• l’année dernière
Dans le Sud-Est, à cause de la sécheresse, ces plaisanciers ne sont plus autorisés à se brancher sur une alimentation en eau potable. 

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Transcription
00:00 C'est un geste inhabituel et pourtant devenu quotidien pour Fabrice.
00:05 Chaque après-midi, il transporte les 50 litres d'eau potable autorisé pour alimenter son bateau.
00:11 Je remplis mon réservoir du bateau avec les bidons que j'ai été chercher.
00:17 Les bidons font 20 litres, c'est quand même lourd, c'est pas facile.
00:20 Si on n'a pas de voiture, c'est compliqué, sauf si les points d'eau sont très proches.
00:27 Mais c'est pas facile, c'est lourd, c'est du sport on va dire.
00:33 A cause de la sécheresse, les plaisanciers de Canet en Roussillon ne sont plus autorisés
00:37 à se brancher directement à une alimentation en eau potable.
00:41 Une mesure comprise de tous, mais contraignante pour ceux qui vivent sur leur bateau à l'année.
00:46 Ce qui nous gêne, c'est qu'il faut faire 400 mètres à pied avec une bouette pour aller chercher notre eau.
00:53 Alors qu'il y a des solutions qui permettraient par exemple d'ouvrir à des heures fixes l'eau sur les pontons
01:01 de manière à ce qu'on puisse faire notre complément de plein tous les jours ou tous les deux jours.
01:06 Du côté de la capitainerie, la grogne des plaisanciers est comprise, mais les restrictions nécessaires.
01:12 On est obligé de faire de la sensibilisation auprès des plaisanciers pour leur expliquer que la situation est grave.
01:16 Je dois donner l'exemple, on doit avoir des meilleurs gestes pour l'usage de l'eau.
01:24 Ce qui était fait hier ne peut pas être fait aujourd'hui.
01:27 Avec les restrictions, le port de Canet en Roussillon espère faire 70% d'économie d'eau.

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