Les fêtards affluent par milliers depuis hier à Villegongis, petit village de l'Indre, bravant l'interdiction de la préfecture pour fêter les 30 ans du Teknival, grand-messe de la musique techno dont la dernière édition remontait à 2019, avant la crise sanitaire.
Jeudi soir, le nombre de "teufeurs" se pressant sur un terrain privé de 70 hectares, des champs non cultivés désormais jonchés de centaines de véhicules, de tentes et de murs d'enceintes, atteignait déjà 15.000 à 20.000 personnes. Et ce n'est qu'un début, relève Stéphane Bredin, préfet de l'Indre, qui a donné une conférence de presse en fin d'après-midi à Villegongis.
"On anticipe, de sources concordantes, et notamment de contacts pris avec les participants sur le site, que la participation devrait s'accroître par vagues successives tout au long de la journée de demain.
Le Teknival pourrait s'étaler jusqu'à lundi", indique le préfet. Dans l’Indre comme dans beaucoup de départements voisins, la préfecture avait pris cette semaine des arrêtés pour interdire «l’installation illégale de tout rassemblement temporaire festif à caractère musical», en vain apparemment.
«Maintenant que c’est lancé, il n’y a plus rien à faire à part faire en sorte que ça se déroule le mieux possible, dans de bonnes conditions et sans incident», a estimé Jean-Marc Sevault.
Jeudi soir, le nombre de "teufeurs" se pressant sur un terrain privé de 70 hectares, des champs non cultivés désormais jonchés de centaines de véhicules, de tentes et de murs d'enceintes, atteignait déjà 15.000 à 20.000 personnes. Et ce n'est qu'un début, relève Stéphane Bredin, préfet de l'Indre, qui a donné une conférence de presse en fin d'après-midi à Villegongis.
"On anticipe, de sources concordantes, et notamment de contacts pris avec les participants sur le site, que la participation devrait s'accroître par vagues successives tout au long de la journée de demain.
Le Teknival pourrait s'étaler jusqu'à lundi", indique le préfet. Dans l’Indre comme dans beaucoup de départements voisins, la préfecture avait pris cette semaine des arrêtés pour interdire «l’installation illégale de tout rassemblement temporaire festif à caractère musical», en vain apparemment.
«Maintenant que c’est lancé, il n’y a plus rien à faire à part faire en sorte que ça se déroule le mieux possible, dans de bonnes conditions et sans incident», a estimé Jean-Marc Sevault.
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00:00 - Ah ça oui, c'est le moins que l'on puisse dire.
00:03 Le Technival fait son grand retour après 3 ans d'interruption
00:07 en raison du Covid-19.
00:08 Ce festival de musique techno devrait réunir ici
00:11 jusqu'à 60 000 personnes dans l'Indre,
00:15 dans un petit village d'une centaine d'habitants.
00:17 Ville Gongie, c'est son nom.
00:19 Il est d'autant plus important cette année
00:21 qu'il s'agit du 30e anniversaire de l'événement en France.
00:23 C'est le Technival de la décennie.
00:25 Il nous confiait même ce matin un festivalier.
00:27 On peut vous dire qu'ici, ça tape du pied.
00:30 On est obligé de s'éloigner de la scène pour s'entendre parler.
00:33 Certains fêtards dansent depuis une dizaine d'heures déjà,
00:35 torse nu pour certains.
00:37 Ils sont installés dès hier depuis un terrain privé de 70 hectares,
00:40 des champs non cultivés, désormais jonchés.
00:43 Vous les voyez de centaines de véhicules,
00:45 de tentes et de murs d'enceinte.
00:47 Il faut savoir que le propriétaire du terrain n'a pas été averti
00:50 et l'organisation du festival s'est faite sans déclaration préalable.
00:53 Mais les festivaliers sont quand même venus de partout en France
00:56 et même de pays étrangers.
00:58 Hier soir, en arrivant avec Léo Marcheguet,
01:00 bien sûr, on a fait un tour des lieux.
01:02 On peut vous dire que ça parle anglais,
01:04 allemand, italien et espagnol.
01:06 Pour assurer la sécurité de l'événement,
01:08 200 gendarmes vont être déployés chaque jour jusqu'à dimanche.
01:12 Certains survolent la zone en hélicoptère.
01:14 Des contrôles sont réalisés aux abords du site
01:16 pour éviter notamment le transport de matériel sonore.
01:18 Un poste de secours a été installé à un kilomètre du campement.
01:22 Il est géré par les pompiers et le SAMU.
01:23 Il va prendre en charge, c'est ce qu'ils nous ont dit,
01:25 les cas les plus sérieux.
01:26 Et on nous fait savoir que les risques sont nombreux,
01:28 notamment liés à la prise de stupéfiants et d'alcool.
01:31 Des tests d'alcoolémie sont d'ailleurs mis à disposition des festivaliers.
01:34 Vous l'aurez compris, maintenant, le plus important,
01:37 ce n'est pas d'empêcher la tenue de ce festival,
01:40 mais surtout de sécuriser l'événement.
01:42 Et nous d'ailleurs, on va sécuriser nos oreilles.
01:44 On a pris les boules quies avec Léo
01:46 et on va pas tarder à les mettre parce qu'il est 8 heures passées
01:48 et ça tabasse déjà très très fort.