CINÉMA - Un vent de fraîcheur souffle sur Disney. Le remake en live action de La Petite Sirène, qui sort ce mercredi 24 mai en France, donne enfin une bonne raison de ressortir les vieilles cassettes du placard pour les dépoussiérer. Là où les autres (désormais nombreuses) adaptations en prise de vue réelles n’apportaient rien de plus que de jolies images, celle de La Petite Sirène vaut le détour.
Que les fans du Disney de 1989 soient rassurés : le film reste très fidèle à son modèle, les costumes, les scènes et les angles des caméras sont quasiment identiques à ceux du dessin animé. Mais des changements subtils modernisent l’histoire d’Ariel, jouée par la jeune actrice Halle Bailey dont la performance devrait faire définitivement taire la polémique raciste sur sa ressemblance avec une créature imaginaire.
Pour le réalisateur, Rob Marshall, il était essentiel de s’adapter à notre époque : « Je pense que quand les gens regardent un film aujourd’hui, ils ont besoin de pouvoir s’y identifier. On ne devait pas donner l’impression d’une œuvre archaïque », explique-t-il au HuffPost
Que les fans du Disney de 1989 soient rassurés : le film reste très fidèle à son modèle, les costumes, les scènes et les angles des caméras sont quasiment identiques à ceux du dessin animé. Mais des changements subtils modernisent l’histoire d’Ariel, jouée par la jeune actrice Halle Bailey dont la performance devrait faire définitivement taire la polémique raciste sur sa ressemblance avec une créature imaginaire.
Pour le réalisateur, Rob Marshall, il était essentiel de s’adapter à notre époque : « Je pense que quand les gens regardent un film aujourd’hui, ils ont besoin de pouvoir s’y identifier. On ne devait pas donner l’impression d’une œuvre archaïque », explique-t-il au HuffPost
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Court métrageTranscription
00:00 Ce n'était pas sensible pour Eric de la sauver.
00:03 C'était un peu trop vieux, pour être honnête.
00:06 *Musique*
00:36 Je pense que quand les gens regardent des films aujourd'hui,
00:38 ils doivent se rappeler de quelque chose.
00:40 Ça ne peut pas ressembler à un morceau archaïque
00:42 sans son lien.
00:44 Je n'ai pas dû chercher aussi loin, c'est tout là.
00:46 Je veux dire, la histoire de Hans Christian Andersen
00:48 d'il y a presque 200 ans,
00:50 est littéralement une histoire de cette jeune fille
00:54 qui se sent déplacée et qui se sent différente
00:56 de tout le monde autour de lui,
00:57 et qui démarre sur cette voyage épique
01:00 de la découverte de soi-même pour
01:02 détruire les barrières et les murs
01:04 entre elle-même et l'autre monde.
01:07 Quand notre monde devient plus divisif,
01:10 c'est un rappel important de se rappeler
01:12 que nous sommes tous un et ne pas être effrayés
01:14 de l'autre.
01:15 Donc, ça m'a senti très moderne.
01:17 ♪ ♪ ♪
01:37 Ça a l'air un peu trop vieux, pour être honnête.
01:41 Ça n'a pas fait de sens, tu sais, pour Eric,
01:44 pour sauver sa vie. Elle est celle qui doit
01:47 se revenir contre Ursula.
01:49 C'est une femme qui a cette vision,
01:52 et c'est son vision, pas celle d'une autre personne.
01:54 ♪ ♪ ♪
02:03 Je pense que tout le monde serait d'accord
02:05 qu'il était un peu un personnage en bois
02:07 dans l'original, et qu'il fallait vraiment trouver
02:09 un moyen de ramener son histoire à la vie.
02:11 Et parce que c'est un morceau en action
02:13 qui est aussi presque 35 ans plus tard,
02:15 ça a vraiment fait de sens de lui donner quelque chose.
02:18 Et j'ai aussi voulu qu'elle trouve son esprit
02:21 de la vie et qu'il trouve son esprit de la vie.
02:24 ♪ ♪ ♪
02:33 Ça me ressemble beaucoup à Romeo et Juliet.
02:36 Ils ne se sentent pas comme s'ils ne se trouvent pas.
02:38 Ils ne se sentent pas comme si c'était quelqu'un
02:41 qui était différent de eux, et ils dépassent
02:43 ces barrières et ces murs pour être avec l'un l'autre,
02:45 même s'ils viennent de deux mondes très différents.
02:48 ♪ ♪ ♪
03:06 Je suis très passionné de ça.
03:07 Je sais que Javier Bardem est très passionné de ça.
03:10 Je pense que nous prenons pour grant
03:12 la beauté des océans, mais nous ne réalisons pas
03:14 ce qui se passe là-dessous, et je suis fier
03:16 que nous puissions donner de la voix.
03:18 ♪ ♪ ♪
03:25 [SILENCE]