• l’année dernière
Sébastien Farran, ex manageur de La Zarra, est revenue sur l'attitude capricieuse de la chanteuse.

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Transcription
00:00 mais écoutez ce qu'il dit sur la rupture de contrat.
00:02 Elle était en train de signer un contrat chez Universal Canada.
00:05 On s'est plutôt super bien entendu au téléphone et tout.
00:07 J'ai débarqué à Montréal le lendemain pour la voir
00:09 et la rencontre a été assez intéressante.
00:11 On a mis un an et demi pour faire l'album de Lazara,
00:14 qui a été assez épique parce qu'effectivement elle est très exigeante
00:17 et elle a des gros problèmes de confiance en elle, etc.
00:20 Donc c'était assez compliqué d'arriver au bout des chansons globalement,
00:24 mais on était assez contents du projet final
00:27 et d'ailleurs le convoi single a très bien marché.
00:29 Elle aurait un caractère et une personnalité très compliquées
00:33 et des demandes extravagantes, écoutez ce qu'il dit.
00:36 En revanche, elle est effectivement très exigeante
00:39 et elle a parfois des façons de se comporter un peu borderline.
00:45 Elle me dit tout le temps qu'elle veut que je lui achète un sac Chanel
00:49 et qu'il fallait que je lui achète un sac Chanel externe.
00:50 Je suis ton manager, ni ton producteur ni ton amant.
00:55 Donc il y a un moment où je travaille pour toi,
00:57 c'est pas moi qui vais t'acheter des sacs.
00:58 Elle demandait beaucoup, elle voulait rencontrer le patron d'Universal tous les deux jours,
01:02 elle voulait avoir le sentiment qu'elle était la numéro un des priorités à venir.
01:06 En tout cas, ce n'était pas inintéressant du tout de travailler avec elle.
01:10 – Voilà, c'est une personnalité.
01:11 Après, c'est vrai que voilà, après, moi je vous dis la vérité,
01:14 c'est que pour moi c'est une star, c'est une énorme personnalité.
01:17 – À part toi, c'est pas à part toi.
01:18 – Elle a un talent, non mais elle a un talent,
01:20 mais ce n'est pas la bonne personne pour l'Eurovision, je pense.
01:24 Voilà, je ne sais pas ce que tu en penses Marie,
01:26 que toi qui connais bien le truc.
01:27 – Enfin, l'Eurovision, mon Eurovision à moi, il y a 46 ans,
01:30 ce n'était pas du tout comme ça.
01:32 Je n'ai pas bougé du tout non plus, c'était vraiment très sage.
01:35 Mais oui, aujourd'hui l'Eurovision c'est beaucoup plus de vision,
01:39 c'est scénographique.
01:41 – C'est ça, exactement, il y a beaucoup de mise en scène,
01:43 comme on l'a vu tout à l'heure.
01:44 – Voilà, exactement, donc c'est sûr.
01:45 – Mais c'est vrai que moi je pense qu'il faut un artiste à l'Eurovision
01:47 qui ait envie, qui ne soit pas capricieux et tout ça.
01:49 – C'est pas un rebelle, elle est une artiste.
01:51 – C'est une artiste, je trouve qu'elle a beaucoup de talent,
01:53 mais c'est vrai que voilà, il est revenu sur le geste de la Lazara à l'Eurovision,
01:57 ce fameux "tose", puisque ça avait "doigt d'honneur + tose",
02:01 c'était ce qu'on appelle une double tose.
02:03 [Rires]
02:05 – Je pense, et je pense qu'il y a une certaine manière
02:07 d'avoir absolument pas confiance en elle,
02:10 qu'elle traduit par des éruptions volcaniques.
02:13 À un moment donné, quand on choisit de représenter la France,
02:16 et qu'on choisit de représenter un pays,
02:19 on ne fait pas un geste comme ça à la fin.
02:22 D'ailleurs, je ne sais pas à quoi correspond exactement le geste,
02:25 est-ce que c'est contre la France, contre l'Eurovision,
02:27 contre le gagnant, contre le public ?
02:30 À partir du moment où on représente un pays,
02:32 on garde quand même une espèce de respectabilité.
02:35 – Ça, bah oui.
02:36 [Musique]

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