Victor Wembanyama, devenir le joueur ultime

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00:00 Le numéro 1 dans le grand tournoi de l'année 2023
00:04 va à la Saint-Antonio Spurs.
00:07 Le numéro 1 dans le grand tournoi de l'année 2023
00:10 va à la Saint-Antonio Spurs.
00:13 Le numéro 1 dans le grand tournoi de l'année 2023
00:16 va à la Saint-Antonio Spurs.
00:20 Ça faisait des mois que je me disais que, en fait,
00:22 peu importe où j'irais, ça serait le bon endroit.
00:25 Et si c'est pas directement le bon endroit,
00:27 il faut le rendre meilleur, tu vois.
00:29 Je sais que j'ai ma bonne étoile et que ça,
00:32 pour l'insu de ma classe, ça serait bien.
00:34 Disons que le fait que c'est Saint-Antonio,
00:36 ça rajoute un an et demi en plus.
00:37 Pour l'instant, j'ai toujours cru en moi.
00:39 J'ai toujours su que je jouerais en NBA.
00:41 Je me dis que moi, j'ai ma place là-dedans
00:43 et c'est tellement beau, quoi.
00:46 Victoire, victoire.
00:48 Mais voilà, c'est encore un peu irréel, tu vois.
00:53 C'est encore un peu irréel.
00:55 C'est la meilleure nuit de l'histoire de Spurs.
01:02 Marquez-moi.
01:03 La meilleure nuit de l'histoire de Spurs.
01:05 Ça pourrait conduire à 5 autres championnats.
01:08 En ce qui est de la pression médiatique,
01:10 le basket, c'est mon métier.
01:13 Je le fais tous les jours.
01:14 Je n'ai pas besoin de m'inquiéter
01:16 de ne pas être bon sur un match de basket.
01:18 Je ne me suis jamais inquiété, non.
01:19 Je n'ai jamais eu d'inquiétude.
01:21 Après la loterie et après la mise de trophée de la NBA,
01:25 je me suis accordé un peu de temps
01:27 à aller voir sur Twitter, Instagram,
01:29 les photos, les vidéos, les montages, tu vois.
01:33 J'essaie de retenir une relation avec les fans
01:36 à travers les réseaux sociaux,
01:37 mais en même temps,
01:39 ça ne prend pas une part importante de mes pensées, tu vois.
01:44 Parce que je sais que c'est un piège
01:47 dans lequel il est trop facile de tomber,
01:49 de suivre, de faire des tweets 10 fois par jour,
01:52 de répondre à tous les haters, c'est tout, tu vois.
01:54 Mais je le dis toujours, ça passe après.
01:56 Le plus important, c'est le présent, c'est la saison,
01:58 c'est l'équipe.
01:59 Et ensuite, le reste, ça passe après.
02:01 Bien sûr qu'il y avait une petite arrière-lumière en plus.
02:07 Parce qu'en termes de basket, c'était un match en jeu.
02:10 Les matchs en jeu, c'est l'offre du meilleur, déjà.
02:12 Il y a toujours cette petite stigmatisation des Européens
02:15 par le public NBA et les Américains,
02:18 ce qui est normal parce que c'est le moins qu'on ne connaît pas vraiment.
02:21 En fait, c'était un peu une sorte de révélation
02:23 au public américain
02:24 et donc au public international un petit peu.
02:26 Magic Johnson avait un objectif lors de sa venue,
02:29 c'est serrer la main de Victor Wainbanyama.
02:31 Il a eu son moment.
02:32 Très grand honneur et puis une bonne surprise.
02:35 C'est vraiment un bon gars, sympa et tout.
02:37 Gentil.
02:38 Ça donne beaucoup de joie.
02:40 Et surtout quand j'ai vu mes parents, leur réaction aussi,
02:42 parce que c'est mes parents qui ont vraiment grandi avec ça.
02:45 Ils étaient à fond de ouf et tout.
02:48 Mon père, c'est un vrai technicien de l'athlétisme.
02:53 En fait, il m'a transmis pas mal de notions à ce niveau-là.
02:55 Ma mère, pour parler de basket, d'histoire du basket,
02:59 elle est toujours là.
03:00 Elle est calée.
03:01 Elle a joué jusqu'à tard,
03:03 je dirais jusqu'à mes 5-6 ans peut-être.
03:05 Elle a été ma coach aussi un petit peu quand j'étais vraiment petit.
03:07 J'ai clairement toujours baigné dans le basket.
03:10 Mais rapidement, une fois que je suis arrivé à Nanterre et tout,
03:13 elle s'est pas imposée dans mon éducation de basket.
03:15 Elle a laissé mes coachs faire le travail de coach
03:17 et elle a fait son travail de mère.
03:19 J'étais souvent surclassé,
03:27 donc j'étais souvent le plus jeune, tu vois.
03:29 Et donc, même si je suis encore le plus jeune aujourd'hui,
03:31 presque, ou presque,
03:32 j'ai presque jamais dominé.
03:38 Vu que j'ai jamais joué avec les jambes de main,
03:40 j'ai presque jamais dominé, en fait.
03:41 Jusqu'à cette année, plus ou moins, tu vois.
03:43 Le meilleur contreur,
03:49 le meilleur marqueur,
03:50 le meilleur jeune,
03:51 le meilleur défenseur
03:53 et le MVP meilleur joueur de cette saison 2022-2023
03:56 de Betflix Elite,
03:57 Victor Wembañaba.
03:59 J'étais un peu seul, quoi.
04:00 Je me sentais un peu seul.
04:01 Avec tous ces trophées.
04:03 Mais ouais, c'était une grande fierté pour moi
04:06 de remporter ces titres
04:09 avant mon départ.
04:11 J'essaie d'aider mon équipe le mieux possible.
04:16 Et si c'est en marquant 20 points,
04:17 ce sera en marquant 20 points.
04:18 Mais si c'était en faisant 10 passes
04:20 ou en prenant 10 rebonds,
04:21 je l'aurais fait, quoi.
04:22 Ou si c'était en marquant 8 points,
04:24 mais en étant présent en défense, etc.,
04:26 je l'aurais fait aussi.
04:27 Mon objectif, c'est un peu de devenir
04:32 vraiment tout terrain.
04:34 C'est-à-dire que tu mets un big sur moi,
04:36 je suis plus rapide que lui,
04:37 je le prends de vitesse,
04:38 je le joue au large, etc.
04:39 Si c'est un petit qui vient,
04:45 je le joue physiquement au poste
04:46 parce que je suis plus fort que lui.
04:47 Et je suis plus grand, plus long.
04:49 Et je vais le dominer physiquement.
04:51 C'est vraiment comme ça que j'ai envie de jouer,
04:53 même s'il y a d'autres choses que j'ai envie de faire.
04:54 Beaucoup de choses que j'ai envie d'améliorer.
04:56 Le joueur ultime, ça serait l'apogée du truc.
05:02 Et j'essaie de construire quelque chose
05:04 de jour en jour qui s'en rapproche.
05:06 Et un jour, je l'attendrai.
05:10 [Explosion]
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