Les fêtards ont afflué par milliers jeudi à Villegongis, petit village de l'Indre, bravant l'interdiction de la préfecture, pour fêter les 30 ans du Teknival.
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00:00 [Musique]
00:18 On vient chercher la fête, l'amusement, les copains, le bon son, voilà.
00:21 Interdire de la musique, interdire de danser maintenant, qu'est-ce que c'est ?
00:25 On peut plus danser où on veut, on peut plus siffler où on veut, on peut plus... voilà.
00:31 Donc fêter et danser, ça nous pose aucun souci.
00:34 Et dans tous les cas, je pense que ça ne dérangera personne,
00:36 étant donné qu'on ramasse tous nos déchets, c'est une valeur, c'est familial, c'est collectif, c'est un effort collectif.
00:43 [Musique]
01:07 C'est un effet de surprise quand ils organisent leur festival.
01:13 Ils arrivent, toc, tout de suite ils sont 10 000.
01:15 Comment allez-vous déménager 10 000 personnes ?
01:18 Et puis au fur et à preuve, ça va être 10 000, ça va être 15 000, ça va être 20 000.
01:22 On subit.
01:23 Le but c'est d'assurer la sécurité du rassemblement.
01:27 Il ne vous a pas échappé que le rassemblement il a déjà commencé,
01:30 puisque les centres-systèmes pour certains fonctionnent depuis le début de l'après-midi.
01:35 On était en fin de matinée sur 10 000 rêveurs,
01:39 peut-être en tout cas plus de 15 000 ce soir, peut-être 20 000,
01:43 sans doute nettement plus encore demain.
01:45 Donc il n'est pas question sur un événement de cette nature
01:51 d'engager une manœuvre d'ordre public.
01:53 [Musique]
02:07 Les principales difficultés à gérer ici, ça va être vraiment la gestion et en elle-même des victimes,
02:12 puisque on est assez limité en termes de brancards.
02:16 Et on a beaucoup de personnes sous l'effet de la drogue ou de l'alcool
02:19 qui vont devoir rester avec nous pendant plusieurs heures.
02:22 [Musique]
02:41 [SILENCE]