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News
Transcription
00:00 Pour les militaires au pouvoir depuis 9 ans, la claque est immense.
00:04 Dimanche, les électeurs thaïlandais leur ont infligé une sévère défaite dans les urnes.
00:09 Les deux partis d'opposition arrivent largement en tête.
00:13 En première position, le parti progressiste Move Forward.
00:17 Il est suivi du Peu-Thaï, emmené par la fille de l'ancien Premier ministre en exil, Thaksin Chinawat.
00:24 Les deux formations pro-démocratie se disent prêtes à négocier pour former une coalition gouvernementale.
00:30 « Nous avons suffisamment de sièges de députés pour faire adopter toutes les réformes législatives que nous souhaitons.
00:36 Le gouvernement sera une simple coalition dans le sens où, comme nous l'avons promis,
00:41 il ne comprendra pas les partis soutenus par l'armée et sera fondé sur un protocole d'accord
00:46 comme dans les démocraties occidentales. Il y aura de la transparence. »
00:50 Du côté de l'armée à la tête de la Thaïlande depuis son coup d'État en 2014, on reconnaît la défaite.
00:57 « Je ferai mon devoir au mieux de mes capacités, quels qu'ils soient.
01:01 Je vais travailler toute ma vie pour la nation, la religion, le roi. C'est l'éthique de notre parti.
01:07 J'espère que le pays connaîtra la paix et la prospérité. »
01:12 Mis sur pied par l'armée, le système électoral national est complexe.
01:16 Sur les 500 sièges que compte l'Assemblée, les deux partis d'opposition ont l'obligation
01:21 d'en remporter les trois quarts pour s'assurer une majorité,
01:24 le Sénat étant composé de 250 membres, tous pro-militaire.
01:29 Une armée qui va donc conserver une influence politique majeure malgré la déroute électorale.

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