzième position.
01:34:58 C'est toujours positif évidemment pour le podium de Yokohama.
01:35:03 Vite les tornes !
01:35:05 Le deuxième Norvégiens.
01:35:07 Il a réussi à résister.
01:35:09 Le retour de Masten Van Riel.
01:35:11 Encore un peu juste un CBV.
01:35:13 Voilà qui est allé au bout de l'épreuve.
01:35:15 Il a tout donné.
01:35:17 Jonas Schönburg l'allemand également de retour aux affaires.
01:35:21 Dix-septième.
01:35:23 Sylvain Friedland.
01:35:25 Aïe !
01:35:27 Un petit peu compliqué pour Martin Van Riel.
01:35:29 On regarde l'état dans lequel il arrive.
01:35:31 C'est une super performance pour Martin Van Riel.
01:35:35 Il a vraiment des gros soucis intestinaux pour lui.
01:35:39 C'est remarquable la performance qu'il réalise dans ces conditions là.
01:35:43 Benzé Bizac qui vit des moments un peu difficiles.
01:35:47 C'est vrai qu'il est arrivé très fort.
01:35:49 Il est tout jeune.
01:35:51 Benzé Bizac, champion du monde d'espoir.
01:35:53 Dans les huit premiers aux Jeux Olympiques.
01:35:55 Il a tendance à l'oublier.
01:35:57 Mais là c'est vrai qu'il a un petit peu de mal à confirmer.
01:36:01 Quoi qu'il en soit celui qui confirme et qui domine de la tête et des épaules c'est Aydan Wild.
01:36:05 Qui a eu même le temps de fêter.
01:36:09 Parce que l'écart on voit les 4 secondes sur Hauser et les 5 sur Villacha.
01:36:11 C'est vraiment parce que Aydan Wild a pris le temps de célébrer.
01:36:13 Il y avait quasi une trentaine de secondes d'avance sur ses plus proches poursuivants.
01:36:19 Et nos français, Dorian Koninx et Lo Berger qui terminent au pied du podium.
01:36:23 Et qui inscrivent de gros points évidemment pour le général.
01:36:29 Puisque déjà ils avaient obtenu l'un et l'autre des performances solides.
01:36:33 Du même acabit du côté d'Abu Dhabi pour l'ouverture de saison.
01:36:37 C'est le plus gros chrono à pied.
01:36:39 Ça sera pour Aydan Wild.
01:36:41 On va lui retrancher quelques secondes quand même comme vous le disiez.
01:36:45 Il a bien célébré sa victoire.
01:36:47 Allez on va retrouver, on a entendu Leo Berger en ouverture de programme.
01:36:53 Et bien écoutez c'est Dorian Koninx que l'on va écouter à présent.
01:36:58 4ème place peut être un petit peu déçu.
01:37:04 C'est vrai qu'une 4ème place c'est toujours un peu entre deux on va dire.
01:37:10 Je suis quand même très content du résultat.
01:37:12 Je fais les critères de qualification.
01:37:15 Mais bon c'est vrai que j'ai vraiment cru jusqu'au dernier moment que j'allais être sur le podium.
01:37:19 Même quand Vasco m'a fait sauter.
01:37:25 Et c'est vrai que quand Matt il est passé c'était un petit coup dur pour le moral.
01:37:29 Je ne pouvais rien faire.
01:37:31 Mais bon je prends quand même une 4ème place.
01:37:33 Et je pense qu'il n'y avait rien à perdre quand Matt est arrivé derrière vous.
01:37:37 Vous, Vasco et Leo.
01:37:39 Le combat sur Matt et Vasco c'est arrivé fort.
01:37:43 Dans le dernier tour je voyais qu'il revenait bien.
01:37:45 C'est pour ça que j'ai voulu augmenter l'allure pour ne pas qu'il revienne complètement.
01:37:49 Pour avoir plus de chances d'assurer un podium.
01:37:52 Mais il a fait un dernier tour énorme et on n'a rien pu faire.
01:37:56 C'est un peu dommage.
01:37:58 C'est la deuxième fois que les Français ont fait 4ème et 5ème.
01:38:01 Donc la prochaine fois on va faire en sorte d'être sur le podium.
01:38:06 Mais au moins vous avez été qualifié pour le test de Paris.
01:38:09 Je pense que c'est le but de la saison.
01:38:11 Oui, le test de Paris évidemment.
01:38:13 Le but de la saison.
01:38:14 Mes stages d'entraînement comme je veux.
01:38:16 C'est une bonne chose de faite.
01:38:18 Félicitations, bien fait.
01:38:20 Merci.
01:38:21 Félicitations évidemment à Dorian qui obtient encore un gros résultat.
01:38:25 Et Matt Hauser, ce n'est pas n'importe qui.
01:38:27 Encore une fois, on vous l'a dit, champion du monde junior en 2017.
01:38:31 Il y a eu cet accident qui a un peu pollué.
01:38:33 Mais le podium à Hambourg l'an passé.
01:38:36 Et puis derrière Aydan One et Alexié, c'est lui qui avait remporté les médailles de bronze sur les Jeux du Commonwealth.
01:38:41 Donc voilà, il était capable de tutoyer ces garçons.
01:38:45 Vascovilacha, qui devrait conserver son dossard numéro 1 je pense à 4ème.
01:38:50 Et je pense à Cagliari, puisque 2ème à Abu Dhabi.
01:38:54 3ème ici à Yokohama.
01:38:56 Candidat au titre de champion du monde l'a mis.
01:38:58 Oui, très clairement, il va pouvoir être candidat pour ce titre de champion du monde.
01:39:02 Comme on le disait, ce ne sera pas l'objectif pour les triathlètes français.
01:39:07 Ça peut paraître étonnant, mais c'est ainsi le jeu de la Fédération internationale de triathlon.
01:39:12 Avec ce classement général sur plusieurs étapes.
01:39:15 L'objectif pour Léo Berger, champion du monde en titre.
01:39:17 Ce n'est pas d'être champion du monde, c'est de se sélectionner et de préparer sa performance pour les Jeux Olympiques de Paris.
01:39:24 Donc ça passe par une chose, c'est performer à Paris sur le Test Event.
01:39:27 Alors, ça tombe bien, vous l'évoquiez tout à l'heure mon cher Guillaume.
01:39:31 Il y a 1000 points à la gagne pour le vainqueur du Test Event de Paris.
01:39:35 C'est également la grande finale sur un format olympique.
01:39:38 Un mois plus tard, après cet événement, le pinacle de la saison, que sera le Test Event de Paris.
01:39:44 Il est fort à parier que les triathlètes performants sur Paris le seront également sur Pontevedra.
01:39:49 Donc voilà, ce sera un objectif, ce sera la conséquence, ce classement général.
01:39:54 Ce sera la conséquence de la capacité à performer le jour J sur le Test Event.
01:39:58 Et n'oublions pas évidemment celui qui va monter sur la plus haute marche du podium, Aydan Wild.
01:40:03 Alexier s'est imposé à Abu Dhabi.
01:40:06 Aydan Wild s'impose ici à Yokohama.
01:40:09 Ce sont quand même les deux grands bonhommes de ce début de saison.
01:40:14 Les médaillés d'argent et de bronze de l'édition 2021 du côté de Tokyo.
01:40:20 Que l'on retrouvera donc d'ici une quinzaine de jours.
01:40:24 On vous donne rendez-vous pour la prochaine étape de WTCS.
01:40:27 Attention, c'est dans 15 jours.
01:40:29 C'est très très prochainement du côté de Cagliari.
01:40:32 D'ici là, bon triathlon. A tout de suite.
01:40:35 Et on continue de suivre nos triathlètes, nos athlètes.
01:40:39 Objectif Paris, J-440.
01:40:42 Nos triathlètes, c'est fait.
01:40:44 Et on revient donc au judo avec l'immense événement.
01:40:47 Teddy Riner qui est en finale pour aller chercher un 11ème titre de champion du monde.
01:40:51 Julien Tolufua est en finale également.
01:40:53 Les finales qui vont débuter dans quelques minutes.
01:40:55 Si vous n'étiez pas avec nous lorsque Teddy Riner s'est qualifié pour la finale, ça dure quelques secondes.
01:40:59 Voyez comme il nous a donné des frissons pour aller en finale.
01:41:03 [Voix de l'annonceur]
01:41:06 Magnifique !
01:41:16 L'Occitane de Teddy Riner !
01:41:19 Après 28 secondes de combat, la légende s'écrie sous nos yeux.
01:41:24 Teddy Riner, lancé vers un 11ème sacre mondial.
01:41:31 C'est complètement fou. Lancé vers un 11ème titre mondial.
01:41:34 Teddy Riner, c'est le bonheur qu'on va vivre ensemble. On l'espère.
01:41:37 On marque une très courte pause.
01:41:39 Et ce super samedi se poursuit avec enfin la finale de Teddy Riner et de Julien Tolufua.
01:41:44 Du grand judo, de grands athlètes français.
01:41:47 Objectif Paris, J-440.
01:41:49 Allez, on les accompagne juste après ça. A tout de suite.
01:41:51 [Musique]

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