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Transcription
00:00 Juste ma question, quand vous voyez ce qui s'est passé, c'est-à-dire incendie de son domicile,
00:04 démission du maire qui a été confirmée cette semaine,
00:07 est-ce que vous vous dites "on a contribué à ce climat de violence politique
00:12 qui a abouti à ce que le maire soit obligé de partir ?"
00:14 Vous n'en sortez pas, donc c'était moi que vous mettez sur le banc de l'accusation ?
00:16 Non, pas du tout, je vous pose la question.
00:17 Je me fais le porte-voix des Français qui refusent l'immigration dans ce pays.
00:21 Et vous avez participé à ces manifestations.
00:22 Je vous le dis, je ne supporte pas cette accusation en direct.
00:24 Je la trouve odieuse et je vais vous répondre sur le fond politique.
00:26 Moi, ce que je crois aujourd'hui, c'est qu'il y a une déconnexion entre le monde politique sur ce sujet
00:31 et l'attente des Français.
00:32 Je vous l'ai dit, il y a eu très nombreux sondages.
00:34 On pourrait parler du sondage du CSA qu'il y avait eu il y a quelques mois
00:37 qui expliquait qu'il y avait 82% des Français qui étaient pour l'expulsion systématique
00:40 des délinquants clandestins ou étrangers.
00:45 Et pourtant, on voit bien que le gouvernement n'arrive pas à mettre ce sujet sur la table
00:50 parce qu'il n'a pas de majorité aujourd'hui à l'Assemblée pour le faire,
00:52 parce qu'évidemment, la gauche en grande partie, y compris une partie des LR,
00:55 refuse d'avancer sur le sujet.
00:56 Moi, je lui donne une solution clé en main qui devrait être simple,
00:58 c'est de faire un référendum.
00:59 C'est-à-dire qu'à un moment donné, quand on n'a pas de majorité à l'Assemblée,
01:02 on va chercher une majorité auprès du peuple français.
01:03 Mais le bon outil, ce n'est pas le bon outil sur les sujets migratoires.
01:06 Ce n'est jamais le bon outil pour aller directement devant les Français.
01:08 Mais là, en l'occurrence, ce n'est pas un sujet clivant pour les Français.
01:10 Donc, une fois de plus, ils pourraient répondre à cette inquiétude.
01:12 Encore une fois, je ne parle pas du sujet migratoire.
01:15 Sur le fond, je parle de vos méthodes.
01:17 Le 30 mars, 8 jours après l'incendie du domicile du maire de Saint-Brévent,
01:21 un courrier signé Eric Zemmour était distribué dans les boîtes aux lettres des habitants
01:24 pour continuer d'alerter contre la dissémination migrante.
01:27 Ça veut dire que le 22 mars, le domicile du maire de Saint-Brévent est incendié.
01:31 Et 8 jours plus tard, vous continuez à tracter...
01:33 Vous êtes en train de nous accuser potentiellement du fait...
01:36 De se poser la question de la responsabilité des politiques
01:39 d'apaiser un climat qui, parfois, est très tendu.
01:41 Et le fait est que je ne suis pas certain que tout cela ait contribué à apaiser la situation.
01:45 Pour vous, distribuer un tract dans les boîtes aux lettres
01:48 pour se faire le porte-voix du refus de la population de l'accueil de ces migrants
01:51 dans les campagnes françaises, c'est une démarche factueuse, si je vous écoute.
01:55 C'est une démarche illégale.
01:56 Non, pardonnez-moi, c'est l'exercice classique, habituel de la politique.
02:00 Peut-être que ça n'apaisse pas les tensions.
02:01 Vous voyez, on s'énerve et du coup...
02:03 Non, le micro fonctionne.
02:05 Tout va bien.
02:06 Donc non, je ne crois pas qu'il y ait du tout de lien de cause à effet, pardonnez-moi.
02:08 Une fois plus, je refuse cette logique de culpabilité dans laquelle vous nous enfermez.
02:12 Je la trouve absolument insupportable.
02:15 Je pense qu'aujourd'hui, les campagnes françaises ont suffisamment de problèmes

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