• l’année dernière
Le ministre de la Transformation et la Fonction publiques, Stanislas Guérini, était invité dans La Matinale, ce vendredi 19 mai, sur CNEWS. Il s’est exprimé sur la démission du maire de Saint-Brévin : «Il faut mieux protéger les élus».

Category

🗞
News
Transcription
00:00 Ça y est, une commission parlementaire qui va permettre de faire toute la lumière,
00:06 où chacun va pouvoir s'exprimer, où ce qu'a fait l'État pourra être mis en avant aussi.
00:11 Moi, je respecte ce maire.
00:14 Je crois qu'il faut défendre nos élus, les défendre encore davantage.
00:17 Le ministre de l'Intérieur l'a dit, bien sûr, qu'on pourrait toujours faire mieux.
00:21 Et il faut agir parce que les élus, ce sont ceux qui sont en première ligne dans notre République.
00:26 Et donc, nous voulons continuer à mieux les défendre.
00:30 Dans le quinquennat précédent, on a pris des mesures pour mieux accompagner
00:34 les élus qui sont justement attaqués.
00:37 Nous avons pris des mesures pour mieux accompagner aussi les fonctionnaires.
00:39 On parlait à l'instant des forces de l'ordre qui sont insultés, attaqués, parfois violentés.
00:45 Et donc, le gouvernement va aller plus loin pour pouvoir mieux protéger ces élus,
00:49 va mettre en place des réseaux de référents dans les gendarmes, dans les commissariats,
00:54 dans les gendarmeries, va permettre aussi d'aligner les régimes de sanctions contre les élus.
01:00 Vous savez, aujourd'hui, on a alourdi le dispositif de sanctions.
01:04 Eh bien, il faut faire pareil parce que quand on est un élu de la République,
01:06 on porte au fond l'uniforme de la République.
01:09 Mais personne ne doute de la volonté politique.
01:11 Je pense que personne ne doute de votre sincérité,
01:13 de la sincérité du ministre de l'Intérieur à protéger les élus, de droite comme de gauche.
01:18 Mais dans la réalité, les maires se disent "oui, très bien, ça c'est des belles paroles".
01:22 Mais moi, quand je suis face à des gens qui s'installent illégalement sur un terrain,
01:27 quand je suis face à des gens qui déversent des gravats dans une des charges sauvages,
01:32 je suis tout seul.
01:33 Non, ce sont des actes, on vient en parler à l'instant,
01:36 quand on envoie, l'État décide d'envoyer 200 gendarmes sur un terrain
01:41 pour justement accompagner les élus.
01:43 Ce ne sont pas des paroles en l'air, renforcer le régime de sanctions,
01:47 ce ne sont pas des paroles en l'air.
01:49 Et donc, il ne faut pas laisser penser qu'il y a une forme d'impunité qui pourrait s'installer.
01:54 Il faut agir, être aux côtés de ceux qui, chaque jour, font vivre notre République.
01:59 Je crois que c'est la responsabilité de l'État, ce ne sont pas des paroles en l'air.
02:02 Il faut faire mieux, il ne faut rien laisser passer.
02:05 Vous savez, c'est dans un climat, évidemment, de violence,
02:09 qui est parfois alimenté, suscité par ceux qui ont une responsabilité politique.
02:15 Tout ça, il y a une forme de continuum, évidemment.
02:17 Vous pensez à qui ? À Éric Dupond-Moretti, qui fait des bras d'honneur dans l'hémicycle ?
02:21 Mais bien entendu que non, il défend tous les jours, justement,
02:25 celles et ceux qui défendent notre capacité à porter notre République.
02:29 Je pense à ceux d'extrême droite, d'extrême gauche, qui affaiblissent notre démocratie.
02:35 Quand je vois M. Mélenchon, incapable de dénoncer l'agression violente, ignoble,
02:42 contre une personnalité parce qu'elle fait partie de la famille du président de la République.
02:46 Quand je vois des élus de la France insoumise qui disent "Louis XVI, on l'a décapité,
02:50 Macron, on peut recommencer".
02:53 Vous ne croyez pas que tout ça, ça alimente un climat
02:55 qui ensuite autorise les uns et les autres à être violents, à attaquer ?
03:00 Ils ont une forme de responsabilité.
03:02 Ils ont même une grande responsabilité dans ce climat-là.
03:04 [Musique]
03:07 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

Recommandations