• l’année dernière
Les rues de Montréal sont devenues un canevas à ciel ouvert où graffitis et murales se côtoient, parfois malgré eux. Les graffitis s'invitent de plus en plus sur les œuvres murales, phénomène qu'ont remarqué plusieurs résidents. Certains y voient une rivalité entre muralistes et graffeurs, mais la vérité serait ailleurs.

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Transcription
00:00 En 2019, le nombre de graffiti signalé à la ville de Montréal montait à 949.
00:05 En 2022, ce chiffre était de 2 252.
00:08 Le graffiti illégal existe comme la publicité.
00:12 C'est de se placer là où il sera le plus vu.
00:14 Donc le plateau Mont-Royal, le centre-ville, ça c'est sûr que c'est rempli de graffiti.
00:19 C'est normal que la personne qui n'est pas initiée, lorsqu'elle voit des signatures qu'elle n'arrive pas à lire,
00:25 ne sera pas heureuse en comparaison de si elle voit une murale avec des fleurs, des visages, des trucs comme ça.
00:31 Avec de moins en moins d'espace disponible pour ces artistes,
00:34 la juxtaposition entre ces deux formes d'art urbain est de plus en plus visible.
00:38 C'est pas contre l'artiste, mais bien contre le manque d'espace
00:42 et la technique utilisée par l'institution pour taire le graffiti illégal,
00:47 que le graffiti a créé une réaction à dire "bon, si vous utilisez les murales pour nous taire,
00:52 on va passer par-dessus les murales parce que c'est votre outil d'oppression à vous du moment".

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