• il y a 2 ans
Pourquoi réagit-on différemment à une mauvaise nouvelle selon qu'on nous l'annonce calmement ou sur un ton alarmiste ? Objectivement, ça ne change rien à ladite nouvelle. Pourtant nous y sommes sensibles. Plus que de l'information, nous communiquons de l'émotion, dont les influences peuvent s'avérer particulièrement dangereuses, individuellement comme collectivement.

0:00 • Introduction / Précédemment
1:03 • Début de l'épisode
1:30 • Séparation du fond et de l'émotion
2:25 • Information déduite de l'émotion
3:13 • Émotion sincère ou émulée
3:59 • Émotion et mémoire
5:19 • Réaction émotionnelle
7:19 • Irrationalité de l'opinion publique
9:07 • Manipulation de l'opinion publique
10:57 • Appréhender la charge émotionnelle
11:57 • Maîtriser notre charge émotionnelle
12:46 • Adapter la charge émotionnelle à l'auditoire
13:38 • Écran de fin / Citations

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Transcription
00:00 Je suis vraiment désolé, vos résultats d'analyse sont arrivés.
00:04 Il n'y a pas vraiment de bonne manière d'annoncer ça.
00:07 Vous avez un rhume.
00:10 Bah, comment ça, vous vous attendiez à pire ?
00:13 Bon, bah dans ce cas, je lance le générique, je me change et on en parle tout de suite
00:18 après.
00:19 Précédemment dans Théorie du Bonheur.
00:23 Lorsqu'on communique, on a le même problème que lorsqu'on raisonne.
00:26 Il nous faut tenir compte de notre subjectivité.
00:28 A vrai dire, c'est même pire, parce qu'il faut aussi tenir compte de la subjectivité
00:31 des personnes avec qui on communique.
00:33 Ce que nos émotions font, c'est qu'elles introduisent un biais dans notre jugement.
00:37 Ils le fait dévier, parfois au point de nous faire aboutir à des conclusions ou à des
00:41 décisions partiales, ce qui peut nous amener à agir de manière inadéquate.
00:44 Nos émotions interfèrent avec nos communications.
01:01 Je vais expliquer comment et quelles conséquences ça a pour nous.
01:04 On va voir que ces conséquences posent problème, tant à titre individuel que collectif.
01:08 Je vais alors proposer de quelle manière les appréhender quand nous communiquons,
01:12 de sorte à nous en protéger et aussi à défendre nos intérêts.
01:15 Un responsable RH de votre entreprise vous contacte pour vous informer d'une mauvaise
01:22 nouvelle.
01:23 La promotion que vous aviez réclamée vous est refusée.
01:26 Il manifeste une intense tristesse en vous l'annonçant et déplore avec colère que
01:31 les circonstances ne permettent pas de vous donner satisfaction.
01:34 Bon, la tristesse et la colère du responsable RH, franchement, vous vous en cognez.
01:39 Ce qui importe, c'est que vous n'avez pas eu votre promotion.
01:41 Un message peut être emprunt d'émotion par celui qui nous le transmet.
01:45 Il contient alors deux informations, le fait qui nous est communiqué, plus une charge
01:50 émotionnelle.
01:51 Or, quelle que soit cette charge émotionnelle, elle ne change rien aux faits communiqués.
01:56 Peut-on alors dire qu'elle n'est qu'un bruit parasite ? Non, en tout cas pas toujours,
02:01 et je vais expliquer pourquoi.
02:02 Ce qu'on peut déjà dire, c'est que nous devons faire la part des choses dans nos messages
02:06 entre ce qui relève du fait communiqué et ce qui relève de la charge émotionnelle.
02:10 La charge émotionnelle avec laquelle un message nous est transmis est une information en elle-même,
02:18 qu'il nous est possible d'exploiter.
02:20 Elle indique une émotion, manifestée par notre interlocuteur, dont nous pouvons tirer
02:24 des conclusions.
02:25 Imaginons que quelqu'un vous appelle à l'aide après avoir accidentellement provoqué un
02:29 incendie, et vous comprenez en l'écoutant que cette personne panique.
02:33 Cette information n'est pas du tout négligeable, c'est un facteur aggravant de la situation,
02:37 et vous devez en tenir compte pour réagir le mieux possible.
02:39 A l'inverse, une charge émotionnelle peut être sans rapport avec un message transmis.
02:44 Il m'est déjà arrivé d'avoir une crise de fourrure lors d'une prise de parole en
02:48 public à cause d'une blague qu'on m'avait racontée la veille.
02:50 Là oui, on peut dire qu'il s'agit d'un bruit parasite, qu'il vaut mieux ignorer pour se
02:54 concentrer uniquement sur l'information factuelle transmise.
02:57 Sur les deux exemples précédents, j'ai évoqué des émotions sincères qui accompagnent les
03:05 messages des personnes qui les ressentent vraiment.
03:08 Mais la charge émotionnelle d'une communication peut tout aussi bien être simulée, comme
03:13 dans le cas de votre responsable RH qui objectivement se fout bien de votre déconvenu, mais fait
03:17 semblant de s'en affliger afin de mieux faire passer la pilule.
03:20 Bon, dans cet exemple, l'information transmise par la charge émotionnelle simulée n'est
03:24 pas particulièrement utile ou pertinente.
03:26 Mais dans d'autres cas, ça peut être intéressant de la détecter, en particulier si elle révèle
03:31 que notre interlocuteur cherche consciemment à nous faire réagir dans un objectif précis.
03:36 La bonne interprétation des charges émotionnelles que nous recevons nous permet entre autres
03:41 de déjouer d'éventuelles tentatives de manipulation.
03:44 En plus de contenir de l'information, les charges émotionnelles que nous recevons ont
03:52 des effets sur nous, dont il faut tenir compte.
03:54 Quand j'étais en troisième, notre professeur d'histoire a commencé un cours de manière
03:59 étrange.
04:00 Sans expliquer pourquoi et avec un air sombre, il a demandé à cinq élèves de la classe,
04:05 dont moi, de se lever.
04:06 Bon, à ce stade de l'histoire, je me demandais surtout quelles conneries j'avais encore faites.
04:10 Après avoir fait durer le suspense, notre professeur prend la parole sur un ton solennel.
04:15 En août 1914, dit-il, tous les élèves de cette classe rejoignent l'armée suite à
04:19 l'ordre de mobilisation générale et sont envoyés combattre l'Allemagne.
04:23 Un an plus tard, seuls les cinq élèves que j'ai désignés sont encore en vie.
04:29 Et encore un an plus tard, un seul d'entre eux aura survécu.
04:33 Vous pouvez vous rasseoir.
04:36 C'était évidemment beaucoup plus efficace pour nous faire nous rendre compte du carnage
04:41 qu'a été la première guerre mondiale que de nous réciter simplement les chiffres
04:44 des pertes humaines.
04:45 Si je me souviens encore de ce cours, c'est parce qu'une information nous marque beaucoup
04:50 plus si elle suscite chez nous une émotion, qu'elle soit agréable ou non.
04:53 C'est quelque chose dont on peut tirer profit, notamment à des fins pédagogiques.
04:57 Les fables de la Fontaine, par exemple, transmettent des morales d'autant plus faciles à retenir
05:02 qu'elles sont plaisantes à découvrir.
05:03 Les faits qu'on nous communique peuvent à eux seuls provoquer en nous des émotions.
05:11 Et nous avons vu dans les épisodes 2 à 7 consacrés à la raison que ces émotions
05:16 peuvent induire notre jugement en erreur.
05:18 Vient s'ajouter à ça la charge émotionnelle avec lesquelles les faits nous sont communiqués,
05:22 qui aggrave notre réaction et impacte encore plus notre jugement.
05:26 Objectivement, on n'a aucune raison de réagir différemment selon qu'une mauvaise nouvelle
05:30 nous est annoncée calmement ou de manière alarmiste.
05:33 En pratique, pourtant, on y est sensible.
05:36 Ce week-end, je pique-niquais avec des amis, et parmi eux, un couple avait peur des guêpes.
05:40 Franchement, je comprends, moi-même j'aime pas ça et j'en ai longtemps eu très peur.
05:44 Faut dire que j'ai marché sur un nid quand j'avais 8 ans et ça m'a pas aidé à les
05:47 apprécier.
05:48 Si une guêpe vous tourne autour, le mieux c'est de rester calme.
05:52 En principe, elle n'a aucune raison de vous attaquer spontanément.
05:55 Mais si vous paniquez et faites des gestes brusques, elle peut y voir une menace.
05:59 Et là, vous prenez le risque d'être piqué.
06:01 Donc si quelqu'un a peur des guêpes et que vous voulez l'alerter qu'il y en a une qui
06:05 lui tourne autour, il y a deux manières de faire.
06:07 La bonne, qui consiste à dire "Ne bouge pas, reste bien calme, il y a une guêpe qui
06:12 te tourne autour, mais elle va bientôt s'en aller."
06:14 Ou la mauvaise, qui consiste à dire "Attention, t'as une guêpe dans les cheveux !"
06:18 C'est à quoi la personne va réagir en faisant "Aaaaaah !"
06:20 Et là, il est probable qu'elle se fasse piquer.
06:22 Ce qui change entre ces deux manières de communiquer, c'est la charge émotionnelle.
06:26 Il nous faut maîtriser celle qu'on aimait, et ne pas nous laisser influencer par celle
06:30 qu'on reçoit.
06:31 Bon, l'exemple des guêpes peut prêter à sourire.
06:34 Mais dans certaines situations, comme l'incendie que j'évoquais tout à l'heure, notre survie
06:38 peut tout à fait dépendre de notre capacité à communiquer sans paniquer.
06:41 Et ça, ça demande un effort de contrôle de soi.
06:44 C'est pas facile et il convient de s'y entraîner.
06:46 On m'a appris à me maîtriser en m'imposant de rester à table malgré la présence de
06:50 guêpes, jusqu'à ce que je sache surmonter ma peur.
06:53 En y repensant, c'était un bon exercice.
06:55 Quelles que soient nos peurs, il est sain de nous y confronter, sans nous mettre en
06:58 danger bien sûr, pour nous apprendre à les tolérer, et à garder notre sang-froid dans
07:02 les situations délicates.
07:04 Je l'ai déjà dit, une information nous marque davantage lorsqu'elle suscite notre
07:12 émotion.
07:13 A l'échelle d'une population, il en découle que l'opinion publique est irrationnelle.
07:16 En 2015, la photo d'un enfant de 3 ans sans vie échouée sur une plage turque alerte
07:22 toute l'Europe sur le drame humanitaire que représente la crise migratoire.
07:25 Il y a très clairement eu un avant et un après cette photo dans l'opinion publique.
07:30 Ce qui me choque, c'est qu'avant cette photo, on savait très bien l'ampleur du
07:33 drame.
07:34 La mort fréquente de femmes, d'hommes et d'enfants était régulièrement annoncée
07:37 aux informations.
07:38 Mais parce que nous sommes plus sensibles aux émotions qu'aux faits, il a fallu que
07:42 cette photo soit publiée pour que l'opinion publique réagisse à un problème déjà
07:46 connu.
07:47 Et une fois que l'opinion publique a réagi à cette photo, des dirigeants politiques
07:50 ont commencé à traiter le problème, notamment en Allemagne.
07:53 Alors attention, je ne suis pas là pour donner mon opinion sur la crise migratoire, ni pour
07:57 juger l'action des dirigeants.
07:58 Ça c'est un autre sujet, très complexe au dénarrant, que je ne maîtrise pas assez
08:02 pour commenter intelligemment.
08:03 Par contre, à travers cet exemple, je fais remarquer que nous semblons plus diriger d'après
08:07 nos émotions collectives que, comme il se devrait, d'après l'analyse rigoureuse
08:12 des situations auxquelles nous sommes confrontés.
08:14 Or, nos émotions collectives, pour tout un tas de raisons dont j'ai déjà parlé
08:17 à l'épisode 6, ne sont vraiment pas nos meilleures conseillères.
08:20 Elles nous font prendre des décisions partielles et précipitées, qui peuvent davantage aggraver
08:24 les situations que les résoudre.
08:26 Une fois l'émotion passée, on arrête d'agir, même si les problèmes ne sont pas réglés.
08:30 Ça veut aussi dire qu'il y a sûrement beaucoup d'autres situations, comme la crise
08:33 migratoire avant cette photo, que nous ne traitons pas.
08:35 Pas parce que nous ne les connaissons pas, mais parce que l'opinion publique ne s'en
08:38 émeut pas encore suffisamment.
08:39 Il y a donc un phénomène de sélection par l'émotion, qui est très malsain.
08:43 Ou encore, ça peut nous faire réagir à tort contre de faux problèmes, si nos émotions
08:47 face à certaines situations sont mal placées.
08:49 Or, ça peut arriver très souvent, et pour cause.
08:52 Nos émotions ont une telle influence à l'échelle d'un pays, que beaucoup de personnes, bien
09:00 intentionnées ou non, cherchent à les provoquer pour servir leurs intérêts.
09:03 En première ligne, dans une démocratie, on trouve les politiques, dont j'ai déjà
09:07 expliqué que le métier consiste davantage à être élu qu'à mettre en œuvre des
09:11 solutions pour le pays.
09:12 Dès lors, leur communication vise plus à susciter nos émotions que notre réflexion
09:17 factuelle.
09:18 C'est pas étonnant que la plupart soient capables de se contredire autant lorsqu'on
09:21 les confronte sur les faits.
09:22 C'est parce que c'est pas leur métier.
09:24 Ça devrait, hein.
09:25 Mais ça l'est pas.
09:27 Les associations bénévoles aussi recourent à ce stratagème, parfois de manière franchement
09:31 malhonnête, et notamment en vous faisant culpabiliser.
09:33 Attention, ne partez pas du principe que parce qu'une association est caritative, elle
09:37 ne va pas chercher à vous manipuler, ou que cette manipulation est un mal pour un bien.
09:42 Beaucoup d'entre elles ne sont d'ailleurs que des initiatives politiques, visant sous
09:45 couvert de générosité à influencer l'opinion publique.
09:48 Et je parle même pas de celles qui détournent les fonds collectés au profit de leurs organisateurs,
09:52 plutôt que de les mettre au service des causes qu'ils prétendent défendre.
09:55 Fort heureusement, elles sont pas toutes comme ça, hein, beaucoup font un travail admirable
09:58 qu'il faut saluer.
09:59 Mais les cas de déviance connue justifient que nous fassions preuve de vigilance.
10:04 Les médias d'information aussi préfèrent communiquer du contenu à forte charge émotionnelle
10:08 plutôt que factuelle, dans le but de faire de l'audience.
10:11 J'ai déjà parlé du sensationnalisme, c'est ce qui fait notamment qu'on va plus
10:15 mettre en avant un clash entre deux personnalités que la confrontation de leurs idées.
10:18 A tel point que la scène politique ressemble plus de nos jours à un battle de rap ou à
10:22 une émission de télé-réalité qu'à une réflexion collective intelligente.
10:26 Bref, notre réaction aux charges émotionnelles représente une faille, exploitée massivement
10:31 par de nombreuses instances, notamment populistes.
10:34 Et comme le but de ces instances n'est presque jamais l'intérêt général, mais plutôt
10:37 l'heure, il faut nous méfier des émotions qu'elles cherchent à susciter au sein de
10:41 l'opinion publique.
10:42 Du coup, individuellement, qu'est-ce qu'on en fait, cette charge émotionnelle ?
10:48 Pour celle qu'on reçoit, je l'ai déjà dit, il faut la décorréler du fait communiqué,
10:53 l'analyser séparément pour déterminer si elle véhicule des informations pertinentes,
10:57 et ne pas laisser l'émotion qu'elle induit en nous altérer notre jugement.
11:01 Aussi, il est toujours bon de chercher à comprendre l'intention et l'objectif de
11:05 la personne qui nous communique un fait, avant de nous laisser aller à l'émotion qu'il
11:09 provoque en nous.
11:10 Quant à la charge émotionnelle qu'on aimait, maintenant, il faut nous en servir, ne serait-ce
11:14 que pour rendre nos messages plus percutants, plus convaincants, plus mémorables, etc.
11:18 Vous serez peut-être choqués que je vous incite à ce que j'ai appelé plus tôt de
11:22 la manipulation.
11:23 J'ai effectivement suggéré de nous en protéger, et de comprendre comment et pourquoi
11:27 on cherche à nous manipuler, afin de ne pas l'être à notre insu.
11:29 Mais les manœuvres à base de charges émotionnelles ne servent pas forcément à nuire.
11:33 Nous pouvons y recourir par souci de productivité, par pédagogie, comme l'a fait mon professeur,
11:38 voire même par compassion.
11:40 Là-dessus, je vous laisse juger de vos propres intentions.
11:42 C'est pas le tout de s'en servir, il faut la maîtriser.
11:48 Nous ne devons pas introduire malgré nous une charge émotionnelle qui pourrait se retourner
11:52 contre nous.
11:53 Se mettre en colère dans un débat peut révéler un point de faiblesse dans notre argumentation,
11:57 ou donner à notre adversaire l'opportunité de nous déstabiliser.
12:00 Et ce, même si on a objectivement raison.
12:03 Provoquer quelqu'un à la colère pour le pousser à se décrédibiliser, c'est une
12:06 manœuvre courante, pratiquée par ceux qu'on appelle les trolls.
12:09 C'est aussi pour ça que lorsqu'on rencontre des complotistes du genre platistes, antivax
12:14 et autres partisans de théories fumeuses sur les chemtrails, fumeuses, chemtrails,
12:18 blague, et les reptiliens, ça sert à rien de s'énerver contre eux et de les insulter.
12:22 Seulement en gardant notre calme peut-on espérer les ramener à un peu de bon sens.
12:27 Et je suis le premier à reconnaître que c'est pas facile quand on est confronté
12:29 à certains spécimens.
12:30 Si vous jouez la carte de l'émotionnel pour essayer de me convaincre d'un truc,
12:38 vous risquez de me braquer parce que j'y suis moins sensible qu'à des raisonnements
12:41 objectifs.
12:42 A l'inverse, essayez d'expliquer à un type qui a peur en avion que statistiquement
12:46 c'est le moyen de transport le plus sûr, ça le calmera pas pendant un vol.
12:49 Il y sera pas réceptif parce que sa peur est alimentée par les 10 km de vide sous
12:53 ses pieds, par les irrégularités qu'il croit percevoir dans le bruit du moteur, et
12:57 par chaque turbulence.
12:58 Les individus peuvent donc chacun être plus sensible à une approche objective ou à une
13:02 approche émotionnelle, selon leur personnalité et le contexte.
13:06 Il faut donc nous adapter.
13:07 Voilà, on a fait à peu près le tour de ce que j'avais à dire sur la charge émotionnelle.
13:12 Et avec tout ça, dans ce chapitre dédié à la communication, on a toujours pas parlé
13:16 de son contenu.
13:17 C'est parce que je garde le meilleur pour la fin, et la fin de ce chapitre on la verra
13:21 au prochain épisode.
13:22 Merci à toutes et à tous d'avoir suivi ce 13ème épisode sorti avec un peu de retard,
13:27 je vous prie de m'en excuser.
13:28 Ce sujet m'a demandé un travail d'écriture plus long que prévu, pour bien délimiter
13:32 le propos et ne pas partir en hors-sujet complet.
13:34 Si l'épisode vous a plu, n'hésitez pas à cliquer sur le resplendissant pouce en
13:38 l'air, à vous abonner, à activer la petite cloche pour être notifié des prochaines
13:41 vidéos, à le commenter, et surtout à le partager.
13:44 A l'instant où je tourne, je fête les 3 mois de l'émission, j'en profite pour
13:47 vous remercier une nouvelle fois pour votre soutien.
13:49 Je suis très heureux de l'évolution de la chaîne, et j'espère que vous aussi,
13:53 en tout cas je suis pas prêt de m'arrêter.
13:54 Voilà, c'est tout pour moi, je vous dis à la prochaine, et d'ici là, prenez soin
13:59 de vous !
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