TF1 - 18 Juillet 1992 - "Côté Coeur" (épisode complet), teasers, météo (François Fandeux)

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TF1, 18/07/1992 :
- "Côté Coeur" (épisode complet)
- Bande annonce "Sardou en Concert"
- Météo (François Fandeux)
- Bande annonce "Le Joli Coeur"

A noter :
- "Côté Coeur" est une des nombreuses séries commandées par TF1 et la Cinq pour répondre aux quotas de productions françaises. Diffusés très tard (ou très tôt), elles sont souvent moquées pour la faiblesse de leurs scénarios et le jeu théatral daté des acteurs.
- François Fandeux est décédé en Octobre 2003, il fut présentateur de la météo sur TF1 entre 1987 et 1997.

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Transcription
00:00 *Musique*
00:02 *Musique*
00:04 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
00:07 ...
00:17 ...
00:44 -Je dois vous prévenir, M. Grenier,
00:46 je n'accomplis pas de miracle.
00:47 J'essaie modestement d'aller chercher au plus profond de mes patients
00:53 la cause cachée de leurs angoisses,
00:55 et quand je parviens à la cerner,
00:58 je m'efforce de leur en faire prendre conscience
01:02 et de les confronter avec eux-mêmes.
01:05 C'est une thérapie qui a fait ses preuves,
01:09 mais l'être humain est si complexe...
01:15 Je crois que vous pouvez faire beaucoup pour ma femme.
01:17 -Je n'en suis pas si sûr.
01:19 Pardonnez ma franchise, mais...
01:22 son cas me paraît plutôt du ressort de la psychiatrie.
01:27 -Oui, mais...
01:29 Depuis un an,
01:32 nous avons tout essayé.
01:35 Nous avons consulté dans tous les hôpitaux.
01:39 Et nous n'avons connu que des échecs.
01:41 -Ah non.
01:44 C'est peu.
01:45 Dans mon domaine, les traitements doivent être poursuivis
01:49 parfois pendant plusieurs années.
01:50 -Vous êtes ma dernière chance.
01:53 J'aime ma femme.
01:57 Et je ne supporte plus de la voir dans cet état.
02:01 Docteur,
02:03 je vous supplie de faire quelque chose.
02:07 -Je comprends.
02:13 Ces troubles ont débuté il y a à peu près un an, me disiez-vous ?
02:15 -Euh, oui.
02:17 Oui, c'était au cours de vacances au Pays Basque.
02:20 -Au Pays Basque ?
02:22 -Oui.
02:23 Oui, cela a commencé par des absences,
02:25 des...
02:26 des pertes de mémoire.
02:27 Et puis, de plus en plus fréquemment,
02:30 par des propos incohérents.
02:33 Oui, et...
02:35 elle dit des choses complètement insensées
02:38 le plus naturellement du monde.
02:39 Et la minute d'après, c'est...
02:42 c'est comme si de rien n'était.
02:43 Elle donne l'impression d'être ailleurs, dans...
02:46 dans un monde à elle, sans...
02:48 sans logique apparente,
02:50 sans repères.
02:52 Et puis...
02:55 et puis j'ai l'impression d'être exclu de sa vie.
02:59 Vous comprenez ?
03:00 Docteur, aidez-moi à la retrouver.
03:05 Ou plutôt...
03:06 ou plutôt aidez-la à se retrouver,
03:11 à redevenir heureuse, quoi.
03:13 -Qu'est-ce qui vous fait penser qu'elle n'est pas heureuse ?
03:16 -Bien, je ne sais pas.
03:19 Je ne sais plus.
03:22 Elle était...
03:27 très affectueuse,
03:29 très sensible.
03:32 Non.
03:35 Non, je suis sûr qu'elle n'est pas heureuse.
03:41 Bon.
03:41 Ce n'est pas très orthodoxe, mais...
03:44 on peut au moins essayer.
03:46 Nous verrons bien.
03:47 Nous allons prendre rendez-vous, M. Grenier, mais...
03:52 pour peu que Mme Grenier accepte de se couler dans cette démarche.
03:56 Vous comprendrez qu'il est hors de question que...
03:59 vous assistiez à nos entretiens.
04:00 -Oh, bien sûr, je n'en avais nullement l'intention, d'ailleurs.
04:03 -Bonjour. -Bonjour.
04:09 -Entrez, je vous en prie.
04:10 -Allez, va, ma chérie.
04:11 -Tu ne viens pas ?
04:12 -Non, j'ai des courses à faire.
04:14 J'en ai pas pour longtemps. Allez.
04:15 -Mais enfin, François, tu ne vas pas me laisser ici toute seule ?
04:18 -Je reviendrai te chercher, ne t'inquiète pas.
04:20 Et puis, ce monsieur voudrait te parler un peu.
04:24 -Ah bon ?
04:25 Oh !
04:30 Les jolis oiseaux !
04:34 -Vous voyez, ce n'est pas terrible, aujourd'hui.
04:36 -Ne vous inquiétez pas, laissez-nous.
04:40 -Oh, j'aime beaucoup les oiseaux.
04:42 Nous n'avons jamais à la maison.
04:46 Il paraît que ça demande beaucoup de soin.
04:51 -Bonjour, Madame Grenier.
04:54 -Bonjour, monsieur.
04:56 Oui, excusez mon mari.
04:59 Il a de curieuses lubies, en ce moment.
05:02 Il me laisse là sans même nous présenter.
05:04 -Ce n'est pas grave.
05:06 Nous allons faire connaissance, nous sommes ici pour ça.
05:09 Tenez, venez par là.
05:12 Allongez-vous.
05:21 -M'allonger ?
05:23 Qu'est-ce qui vous prend ?
05:24 -Je vous proposais seulement de vous installer sur ce canapé.
05:28 Vous verrez, il est très confortable.
05:30 Nous n'allons pas rester debout pour parler.
05:34 -Non.
05:35 Puisque vous y tenez.
05:38 De quoi voulez-vous que nous parlions ?
05:46 -De tout, de rien, de ce qui vous viendra à l'esprit.
05:50 -Vous êtes étrange.
05:53 Décidément.
05:56 Je ne suis en tout avec de gens étranges.
06:02 Est-ce que je peux garder mon chapeau ?
06:04 -Si vous y tenez.
06:07 Mais vous n'en portez pas.
06:09 -Ah, vous me dites ça parce que vous ne l'aimez pas.
06:11 C'est dommage, parce que je l'aime beaucoup, moi.
06:14 C'est vrai qu'on est bien sur votre canapé.
06:26 Beaucoup mieux que chez le dentiste.
06:29 D'ailleurs, il me coupe très mal les cheveux, celui-là.
06:35 -Mme Grenier, est-ce que vous aimez votre mari ?
06:39 -Si j'aime mon mari ?
06:42 Je l'adore, monsieur, il est tout pour moi.
06:44 Pourquoi me posez-vous cette question ?
06:47 -Pour faire connaissance.
06:49 Comme je vous ai dit,
06:50 nous allons être amenés à nous parler de beaucoup de choses.
06:54 Voyez-vous ?
06:54 -Oui.
06:58 -Oui.
06:58 Je sais pas.
07:01 Et vous, monsieur, vous êtes marié ?
07:06 -Oui.
07:07 -Et vous aimez votre femme ?
07:10 -Bien entendu.
07:12 Mais nous ne sommes pas là pour parler de moi.
07:14 -Pourquoi ?
07:15 -Mme Grenier, pouvez-vous me dire la raison
07:20 pour laquelle vous m'avez dit tout à l'heure
07:22 que j'avais de beaux oiseaux ?
07:23 -Parce que je les trouvais beaux.
07:27 -Regardez-les attentivement.
07:28 Ce sont des oiseaux ?
07:31 -Je n'ai jamais dit ça. Ce sont des poissons.
07:36 C'est vous qui prétendez que ce sont des oiseaux.
07:39 -Non, pas moi non plus.
07:40 Faites-le vide en vous.
07:44 Vous vous sentez bien ?
07:47 -Oui.
07:48 Je sais toujours pas ce que vous me voulez
07:51 et ce que vous attendez de moi, mais...
07:53 Je me sens plutôt bien.
07:56 -C'est drôle.
07:57 J'ai l'impression que je suis chez un psychanalyste.
08:00 Vous n'êtes pas psychanalyste, au moins.
08:09 -C'est ça ?
08:13 Vous êtes psychanalyste ?
08:15 Pourquoi mon mari m'a amenée chez vous ? Pourquoi ?
08:18 -Madame, calmez-vous.
08:20 Je ne vous veux que du bien, je ne cherche qu'à vous aider.
08:24 Je ne cherche qu'à vous aider, Madame Grenier.
08:26 Détendez-vous.
08:27 -Excusez-moi, je sais pas ce qui m'a pris.
08:33 Je me sentais plutôt en confiance et...
08:40 en dépit de cette histoire d'oiseaux.
08:43 Et puis je vous trouvais plutôt sympathique.
08:46 Enfin...
08:53 Puisque je suis là, allant jusqu'au bout,
08:55 est-ce qu'il y a quelque chose qui ne va pas dans ma tête ?
08:59 -Qu'est-ce que vous en pensez ?
09:04 -Il faut pas à moi d'y penser ? -Si, il le faut.
09:07 Répondez-vous même à votre question, à votre avis.
09:10 Est-ce qu'il y a quelque chose qui ne va pas dans votre tête ?
09:13 -Peut-être.
09:21 -Avez-vous la sensation qu'il vous arrive,
09:23 de temps à autre, de tenir des propos...
09:26 pas très cohérents ?
09:28 -Je tiens des propos pas très cohérents ?
09:31 -Vous affirmez que mes poissons sont des oiseaux.
09:35 -C'est vous qui affirmez que ce sont des...
09:37 -Oiseaux. -Oiseaux.
09:38 -Bien.
09:40 Parlez-moi de vos souvenirs, de ce qui vous vient à l'esprit, comme ça.
09:47 Tout de suite, sans avoir à y réfléchir.
09:51 -J'aime pas les souvenirs.
09:52 -Il y a les bons, il y a les mauvais.
09:55 Les bons, on les aime toujours.
09:57 Ils vous rappellent des jours heureux, des vacances, par exemple.
10:01 Où allez-vous en vacances ?
10:04 -Ici ou là, ça dépend des circonstances.
10:08 -Vos dernières vacances, où les avez-vous passées ?
10:12 -Je ne sais plus.
10:13 Comme j'ai horreur des voyages, je laisse mon mari s'en occuper.
10:17 -Alors, réfléchissez.
10:18 Où êtes-vous allées l'année dernière ?
10:20 -Je ne sais plus, je viens de vous le dire.
10:21 -Mais si, vous le savez très bien. Ne m'obligez pas à insister.
10:24 -Dans les Pyrénées-Atlantiques. Vous êtes content ?
10:28 -Où ça ?
10:29 À Biarritz ?
10:31 -Oui.
10:33 Mon mari adore la mer.
10:35 -Et Biarritz, ça évoque quoi pour vous ?
10:40 -Il faisait froid, l'eau était glaciale, les vagues énormes.
10:49 -Vous n'avez pas dû vous baigner beaucoup.
10:51 Vous en avez profité pour visiter la région ?
10:53 -Oui, mon mari a toujours la bougeotte en vacances.
10:55 -Où êtes-vous allées ?
10:57 À Andaï ?
11:00 À Bayonne ?
11:02 -Pourquoi Bayonne ?
11:06 -Comme ça.
11:07 Parce qu'on y passe toujours quand on est là-bas,
11:10 parce que je connais très bien cette ville.
11:13 Vous êtes allées à Bayonne ?
11:16 -Oui.
11:17 -Vous semblez troublée.
11:20 Je me trompe ?
11:22 -Oui.
11:24 Non, je...
11:26 Je sais pas.
11:28 Mais pourquoi vos oiseaux ne chantent-ils pas ?
11:33 -Ne fouillez pas, Mme Grenier, restez là.
11:35 Ne vous réfugiez pas derrière votre mur.
11:37 Vous savez parfaitement que mes poissons ne sont pas des oiseaux.
11:41 -Pourquoi ne chantent-ils pas ?
11:42 -Parce que vous êtes une des plus belles oiseaux de l'Histoire.
11:45 -Mais pourquoi ne chantent-ils pas vos poissons ?
11:47 -Ils chantent, les poissons à Bayonne.
11:49 -Je sais pas ce que je veux. Laissez-moi tranquille.
11:51 -Non, vous devez rester ici. Vous devez attendre votre mari.
11:54 -Je suis assez grande pour entrer toute seule.
11:56 -Je regrette, vous êtes sous ma responsabilité.
11:58 -Vous me séquestrez.
11:59 -Appelez ça comme vous voudrez, mais en attendant son retour,
12:01 asseyez-vous.
12:02 -Vous me traitez comme une gamine.
12:08 Je sais pas pourquoi je me laisse faire.
12:10 -Parce que vous m'avez reconnue.
12:13 N'est-ce pas, Madeleine ?
12:15 -Pardon ?
12:16 -Tu ne me reconnais pas.
12:18 -Qu'est-ce que ça veut dire, monsieur ?
12:22 -Est-ce que j'ai changé à ce point ?
12:26 Est-ce que j'ai tellement vieilli ? Regarde-moi !
12:28 Toi, tu es toujours la même.
12:31 Juste un peu plus pâle, les traits tirés, le regard perdu.
12:34 Pourtant, je ne t'ai pas reconnue tout de suite non plus.
12:37 Mais regarde-moi ! Dis-moi que tu me reconnais !
12:41 -Je te reconnais.
12:42 Jean-Pierre...
12:48 -Enfin, ça y est.
12:52 -Qu'est-ce qui m'arrive ?
12:56 Je ne comprends pas.
13:00 -Non, ne cherche pas à comprendre, il est trop tôt.
13:02 Retrouve tes souvenirs en vivant l'instant présent.
13:07 Rappelle-toi, nous sommes tous les deux à Bayonne,
13:09 il y a 25 ans.
13:11 -Ce n'est pas si long, si long.
13:14 -Non, c'est maintenant.
13:16 Il ne s'est rien passé depuis.
13:18 Mes parents viennent d'engager une toute jeune fille,
13:22 si belle, si jeune, si fraîche.
13:25 Moi, je suis un peu plus âgé qu'elle,
13:29 un peu immature, et en la voyant, je découvre l'amour.
13:33 Je me cache pour la regarder bouger, chanter,
13:37 pour sentir sa présence.
13:40 -Tais-toi, je t'en supplie.
13:42 -Non, il faut que nous retrouvions le fil pour toi,
13:45 et pour moi aussi.
13:47 Tu es ma jeunesse.
13:49 J'ai besoin de te respirer,
13:51 de te serrer dans mes bras comme si tu y étais toujours restée.
13:54 -Tais-toi, Jean-Pierre.
13:56 Tu me veux ?
13:57 Explique-moi.
14:03 Explique-moi.
14:04 Qu'est-ce qu'on fait ici, tous les deux ?
14:09 C'est le hasard qui nous a amenés l'un face de l'autre,
14:12 depuis si longtemps ?
14:14 Non.
14:16 Non, c'est pas possible.
14:18 C'est impossible.
14:23 Ça doit être une sorte de rêve.
14:27 -Non.
14:29 Tu es tout à fait consciente.
14:31 C'est ton mari qui t'a amenée ici,
14:33 qui t'a rendue à moi.
14:35 Peut-être parce que tu n'étais plus tout à fait à lui.
14:37 Tu vas guérir, Madeleine.
14:39 -Je ne suis pas malade. -Si.
14:41 Depuis ces vacances, ton mari t'a ramenée à Bayonne.
14:46 À Bayonne.
14:48 Tu n'y étais jamais retournée, n'est-ce pas ?
14:51 -Non.
14:53 Jamais.
14:54 -Moi non plus, et pourtant,
14:58 j'y suis né.
15:00 J'y ai vécu 20 ans, j'y ai découvert l'amour.
15:03 Puis, j'ai détesté cette ville.
15:06 C'est en arrivant là-bas que tu as senti quelque chose qui n'allait pas en toi.
15:10 -Sur la route, déjà, je...
15:12 Je me sentais mal à l'aise.
15:16 Je reconnaissais vaguement des...
15:20 des paysages qui auraient dû m'être familiers.
15:23 Je me sentais bouleversée, sans comprendre pourquoi.
15:30 C'est tout me revenu d'un coup.
15:32 Tant d'images,
15:36 tant de moments envolés où nous nous retrouvions en cachette.
15:40 Et puis, petit à petit, je me suis bien délirée.
15:48 J'ai des défauts pour qui, il n'y avait plus de sens pour personne.
15:57 Pas même pour moi.
15:59 Mais pourquoi nous nous sommes quittés?
16:09 Pourquoi?
16:10 Pourquoi on n'a pas essayé de se retrouver?
16:12 -Parce que c'était une autre époque, parce que...
16:15 nous avions été élevés différemment.
16:18 Parce que j'étais faible.
16:20 Parce que chez toi, on t'avait appris la résignation.
16:23 -Pourtant, nous nous sommes aimés.
16:25 Tu m'aimais, n'est-ce pas?
16:27 -Oui.
16:28 Au-delà de tout, passionnément.
16:30 -Tout me paraissait si simple.
16:33 -L'amour est toujours simple.
16:36 Souvent, ce sont les autres qui le compliquent.
16:39 Tu avais besoin de tendresse, de quelqu'un pour te protéger.
16:44 J'étais incapable de te protéger.
16:48 Je ne pouvais pas te protéger.
16:50 J'étais incapable de te prendre par la main et de t'emmener dans un éclat de rire.
16:56 Au fond, nous étions deux gosses et moi en plus.
17:01 J'étais un fils de bonne famille, comme on dit, alors...
17:04 nous avons laissé les autres nous séparer.
17:07 Je me suis retrouvé dans un foyer d'étudiants, à Paris.
17:12 Sans nouvelles de toi.
17:14 Désespéré.
17:16 Moi, j'ai été longtemps malade, rongée par le chagrin.
17:21 Maman m'a envoyée dans une maison de repos et...
17:28 Quand je suis enfin sortie...
17:30 Nous sommes allées nous installer à Perpignan.
17:35 J'ai essayé de t'oublier.
17:37 C'est là que j'ai rencontré François.
17:44 Qu'est-ce que nous allons devenir, Jean-Pierre ?
17:47 Laisse faire, ma vie.
17:51 Laisse-la revenir en toi.
17:53 J'aime mon mari. J'aime mes enfants. C'est ça, ma vie.
17:59 Moi aussi, j'aime ma femme. J'ai beaucoup de tendresse pour elle.
18:02 J'ai un fils aussi. Regarde-moi.
18:05 Il y a quelque chose de changé en toi.
18:10 Tes cheveux.
18:12 Je les ai fait couper après notre séparation.
18:15 Tu voulais plus ressembler à celle que tu avais connue.
18:19 Celle-là, elle t'appartenait. Je voulais la laisser à toi. Rien qu'à toi.
18:23 Si tu veux me faire plaisir, il faudra la laisser repousser tes cheveux.
18:27 Quoi bon ?
18:30 Je crois qu'il aurait bien valu que nos chemins ne se croisent pas.
18:40 Au contraire.
18:42 Il fallait que nous nous rencontrions pour que tu puisses te confronter à ta mémoire.
18:46 Pour que tu guérisses, Madeleine.
18:48 Il suffisait de ce rien pour que le miracle puisse s'accomplir. C'est fait.
18:52 J'ai été le choc émotionnel que tu attendais pour que tes idées se remettent en place.
18:58 Elles sont tellement embrouillées.
19:00 Tu ne te rends pas compte ?
19:03 Mais par moments.
19:09 Par moments.
19:11 Mais de façon confuse.
19:14 Je me laisse porter. Je me laisse aller.
19:18 Parfois même, je crois que je me complaisais un petit peu dans cet état.
19:25 Il fallait que je t'aime beaucoup, Jean-Pierre, pour en arriver là.
19:32 On s'est aimé. On perdra la raison.
19:35 Mais nous nous aimerons encore comme avant. Je t'aime comme avant.
19:39 Je ne peux pas être ton psychanalyste.
19:42 Mais je suis un homme et je t'aime.
19:44 Tu es ma petite miraculée, Madeleine.
19:47 Où il est, François ?
19:49 Il n'est pas parti. Il attend dans l'antichambre que la consultation soit terminée.
19:54 Notre première consultation.
19:56 Pourquoi ? Il y en aura d'autres ?
19:58 Bien sûr. Il faudra que tu reviennes souvent.
20:00 Où cela mènera-t-il, Jean-Pierre ?
20:03 Notre jeunesse est loin et tout le reste n'est qu'apparence.
20:06 Non. Nous allons rattraper le temps perdu.
20:09 Tu crois que c'est possible ?
20:11 Bien sûr.
20:13 Tu me feras rêver encore longtemps ?
20:15 Toute ma vie, ma chérie.
20:17 Oh, Jean-Pierre !
20:19 Mon amour.
20:21 Excuse-moi.
20:25 Allô ? Oui, c'est moi.
20:31 Oui, bonjour, madame.
20:33 Un instant, je vous prie de voir si c'est possible.
20:36 Très bien, oui.
20:40 Oui, à 18h. Voilà. Au revoir, madame.
20:43 Tu te souviens ?
20:50 La première fête où tu m'as amenée.
20:53 C'est au jour de la Saint-Jean.
20:57 Tu l'avais gardée.
21:00 Aujourd'hui, je te le donne.
21:02 S'il y a d'autres patients à recevoir ?
21:07 Malheureusement, oui.
21:09 Alors, on va être du nouveau séparés encore une fois ?
21:13 Non. Nous ne serons plus jamais séparés désormais.
21:16 Plus jamais.
21:18 Je t'aime.
21:20 Je t'aime.
21:22 Je t'aime.
21:24 Je t'aime.
21:26 Je t'aime.
21:28 Au revoir, Jean-Pierre.
21:30 Au revoir, Jean-Pierre.
21:32 Au revoir, Jean-Pierre.
21:59 Au revoir.
22:01 Je vous reverrai mercredi, madame.
22:04 Ce sera long. Très long.
22:09 Mais j'ai bon espoir. Tout finira par s'arranger.
22:12 Je l'espère.
22:14 Au revoir, madame Grenier.
22:16 Au revoir, docteur.
22:19 Pourquoi m'as-tu amenée ici, François ?
22:26 Parce que c'était nécessaire, ma chérie.
22:28 Tu le crois vraiment ?
22:30 J'en suis sûr.
22:32 Tu m'en veux ?
22:35 Je sais pas. Peut-être un peu.
22:37 Tu ne devrais pas.
22:40 Je crois que j'ai fait pour le mieux.
22:42 Évidemment, j'aurais pu t'expliquer
22:46 qu'un psychanalyste pourrait t'aider
22:48 et y voir un peu plus clair en toi.
22:50 Tu comprends ce que je veux dire ?
22:52 Oui. Il me reste un petit peu de lucidité, tu sais.
22:55 C'est cool.
22:57 Alors, dis-moi.
22:59 Cette première consultation t'a-t-elle fait du bien ?
23:02 Oui. Elle m'a beaucoup aidée.
23:05 J'en étais sûr.
23:07 Tu... Tu parais plus détendue.
23:09 Presque sereine.
23:11 Alors, t'as-t-il beaucoup parlé ?
23:13 Oh ! Oh, non. Ne dis rien.
23:15 Ne dis rien. Tu n'as rien à dire.
23:17 Il faut que ça reste entre lui et toi, je sais.
23:20 Et moi, François,
23:22 j'ai le droit de savoir quelque chose.
23:25 Oui, quoi donc ?
23:27 Je sais.
23:29 Pourquoi m'as-tu amenée chez ce psychanalyste plutôt qu'un autre ?
23:33 C'est tout de même pas le hasard qui t'a amenée ici.
23:36 Non.
23:38 Non, c'est ta mère.
23:40 - Maman ? - Oui.
23:42 - Mais comment pouvait-elle savoir ? - Elle n'en savait rien.
23:45 Elle m'a mis sur la voie sans s'en rendre compte.
23:48 Tu sais, nous avons beaucoup parlé de toi, elle et moi.
23:54 Et quand j'ai rencontré cet homme,
23:57 j'ai tout de suite compris qu'il était le seul à pouvoir te guérir.
24:01 Regarde-moi.
24:04 Vous vous êtes reconnue tout de suite, n'est-ce pas ?
24:10 Non. Pas tout de suite.
24:14 Tu m'aimes, François ?
24:18 Si, je t'aime.
24:22 Au-dessus de tout, et tu le sais bien.
24:25 Moi aussi, je t'aime.
24:28 Je ne veux plus jamais revenir ici. Jamais.
24:33 C'est mon passé qui est ici.
24:37 Le présent et l'avenir, c'est toi. C'est avec toi que je vais les vivre.
24:42 Allez, viens.
24:44 Viens, on s'en va.
24:46 On s'en va.
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25:34 J'étais si content le mois que j'ai fait l'amour dix fois.
25:39 Michel Sardou.
25:41 Le concert de Bercy.
25:43 Retrouver ses plus belles chansons au cours d'un spectacle inoubliable.
25:48 Un des chanteurs français les plus populaires nous fait partager toute sa passion.
25:52 Un grand moment de plaisir et d'émotion.
25:55 Sardou en concert, ce soir 20h45 sur TF1.
26:03 [Musique]
26:18 Madame, Monsieur, bonjour.
26:21 Tout de suite les températures qui le faisaient un peu partout en France ce matin.
26:24 Vous le voyez, elles sont extrêmement douces quand même.
26:26 Avec un petit coup de fraîcheur sur le nord-ouest, c'est normal.
26:29 Une perturbation a traversé toute cette région.
26:33 Hier, il n'y avait que 12 degrés à Nantes, 23 à Nîmes ainsi qu'à Perpignan.
26:38 17 degrés dans la région parisienne.
26:41 Somme toute toujours des températures relativement agréables.
26:44 La situation grâce à l'animation satellite.
26:46 Une situation anticyclonique, certes, sur la moitié sud.
26:50 Les pressions sont relativement élevées également sur la moitié nord.
26:53 Mais donnent quelques signes de faiblesse.
26:55 Ce qui permet à cette perturbation de traverser le pays.
26:58 Une première s'évacue, une seconde arrive.
27:00 Mais comme les pressions sont élevées, elle ne donnera quasiment que des nuages.
27:04 D'ailleurs, on va le vérifier sur la carte des prévisions de Météo France.
27:08 Pour ce matin, une première perturbation qui s'évacue.
27:11 Qui reste encore accrochée au relief de l'Est.
27:14 Et puis sur l'Ouest, l'arrivée de cette nouvelle perturbation.
27:17 Qui nous donnera ce matin d'abord un ciel voilé.
27:19 Sinon partout ailleurs, disons, c'est du beau temps.
27:21 Attention quand même si vous prenez la route.
27:23 Et vous êtes déjà fort nombreux à utiliser les routes de France ce matin.
27:27 Attention aux bancs de brume et de brouillard.
27:30 On risque l'accident si on ne fait pas attention.
27:32 L'évolution pour cet après-midi.
27:34 Et bien c'est simple.
27:35 La première perturbation est presque partie complètement.
27:38 Et puis la seconde, eh bien, gagne du terrain.
27:40 Il y aura peut-être quelques gouttes de pluie, notamment en Bretagne.
27:43 Et puis sinon partout ailleurs, encore du beau temps.
27:45 Les températures cet après-midi s'échelonneront de 22 à 33 du nord au sud.
27:49 En passant par 27 dans la région parisienne.
27:51 28 en Touraine.
27:52 Voilà, vous avez une demi-heure pour prendre votre petit déjeuner.
27:55 Je vous retrouve juste avant 7 heures, juste avant l'édition de TF1 Matin.
27:58 A tout à l'heure.
28:00 ♪ ♪ ♪
28:02 D'Arty, le contrat de confiance.
28:04 ♪ ♪ ♪
28:07 Dimanche sur TF1, une grande soirée, un grand film.
28:11 - Toujours agressif quand je suis amoureux.
28:13 - Le joli coeur avec Francis Perrin, un séducteur qui s'ignore.
28:17 - Venez, je vous fasse un petit café.
28:19 - Vous avez l'air de croire que toutes les femmes doivent vous tomber dans les bras.
28:22 - Quel conne !
28:23 - Avec Cyrielle Clair, une romance qui démarre au quart de tour.
28:25 - Je crois, en fait, que je suis un peu parano...iac.
28:29 - Wouah !
28:30 - La salle de bain, c'est par là.
28:32 - Dommage qu'il soit vraiment malade.
28:34 - Une comédie détonante.
28:36 - Après le film, gagnez 30 000 francs et 200 000 francs au super tirage du grand jeu TF1 Télé Loisirs.
28:43 - Le joli coeur avec Francis Perrin, dimanche 20h45 sur TF1.
28:49 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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