Carlos Martens Bilongo "est un homme honnête", affirme son collègue député Alexis Corbière

  • l’année dernière
Alexis Corbière, député LFI de Seine-Saint-Denis, le 19 mai sur franceinfo.

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00:00 Les révélations autour de Carlos Martins Bilongo.
00:02 Député La France Insoumise soupçonné de deux choses.
00:06 La première d'avoir dissimulé au fisc pendant quatre ans des revenus.
00:10 Il le réfute, il a publié un communiqué.
00:12 La seconde d'avoir continué à occuper un logement social pendant quatre ans après avoir acheté deux appartements.
00:17 Sa petite sœur qui aurait occupé ce logement.
00:20 Réaction des Insoumis hier, aujourd'hui.
00:24 Quel est votre message ? Vous le soutenez aujourd'hui Mordicus ?
00:27 Mettez-vous à ma place. Vous aurez un collègue qui l'apprête.
00:30 Vous dites révélation. Il y a déjà un sujet qui est que la justice ne l'a pas contacté.
00:35 C'est BFM, c'est machin qui pose le sujet.
00:38 Il y a une enquête préliminaire qui est ouverte.
00:40 Non mais je veux dire, son avocat, il n'y a pas de... c'est un peu bizarre comme manière de faire.
00:43 Non mais il a publié un communiqué où il s'explique.
00:45 Non mais très bien, mais avouez quand même que ce n'est pas simple pour lui.
00:47 Moi, Carlos, je l'appelle Carlos parce que c'est un ami.
00:50 Je l'ai découvert surtout au mois de juin. C'est un homme honnête que j'apprécie.
00:53 Il fait des communiqués, j'ai tendance, évidemment, je les crois et j'ai confiance en lui.
00:57 Donc vous le croyez, mais si jamais il y a faute, c'est inacceptable, etc.
00:59 On n'entend pas ce message de fermeté en fait.
01:01 Comme tout le monde, mais c'est une plaisanterie.
01:03 Nous sommes les premiers à dénoncer la fraude et l'évasion fiscale.
01:05 Ce n'est pas le sujet.
01:06 Maintenant, le problème, c'est qu'on a un collègue qui nous dit ce n'est pas exact, etc.
01:11 On en est à ce stade.
01:12 Il dit ce n'est pas illégal. Il dit oui, effectivement, de son logement social.
01:16 De la partie qu'il ne réfute pas.
01:18 Il y a deux sujets. Il y a un sujet qui est sérieux.
01:21 J'attends que Carlos… et j'ai confiance en lui.
01:23 Sur l'objectif français, on verra bien.
01:24 Sur ce qui est de traque-fins, qui ne sont pas des gens qui travaillent à des amateurs.
01:28 Donc là, il y a un sujet. Il va apporter clarification.
01:31 Et je veux avoir confiance en lui parce que c'est un frère, c'est quelqu'un que j'aime bien.
01:34 Et que je trouverais… mais je veux dire, j'ai confiance en lui.
01:38 Ça, c'est le volet enquête. Il y a le volet politique et moral.
01:40 Après, moi, sur l'histoire de l'appartement, j'ai vu ça de loin, mais comment dirais-je ?
01:43 Son histoire, c'est quand même un garçon d'une famille nombreuse, populaire.
01:47 Leur mère décède en 2013, il occupe un appartement.
01:50 Puis lui, parce que c'est un gars travailleur, c'est un élève de lycée professionnel, qui bosse.
01:54 Manifestant, il a quatre sous et notamment, il achète quelque chose dans lequel il fait des travaux.
01:58 Il occupe encore le logement pendant quelques temps.
02:00 Et quand il s'en va, sa sœur qui vivait avec lui, il lui dit qu'elle reste…
02:04 Enfin, bon, on peut discuter de plein de choses, mais…
02:06 Il y a ces deux questions, Alex.
02:07 Il veut se nier à la chambre ailleurs.
02:09 Quand on a suffisamment d'argent pour acheter deux appartements,
02:12 est-ce qu'on peut continuer à occuper un logement social ?
02:14 C'est la question de fond. C'est une question qui est morale et éthique.
02:17 Dans la mesure où on a les moyens…
02:18 Mais il a quitté son logement.
02:20 Quatre ans après avoir acheté deux appartements.
02:21 Mais parce qu'il dit qu'il y a eu des travaux et qu'il fallait…
02:23 Notamment le logement qu'il a acheté, il ne pouvait pas y habiter.
02:26 Et par ailleurs, attendez, quatre ans, ce n'est pas tout à fait vrai si je m'inquiète.
02:29 2018-2022.
02:30 Oui, mais 2022, c'est le moment où même sa sœur est partie.
02:33 Sa sœur, si je comprends bien. Mais lui n'habitait plus là, bien avant.
02:35 Et il avait signalé, dit-il, par courrier au bailleur la situation.
02:39 Mais enfin, vous habitez avec votre frère ou votre sœur, vous êtes orphelin de mère.
02:44 Quand vous partez, peut-être que… Moi, je ne connais pas…
02:46 Là, vous me faites parler sur un sujet où honnêtement, je ne connais pas la situation sociale de sa sœur, etc.
02:51 Mais je me projette dans le sujet.
02:53 Si quelqu'un dit à son bailleur, voilà, ma sœur qui est étudiante, ma sœur qui est en situation de précarité,
02:57 elle va continuer à habiter le logement et que le bailleur ne voit rien à redire,
03:03 ça ne mérite pas de se voir étaler dans la presse.
03:06 Vous lui rappelez votre confiance ? Il s'expliquera peut-être devant la justice, il s'explique par communiqué.
03:10 Est-ce que vous lui demandez de s'expliquer devant vous, devant le groupe des insoumis à l'Assemblée ?
03:13 Mais tout ira de pair. Mais enfin, je dirais, les communiqués qu'ils font sont une forme d'explication.
03:16 Non, après, il y a un autre sujet, vous avez compris, c'est que…
03:18 Une seconde.
03:19 C'est quand même singulier, quand on est député insoumis,
03:22 que la justice ne s'adresse pas à vous pour vous dire ce qu'elle vous reproche,
03:25 mais que ça se passe par voix de presse.
03:27 Ce n'est pas une manière de faire de la bonne justice.
03:29 Merci à vous.
03:30 Je pense que quand on demande des clarifications, et il est normal que nous les députés,
03:34 on soit transparents, ça ne peut pas être des opérations politiques pour nous flétrir collectivement.

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