Retrouvez le replay de la 4e étape du Tour de Hongrie 2023.
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00:00:00 (Bruit de vent)
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00:01:00 (Bruit de moteur)
00:01:08 Bonjour à toutes, bonjour à tous, soyez les bienvenus sur les routes du Tour de Hongrie.
00:01:12 La quatrième étape aujourd'hui, c'est l'étape Rennes.
00:01:16 J'espère que vous êtes prêts, j'espère que vous êtes affûtés,
00:01:19 j'espère que vous avez mis hier soir les jambes en l'air dans les bas de contention
00:01:24 parce que ça a déjà toxiné dans l'étape 3.
00:01:27 Hier à pêche avec Marc Hirschi qui a mis tout le monde en randonnion,
00:01:31 comme disent certains cyclistes.
00:01:33 Marc Hirschi, ça a été lui, qui a été très très costaud dans cette ascension de pêche
00:01:40 au terme des 180 km.
00:01:42 Il est venu s'imposer dans une étape qui aura marqué les esprits
00:01:47 puisque les grimpeurs se sont mis en évidence.
00:01:50 On a vu notamment Egan Bernal, on a vu Jonathan Narvaez
00:01:54 et il y aura des coureurs en embuscade au classement général
00:01:57 comme notamment les coureurs, évidemment, de l'équipe UAE Team Emirates
00:02:06 qui viennent avec également Finn Fischer-Black, Marc Hirschi qui est devant
00:02:10 et Ben Tullette, qui est actuellement deuxième au classement général devant Max Poul,
00:02:15 Oscar Onley et quatrième au départ de cette quatrième étape aujourd'hui.
00:02:21 C'est toujours aussi menaçant sur la Hongrie, 9 degrés seulement.
00:02:26 Alors le vent n'aura pas trop de conséquences sur l'évolution des coureurs aujourd'hui
00:02:30 parce que c'était une arrivée au sommet dans la station de ski de Dobogoko,
00:02:36 l'une des plus anciennes stations de ski de la Hongrie.
00:02:40 Et aujourd'hui, nous allons retrouver nos top coureurs avec nos top grimpeurs.
00:02:47 Il n'y aura pas de place pour Caleb Ewan, quoique, et pourquoi pas,
00:02:52 si on se mettait à rêver d'un coup payé par l'équipe de Roulibre et de Paul Harrare
00:02:58 qui nous a rejoint en cabine de commentateur.
00:03:00 Non, il n'y aura pas de place pour Caleb Ewan aujourd'hui, Paul. Salut !
00:03:03 Salut Nico, comment tu vas ?
00:03:06 Ça va bien, ça va très bien.
00:03:11 Pour le coup, Nico, la promesse, elle tient toujours.
00:03:16 C'est un coup offert par moi-même si Caleb Ewan gagne l'étape aujourd'hui.
00:03:22 Mais je ne prends aucun risque, je pense, sans trop me mouiller.
00:03:28 Ce n'est pas le genre d'étape, on voit le profil actuellement, vous voyez bien.
00:03:32 Ce n'est pas le genre d'étape pour les splitters
00:03:34 et du coup, ce n'est pas le genre d'étape où on risque de voir notre Caleb Ewan briller aujourd'hui.
00:03:40 Plisanto, Plisanto !
00:03:42 C'est l'ascension qu'il va falloir escalader à plusieurs reprises.
00:03:45 Vous voyez, on va tourner autour de Dobogoko.
00:03:47 On est parti pas très loin de la capitale pour rejoindre le nord de la Hongrie.
00:03:53 Ces paysages magnifiques, cette forêt printanière
00:03:59 et les premières pousses qui vont sortir pour laisser place à l'été
00:04:09 et ça tombe bien, les coureurs aussi sont en pleine préparation, en pleine émergence pour certains
00:04:15 parce qu'il y a en vue les grands tours, avec surtout le Tour de France
00:04:23 qui va s'enchaîner assez bizarrement cette année
00:04:27 parce qu'il va y avoir Tour de France et Championnat du Monde.
00:04:30 Comment vont-ils aborder la saison ?
00:04:33 Il y en a un qui sait très bien faire quand il s'agit de gagner un Championnat du Monde,
00:04:38 un Tour d'Italie et un Tour de France dans la même année.
00:04:41 C'est le seul d'ailleurs qui a fait ça au cours de ces dernières décennies,
00:04:45 c'est Stéphane Roche qui a donné le départ à 11h19, pétante,
00:04:50 dans la périphérie de Budapest pour laisser place à cette belle démonstration.
00:04:59 Juste avant le départ, regardez comme c'est beau !
00:05:02 C'est vrai que les organisateurs du Tour de Hongrie, Paul, ont mis les petits plats dans les grands.
00:05:06 On se croirait vraiment sur un grand tour avec énormément de monde à chaque fois au départ,
00:05:12 énormément de monde aux arrivées, énormément de monde sur la route de ce Tour de Hongrie,
00:05:17 ce qui permet aux échappés d'évoluer sous les applaudissements
00:05:23 et d'évoluer à chaque fois dans de superbes décors ici en Hongrie.
00:05:29 C'est magnifique ! Comme tu l'as dit, la Hongrie, on le sait,
00:05:33 c'est un pays qui regorge de beaux paysages et de belles régions.
00:05:38 Mais là en plus, ce qui change et ce qui progresse chaque année sur ce Tour national,
00:05:44 c'est la ferveur qu'il y a autour.
00:05:46 On l'a bien vu autour de Pécs hier, la 5ème plus grande ville de Hongrie.
00:05:50 On a vu un monde assez impressionnant dans les différentes difficultés de l'étape d'hier
00:05:56 et j'imagine que ça va être la même chose autour de Dobogoko aujourd'hui
00:06:00 parce que l'arrivée est compliquée.
00:06:03 L'avantage, et je pense que c'est aussi fait pour,
00:06:06 c'est qu'on a encore une étape avec un parcours et un tour qu'il va falloir boucler trois fois.
00:06:12 Du coup, c'est intelligent pour ramener du monde et ramener de la ferveur
00:06:17 au bord des routes de ces étapes de ce Tour de Turquie,
00:06:21 j'allais dire de ce Tour de Hongrie 2023.
00:06:24 Et à l'avant de la course, on a eu pas mal de coureurs qui l'ont animé justement nos échappés.
00:06:29 Vous avez vu qu'ils sont sortis assez rapidement.
00:06:31 Nous étions dans le deuxième GPM, ou du moins la cote de deuxième catégorie,
00:06:38 l'ascension du Pilisanto, 2 km à 8,8% de déclivité moyenne.
00:06:43 Vous avez vu les images enregistrées un petit peu plus tôt
00:06:46 avec les coureurs qui se sont disputés les points dans les différentes ascensions répertoriées.
00:06:55 Nous retrouvons à l'avant de la course un petit peu les mêmes qu'on a vus sur les premières étapes,
00:07:02 avec notamment Dries de Bont qui a repris possession de l'avant de la course,
00:07:07 Yves Lampard, Sébastien Schönberger, David Martin est également présent dans cet échappé.
00:07:14 Nous avons également Mathias Kopecky ou encore Jasper De Bust,
00:07:19 ces hommes de tête qui possèdent 2 minutes et 58 secondes d'avance.
00:07:23 Nous sommes à moins de 70 km de l'arrivée, 62,5 km.
00:07:29 Et nous sommes maintenant sur le circuit final avant l'ascension finale tout à l'heure de Dobogoko.
00:07:35 Il va y avoir encore une fois l'ascension du Pilisanto à Escalade.
00:07:41 C'est l'une des difficultés les plus compliquées à négocier.
00:07:46 Dobogoko, ça ne va pas être facile non plus avec des pourcentages abrupts dans les tout premiers mètres de cette ascension sur 1,8 km.
00:07:55 Je crois que c'est des pourcentages assez affreux.
00:07:58 Et ce sera l'occasion donc pour les grimpeurs de faire la différence.
00:08:01 Hier, Paul, on a eu déjà une petite démonstration de la part de Marc Hirschi.
00:08:06 Mais Marc Hirschi, par rapport à son gabarit,
00:08:09 et là j'entends déjà Cyril Guimard qui m'aurait fait tout un narratif sur son rapport poids-puissance.
00:08:18 Par rapport à des Egan Bernal, par rapport à des purs grimpeurs de ce peloton 2023 du Tour de Hongrie,
00:08:25 est-il capable de tenir le rythme dans cette ascension de plus de 10 km tout à l'heure ?
00:08:30 Moi j'y crois. Moi j'y crois pour deux raisons.
00:08:34 La première c'est que cette ascension n'est pas assez difficile.
00:08:38 Le pied est compliqué mais le pied c'est le pili-santo qu'on va repasser pour une troisième fois.
00:08:44 Déjà il l'aura déjà fait deux fois donc il aura ses repères.
00:08:47 Et en plus c'est clairement sur ce genre de parcours qu'il a été intransigeant et impressionnant hier.
00:08:53 Donc là sur cette première partie d'ascension je pense qu'il n'y aura pas de problème pour Marc Hirschi.
00:08:57 Et le problème pour lui c'est que la suite n'est pas difficile.
00:09:02 Enfin le problème pour ses adversaires plutôt.
00:09:04 C'est que la suite n'est quand même pas difficile. On a presque 6 bornes à 5,4% de moyenne.
00:09:10 Et le dernier kilomètre 6 il n'est à même pas 3% de moyenne.
00:09:14 C'est quand même des pentes relativement roulantes pour un coureur comme Marc Hirschi
00:09:20 qui a l'air d'être à un très bon niveau.
00:09:22 Et Marc Hirschi a un très bon niveau.
00:09:24 Il a fait des exploits sur des pentes beaucoup plus difficiles.
00:09:27 Je pense notamment au Tour de France 2020.
00:09:30 Alors ta question Nico c'est est-ce que Marc Hirschi a ses chances de remporter ?
00:09:35 Parce que si on est premier du classement général ce soir on a quand même énormément de chances de remporter ce Tour de Hongrie.
00:09:40 Si Marc Hirschi a des chances de remporter ce Tour de Hongrie, j'ai envie de te dire que oui.
00:09:44 Parce que ça va être quand même difficile aujourd'hui de faire des écarts.
00:09:47 Moi j'imagine quand même bien un petit groupe de coureurs dans lesquels on retrouvera les grimpeurs dont tu parlais Nico.
00:09:53 Les gars de Bernal, les Max Poul, les Oscar Honley, tous ces gars là.
00:09:58 J'ai quand même l'impression qu'on va trouver des coureurs aussi un peu costauds comme peut l'être un Marc Hirschi
00:10:03 qui en plus sera habité par la volonté de conserver ce maillot jaune.
00:10:08 On discute beaucoup en tête de course avec notamment Sébastien Schoenberger et Dries de Bonte
00:10:17 qui se sont un petit peu expliqués, qui continuent d'ailleurs de s'expliquer que se passe-t-il.
00:10:23 Peut-être que Dries de Bonte n'est pas content des relais que prend Sébastien Schoenberger.
00:10:29 Je crois que c'est lui d'ailleurs le mieux classé au classement général
00:10:32 et c'est peut-être la raison pour laquelle Dries de Bonte n'est pas content.
00:10:36 Puisque 2'08 ça veut dire qu'on ne laisse pas filer cet échappé à 60 km de l'arrivée
00:10:43 et les autres de cet échappé sont beaucoup plus loin.
00:10:47 Dries de Bonte est à 5'11, Yves Lampard est à 2'30.
00:10:52 Donc voilà, Dries de Bonte, c'est peut-être plus facile d'aller "tirer les oreilles" à Sébastien Schoenberger qu'à Yves Lampard.
00:11:02 Mais voilà, c'est peut-être la raison pour laquelle il n'était pas forcément très très content.
00:11:07 Après moi je ne suis pas dans l'échappé, je ne sais pas ce qu'il s'est passé auparavant.
00:11:13 Mais voilà, c'est peut-être l'une des explications par rapport au fait que les deux coureurs se sont jetés quelques noms d'oiseaux.
00:11:25 C'est intéressant ce qui vient de se passer.
00:11:28 On a vu plutôt dans l'étape Sébastien Schoenberger et Dries de Bonte se bagarrer pour le premier Grand Prix du grimpeur.
00:11:36 Les deux sont encore en course sur ce classement.
00:11:39 Et Sébastien Schoenberger en passant en tête de la première difficulté du jour,
00:11:44 je ne vais pas écorcher le nom qui est très dur à prononcer, mais le Ketuvkanigreg,
00:11:49 je ne sais pas si tu valides cet accent Nico, mais Schoenberger est passé en tête devant Dries de Bonte.
00:11:56 Et du coup Schoenberger a marqué 10 points et est revenu à ce moment-là à égalité avec le porteur du maillot rouge à 28 points tous les deux.
00:12:08 Et là je pense qu'il a dû prendre, on n'a pas vu les images parce qu'on arrivait juste après nous Nico,
00:12:12 mais au sommet du Pili Santo il a dû reprendre quelques points et du coup Schoenberger sera virtuellement le meilleur grimpeur de ce Tour de Hongrie pour l'instant.
00:12:22 Et en plus il devrait quand même asseoir son avance avec notamment le deuxième passage du Pili Santo qui va arriver d'ici une vingtaine, quinze, vingt kilomètres.
00:12:31 A mon avis avec l'Autrichien on tient le meilleur grimpeur de notre Tour de Hongrie cette semaine Nico.
00:12:38 Ça a été sacrément disputé, c'est assez rare généralement, ce sont un peu les coureurs de seconde zone qui se disputent comme ça les points des meilleurs grimpeurs, du meilleur sprinter.
00:12:50 C'était âprement disputé ce classement de la montagne.
00:12:59 Et du coup Schoenberger il est revenu au niveau de Filippo Ridolfo qu'on a vu dans les différentes échappées de ces deux derniers jours.
00:13:08 Avec 28 points chacun, Ridolfo n'est pas dans l'échappée et là on revoit les images, la réalisation hongroise qui nous écoute,
00:13:14 qui nous a montré cette image de Schoenberger passant en tête du Pili Santo,
00:13:19 ce qui veut dire qu'il a repris dix points de plus et là il commence vraiment à creuser l'écart, notamment avec Ridolfo et même avec David Martin
00:13:30 qui pour le coup lui aussi est passé deux fois deuxième sur les deux premiers passages au sommet de cette étape.
00:13:38 L'Autrichien qui assure un peu plus ce maillot rouge du Tour de Hongrie.
00:13:46 15 points au sommet de l'ascension de Dobogoko au kilomètre 206,4 pour celui qui franchira la ligne en première position.
00:13:56 Retour sur notre peloton, retour sur ce qu'il se passe dans une seconde partie de cette étape avec les coureurs de l'équipe UAE, Team Emirates,
00:14:09 qui légitimement roulent au peloton pour protéger bien sûr les intérêts de leur leader Marc Hirschi.
00:14:18 On pensait qu'à un moment l'échappée qui était composée de Finn Fischer-Black à une vingtaine de kilomètres de l'arrivée de Jonathan Narváez,
00:14:27 allait se disputer la victoire et qu'on allait avoir plutôt un Finn Fischer-Black leader de cette équipe UAE,
00:14:34 c'était sans compter sur les excellentes jambes de Marc Hirschi qui vraiment a été le plus costaud dans l'ascension difficile hier autour de Pêches.
00:14:44 Cette équipe UAE qui roule avec Alvaro Oudj, c'est pas mal pour un sprinter en pleine préparation aussi de faire des kilomètres,
00:14:53 de manger des kilomètres, de manger du vent en tête de peloton pour parfaire un petit peu sa condition
00:14:59 et pour se préparer bien sûr pour l'étape de demain du côté de Budapest avec un circuit qui offrira 15 tours aux coureurs de ce Tour de Hongrie.
00:15:10 Et c'est vraiment une, comme on l'a dit, répétée très souvent, une très belle occasion pour tous ces coureurs de préparer la suite
00:15:20 et pour certains de se faire voir et pour d'autres d'inscrire leur nom au palmarès de l'édition 2023, la 44e édition du Tour de Hongrie.
00:15:29 Ils peuvent pas se blérer l'impression Dries de Bont et Sébastien Schönberger.
00:15:39 Alors je comprends pas pourquoi est-ce que Dries de Bont lui reproche de rester dans l'échappée, comme tu le disais Nico.
00:15:47 J'ai envie de te dire mais de quoi je me mêle ? Schönberger a ses objectifs de course aussi.
00:15:53 Schönberger est clairement le meilleur grimpeur de ce groupe, donc s'il va au bout c'est quand même la plus grande chance de victoire de cette échappée.
00:16:00 J'ai du mal un peu à saisir ce qu'il a Dries de Bont, il a l'air très nerveux.
00:16:04 On sait qu'il a fait tous les sprints intermédiaires du jour en essayant de prendre le plus de points possible.
00:16:11 Peut-être qu'il a secrètement l'espoir d'aller essayer d'attraper le maillot vert.
00:16:16 Je tends l'oreille et j'essaye d'entendre...
00:16:18 Écoute...
00:16:20 Excuse-moi d'avoir coupé Paul.
00:16:30 Mais t'as bien fait Nico.
00:16:32 Mais on n'a pas entendu, ça parlait en anglais mais de loin entre l'autrichien et le belge.
00:16:40 C'est assez surprenant ce comportement de Dries de Bont, assez nerveux.
00:16:44 Lui qui est quand même bien entouré de ses compatriotes dans cette échappée avec Yves Lampard et Jasper de Beust.
00:16:50 Surprenant.
00:16:52 On va voir un peu comment évolue cette échappée et les différents prochains événements qu'elle va avoir à passer, notamment le prochain grimpeur.
00:17:02 Mais je n'ai pas d'explication.
00:17:05 Est-ce que c'est un danger au classement général et que c'est pour ça qu'il met en danger l'échappée ?
00:17:11 Je ne sais pas.
00:17:12 On serait culotté de dire ça après 130-120 km d'échappée.
00:17:17 Du coup, je suis assez circonspect Nico.
00:17:20 Je réfléchis dans mon coin et je reviens vers toi avec une hypothèse.
00:17:34 Ça a vraiment des airs de Tour de France avec les Hongrois et les Hongroises qui ont réalisé de jolis décors.
00:17:49 Je crois qu'il y a un concours sur le Tour de France pour celui qui réalise le plus beau dessin.
00:18:00 Je ne sais pas comment on peut appeler ça.
00:18:03 Et ça discute encore.
00:18:06 Une œuvre artistique.
00:18:08 Oui, voilà.
00:18:10 Ah, mais il lui a dit "ça y est, tu as pris les points".
00:18:27 Je crois qu'il a... Ah, et ben voilà !
00:18:32 Et finalement, il va céder.
00:18:34 Incroyable cette image !
00:18:37 Incroyable !
00:18:38 C'était ça en fait.
00:18:40 Maintenant, tu nous laisses tranquille pour la victoire d'étape.
00:18:45 C'est toi le plus dangereux au classement général.
00:18:48 Donc, ciao mon pote.
00:18:51 Tu ne vas pas disputer la victoire avec nous.
00:18:53 C'est fou de voir ce genre de choses.
00:18:55 Et puis surtout, surtout la pression qu'a mis Dries de Bonte sur ce coureur.
00:18:59 Alors, voilà, je sais que nous sommes des journalistes qui devons rester assez neutres.
00:19:09 Mais moi je trouve ça quand même plutôt culotté de la part de Dries de Bonte.
00:19:15 Parce que ce pauvre Sébastien Schönberger, lui, certes il est à 1,20 au classement général.
00:19:23 Mais il n'a pas fait ça pour Yves Lampard.
00:19:26 Yves Lampard, il est à 2,30 au général.
00:19:29 Et au pied de l'ascension, on ne va pas non plus laisser trop trop filer un coureur comme Yves Lampard.
00:19:36 Alors Yves Lampard, ce n'est pas un super grimpeur, certes.
00:19:40 Dries de Bonte, ce n'est pas non plus le meilleur grimpeur, je pense, de cet échappé.
00:19:47 Donc moi je trouve ça quand même assez culotté de la part du coureur belge.
00:19:52 Je suis un peu chafouin là, Nico, je ne vais pas te mentir.
00:19:57 Je ne comprends pas.
00:19:59 Je peux potentiellement comprendre la volonté de Dries de Bonte qui a vu,
00:20:06 depuis que Schönberger a assuré son maillot rouge.
00:20:09 Parce que même si Marc Hirschi, par exemple, prend les 15 points en tête d'Hobo Goko tout à l'heure,
00:20:15 il ne pourra plus rattraper Sébastien Schönberger.
00:20:18 Schönberger qui, depuis cette dernière difficulté, ne passait plus trop trop de relais.
00:20:25 Visiblement, il avait atteint son objectif.
00:20:28 Et je pense que c'est pour ça qu'il était un peu énervé, notre ami Dries de Bonte.
00:20:33 Alors après, chacun fait sa course, chacun a ses ambitions.
00:20:38 Là où je peux comprendre Dries de Bonte, c'est si Sébastien Schönberger ne voulait plus rouler
00:20:42 et se faire ramener le plus loin possible par ses coéquipiers.
00:20:45 Ses coéquipiers, ses compagnons d'échappée.
00:20:49 Parce que ces compagnons d'échappée, ça veut aussi très bien que c'est lui le meilleur grimpeur de ce groupe-là.
00:20:55 Donc voilà, soit Schönberger roule et fait sa part du travail comme tout le monde,
00:21:01 soit Schönberger se relève.
00:21:04 Je ne sais même pas s'il y a un vrai rapport avec forcément sa place au placement général.
00:21:08 Parce que j'imagine, quand tu es le Team UAE ou la DSM ou INEOS,
00:21:11 que tu as quand même envie d'aller la chercher cette étape.
00:21:14 Quoi qu'il arrive, quels que soient les coureurs devant.
00:21:17 Et quel que soit l'écart aussi, d'ailleurs un écart qui est maîtrisé depuis le début de cette étape.
00:21:22 Donc je pense que c'était plus ça, c'était plus Dries de Bonte qui était un peu ennuyé par les relais,
00:21:28 les derniers relais que passait Schönberger en tête de course,
00:21:31 qui était presque inexistant, lui qui, comme je l'ai dit, a atteint son objectif.
00:21:36 Dries de Bonte lui a fait un choix, il lui a dit soit tu roules avec nous
00:21:40 et on se bagarre jusqu'au bout pour essayer de résister au peloton,
00:21:42 soit tu te relèves, tu as eu ton maillot rouge, tu te relèves,
00:21:45 mais par contre on ne va pas t'emmener au pied de la dernière bosse
00:21:49 et que tu nous flingues à ce moment-là, sachant que tu n'aurais pas mis un coup de pédale
00:21:52 des 40 derniers kilomètres.
00:21:54 Tu es sûr qu'il ne passait pas ?
00:21:56 Dries de Bonte.
00:21:57 Qu'il ne passait pas, c'est-à-dire ?
00:21:59 Qu'il passait très peu de relais.
00:22:01 Moi j'ai l'impression quand même qu'il en a passé quelques-uns.
00:22:04 Du coup j'ai regardé, parce que c'est l'une des premières images qu'on a vues depuis la prise d'antenne.
00:22:10 Il en a passé, sinon il était toujours en queue de peloton.
00:22:14 Et j'imagine que s'il passait ses relais de manière normale,
00:22:18 comme les autres coureurs de 7HP le font,
00:22:21 j'imagine que Dries de Bonte n'aurait pas grand-chose à dire.
00:22:25 Pour moi c'est la seule raison pour laquelle l'ancien champion de Belgique était énervé,
00:22:29 c'est que à mon avis, Schoenberger devait sauter quelques relais.
00:22:33 Mais alors de là, est-ce que Schoenberger se relève sous la pression,
00:22:38 comme tu l'as dit, sous la pression de Dries de Bonte ?
00:22:41 Pour moi il y a quand même un monde, c'est très très surprenant ce qui vient de se passer.
00:22:47 J'ai hâte d'avoir les retours un peu post-étape des uns et des autres sur ce qui vient de se passer.
00:22:54 Alors qu'on vient de voir Martin Diena qui a fait une très belle montée hier
00:23:00 et qui porte le maillot blanc du meilleur Hongrois de ce Tour de Hongrie.
00:23:05 Pas volé avec le beau top 10 qu'il avait cherché sur l'étape d'hier.
00:23:10 Il traînait un peu en queue de peloton quand même.
00:23:14 [Bruit de la pluie]
00:23:36 [Bruit de la pluie]
00:23:55 [Bruit de la pluie]
00:24:09 [Bruit de la pluie]
00:24:29 [Bruit de la pluie]
00:24:49 [Bruit de la pluie]
00:24:59 Après ce petit événement en tête de course, l'échappée qui a repris son ordre de marche
00:25:08 avec Yves Lampard, ce qui fait toujours le gros du boulot, l'ancien champion de Belgique,
00:25:14 ancien maillot jaune sur le Tour de France l'an passé, on s'en souvient.
00:25:19 Un cœur de la première étape, du prologue, qui n'est pas une étape.
00:25:24 D'ailleurs, ça faisait peut-être un peu plus de 10 km, donc c'était peut-être pas un prologue, j'ai un petit doute.
00:25:29 Dites-nous dans l'équipe sur l'hashtag #l'équipevélo d'ailleurs, on vous lit si vous avez des questions.
00:25:37 On est là pour ça. On se dirige tranquillement à 47,5 km de l'arrivée vers la deuxième passage du Pili-Santo.
00:25:48 Vous avez vu cette ascension pas simple, pas simple, 2 km à près de 9%.
00:25:56 On repassera une troisième fois, qui fera office de pied de la dernière bus vers Dobogo.
00:26:04 Du coup, un classement de la montagne, on l'a dit tout à l'heure, avec cet épisode entre Schönberger et Dresdebont,
00:26:10 un classement de la montagne qui est scellé, avec un Schönberger qui a maintenant plus de 30 points à ce classement.
00:26:16 Du coup, ni Ridolfo, qui était le porteur du maillot rouge ce matin, ni un éventuel Markerchi,
00:26:21 s'il reprend 15 points en haut de la dernière difficulté, pourra récupérer ce maillot.
00:26:27 Ridolfo s'est fait une raison et je pense que Markerchi a d'autres objectifs aujourd'hui.
00:26:33 On peut l'affirmer, Sébastien Schönberger repartira de Hongrie avec ce maillot rouge,
00:26:37 comme il l'avait fait au Grande Camino où cette fois, en début de saison, il était allé chercher le maillot à points.
00:26:44 Schönberger, un adepte de ces sprints et de ces petites montées intermédiaires lors des étapes.
00:26:50 La Calva Roger, toujours en tête de peloton pour le Team UE qui fait le tempo.
00:27:01 Je ne savais qu'il y a repris du temps depuis cet épisode Schönberger.
00:27:11 Elle a repris une bonne quarantaine de secondes.
00:27:14 Vous le voyez sur l'écran, il possède plus de 2,3 km d'avance sur un peloton encore bien gardé.
00:27:23 On voit Emil Dima, le champion de Roumanie.
00:27:30 Cette équipe roumaine, Sauffer Savini, duo OMZ.
00:27:38 Dima, coureur d'expérience aussi déjà, le Roumain.
00:27:45 Le temps est arrivé, on est en train de reprendre l'équipe de Sauffer Savini.
00:27:51 On voit le pote Dima, le champion de Roumanie.
00:27:55 On voit le pote Dima, le champion de Roumanie.
00:27:58 On voit le pote Dima, le champion de Roumanie.
00:28:01 On voit le pote Dima, le champion de Roumanie.
00:28:03 On voit le pote Dima, le champion de Roumanie.
00:28:05 On voit le pote Dima, le champion de Roumanie.
00:28:07 On voit le pote Dima, le champion de Roumanie.
00:28:09 On voit le pote Dima, le champion de Roumanie.
00:28:11 On voit le pote Dima, le champion de Roumanie.
00:28:14 On voit le pote Dima, le champion de Roumanie.
00:28:16 On voit le pote Dima, le champion de Roumanie.
00:28:18 On voit le pote Dima, le champion de Roumanie.
00:28:20 On voit le pote Dima, le champion de Roumanie.
00:28:22 On voit le pote Dima, le champion de Roumanie.
00:28:24 On voit le pote Dima, le champion de Roumanie.
00:28:26 On voit le pote Dima, le champion de Roumanie.
00:28:28 On voit le pote Dima, le champion de Roumanie.
00:28:30 On voit le pote Dima, le champion de Roumanie.
00:28:32 On voit le pote Dima, le champion de Roumanie.
00:28:34 On voit le pote Dima, le champion de Roumanie.
00:28:36 On voit le pote Dima, le champion de Roumanie.
00:28:41 On voit le pote Dima, le champion de Roumanie.
00:28:43 On voit le pote Dima, le champion de Roumanie.
00:28:45 On voit le pote Dima, le champion de Roumanie.
00:28:47 On voit le pote Dima, le champion de Roumanie.
00:28:49 On voit le pote Dima, le champion de Roumanie.
00:28:51 On voit le pote Dima, le champion de Roumanie.
00:28:53 On voit le pote Dima, le champion de Roumanie.
00:28:55 On voit le pote Dima, le champion de Roumanie.
00:28:57 On voit le pote Dima, le champion de Roumanie.
00:28:59 On voit le pote Dima, le champion de Roumanie.
00:29:01 On voit le pote Dima, le champion de Roumanie.
00:29:03 On voit le pote Dima, le champion de Roumanie.
00:29:05 On voit le pote Dima, le champion de Roumanie.
00:29:11 On pense à Max Ploton, on en a parlé depuis le début de la semaine.
00:29:13 On pense à Max Poul, notamment.
00:29:15 On pense à Egan Bernal.
00:29:17 On pense au petit grimpeur, puncher de poche aussi, Bentulet, de chez Ineos.
00:29:25 Tous ces coureurs-là qui peuvent montrer des belles choses dès que la route s'élève.
00:29:29 Mais est-ce que la route s'élève assez pour faire des différences ?
00:29:34 On n'arrive même pas à 700 mètres d'altitude.
00:29:37 Après une dernière difficulté, pas si difficile que ça finalement.
00:29:44 Ça va être assez intéressant de voir comment les adversaires de Marc Kirschi vont se comporter.
00:29:50 On arrive lentement mais sûrement d'ici 5-10 kilomètres au deuxième pachage depuis Lysanto.
00:29:57 Et peut-être qu'on verra les premières escarmouches à ce moment-là plutôt,
00:30:02 alors qu'on voit l'échappée qui continue de reprendre du temps,
00:30:04 dans des proportions qui deviennent de plus en plus intéressantes pour les cinq hommes de tête.
00:30:11 [Vrombissement du moteur]
00:30:15 [Vrombissement du moteur]
00:30:29 [Vrombissement du moteur]
00:30:40 [Cris de la foule]
00:30:45 [Vrombissement du moteur]
00:30:55 [Vrombissement du moteur]
00:31:07 [Vrombissement du moteur]
00:31:32 [Vrombissement du moteur]
00:31:39 43 kilomètres de l'arrivée pour nos hommes de tête,
00:31:42 Dries de Bont, Yves Lampard, Mathias Schkopecky, Jasper De Beust.
00:31:46 Ils sont plusieurs Belges à l'avant de cette course,
00:31:50 avec trois Belges, Jasper De Beust, Dries de Bont et Yves Lampard.
00:31:56 Ces coureurs qui se sont illustrés sur les premiers kilomètres
00:32:01 en essayant et en réussissant à prendre la bonne échappée.
00:32:05 Il y a eu ce petit mouvement et ces petits noms d'oiseaux jetés à Sébastien Schönberger,
00:32:12 qui n'était plus le bienvenu dans cette échappée.
00:32:15 Et là, nous sommes de retour, désormais sur cette étape,
00:32:20 avec quelques coureurs maintenant à l'avant de cette course à 42 kilomètres, 300 de l'arrivée.
00:32:28 Le tour est emmené par l'équipe UAE Team Emirates d'Alvaro Ouch,
00:32:32 qui a fait un sacré boulot depuis le départ.
00:32:35 Marc Hirschi toujours bien entouré, puisque Finn Fischer-Black n'a pas mis 30 coups de pédale pour l'instant.
00:32:42 Marc Hirschi toujours bien placé au classement général,
00:32:47 puisque au départ, ce matin, il possédait très exactement 10 secondes
00:32:57 sur Ben Tullet.
00:32:59 C'est quand même pas ouf comme écart.
00:33:03 Et 16 secondes sur Max Poul, Oscar Only, et 4e à 22 secondes.
00:33:09 Ce qui veut dire que les bonifications vont compter aussi.
00:33:14 Et je vous rappelle qu'il y a 10 secondes, 6 secondes et 4 secondes pour celui qui franchira la ligne
00:33:19 tout à l'heure en première, en deuxième et en troisième position.
00:33:26 Oui, Nico, elle est toute là.
00:33:28 La difficulté aujourd'hui, c'est de devoir aller chercher ses bonifications
00:33:32 sur une arrivée quand même assez facile à négocier, entre guillemets,
00:33:38 avec un Marc Hirschi dont on connaît la pointe de vitesse
00:33:42 et surtout sa capacité à résister sur ce genre d'effort quand il est en pleine forme.
00:33:48 Je ne suis plutôt pas positif pour ses adversaires tout à l'heure.
00:33:54 Mais c'est pour ça, et je le disais tout à l'heure,
00:33:58 je pense que cette prochaine montée, l'ascension du Piscento,
00:34:02 notamment avec ce haut de la difficulté, avec presque 500 m à 10,6% de moyenne,
00:34:11 je pense que ça peut être une bonne rampe de lancement pour au moins tester cette équipe UAE
00:34:15 et voir un peu comment réagit Marc Hirschi, au moins tenter de le fatiguer un peu.
00:34:20 J'ai peur que si on attend vraiment cette dernière difficulté pour essayer de le manœuvrer,
00:34:25 que ce ne soit pas possible et que le Suisse soit en gestion
00:34:29 et aille chercher déjà ce maillot jaune, assurer ce maillot jaune,
00:34:33 et pourquoi pas une deuxième victoire, puisqu'il ne sera pas facile à prendre
00:34:35 sur une arrivée dans un petit groupe.
00:34:38 C'est quand même le scénario que j'imagine le plus, qui pour moi est le plus plausible.
00:34:43 On verra si l'échappée sera arrivée avant, évidemment,
00:34:48 surtout que l'écart ne fait qu'augmenter depuis tout à l'heure.
00:34:50 Mais en tout cas pour le groupe des favoris, j'imagine quand même un petit groupe arriver ensemble
00:34:54 et au petit jeu du sprint, si en plus il n'y a pas de bonification à jouer,
00:34:59 j'ai l'impression que Marc Hirschi sera en maîtrise.
00:35:08 On va faire à suivre sur une ascension où là, le capteur de puissance
00:35:20 donnera forcément d'autres indications parce que certains auront du replat
00:35:27 pour aborder Dobogoko et la ligne finale de cette étape du Tour de Hongrie.
00:35:37 C'est quand même pas du tout le même profil entre l'étape d'hier et l'étape d'aujourd'hui.
00:35:44 Je ne sais pas si tu as vu Paul, mais Marc Hirschi n'a pas le maillot jaune.
00:35:55 Il a mis un petit gilet. Je regardais tout à l'heure le compte Twitter du Team UAE,
00:36:03 et je vois justement avec ce gilet qu'il fait froid, on l'a dit, moins de 10 degrés aujourd'hui,
00:36:07 il fait gris, potentiellement de la pluie dans les prochains kilomètres.
00:36:12 On ne prend pas de risque à côté UAE, la saison est encore longue,
00:36:16 et Marc Hirschi à 100% c'est un Marc Hirschi qu'on a aussi envie d'emmener en forme sur le Tour de France.
00:36:21 Et pour ça il faut le garder aussi en forme. Il y a quand même deux objectifs.
00:36:26 La victoire d'étape aujourd'hui, la victoire d'étape peut-être,
00:36:31 assurer sa première place au classement général,
00:36:34 et aussi sortir avec le plein de confiance et la forme qu'il va avec
00:36:38 pour préparer potentiellement un Tour de France dans quelques semaines.
00:36:43 J'imagine qu'il a préféré ne pas prendre de risque,
00:36:48 alors du coup il est quand même moins reconnaissable Marc Hirschi.
00:36:51 Mais oui, tu as bien fait de le souligner Nico, il n'a pas son maillot jaune aujourd'hui le suisse.
00:37:00 Il aura peut-être tout à l'heure, quand les routes vont s'élever et que l'intensité de cette course va augmenter.
00:37:06 Parce que nul doute que le peloton va devoir commencer à accélérer pour reprendre les fuyards.
00:37:12 Parce que même s'ils arrivent à aller jouer l'étape, les Yves Lampard, tes consorts,
00:37:18 Yves Lampard n'est pas loin au classement général Nico, tu l'as bien souligné tout à l'heure.
00:37:22 Seulement 2 minutes 30, et pour l'instant on est presque à 4 minutes d'avance
00:37:27 pour s'échapper à moins de 40 km de l'arrivée.
00:37:30 Je pense qu'on est dans un moment de la course décisif
00:37:35 où le peloton serait avisé de commencer à accélérer,
00:37:40 si le team UE notamment veut protéger le maillot jaune du suisse.
00:37:47 En tout cas ça va être un bon test aussi pour Marc Hirschi cette ascension,
00:37:56 même si ce n'est pas l'Alpe d'Huez.
00:38:01 Ça reste une ascension pour grimpeur,
00:38:07 où on arrive dans une station de ski avec un joli dénivelé.
00:38:13 Et je ne suis pas sûr que par le passé Marc Hirschi ait été en position de force
00:38:21 sur un classement général de course par étape, avec le maillot jaune sur les épaules.
00:38:28 Il a souvent été chasseur d'étapes sur les routes du Tour de France.
00:38:33 On s'en souvient en 2020 où il avait été vraiment impressionnant en étant échappé très souvent.
00:38:41 Marc Hirschi qui avait terminé également deuxième d'une étape
00:38:46 qui passait par à plusieurs reprises le col de Turigny de mémoire,
00:38:52 où Julien Alaphilippe s'était imposé.
00:38:57 C'était l'étape de Nice avec l'ascension de la Col Miane.
00:39:07 Non, il y avait la Col Miane, le Turigny et le Col d'Aize.
00:39:13 Et sur une étape où il avait terminé à la deuxième place en mode chasseur d'étapes,
00:39:21 ce n'est pas la même que lorsque vous vous retrouvez au pied d'une ascension avec le maillot de leader
00:39:29 et où là vous êtes confronté aux incessantes attaques et aux coups de pédale des pures grimpeurs.
00:39:37 En tout cas ça va être un bon repère pour le coureur suisse qui continue son apprentissage.
00:39:48 Marc Hirschi, on l'oublie peut-être un peu trop vite, mais il sort à peine des catégories d'espoir.
00:39:56 Il a 24 ans Marc Hirschi.
00:39:58 Il a 24 ans et ce qui nous fait porter un jugement sur Marc Hirschi pas forcément positif,
00:40:06 c'est le fait qu'il a eu énormément de galères depuis, mais c'est son explosion,
00:40:12 cette fameuse année 2020, même s'il a été quelques années auparavant aussi champion du monde d'espoir.
00:40:19 Donc il ne venait pas de nulle part, il avait une progression vraiment assez linéaire,
00:40:25 mais il a vraiment explosé en 2020 avant de finalement disparaître au cours de l'année 2021 et 2022.
00:40:33 C'est pour ça que c'est intéressant de le revoir à ce niveau-là parce qu'on se demandait,
00:40:37 notamment après son départ du team Sunweb puis DSM, s'il allait retrouver son meilleur niveau.
00:40:45 Alors le tour de Hongrie et ce qu'on a vu de lui ces dernières semaines,
00:40:48 notamment à Francfort et sur l'Iège-Bastogne, c'est quand même plutôt intéressant,
00:40:52 plutôt positif à lui de continuer de confirmer cela.
00:40:55 Et je pense que si on a un Marc Hirschi, comme je te le disais Nico, qui est au meilleur de sa forme,
00:41:00 je pense que c'est le genre de Marc Hirschi qui ne sera pas forcément inquiété
00:41:05 par le dénivelé et la difficulté de cette dernière montée.
00:41:09 Et c'est pour ça que j'invitais ses adversaires, ses rivaux, à peut-être essayer d'anticiper d'un peu plus loin,
00:41:14 essayer de mettre des choses en place un peu plus loin.
00:41:16 Alors qu'on le voit, David Martin, ça nous avait échappé tout à l'heure,
00:41:19 Nico qui s'est relevé aussi, qui en avait peut-être plein les bottes,
00:41:23 le coureur d'Eolo Cometa, et qui se fait gentiment rattraper par le peloton espagnol.
00:41:30 Ah la saison de l'équipe Eolo Cometa qui aura été forcément marquée
00:41:40 il y a quelques heures maintenant par la victoire d'un des siens, de Davide Baïs,
00:41:50 sur les routes du Tour d'Italie, avec un Alberto Contador forcément aux anges.
00:41:57 Lui qui a monté de toutes pièces cette formation avec son grand frère je crois,
00:42:03 je crois que c'est le grand frère ou le petit frère.
00:42:05 En tout cas c'est la famille Contador qui s'est beaucoup investie dans le monde du cyclisme amateur.
00:42:12 Et ça c'est tout à l'honneur de Il Pistolero qui est toujours dans le milieu du cyclisme,
00:42:21 avec notamment cette équipe Eolo Cometa, même si comme je vous l'ai dit,
00:42:25 c'est plutôt le frangin qui s'en occupe.
00:42:28 Cette équipe qui évolue chez les amateurs, chez les espoirs, chez les juniors aussi,
00:42:33 qui est un club formateur et qui n'a pas forcément attendu le nouveau règlement
00:42:38 de l'Union Cycliste Internationale pour certaines équipes,
00:42:41 parce qu'en plus elle n'évolue même pas en World Tour.
00:42:43 Je crois que c'est obligatoire maintenant pour les équipes World Tour d'avoir des équipes espoir,
00:42:50 d'avoir une réserve derrière.
00:42:54 Ce n'est pas forcément le cas pour les équipes Pro Series et pour les équipes continentales,
00:43:00 loin de là.
00:43:03 Donc voilà, c'est un beau clin d'oeil fait à son sport.
00:43:09 C'est Ag2R d'ailleurs qui va arrêter de bosser notamment avec Chambery
00:43:13 pour justement monter son équipe aussi, son anti-chambre,
00:43:18 comme l'avait fait un peu la groupe AFDJ avec succès, vu les coureurs qui en sont sortis.
00:43:23 Ag2R aussi qui va y passer dans les prochains mois.
00:43:27 Alors qu'on voit actuellement Yves Lampard qui a fait mal à De Beuys et à Idriss Debonte,
00:43:33 Mathias Kopecky aussi le sprinter de cette team Novo Nordisk qui a lâché.
00:43:41 Idriss Debonte qui tire la langue là, qui perd un mètre, deux mètres,
00:43:45 qui fait l'effort pour accrocher la roue de son compatriote.
00:43:49 Elle est compliquée cette montée, c'est pour ça que je t'en parlais Nico,
00:43:53 c'est que je me souviendrais bien que le peloton ne la galvote pas.
00:43:56 Alors qu'il est de retour du diable Mauver Kopecky juste au sommet.
00:44:01 Et les points pour Idriss Debonte.
00:44:03 Elle est compliquée cette montée, c'est pour ça que j'aimerais bien voir des mouvements dans le peloton.
00:44:09 On a vu que c'était parti d'encore plus loin hier avec notamment le Team Ineos
00:44:13 qui a fait rouler Egan Bernal pour l'attaque de Jonathan Narvaez dans la foulée.
00:44:18 On va voir un peu ce qui va se passer dans cette montée.
00:44:22 Mais on l'a vu, elle est compliquée et il y a moyen de faire déjà des petits écarts.
00:44:27 Ça peut vraiment servir de rampe de lancement.
00:44:30 On va voir comment le peloton va passer.
00:44:36 Il a intérêt à s'accrocher à Idriss Debonte.
00:44:40 Parce que s'il se fait lâcher et que l'échappée n'arrive pas au pied de l'ascension
00:44:48 et que Sébastien Schönberger passe par là, il va se faire un malin plaisir à le titiller tout à l'heure.
00:44:57 Après on le sait Nico, Idriss Debonte on l'a vu aussi hier.
00:45:04 Ce n'est pas un grimpeur, il ne faut pas se tromper.
00:45:07 C'est un capitaine de route qui a eu les coups des franches
00:45:12 et qui de manière assez spéciale, pour ne pas dire un peu heureuse,
00:45:18 a pu réussir à aller chercher ce beau maillot de champion de Belgique il y a maintenant quelques années.
00:45:24 Mais ça reste un coureur, un bel équipier, coureur de course d'un jour, mais pas un grimpeur.
00:45:31 D'ailleurs dans ce groupe-là, il n'y a pas de grimpeur.
00:45:34 Il y a même beaucoup de grosses cuisses avec Yves Lampard,
00:45:38 qui depuis maintenant quelques mois, quelques années, est en train de se transformer d'un beau coureur de classique
00:45:43 à un gros rouleur et à un membre du train pour les différents sprinters de cette équipe Soudal Quick-Step.
00:45:51 Pareil pour Matthias Kopecki qui est le sprinter de cette équipe Novo Nordisk.
00:45:55 On a vu faire un top 10 cette semaine sur le Tour de Hongrie.
00:45:58 Yasper Dubes qui est le poisson pilote attitré de Calais Bay One.
00:46:03 Donc à ce petit jeu-là, j'ai quand même envie de dire, quand on voit ce que les uns et autres ont fait dans leur carrière,
00:46:08 que c'est Yves Lampard qui a le plus de chances de remporter l'étape si cet échappé va au bout.
00:46:13 En tout cas l'écart a sacrément augmenté. Presque 4 minutes d'avance maintenant.
00:46:19 C'est bien joué de la part de Dries De Bont.
00:46:21 Mais à quel prix maintenant ? Est-ce que l'échappé va aller au bout ?
00:46:28 Est-ce que le peloton va revenir dans les tout derniers instants ?
00:46:33 Est-ce qu'on va accélérer comme le suggère Paul Harrare qui nous a rejoint en cabine commentateur ?
00:46:40 Déjà dans cette bosse à moins de 35 km de l'arrivée.
00:46:43 En tout cas les écarts sont en train d'être faits entre ceux qui ne sont pas les meilleurs grimpeurs,
00:46:52 ceux qui ont fait beaucoup d'efforts depuis ce Tour de Hongrie.
00:46:54 On a vu notamment Philippe Orodolfo décramponner déjà.
00:46:58 C'est l'heure de monter assez vite mais sans attaque pour l'instant,
00:47:08 avec cette équipe UAE qui maîtrise pour l'instant le peloton,
00:47:13 qui enlève toute vélité d'attaque pour les autres équipes.
00:47:19 Alors qu'on voit les deux maillots distinctifs.
00:47:22 Mathieu Stocek qui porte le maillot vert qu'on a vu dans l'échappée ces deux derniers jours.
00:47:31 Et Orodolfo qui avait du mal à s'accrocher à la queue de peloton.
00:47:36 L'équipe UAE tout en maîtrise, tout en contrôle pour l'instant.
00:47:48 Et pour son leader Marc Hirschi, 33 km de l'arrivée.
00:47:53 Nous voilà le porteur du maillot rouge de ce Tour de Hongrie, en difficulté dans cette ascension.
00:48:13 À noter dans cette équipe Nouveau Nordisque, notre Français qu'on avait vu échapper sur la première étape,
00:48:19 Charles Planet, n'a pas pris le départ ce matin.
00:48:22 J'espère que tout va bien et qu'il n'y a rien de grave pour notre Français.
00:48:32 J'ai essayé de chercher un peu les infos, notamment sur le Twitter de la Nouveau Nordisque,
00:48:39 mais je n'ai pas trouvé la raison pour laquelle il n'a pas pris le départ de cette quatrième étape.
00:48:46 Si vous nous écoutez, Team Nouveau Nordisque, n'hésitez pas à nous mettre un petit tweet
00:48:55 avec le hashtag #l'équipevélo et à nous dire ce qui se passe.
00:48:59 C'est parti !
00:49:02 Allez !
00:49:04 Ça s'excite encore. Ça s'excite toute même dans le peloton.
00:49:20 On va rester dans les premières places, dans les premières positions.
00:49:26 C'est parti !
00:49:29 Allez !
00:49:31 Ça se voit ce virage, un bel angle droit avec un petit air plein au milieu.
00:49:46 Ce genre de virage n'est jamais cadeau, mais ça a été plutôt bien négocié par le peloton.
00:49:54 Pas de chute. Comme une belle chose. Pareil pour hier.
00:49:58 Pas de chute à noter, contrairement aux deux premiers jours qui ont été un peu chaotiques
00:50:04 avec cette météo compliquée et toutes ces équipes de sprinters qui voulaient absolument bien placer leur leader.
00:50:13 Ça nous a donné quand même quelques chutes, notamment celle d'Egan Bernal et de Luc Plappe.
00:50:18 Luc Plappe, le champion d'Australie, qui a quitté la course.
00:50:21 Bernal, qui on l'a vu hier, est marqué. Le genou et le cou très marqué, mais qui a l'air quand même de bien marcher.
00:50:31 On verra un peu comment il se comporte tout à l'heure. Le Colombien aura bien des difficultés, mais ça a l'air d'aller pour lui.
00:50:37 Les troisième et quatrième jours de course sont souvent compliqués.
00:50:44 Et ça permet là aussi de juger sa forme dans les courses par étapes.
00:50:51 On va voir comment va se comporter Egan Bernal.
00:50:54 Aujourd'hui, on a vu un Jonathan Narvès affûté, vraiment costaud.
00:51:00 Mais du côté de l'équipe Ineos, qui est venue également avec Egan Bernal, avec Ben Thulette.
00:51:13 Très fort hier dans l'étape de pêche où il a pris la deuxième place.
00:51:17 On va voir comment va se comporter cette équipe, si elle va mettre un peu le feu aux poudres.
00:51:23 En tout cas, s'il y a, comme l'a dit très justement Paul Harère, qui nous a rejoints en cabine,
00:51:29 s'il y a une occasion à ne pas louper, c'est bien celle-là, puisque demain ce sera une étape promise au sprinter.
00:51:39 C'est là que ça commence à rouler avec Rui Oliveira, Michael Vink, chez Timmy Ae.
00:51:44 On n'est plus du tout sur les mêmes faciès et sur les mêmes positions sur le vélo.
00:51:48 À mon avis, ça va accélérer.
00:51:50 Et maintenant, la question qu'on a envie de se poser, c'est est-ce qu'il n'est pas déjà trop tard ?
00:51:55 Là, à un peu moins de 30 km de l'arrivée, sur des portions qui vont être plutôt descendantes,
00:52:00 même s'il y a quelques coulisses, on va voir comment ça va se comporter.
00:52:03 Voilà, le jeu du chat et de la souris est lancé avec l'échappée.
00:52:09 La seule différence, c'est que dans l'échappée, on a du costaud aujourd'hui.
00:52:12 Des excellents rouleurs, on l'a dit tout à l'heure, et des gars qui savent gagner.
00:52:19 Des gars d'expérience qui savent gagner et qui savent gérer leurs efforts.
00:52:24 Alors on rappelle, la base d'arrivée, c'est, on est d'accord, Paul, les deux premiers kilomètres infernales à 9% de déclivité moyenne.
00:52:35 Ensuite, un replat pendant deux kilomètres où ce sera même descendant.
00:52:43 Et ensuite, on aborde le reste de la course.
00:52:45 Ensuite, un replat pendant deux kilomètres où ce sera même descendant.
00:52:53 Et ensuite, on abordera 5,4 km à 6% de déclivité.
00:53:00 Pour ensuite terminer sur le dernier kilomètre, le dernier kilomètre et demi à 2,5%.
00:53:07 Où sera jugée tout à l'heure l'arrivée à Dobogogo, une ascension, je me répète, on se répète, certes, qui n'est pas forcément très très compliquée.
00:53:21 Un coureur comme Marc Hirschi va forcément bien la passer cette première partie de bosse de deux kilomètres.
00:53:29 Lui, l'ex-vainqueur de la Flèche Wallonne par exemple.
00:53:33 Mais après, avec des attaques incessantes, réalisées sans doute par les meilleurs grimpeurs de ce peloton,
00:53:41 la grande question c'est va-t-il réussir à tenir ?
00:53:44 Selon Paul Herrer, oui ! Il en a fait un véritable pronostic.
00:53:50 Pour lui, il n'y a pas forcément de doute là-dessus.
00:53:53 Moi, j'ai mis plutôt quelques réserves.
00:53:58 Tu vois qui toi aujourd'hui Nico ?
00:54:02 Ah bah Callem et Ouan, évidemment !
00:54:05 T'as raison, je le sens bien, tu m'as convaincu.
00:54:12 Très franchement, moi je pense que l'équipe Ineos va rouler pour Egan Bernal aujourd'hui.
00:54:24 Il va vouloir se faire plaisir en fait.
00:54:30 En tout cas, il y aura un aigle à deux têtes avec Ben Tullette et avec Egan Bernal.
00:54:41 Ce sera intéressant de voir, tu fais bien d'en parler Nico, d'observer.
00:54:50 Je vais y arriver, le comportement des Ineos qui ont, tu parles de deux têtes,
00:54:55 j'ai même envie de t'en dire peut-être même une troisième avec Narvaez,
00:54:58 qui ont des coureurs à faire valoir, qui ont des choses à montrer.
00:55:02 Pourquoi pas tenter des petites choses de loin notamment.
00:55:06 J'aurais bien aimé voir potentiellement la même chose qu'on a vu hier
00:55:09 avec une accélération de Narvaez ou de Ben Tullette, ou même pourquoi pas d'Egan Bernal.
00:55:15 Voir un peu comment ce collectif Ineos peut bouger cette machine UAE qui a l'air inébranlable.
00:55:23 On va voir comment ils vont se comporter maintenant, pour qui ils vont courir aussi.
00:55:26 Ça aussi ça va être intéressant. Est-ce qu'on va privilégier un Egan Bernal
00:55:30 étant donné que la dernière montée est plus longue que celle qu'on a eue hier ?
00:55:34 Est-ce qu'on va plutôt privilégier un Ben Tullette ou un Narvaez qui ont quand même de meilleurs finishes ?
00:55:40 Sachant que la difficulté n'est pas difficile et que le dernier kilomètre est tout à fait plat,
00:55:44 donc pour un éventuel sprint, il n'y aura pas forcément de dénivelé, voire pas du tout.
00:55:50 Ce qui est aussi intéressant à prendre en compte aussi comme information.
00:55:53 Donc voilà, il y a beaucoup de curiosité alors qu'on le voit, Nico à l'image.
00:55:58 Ça y est, ça commence à accélérer. Mark Hirschi a enlevé l'impair.
00:56:03 Et maintenant on voit ce beau maillot jaune qui est quand même reconnaissable et hyper joli.
00:56:10 J'ai quand même l'impression que ce beau maillot jaune, il va aller l'amener en haut de Dobogoko
00:56:18 en passant pourquoi pas la ligne d'arrivée en tête.
00:56:21 J'en fais vraiment, plus les kilomètres passent Nico, plus j'en fais mon favori.
00:56:26 La question que je me pose maintenant, c'est plus le rapport entre le peloton et l'échappée.
00:56:32 On voit que l'écart baisse, mais que l'écart n'est pas énormément baissé dans ces cinq derniers kilomètres.
00:56:39 On est toujours autour des 3 minutes 30.
00:56:42 Voilà, il y a un beau combat. On voit Yves Lampard de l'autre côté qui fait un travail monstrueux.
00:56:48 Ce n'est pas n'importe qui. Ça va être un combat de tous les instants maintenant jusqu'à l'arrivée.
00:56:54 [bruit de moteur]
00:57:14 S'il y a 20 kilomètres de l'arrivée, Nico l'échappée a encore plus de 3 minutes d'avance.
00:57:21 Je vais commencer à avoir envie de mettre une pièce sur Yves Lampard.
00:57:26 [bruit de moteur]
00:57:35 Cette équipe soudale Quick-Step qui aura déjà rempli son contrat
00:57:40 puisqu'ils ont remporté une victoire d'étape avec Fabio Jakobsen,
00:57:45 le courant néerlandais qui s'est imposé pour la troisième fois de sa carrière ici sur le Tour de Hongrie.
00:57:55 Il avait embauché deux victoires d'étape et cette équipe soudale Quick-Step a dans ses rangs aujourd'hui.
00:58:02 Effectivement, Yves Lampard tient un joli coup de pédale.
00:58:05 Une période qu'il affectionne particulièrement lui aussi.
00:58:10 Il est sans doute en préparation pour le prochain Tour de France.
00:58:18 Yves Lampard qui avait été l'année dernière sur les routes de la Grande Boucle,
00:58:29 le premier maillot jaune en remportant le contre-la-montre inaugural de Copenhague.
00:58:35 [bruit de moteur]
00:58:46 Les Belges en faisaient d'ailleurs un peu le remplaçant à un moment de Tom Boonen, Yves Lampard.
00:58:55 C'est la grande déception.
00:59:00 Comme tu le dis, il y avait énormément d'attentes au début de sa carrière,
00:59:05 notamment après ses belles victoires à travers les Flandres,
00:59:08 qui gagnent deux ans de suite si je ne dis pas de bêtises.
00:59:13 On l'a toujours vu comme le successeur de la Belgique sur les classiques flandriennes
00:59:22 et il a toujours plus ou moins su répondre, et parfois avec de la malchance.
00:59:27 On se souvient notamment de ce Paris-Roubaix l'an dernier où il était quand même parti pour jouer la gagne.
00:59:34 Il s'est envoyé une chute assez terrible.
00:59:40 Il fait partie de cette génération belge où on avait beaucoup d'espoir.
00:59:47 Finalement, même s'il a un palmarès quand même hyper honorable,
00:59:54 il est plus devenu au fil des années plus qu'un favori sur les différentes classiques,
01:00:01 notamment flandriennes, il est plus devenu un capitaine de route.
01:00:05 Et même un membre du train pour les différents splinters.
01:00:09 Tu parlais de sa présence sur le Tour de France.
01:00:11 Il va venir sur le Tour de France pour épauler Tim Merlier ou Fabio Jakobsen,
01:00:16 le splinter qui sera choisi pour participer au sprint sur ce Tour de France.
01:00:21 Avec peut-être les coups d'effront sur certaines étapes et l'occasion de briller, pourquoi pas,
01:00:25 en contre la monde comme il l'avait fait l'an dernier.
01:00:29 C'est vrai que sur les classiques, côté belge, on est peut-être passé sur une nouvelle génération.
01:00:35 La génération Wood Van Aert sur les Flandriennes, la génération Remco Venepoel sur les Ardennaises.
01:00:42 Et on oublie de plus en plus Yves Lampard quand on arrive sur ce genre de course.
01:00:48 Même quand il a le statut de leader.
01:00:53 23 km de l'arrivée pour cette étape du Tour de Hongrie.
01:01:01 La pénultième étape avant l'arrivée demain finale dans les rues de Budapest.
01:01:07 On attend les splinters.
01:01:10 Hier on a déjà dessiné les contours du classement général.
01:01:13 Aujourd'hui on va sans doute sacrer le nouveau vainqueur de ce Tour de Hongrie.
01:01:23 Un Tour de Hongrie qui existe depuis de nombreuses années,
01:01:29 qui renaît de ses cendres depuis maintenant une décennie,
01:01:35 avec le passage cette année dans la catégorie des Pro Series.
01:01:41 C'est-à-dire juste en dessous des courses World Tour.
01:01:46 C'est une belle course. J'ai un peu analysé les différentes start-list ce matin, depuis quelques années.
01:01:56 C'est de loin la plus belle start-list qu'on a eue depuis le retour de la récurrence tous les ans.
01:02:03 C'est un Tour qui prend de plus en plus de place et qui apporte une vraie alternative
01:02:08 aux gyros qui se courent aussi en même temps.
01:02:11 Un gyro cette année qui ne fait aucune place aux splinters, ou alors très peu.
01:02:17 Ce qui permet aux plus grands splinters de ce peloton de venir parfaire leurs conditions
01:02:23 et aller chercher de la confiance sur ce type de course.
01:02:26 Ce qui attire des grosses équipes et des bonhommes sur la start-list de manière plus globale.
01:02:33 Le Tour de Hongrie se développe très bien, et on l'a vu même au-delà de la course en elle-même.
01:02:39 Tous les à-côtés, les maillots distinctifs sont très travaillés.
01:02:43 Les parcours sont faits de manière intelligente, notamment ces différents tours à faire
01:02:49 qui permettent aux spectateurs sans bouger de pouvoir voir les cyclistes plusieurs fois dans une même journée.
01:02:57 Des arrivées aussi un peu compliquées, il y en a vraiment pour tout le monde.
01:03:01 Et avec des parcours vraiment bien travaillés.
01:03:04 Sans trop m'avancer, je pense que cette course va gagner en notoriété.
01:03:11 Comme je te le disais, avec les septis à côté, la manière dont c'est produit aussi, ça a son importance.
01:03:16 Depuis qu'on suit cette course, il n'y a pas eu un seul problème technique.
01:03:19 On a des beaux paysages, des beaux petits clips de la présentation de la région.
01:03:25 On a des bonnes informations, mis à part peut-être un peu hier où c'était un peu flou au niveau des chronos.
01:03:32 C'est nickel alors qu'on voit, attention, le changement de physionomie en tête de course avec la DSM qui prend les devants.
01:03:39 Pour Max Poul et pour Oscar Hanley, les deux pépites du cyclisme.
01:03:46 Le premier est anglais, le second est écossais.
01:03:50 Et on les voit, cette équipe DSM rouler pour secouer un petit peu ce peloton une première fois.
01:04:05 Ça nous permet de donner un peu de piment à ce final.
01:04:09 On s'attendait à avoir un statu quo avant le pied de cette ascension de Dobogoko.
01:04:14 Et là, il y a même eu quelques petites cassures avec cette accélération de l'équipe DSM.
01:04:22 Ils sont encore six.
01:04:24 L'équipe DSM avec Tobias Lund Andersen, Alex Edmondson, Kasper Von Neuden, Enzo Leinscheu.
01:04:34 Et bien sûr, leurs deux pépites Oscar Hanley et Max Poul.
01:04:41 Oscar Hanley qui a été révélé sur les routes du Tour de Grande-Bretagne.
01:04:48 Il a été révélé sur les routes du Tour de France.
01:04:52 Il a été révélé sur les routes du Tour de France.
01:04:57 Il a été révélé sur les routes du Tour de France.
01:05:02 Oscar Hanley qui a été révélé sur les routes du Tour de Grande-Bretagne.
01:05:11 On parlait tout à l'heure de l'équipe AG2R Citroën, son équipe réserve.
01:05:16 Il est passé dans l'équipe Van Riesel, l'un des seuls à avoir su garder la roue de Thomas Pitcock et de Dylan Toonts sur les routes du Tour de Grande-Bretagne.
01:05:27 Et l'un des rares à avoir suivi Jonas Vingegaard sur le Tour de Croatie l'année dernière où il avait pris la troisième place du classement général.
01:05:36 En compagnie aujourd'hui de Max Poul, d'Ossar 54, très en forme, quatrième du dernier Tour de Romandie.
01:05:41 Meilleur jeune du Tour des Alpes cette année et qui avait brillé dans les catégories Espoir.
01:05:47 Non seulement sur Paris-Roubaix chez les juniors où il avait pris la septième place.
01:05:54 Mais aussi sur le Tour du Val d'Aoste, remporté il fut un temps par un certain Thibaut Pinot.
01:06:01 Il l'avait révélé déjà au plus haut niveau et on avait fait de lui l'un des futurs cracks, l'un des futurs meilleurs grimpeurs.
01:06:09 Lorsqu'on gagne le Val d'Aoste ou lorsqu'on fait top 10 sur les routes du Val d'Aoste, généralement on est premier à une belle carrière.
01:06:20 On a vu en tête de peloton l'énorme travail d'Alex Edmondson et d'Enzo Leinse.
01:06:26 Ça n'amuse pas la galerie. Là à mon avis l'écart va fondre.
01:06:31 Cette équipe DSM qui a vu que l'écart restait stable et qui a des ambitions sur cette étape.
01:06:39 C'est logique vu les coureurs qui font partie de cette équipe.
01:06:44 Tu en as parlé Max Poul et Oscar Honley qui ont toutes deux une très belle carte à jour aujourd'hui.
01:06:51 Ce serait dommage de laisser l'échappée aller au bout alors qu'on a encore des forces vives dans cette équipe.
01:06:56 Avec les six coureurs représentés en tête de peloton, on peut imaginer Casper Van Uden, le sprinter, donner un coup de main.
01:07:03 Et Tobias Klug-Andersen passer quelques relais plus tard.
01:07:08 Pour l'instant on le voit à l'image, Alex Edmondson qui n'amuse pas la galerie.
01:07:12 Et là à mon avis l'écart va prendre un petit coup.
01:07:18 Ça relance complètement la physionomie de cette course.
01:07:22 Comme je te l'avais dit Nico, si cette échappée n'avait plus trois minutes d'avance à 20 km,
01:07:31 je commencerais à y croire de plus en plus.
01:07:34 Mais là avec cette chandelle de physionomie en tête de peloton,
01:07:37 il va falloir être costaud devant pour résister au retour de cette équipe DSM qui a l'air très déterminée.
01:07:43 On va peut-être faire un petit tour des meilleurs grimpeurs.
01:08:11 Paul, on vous le rappelle, dans ce peloton du Tour de Hongrie.
01:08:20 Egan Bernal, Jonathan Narvaez, et Ben Cullet, encore présent.
01:08:31 Ben Cullet qui est en embuscade au classement général parmi les autres équipes.
01:08:37 C'est tout à fait légitime, il roule pour Max Poul et Oscar Onley au sein du team DSM.
01:08:44 On a l'actuel leader, évidemment Marc Hirschi, mais avec aussi un autre coureur qui pourrait faire bouche tout à l'heure.
01:08:53 C'est Finn Fischer-Black, le coureur néo-zélandais, le SAR 83,
01:09:00 qui a brillé et qui a été révélé cette année chez les pros sur les routes du Tour de Sicile.
01:09:05 Lui, l'ex-coureur de l'équipe Jumbo-Visma Development, qui trustait les podiums dans les catégories Espoir.
01:09:16 Et parmi les autres coureurs, on a également des coureurs de l'équipe Eolo-Kometa qui marchent bien et qui grimpent bien
01:09:26 avec Alessandro Fancellou, David Epigonzoli.
01:09:30 On a Paul Doble aussi pour l'équipe Human Power Health, qui est un excellent grimpeur.
01:09:37 On en a quelques-uns comme ça sur la start list.
01:09:42 Pas mal, et c'est important de se fier à ce qu'on a vu hier en termes de forme,
01:09:49 parce qu'à mon avis les costauds d'hier sont les costauds d'aujourd'hui.
01:09:52 Et moi, ce petit jeu-là, j'ai été impressionné notamment par Yanis Voisard,
01:09:56 dont on a parlé de cette équipe Tudor, qui a roulé toute la journée pour bien placer son leader suisse.
01:10:03 - C'est Gilles Vlamoniquet ? - C'est Gilles Vlamoniquet, tout à fait.
01:10:07 Dont tu nous parlais Nico, tu en es fait un de tes outsiders aussi, qui va chercher un beau top 4.
01:10:12 Après, on va compter sur les mêmes qu'hier, les Matteo Fabro, Matteo Baddilati,
01:10:18 Jacob Fuglsang et Ben Hermann, c'est les deux coureurs d'Israël Premier Tech,
01:10:21 qui seront peut-être un peu plus leur alorès avec l'arrivée du jour que celle d'hier.
01:10:26 Je pense que globalement on va retrouver les mêmes protagonistes,
01:10:31 et à ce petit jeu c'est pour ça que je mettais vraiment une carte sur Marc Hirschi.
01:10:35 Il va falloir quand même réussir à lâcher des Ben Tullet, des Oscar O'Neill, des Matteo Fabro,
01:10:41 Ben Vassilj van Monnicka qui sont assez rapides au sprint.
01:10:46 Hier, il avait le terrain pour le faire avec cette dernière pente, avec des passages à 15, 16, 17%.
01:10:55 Là, c'est moins pentu.
01:10:57 Et après, les plus gros pourcentages, il te reste encore 6, 7 kilomètres où c'est plutôt roulant.
01:11:04 Donc, soit tu l'écartes, tu le fais tout de suite, soit il va falloir que tu comptes sur ta pointe de vitesse.
01:11:10 Et à ce petit jeu-là, mieux vaut toujours arriver seul.
01:11:14 L'arrivée avec d'autres coureurs, c'est toujours le risque d'être battu au sprint.
01:11:19 Et quand on regarde les profils et les pointes de vitesse de tous ces coureurs,
01:11:23 il n'y en a pas un forcément au-dessus du lot.
01:11:26 J'ai envie de te dire qu'un Marc Hirschi a une belle pointe de vitesse.
01:11:32 On se souvient, on l'avait vu sprinter, notamment face à Julien Alaphilippe,
01:11:36 et être battu vraiment que sur la ligne en 2021 à Nice.
01:11:41 On se souvient aussi de ce sprint avec Pogacar et Roglic sur le Tour 2020, où il prend la 3e place.
01:11:47 Il a une très bonne pointe de vitesse, mais ce n'est pas non plus un sprinter hors pair.
01:11:51 Et à ce petit jeu-là, il va falloir du coup essayer de faire la différence avant,
01:11:54 pour lui comme pour les autres outsiders d'ailleurs.
01:11:57 10 secondes séparent le premier du deuxième au classement général.
01:12:02 On pensait qu'il était parti pour s'envoler dans l'ascension de pêche hier.
01:12:08 Mais c'était sans compter sur un très bon retour de Ben Tullet,
01:12:12 actuellement très bien placé au classement général.
01:12:16 On va retrouver sans doute aujourd'hui, il est venu échouer à 8 secondes seulement de Marc Hirschi hier.
01:12:25 Max Poul terminé à 10 secondes.
01:12:28 Et Sylvain Monniquet à 12 secondes au classement général.
01:12:33 10 secondes séparent le premier du deuxième.
01:12:35 16 secondes le premier du troisième et 22 secondes le premier du quatrième.
01:12:39 Sylvain Monniquet est à 22 secondes, tout comme Matteo Fabro, Egan Bernal.
01:12:45 À 33 secondes, on retrouve Martin Dina, le coureur de l'équipe ATT Investment.
01:12:53 Et puis ensuite les coureurs de l'équipe, notamment Tudor Pro Cycling avec Yanis Voissar,
01:12:59 qui a fait une belle montée, il est à 33 secondes au général.
01:13:01 Jacob Fugelsang aussi a fait une très belle montée.
01:13:04 Prenons une place parmi les 11 meilleurs.
01:13:09 2'44 maintenant à 13 km de l'arrivée, nous sommes à 3 km du pied de l'ascension finale.
01:13:20 Go Peky, le sprinter de cette équipe Nouveau Nordisque,
01:13:27 qui sur les différents talus qu'on a dû passer avant cette dernière ascension,
01:13:32 qui a craqué, c'est logique.
01:13:34 On est loin des meilleurs grimpeurs de ce peloton.
01:13:39 Lui a eu la grosse cuisse.
01:13:41 12,6 km de l'arrivée, on est à quoi ?
01:13:48 Deux gros kilomètres du pied de l'ascension et 2'45 pour la tête de course.
01:13:53 Ça me paraît énorme, ça me paraît vraiment beaucoup.
01:13:56 J'ai l'impression que cet échappé va aller au bout,
01:13:59 parce que cette dernière difficulté n'est pas assez difficile.
01:14:02 On l'a dit, le pied est difficile, mais après c'est quand même très roulant.
01:14:05 J'ai l'impression qu'un Yves Lampard peut l'avaler sans problème.
01:14:12 Alors est-ce qu'Yves Lampard sera meilleur de cet échappé ?
01:14:14 C'est ma petite pièce à moi.
01:14:18 J'ai quand même l'impression qu'un 2-boost n'a pas les mêmes qualités,
01:14:22 notamment dès que la route s'élève
01:14:24 et qu'Andris de Bont a déjà fait beaucoup d'efforts sur ce tour de Hongrie.
01:14:29 2'42, finalement, cette équipe DSM,
01:14:32 qui n'a même plus pris la tête de ce peloton,
01:14:36 n'a pas fait le jump suffisant
01:14:38 et j'ai l'impression que petit à petit,
01:14:40 on se résigne à vouloir jouer la victoire d'étape dans ce peloton.
01:14:45 On ne peut pas oublier que le coureur de l'équipe Soudal Quick-Step,
01:14:53 Yves Lampard, était à 2'30 au classement général.
01:14:56 C'est toujours le leader virtuel pour cette petite seconde, désormais.
01:15:03 Et c'est là, tu vois Nico, que je ne comprends pas.
01:15:07 C'est que la DSM, qui s'est arrêtée de rouler,
01:15:10 a fait le travail du team UAE
01:15:12 pour protéger le maillot jaune de Marc Quirchy.
01:15:15 Ils ont roulé, il y avait 3'30, 4 minutes d'avance.
01:15:20 Ils ont roulé pour faire en sorte que l'échappée n'ait plus que 2'30
01:15:25 et du coup, avec le jeu de la dernière ascension,
01:15:28 que finalement, Yves Lampard n'ait pu pas prendre le maillot jaune.
01:15:32 Je suis un peu surpris de ce mouvement de course,
01:15:35 si ce n'est pour ne pas aller au bout,
01:15:36 alors qu'on les voit reprendre la tête de ce peloton.
01:15:39 Quitte à vouloir tout faire péter, autant y aller à fond.
01:15:42 Il n'y a pas grand-chose à perdre, finalement.
01:15:45 Il n'y a pas d'énorme enjeu,
01:15:46 mis à part potentiellement se jouer de la victoire d'étape.
01:15:49 Je serais en tout cas le team DSM,
01:15:52 j'en remettrais un coup pour essayer de faire un gros jump
01:15:56 avant le début de l'ascension.
01:15:58 Mais là, plus les kilomètres s'égrènent,
01:16:01 moins je suis positif pour les chances du peloton.
01:16:06 Quitte à tout faire péter,
01:16:10 effectivement, ça me fait penser à ce que m'avait dit un coureur.
01:16:19 Quand je faisais modestement du vélo.
01:16:23 Et qu'il m'avait dit un jour à table,
01:16:28 "Mais vas-y Nico, mange cette mousse au chocolat.
01:16:31 Quitte à péter, autant péter le ventre plat."
01:16:34 Allez, il flambe part.
01:16:41 C'est vraiment le plus costaud, effectivement, de cet échappé.
01:16:44 En tout cas, on l'a vu tout à l'heure dans les différentes ascensions
01:16:50 et l'enchaînement de cette côte.
01:16:52 Pilisanto, nous sommes au pied de l'ascension finale
01:16:56 et on va prendre les premiers lacets de cette côte répertoriée
01:17:00 deuxième catégorie qui va être le Juge de paix,
01:17:03 tout en haut, Adobo Goko,
01:17:05 de cette avant-dernière étape du Tour de Hongrie.
01:17:09 10,400 km maintenant.
01:17:12 Et le peloton va lui aussi aborder dans quelques instants
01:17:17 l'entrée de la ville de Pilisanto.
01:17:23 Troisième passage et les premiers lachés.
01:17:28 Dries de Bontes qui s'en veut.
01:17:30 Le coureur de cette formation, Alpecin de Kenock,
01:17:34 le premier décramponné au pied de cette difficulté.
01:17:36 Ils ne sont plus que deux, les deux rescapés.
01:17:39 Donc Yves Lampard et Jasper De Beust.
01:17:42 Ce n'est pas surprenant ce qu'on voit.
01:17:45 Dries de Bontes qui a beaucoup donné,
01:17:47 qui avait déjà montré des signes de faiblesse
01:17:49 lors du deuxième passage tout à l'heure.
01:17:51 Il y a une vingtaine, trentaine de kilomètres de l'arrivée.
01:17:54 J'ai l'impression que maintenant Yves Lampard
01:17:56 va se mettre sur son ordre de marche,
01:17:59 va se caler sur son compteur et sur les watts qu'il a déployés.
01:18:05 Et adjienne que pourra.
01:18:07 J'imagine en tout cas que Jasper De Beust fasse un peu de résistance,
01:18:11 mais que tôt ou tard il pète lui aussi.
01:18:14 On le rappelle le poisson pilote de Calais Bay One.
01:18:17 La grosse cuisse, ce serait quand même assez impressionnant
01:18:20 de le voir tenir la roue d'Yves Lampard
01:18:24 sur ce genre de dernière ascension.
01:18:26 Impressionnant ce que fait De Beust.
01:18:51 Quand on voit le profil du gars,
01:18:58 il ne faudra pas l'emmener au sprint pour Yves Lampard.
01:19:03 Il ne faudra pas qu'il ait la bonne ou la mauvaise idée
01:19:07 surtout d'arriver au sprint avec lui du coup.
01:19:10 Même si on sait qu'un sprint après ce genre d'effort
01:19:12 ce n'est pas pareil qu'un sprint plat.
01:19:14 Pour De Beust qui a l'habitude d'emmener bon train
01:19:17 les sprints habituellement.
01:19:19 Les premières sélections se font sur les premières rampes
01:19:23 de cette dernière difficulté.
01:19:25 Deux minutes d'avance.
01:19:27 Et c'est le team DSM qui emmène ce peloton
01:19:33 avec dans leur roue notamment les coureurs
01:19:37 de l'équipe Tudor Pro Cycling.
01:19:39 Pour Yanis Voissart, le coureur suisse,
01:19:41 qui marche très bien en ce moment.
01:19:43 Et Quid de Martin Dina qui effectue un tour de Hongrie
01:19:59 impressionnant. Lui qui avait terminé deuxième
01:20:02 du classement général de cette même course.
01:20:05 Mais c'était quand même un niveau tout autre.
01:20:10 Il n'y avait pas autant de pures grimpeurs,
01:20:13 autant d'équipes pour le tour au départ en 2019.
01:20:16 Il avait terminé deuxième derrière Chris Neyland.
01:20:19 Et il est toujours là dans ce peloton.
01:20:22 Il a pris une très belle 10e place hier.
01:20:25 C'est la raison pour laquelle on voit marqué un petit peu
01:20:28 partout sur le bord de la route des Dina à Dina à Dina
01:20:31 pour encourager le coureur hongrois de 27 ans.
01:20:35 C'est dur, on arrive sur le pied.
01:20:43 C'est une attaque qui gagne bien.
01:20:46 Jonathan Narvaez qui accélère l'allure.
01:20:49 Qui vient de se dresser sur les pédales et qui fait tout de suite
01:20:57 réagir Marc Hirschi. Marc Hirschi qui n'est plus entouré
01:20:59 d'équipiers désormais. Enfin si, mais ce ne sont pas
01:21:04 ses équipiers qui ont répondu à la première attaque,
01:21:07 l'attaque franche du coureur équatorien.
01:21:10 Il va insister. Il a bien raison.
01:21:15 Yann Bernal a reculé par contre.
01:21:22 Allez il en remet une petite.
01:21:27 Marc Hirschi qui suit facilement pour l'instant.
01:21:32 Mais première attaque, deuxième attaque de Jonathan Narvaez.
01:21:38 La réalisation qui comme moi qui a fait l'erreur de confondre
01:21:41 Narvaez et Bernal. Non c'est bien Jonathan Narvaez et Yann Bernal
01:21:45 et plus loin. Et le contre d'Oscar Honnelais tout de suite
01:21:49 pris en chasse par Ben Tullet. Petite attaque.
01:21:55 Bien sûr que ce soit vraiment la meilleure des stratégies
01:22:08 employées par Oscar Honnelais. Peut-être aurait-il dû
01:22:12 laisser un petit peu plus faire les coureurs par exemple
01:22:18 de l'équipe INEOS qui semblait intéressé pour
01:22:24 tout faire un petit peu péter dans ses premiers kilomètres.
01:22:29 Allez Jonathan Narvaez encore une fois. Cette fois-ci
01:22:35 Marc Hirschi n'a pas répondu. Il laisse faire un de ses équipiers
01:22:40 et il laisse partir le coureur équatorien.
01:22:43 Jonathan Narvaez est plus loin au classement général.
01:22:51 Il peut se permettre de jouer un peu avec lui avec 32 secondes
01:22:55 de retard. Narvaez n'est pas le plus dangereux de ce peloton
01:22:59 au classement général. On voit le bon travail de Finn Fischer-Black
01:23:03 derrière qui se dévoue pour son maillot jaune.
01:23:07 Narvaez qui ne creuse pas le trou. C'est difficile et là c'est
01:23:10 les derniers moments. On l'a vu le groupe de tête a passé
01:23:14 le sommet de la partie la plus difficile. Après ça va être
01:23:18 beaucoup plus roulant. Il est fort du Néo-Zélandais derrière
01:23:22 pour accrocher les roues.
01:23:25 En tout cas c'est bien joué de la part de cette équipe INEOS
01:23:30 qui va essayer d'écrémer ce peloton et surtout éliminer
01:23:33 le plus possible d'équipiers autour de Marc Hirschi.
01:23:37 Derrière c'est difficile pour Abel Baldorsten qui s'accroche
01:23:41 le courant de l'équipe du Carin Rural. Tandis que devant
01:23:45 les équipiers de Marc Hirschi, l'équipier le seul qui reste
01:23:50 présent dans ce groupe roulant tête de peloton.
01:23:54 7,5 km devant. Vous le voyez ce gros replat avant d'aborder
01:23:59 de nouveau des pourcentages un petit peu plus difficiles.
01:24:02 Ce sera 6% sur 5 km et les deux derniers kilomètres
01:24:06 beaucoup plus faciles. Là on est dans la partie vraiment
01:24:10 descendante même de cette ascension finale.
01:24:14 [Applaudissements]
01:24:41 Il y a des passages à 9% quand même sur ces six derniers kilomètres.
01:24:46 La petite Fischer-Plaque a un petit peu reculé.
01:25:04 Je ne sais pas où il est passé. C'est un autre équipier
01:25:08 de Marc Hirschi qui est ici. Je pense que c'est Michael Vink
01:25:13 ici en première position.
01:25:16 C'est quand même des portions plus roulantes et on l'a vu
01:25:31 avec les différentes attaques et le tempo imprimé maintenant
01:25:34 par le Team UAE, l'écart qui a baissé vraiment d'un coup.
01:25:38 Mais là le moment il est crucial parce qu'avec ce replat
01:25:42 avant les prochains pourcentages qui ne seront pas les mêmes
01:25:45 que ce qu'on vient de voir mais qui seront quand même
01:25:47 des pourcentages un peu plus élevés. C'est là que Yves Lampard
01:25:50 et Jasper De Beust peuvent continuer de rouler fort
01:25:53 et de recréer un petit écart. Pendant que ça se regarde
01:25:56 un peu pourquoi pas derrière. Il est crucial ce moment
01:26:01 et on l'a vu Yves Lampard qui ne cède rien et qui prend
01:26:05 la responsabilité du tempo à lui tout seul. De Beust qui n'a pas
01:26:10 mis un relais depuis maintenant je pense 10 bornes facile.
01:26:15 Bernal ici bien au chaud, qui n'a pas beaucoup roulé,
01:26:23 qui n'a pas attaqué, qui attend pour l'instant.
01:26:27 Il continue de se faire les dents avant d'aborder
01:26:33 les grosses échéances de sa saison.
01:26:37 Les hommes de tête à 1,16 d'avance à 6,1 km de l'arrivée.
01:26:52 On était retombé à presque une minute Nico et là on a repris
01:26:58 16-17 secondes sur ce passage sur le replat.
01:27:02 Ça veut dire que tout à l'heure au sommet, si ces deux hommes-là
01:27:05 vont au bout, on se distribuera 4 secondes dans ce peloton.
01:27:11 Les écarts sont vraiment infimes. Ça peut jouer peut-être au final
01:27:19 à Budapest à coup de seconde le placement général.
01:27:23 Ici bien sûr on attaque avant. Yanis Voissart il est bien calé
01:27:31 là dans la roue de Max Poules.
01:27:38 Dries de Bont c'est fini.
01:27:41 Mayukran ouvert.
01:27:46 Ben Thulette il est prêt à bondir.
01:28:00 Est-ce qu'il aura le terrain nécessaire pour le faire
01:28:05 sachant que maintenant ça va être ce genre de rampes
01:28:09 où un coureur comme Jasper De Beus peut se permettre
01:28:12 de passer un relais. C'est un peu ça aussi le souci
01:28:15 de cette arrivée. Narvès c'est pour ça qu'on l'a vu attaquer
01:28:18 équatorien. Qui en remet une d'ailleurs sur une portion
01:28:21 un peu plus difficile. Ce petit passage à 9% dont tu nous parlais
01:28:25 Nico. Narvès qui en met une belle attaque.
01:28:30 Qui met à la planche un tout peloton derrière lui.
01:28:35 Ça, ça ne fait pas les affaires de l'échapper ça Nico.
01:28:39 Et le coureur de l'équipe UAE revient bien.
01:28:45 Il revient facilement sur Jonathan Narvès mais il y a eu
01:28:49 un petit écart qui a été fait. Il va y avoir un petit moment
01:28:52 de flottement. C'est vraiment décousu et maintenant
01:28:56 Marc Hirschi va devoir évidemment répondre à un petit peu
01:29:01 toutes les attaques parce que je vous rappelle qu'ils sont
01:29:03 nombreux en embuscade au classement général.
01:29:08 Maintenant il n'y a plus personne pour rouler côté team UAE.
01:29:17 Ça risque peut-être de se regarder. Est-ce que l'un des SM va
01:29:20 se sacrifier pour l'autre ? Ça ne prend pas le chemin.
01:29:24 Moi je suis Oscar Honnelaise. Je n'ai pas envie de me sacrifier
01:29:27 pour Max Pouls et vice versa.
01:29:29 Et là ça en est une belle qu'il place Jonathan Narvès
01:29:33 une nouvelle fois. Il est vraiment très très excité sur le final
01:29:38 de cette étape. Il a des fourmis dans les jambes et il va prendre
01:29:41 quelques mètres d'avance cette fois-ci.
01:29:44 Jonathan Narvès qui était certes un petit peu plus loin
01:29:47 au classement général mais à 39 secondes. Comment il va faire
01:29:50 maintenant Marc Hirschi puisqu'il n'a plus d'équipier qui peut
01:29:53 répondre aux différentes attaques. Regardez il est en train
01:29:55 de parler dans l'oreillette. Peut-être qu'il demande à combien
01:29:58 même si je pense qu'il le sait. Il l'a vu sur le classement
01:30:03 de l'étape ce matin. Il a demandé tout de suite. Voilà on a
01:30:07 la réponse à notre question. Il a tout de suite demandé à un
01:30:09 de ses équipiers de venir rouler. C'est Finn Fischer-Black
01:30:12 qui maintenant se met en position de force.
01:30:17 Finn Fischer-Black qui fait un sacré boulot depuis tout à l'heure.
01:30:22 C'était lui tout à l'heure qui roulait ?
01:30:24 C'était lui oui. Tu m'avais mis le doute et du coup j'ai bien
01:30:27 vérifié le dossart. C'était lui. Le physique un peu longiligne
01:30:33 du Néo-Zélandais. Et là maintenant il n'y a plus le choix.
01:30:38 Quel que soit l'écart même avec le courant Ineos, il faut rouler
01:30:46 parce que le risque est trop important quitte à perdre la victoire
01:30:50 d'étape. On ne peut pas jouer sur tous les tableaux surtout à ce
01:30:52 moment-là de la course. Il ne faut pas saboter ses chances de gagner
01:31:00 ce tour d'onglet. Tout se joue maintenant avec l'énorme effort
01:31:04 de Fischer-Black qui a tout donné. Maintenant c'est Mark Hirschi
01:31:07 qui fait le job. Énorme travail du jeune Néo-Zélandais pour remettre
01:31:12 le Suisse sur les bons rails.
01:31:14 Il y a de quoi s'amuser dans cette étape avec une nouvelle
01:31:18 accélération de la part du team DSM. S'ils veulent renverser,
01:31:22 le classement général est renversé. Mark Hirschi, il faut tout tenter
01:31:26 maintenant à 4km du but. Les deux derniers kilomètres seront
01:31:29 beaucoup plus faciles. Mais attention parce que Mark Hirschi
01:31:33 ne pourra pas répondre forcément à toutes les attaques. Pour l'instant
01:31:36 il a répondu à la première, à la deuxième, à la troisième.
01:31:39 Il court vraiment en patron. Jonathan Narvaez commence à payer
01:31:45 un peu ses efforts. Il en reste encore pas mal des coureurs
01:31:49 pour contre-attaquer Mark Hirschi.
01:31:52 Il court très bien Mark Hirschi, très intelligemment.
01:31:57 Quand c'est Narvaez qui attaque, il fait travailler ses coéquipiers.
01:32:00 Pas besoin de se mettre dans le rouge pour sauter sur tout ce qui bouge.
01:32:04 Mais par contre quand c'est Oscar Rönnley ou quand c'est Ben Thulet,
01:32:08 des rivaux beaucoup plus proches au classement général que Narvaez,
01:32:12 il faut qu'il réagisse. De toute façon il n'a plus d'équipiers,
01:32:15 il n'a plus le choix. Maintenant c'est là, 3,7km, il va falloir être costaud
01:32:20 jusqu'à l'arrivée pour Mark Hirschi qui a pu compter sur une belle équipe
01:32:25 qui lui a évité de faire des jumps trop importants jusqu'à maintenant.
01:32:31 Maintenant c'est lui face au reste du monde, j'ai envie de te dire.
01:32:39 Il est échappé, il résiste, 3,5km, 43 secondes.
01:32:43 Ça va peut-être le faire, parce que là on a vraiment passé les moments
01:32:49 les plus difficiles. Et voilà, une nouvelle accélération,
01:32:52 et cette fois-ci c'est Max Poul qui accélère l'allure.
01:32:55 Mark Hirschi a bien compris que c'était les plus dangereux au classement général.
01:32:59 Il n'y a pas assez de pourcentage, c'est facile pour Mark Hirschi
01:33:04 ou même pour les autres.
01:33:06 Et là on voit Yanis Ouassar, Marou qui contre-attaque.
01:33:10 Ah voilà, ils lui font la peau, ils le font trembler le maillot jaune.
01:33:16 Et ils ont bien raison, en tout cas pour le spectacle,
01:33:19 nous on en prend plein les yeux avec l'attaque du coureur de l'équipe Tudor.
01:33:24 C'est très bien joué, cette fois-ci c'était une attaque franche.
01:33:26 Ça va peut-être annihiler ses chances de prendre quelques secondes
01:33:31 si Egan Bernal à son tour fait l'effort.
01:33:34 Yanis Ouassar qui était à 33 secondes ce matin au classement général.
01:33:39 Pareil, pas forcément obligé de le suivre, Mark Hirschi qui fait son effort maintenant
01:33:44 mais qui n'a pas trop à s'inquiéter du coureur suisse.
01:33:47 Il faut surtout se méfier de Bentoulet, de Max Poul et d'Oscar Rodley.
01:33:51 Surtout cette doublette de l'ADSM qui peut l'harceler,
01:33:54 qui peut attaquer à tour de rôle ce qu'elle a fait.
01:33:56 Mais sur ces pourcentages aussi peu importants,
01:33:59 faire des écarts c'est quand même compliqué.
01:34:01 On le voit quand même que Mark Hirschi est en contrôle.
01:34:05 Il n'est pas dans une position très facile parce que là il n'a pas le choix.
01:34:12 Avec 11 coureurs en moins de 35 secondes, il faut qu'il réponde à toutes les attaques.
01:34:16 Sinon le classement général peut très vite s'envoler malgré ses bonnes jambes.
01:34:20 Voilà, Statu quo et c'est un coureur déolo comme état
01:34:27 avec également le coureur de l'équipe Carin Rural cette fois-ci qui accélère l'allure.
01:34:32 Est-ce que c'est Fernando Barcelo ?
01:34:41 Tout à l'heure il était en difficulté, Fernando Barcelo.
01:34:45 Ça ne doit pas être lui alors !
01:34:47 Non pardon, c'était Abel Baldorstone qui était en difficulté.
01:34:53 Donc peut-être Fernando Barcelo.
01:34:57 Il est bien sorti.
01:34:59 Après le problème pour lui comme pour les adversaires de Mark Hirschi
01:35:02 c'est que plus on va se rapprocher de l'arrivée, plus ça va être roulant
01:35:05 et ça va carrément être plat.
01:35:07 Dans un kilomètre ce sera du 1%, du 2%
01:35:10 et là pour le coup c'est difficile de faire des écarts
01:35:14 même si on voit le chrono chute pour les échapper.
01:35:18 Egan Bernal qui accélère à son tour.
01:35:22 Il prépare le terrain, j'ai l'impression pour Ben Thulette.
01:35:25 Il s'accélère une fois, deux fois et regardez Ben Thulette justement.
01:35:29 Ah non, là c'est juste qu'il a voulu éviter le coureur de l'équipe Eolo.
01:35:32 Il n'a pas l'air d'être dans un super jour Ben Thulette.
01:35:38 Il a réussi à garder la roue de Mark Hirschi.
01:35:41 Egan Bernal qui se teste ici et qui fait mal.
01:35:46 Mais Mark Hirschi toujours aussi facile, qui revient dans la roue du Colombien.
01:35:50 Il fait mal à tout le monde Egan Bernal là.
01:35:54 Il se relève et c'est là, c'est ces petits moments là
01:35:57 qui peuvent permettre à l'échapper d'aller au bout
01:35:59 même si on se réfère au chronomètre, il n'y a vraiment plus du tout d'avance.
01:36:04 Mais voilà, regardez, quand ça se regarde comme ça,
01:36:07 c'est des moments où on peut reprendre du temps pour l'échapper.
01:36:12 Et Yannis Boissart qui va en profiter.
01:36:15 Mais elle était sacrément caractéristique cette image.
01:36:23 On a vu Ben Thulette presque obligé d'attaquer,
01:36:27 même s'il était au rupteur.
01:36:29 Quand vous avez Egan Bernal et Jonathan Narvaez qui roulent pour vous,
01:36:32 vous devez forcément répondre présent.
01:36:35 Et c'était presque une attaque avec de l'orgueil là
01:36:43 qu'il a placé le coureur de l'équipe Ineos.
01:36:47 Et regardez qui est-ce qui a pris quelques mètres d'avance, c'est Yannis Boissart.
01:36:50 Il va revenir sur les hommes de tête.
01:36:58 Non, non, non, non, non, si, si, si, il est là, il est là, il est déjà là,
01:37:04 il est déjà revenu, on ne le voyait pas, il était caché.
01:37:07 Ben Thulette accélère l'allure.
01:37:09 Marc Hirsch y est calé dans la roue.
01:37:12 On a Sylvain Moniquet aussi toujours là en embuscade.
01:37:15 On a également Thibault Naes pour l'équipe Trek-Segafredo.
01:37:24 Yannis Boissart qui a réussi à placer son attaque.
01:37:27 Et attention le classement général qui va peut-être bénéficier
01:37:31 à un coureur qui était un tout petit peu plus loin au classement général.
01:37:36 Marc Hirsch ne peut pas répondre à tous les appels, à toutes les accélérations.
01:37:41 Yannis Boissart qui était au départ ce matin à 33 secondes.
01:37:54 Et regardez, il n'y arrive pas, il n'arrive pas à le suivre.
01:37:58 Peut-être une nouvelle victoire de l'équipe Tudor ce mois-ci
01:38:03 après leur sacré coup de poker avec Joel Sutter
01:38:07 qui s'est imposé sur les routes du Tour de Sicile.
01:38:10 Il court encore très très justement l'équipe de Marcel Sieberg aujourd'hui
01:38:15 avec Yannis Boissart. Marc Hirsch n'a peut-être pas l'information.
01:38:21 1,1 km maintenant, Egan Bernal qui a accéléré là.
01:38:25 C'est une sacrée accélération mais...
01:38:30 - Il faut y aller, à 1 km de l'arrivée.
01:38:34 Si on veut espérer gagner la victoire d'étape, il faut y aller à fond.
01:38:38 Il ne faut plus calculer, Yannis Boissart a pris vraiment une belle avance.
01:38:41 100 m sur ce genre d'arrivée, c'est beaucoup.
01:38:45 - Le peu qui se pose de questions maintenant.
01:38:47 Morgan Lamoisson doit être fou dans son canapé
01:38:50 en train de voir son coureur, son protégé, partir pour aller chercher la victoire
01:38:55 et peut-être le classement général de ce Tour de Hongrie.
01:38:59 - Je pense que Marc Hirsch est en maîtrise au niveau des écarts.
01:39:04 Il le voit, il peut compter le nombre de secondes qu'il sépare du suite.
01:39:09 Il sait qu'il a 33 secondes d'avance sur lui.
01:39:11 Attention s'il prend les bonifications, c'est 10 secondes de plus aussi.
01:39:14 Il faudra que Marc Hirsch fasse un sprint.
01:39:17 Il a l'aide du coureur de la Lotto Soudal.
01:39:24 - Edouard Dossepilveda qui se met à la planche pour Sylvain Moniquet.
01:39:28 - 11 secondes au dernier pointage.
01:39:31 Va-t-il réussir à déjouer tous les pronostics ?
01:39:34 Il va en récupérer 10 à l'arrivée en s'imposant.
01:39:38 Le coureur de l'équipe Tudor Pro Cycling, Yanis Voissart,
01:39:42 parti pour aller chercher un sacré succès, une première victoire chez les professionnels.
01:39:48 Lui le coureur de 24 ans, le coureur suisse, vainqueur de l'Alpizertour dans sa carrière.
01:39:52 Regardez l'écart est quand même assez important.
01:39:55 - Allez jusqu'au bout Yanis ! Jusqu'au bout pour aller chercher peut-être le classement général.
01:40:01 Il lève les bras.
01:40:03 - Il ne va pas aller jusqu'au bout.
01:40:05 - Yanis Voissart qui décide plutôt de savourer sa victoire.
01:40:10 Et derrière, regardez Marc Hirsch qui n'ira pas chercher les bonifications
01:40:15 puisque la deuxième place, elle est pour le coureur de l'équipe Trek Segafredo.
01:40:21 - Petit bonus je pense.
01:40:23 - Ouais petit bonus qui vient prendre 6 secondes de bonif et à l'arrivée ça faisait 15 secondes je crois.
01:40:30 14-15 secondes.
01:40:32 - Ouais ce sera trop juste.
01:40:34 - 15+10.
01:40:36 Ah là là !
01:40:38 A 5-6 secondes près, il endossait le maillot jaune Yanis Voissart.
01:40:45 - Martin Dima qui arrive, qui a eu du mal sur cette deuxième partie d'ascension.
01:40:51 C'était roulant on l'avait dit mais ça s'est couru à une vitesse tellement folle qu'il fallait pouvoir tenir
01:40:57 et à ce petit jeu là, au jeu des attaques, au jeu des bons timings, c'est Yanis Voissart qui a été le plus malin
01:41:04 et qui a su aussi prolonger son effort là ou d'autres.
01:41:07 On a vu Egan Bernal aussi, on a vu les coureurs de la DSM attaquer et se regarder un petit peu.
01:41:13 Yanis Voissart ne s'est pas posé la question et il a failli faire le coup du siècle,
01:41:18 notre coureur suisse avec ce gros rapprocheur général.
01:41:23 Ça n'a pas suffit pour prendre le maillot jaune mais ça n'en est pas joué de peu.
01:41:27 Je ne sais pas si Marc Hirschi est en contrôle mais en tout cas il a joué avec le feu avec son compatriote,
01:41:32 le coureur du Team UAE.
01:41:34 - Et oui Yanis Voissart qui s'impose dans l'étape du jour.
01:41:44 Quelle victoire, quelle magnifique victoire pour ce coureur.
01:41:47 Félicité par Aloïs Charin.
01:41:50 Félicité par Marc Hirschi en personne.
01:41:55 Elle est sympa cette image.
01:42:01 C'était bien Marc Hirschi.
01:42:06 Il lui a dit "you keep the yellow" so I think it was Marc Hirschi.
01:42:13 - C'est un sacré numéro.
01:42:19 - Super, super.
01:42:21 C'était vraiment l'occasion pour les opportunistes d'aller chercher la victoire aujourd'hui.
01:42:29 Et il l'a fait à la perfection.
01:42:32 Il a attendu le bon moment.
01:42:34 Le moment et ce petit moment de flottement.
01:42:36 Et évidemment Marc Hirschi ne pouvait pas tout contrôler.
01:42:38 Comme tu l'as dit Paul, il a joué avec le feu.
01:42:42 Et peut-être qu'il le savait, qu'il le voyait.
01:42:46 Que les quarts n'étaient pas assez suffisants pour Yanis Voissart pour espérer aller faire coup double dans cette étape.
01:42:51 On revoit ensuite le sprint avec Marc Hirschi qui l'a lancé de très loin.
01:42:54 Avec Sylvain Moniquet qui va aller chercher 4 secondes de bonification.
01:43:00 Et avec Thibaut Naes qui prend 6 secondes de bonif à l'arrivée et qui termine à la 2ème place.
01:43:08 Marc Hirschi est 4ème.
01:43:10 Et ensuite Fentulen vient prendre la 5ème place.
01:43:14 C'est impressionnant de retrouver Thibaut Naes ici à ce niveau-là.
01:43:20 Après une étape aussi dure.
01:43:22 J'allais dire presque 3000 mètres, j'exagère un peu.
01:43:24 Mais 2600 mètres de dénivelé sur une arrivée en côte.
01:43:31 Retrouver celui qu'on décrit comme un sprinter de cour très rapide.
01:43:38 Pourquoi pas de sprint massif.
01:43:41 Leur trouver 2ème de cette étape à seulement 10 secondes du vainqueur.
01:43:44 C'est quand même impressionnant.
01:43:46 Et ça pose les jalons pour la suite.
01:43:48 Pour l'espoir beige alors qu'on voit le classement de l'étape.
01:43:54 Avec un beau top 10 pour Paul Doble.
01:43:57 On en parlait avec Nico ces derniers jours.
01:44:00 Qui va chercher un bel accessite sur cette étape.
01:44:02 Et quand on regarde ce top 10, Nico, belle mainmise des coureurs de Grande-Bretagne.
01:44:08 Bretagne.