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NewsTranscription
00:00 - Il ne fait pas bon s'appeler Trônieux en ce moment, le nom de jeune fille de Brigitte Macron.
00:04 - Oui, hier soir, juste après l'intervention présidentielle sur TF1, Jean-Baptiste Trônieux,
00:09 l'un des responsables de la chocolaterie familiale à Amiens, a été agressé.
00:13 Le petit-neveu de Brigitte Macron, âgé de 30 ans, a reçu des coups de plusieurs agresseurs
00:18 qui participaient à une casseroleade en centre-ville.
00:21 Lionel Gougelot, vous êtes sur place, 8 personnes ont été arrêtées et sont toujours en garde à vue ce soir.
00:28 - Oui, effectivement, des agresseurs qui ont été repérés hier soir par la vidéosurveillance,
00:32 juste après les faits, et que la victime, Jean-Baptiste Trônieux, a, semble-t-il, reconnu
00:36 cet après-midi au commissariat d'Amiens, si l'on en croit son père, Jean-Alexandre,
00:39 qu'il écrit un jeune homme très choqué par ce déchaînement de violences gratuites.
00:44 - Vous savez que le père de celui qui est intervenu pour que mon fils puisse en sortir,
00:49 est venu me voir ce matin, il était bouleversé parce qu'il m'a dit "j'ai jamais vu autant de haine dans les yeux,
00:54 on a cru qu'il allait le tuer".
00:55 Comment peut-on arriver à tel acharnement physique sur une personne qui n'a rien à voir
01:01 avec l'homme politique lui-même ?
01:02 - Pourtant, cela fait plusieurs semaines que les enseignes Trônieux sont la cible des opposants
01:06 à la réforme des retraites, à dégradation de vitrines, appel au boycott, à chaque manifestation d'ailleurs,
01:12 un dispositif policier est déployé devant les boutiques, mais cette fois,
01:16 un cap a bel et bien été franchi, selon Jean-Alexandre Trônieux.
01:19 - Avant tout, j'attends que la justice fasse son travail et qu'elle soit exemplaire,
01:22 parce que c'est que dans l'exemplarité qu'on arrivera à calmer certaines personnes.
01:26 Et puis, un peu de raison gardée, on n'a pas le droit d'agir de la sorte.
01:30 Je dis simplement au niveau de ma famille, je l'accepte pas et là je suis révolté.
01:34 - Jean-Baptiste Trônieux est rentré cet après-midi à son domicile, juste au-dessus de sa boutique en centre-ville,
01:39 il demande simplement qu'on lui fiche la paix, dit son père.
01:42 - Lionel Gougelot, vous êtes à Amiens pour Europe 1 et ce soir, Brigitte Macron dénonce
01:48 la lâcheté, la bêtise et la violence des agresseurs.
01:51 Même tonalité pour le député renaissance, Karl-Olive.
01:55 - C'est insupportable, cette escalade de haine, mais jusqu'où ira-t-elle ?
01:58 On attend quoi ? Qu'il y ait un mort dans ce pays pour pouvoir enfin pacifier ce que nous devons pacifier ?
02:04 La petite bonne nouvelle du jour, c'est que pour la première fois depuis bientôt un an,
02:07 toute la classe politique, sans exception, a condamné ce qui s'est passé hier
02:11 pour les membres de la famille de Madame Macron.
02:14 Moi j'espère qu'on connaîtra la traçabilité de ces esservelets, de ces farcis complets.
02:19 Et puis derrière, qu'on se calme un petit peu, y compris ici à l'Assemblée nationale,
02:22 parce que quand ici on injurie, forcément ça ruisselle au quotidien dans notre pays.
02:29 - Karl-Olive, député renaissance avec Alexandre Chauveau.
02:32 Il le disait, cette agression est dénoncée par l'ensemble de la classe politique, à droite comme à gauche.
02:37 Marine Le Pen demande des sanctions très sévères.
02:40 - Ça va maintenant extrêmement loin, je pense que ce type d'agissement doit être très sévèrement sanctionné
02:47 par la justice. J'ai été moi-même, et vous le savez, pendant de très nombreuses années,
02:51 victime, moi et ma famille d'ailleurs, de violences, de menaces, sans que d'ailleurs à l'époque
02:56 ça ne suscite d'indignation. Bah vous voyez, moi je développe une indignation pour l'ensemble
03:01 de ces actes répréhensibles, quel que soit évidemment le parti que cela touche.
03:09 - Marine Le Pen, "non à la violence et à la terreur", écrit le patron des Républicains,
03:13 Éric Ciotti. Quant au député insoumis de la Somme, François Ruffin, il évoque des faits graves et inadmissibles.