Le Talk : Revivez l'émission du lundi 22 mai 2023
Ce soir dans le Talk : on reçoit une députée européenne. Maxette Pirbakas, elle est sur l'île pour rencontrer les agriculteurs peï. Passée par le "Rassemblement National" et "Reconquête" d'Eric Zemmour, pourquoi cette députée orginaire de la Guadeloupe est allée vers ces partis ? On échangera avec elle. La Réunion l'île aux Fast-food ? Ca passe ou ça casse ? Le Rattrapage des actus du week-end et les rencontres sportives. Tout ça c’est dans le Talk et c’est maintenant !
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00:00 [Musique]
00:05 100% La Réunion, la nouvelle marque du savoir-faire réunionnais pour soutenir nos producteurs pays.
00:10 100% La Réunion, garantie aux consommateurs des produits au matière première 100% local.
00:15 Marque authentique, gage de qualité.
00:18 100% La Réunion a été créée par le département de La Réunion et ses partenaires.
00:22 Retrouvez tous les produits 100% La Réunion sur le site 100%réunion.fr.
00:27 Consommer pays, consommer 100% La Réunion.
00:30 Le département aux côtés des réunionnais.
00:33 [Musique]
00:34 Les aviez-vous ?
00:35 Martine n'a pas trouvé un emploi en demandant dans les commentaires Facebook ni en se collant sur TikTok ?
00:39 [Musique]
00:45 Non, Martine s'est juste rendue sur une plateforme révolutionnaire, incroyable et brestouflante.
00:52 On exagère peut-être un peu.
00:54 Pour trouver son emploi en un clic ?
00:56 Waouh, un clic ? Mais c'est super !
00:58 [Musique]
00:59 Clic emploi.
01:00 [Musique]
01:06 Avec Clic emploi, vous aussi, trouvez le job qu'il vous faut en un et en deux.
01:09 Martine, on dit merci qui ?
01:11 [Rire]
01:13 Pour des raisons évidentes, Martine n'était pas disponible pour la photo.
01:16 Bah ouais, elle bosse.
01:17 Merci Clic emploi.
01:18 [Musique]
01:45 [Musique]
02:09 [Musique]
02:13 [Musique]
02:16 Ensemble, suivons le talk et luttons contre le gaspillage alimentaire avec Leclerc et Zerogashi.
02:23 [Musique]
02:25 Leclerc.
02:26 [Musique]
02:36 Bonsoir La Réunion et bienvenue dans Le Talk, l'émission la plus fraîche de l'île.
02:39 On espère que vous avez passé un bon week-end, que vous passez de bonnes vacances au programme de cette émission.
02:44 On va parler politique dans le dossier du jour avec notre invité Maxette Pirbacas,
02:47 elle est députée européenne, passée par le Rassemblement National, par Reconquête,
02:51 elle est aujourd'hui représentante d'un parti issu de la droite chiraquienne,
02:55 on en parlera dans la deuxième partie de l'émission.
02:57 Avant ça, on aura forcément le "ça passe, ça casse" avec Bruna aujourd'hui,
03:00 qui va nous parler de La Réunion, l'île au burger, 34 fast-food, marques de fast-food pour 800 000 habitants.
03:06 Est-ce que ça passe ou ça casse ? On en parle dans quelques secondes.
03:09 Et puis à la fin de l'émission, on aura bien sûr l'actu sport avec Mika, je vais vous faire aussi un petit rattrapage actu.
03:13 Bref, tout ça c'est dans l'émission et c'est maintenant, largué !
03:17 [Générique]
03:37 - On est prêt, on est chaud Laurent, comment ça va ? Est-ce que tu as passé un bon week-end ?
03:41 - Oui très bien, très très bon week-end, agréable, content de vous retrouver toutes et tous.
03:45 - Tu es sorti à la plage un peu ? - Hein ?
03:46 - Tu es allé à la plage un peu ce week-end ? - Non, je n'ai pas pu faire...
03:50 Ah si, si, je l'ai vu ! - Tu m'as envoyé des belles photos hier soir.
03:52 - Non, c'est samedi, autre chose de samedi.
03:55 - Mika, comment ça va ? Fatigué un peu ?
03:57 - C'est déjà dix ans, on perd la mémoire, on perd...
03:59 - Vous êtes qui ?
04:01 - Enchanté !
04:01 - Mais quand on est mou, on ne répond pas aux questions non plus.
04:04 - Du coup, tu es rentré tard, hier soir, tu as fait beaucoup de sport.
04:07 - Oui, beaucoup de sport, un gros week-end sportif comme d'habitude,
04:09 mais c'était plutôt sympa, on a vu des belles choses et on va parler de tout ça tout à l'heure.
04:13 - On a quelques victoires un peu à parler ou pas ?
04:14 - Oui, des belles victoires.
04:15 - Bon, ce sera la fin de l'émission tout ça.
04:17 Bruna, tu as le sourire, tu t'es envoyée en l'air ce week-end.
04:20 - Oui, oui, je suis allée découvrir, redécouvrir les merveilles de la Réunion vue du ciel et c'était magnifique.
04:26 - Ça vous le découvrirez dans une chronique, ce sera demain, mardi, on n'en parlera pas.
04:30 Aujourd'hui, on va laisser le teasing, on va commencer l'émission par une petite parenthèse forcément.
04:34 Alors, je ne sais pas si vous avez déjà vu Bruna qui danse sur le dance floor quand elle est bourrée.
04:37 - On l'avait vu déjà avec l'appareil pour faire ses courses, mais là non.
04:41 - Souvent, elle aime bien se dandiner sur la barre en discothèque.
04:47 Je vais vous montrer ses premiers pas.
04:48 On a retrouvé les premiers pas de Bruna quand elle était toute enfant, regardez.
04:52 - Oh, oh, go, go, go!
04:56 - Bon, après, c'était déjà dans les jeunes, tout ça.
05:20 - Que de souvenirs que ça nous rappelle.
05:22 - Elle n'a pas beaucoup grandi depuis.
05:24 - Elle est haute comme trois pommes, ça prend 12 ans.
05:29 - La danse en la peau.
05:31 - Bon, on va fermer la parenthèse, on va passer au sapasakès.
05:33 Et justement, c'est Bruna qui s'y colle, on en parle dans un instant. Jingle.
05:36 - On va parler du burger aujourd'hui, forcément, tu adores ça toi ?
05:44 - Je suis, oui, forcément j'adore ça.
05:46 On va parler surtout de l'implantation des fast-foods à la Réunion.
05:49 Ce qu'il faut savoir, c'est que dans quelques semaines,
05:51 un nouveau fast-food va ouvrir ses portes à Saint-Pierre,
05:55 à Saint-Pierre, et du coup, le nombre de fast-foods à la Réunion
05:58 passe au nombre de 34 pour 830 000 habitants à peu près,
06:03 ce qui est beaucoup plus que la métropole.
06:05 En métropole, on est sur une moyenne de 29 fast-foods pour 1 million d'habitants.
06:08 Donc c'est vrai que l'implantation des fast-foods,
06:11 bah, sont pleins, on va dire, à la Réunion.
06:14 Il faut savoir que le premier fast-food est né en 1997,
06:18 c'était le McDonald's dans le centre de Saint-Denis.
06:21 Alors ce qu'il faut savoir, c'est que la Réunion, malheureusement,
06:24 est le département où il y a le plus de taux de diabète type 2 de France.
06:29 Donc est-ce que, ma question, c'est, ne faudrait-il pas réguler peut-être
06:32 cette implantation de fast-foods ou non ?
06:35 Voilà, c'était ma question du jour.
06:37 - Je crois qu'il y a près d'une personne sur deux qui est en surpoids à la Réunion.
06:40 - Qui est en surpoids également.
06:42 Alors, voilà, c'était ma question, sachant que moi, je suis pour, entre guillemets,
06:46 les fast-foods, parce qu'il faut savoir que quand il y a une implantation
06:49 de fast-foods comme ça, ça amène de l'économie, déjà,
06:52 ça amène un dynamisme à la ville.
06:54 Il n'y a pas moins de 30 postes qui sont ouverts grâce à...
06:57 Enfin, les personnes qui étaient au chômage peuvent prétendre
07:00 à avoir un nouvel emploi.
07:03 Et ça a fait travailler aussi les producteurs locaux.
07:06 - Mais au détriment de la santé et du bien-manger en matière.
07:10 - Éventuellement, au détriment de la santé.
07:12 - Du coup, ça passe, ça casse, les garçons ?
07:14 - Les garçons, c'est mignon.
07:16 - Ça casse pour Laurent, ça passe pour Mika, et Bruna, toi, ça...
07:19 - Moi, je suis entre les deux.
07:21 - Je vais prendre aussi une petite tablette.
07:23 Moi, je vais dire ça casse.
07:25 Toi, c'est quoi, entre les deux ?
07:27 - Entre les deux, parce que comme je te disais, comme je vous disais,
07:30 ça, bien évidemment, on sait que les fast-foods,
07:34 il y a forcément du gras, mais après, je pense qu'il ne faut pas non plus
07:39 faire toujours la guerre au gras, parce que c'est propre à chacun.
07:41 Je pense qu'il en va de la responsabilité de chacun.
07:43 Je pense qu'on ne met pas un couteau sous la gorge
07:45 à une personne en surpoids ou à une personne diabétique pour y aller.
07:48 C'est le choix de la personne.
07:50 Et ce serait malhonnête et hypocrite de dire qu'il faut arrêter
07:53 de mettre tous les fast-foods sous prétexte qu'il y a beaucoup d'obésité.
07:56 Une personne qui a des problèmes...
07:58 Moi, si demain, j'ai des problèmes de santé,
08:00 et je sais que c'est mauvais pour ma santé, je ne vais pas y aller.
08:02 Donc, il en va de la responsabilité de chacun de prendre sa décision.
08:05 Voilà pourquoi...
08:07 - Vous êtes d'accord avec Bruna, Mika ?
08:09 - Tout à fait. Tout à fait. Et puis...
08:11 Tout à fait, Thierry.
08:13 Et puis, comme Bruna disait, on ne force personne à aller vers le fast-food.
08:18 Et puis, on peut aussi choisir ses menus.
08:21 Je ne sais pas si on ne prend pas les boissons sucrées, déjà.
08:24 Donc, il y a le choix.
08:27 - Oui, mais est-ce que tu as vu, par exemple, si on prend un jus d'orange ?
08:29 Le jus d'orange, il est comme ça, alors que pour le même prix,
08:32 tu as un Coca comme ça, tu vois.
08:34 - Oui, bien sûr. - Du coup...
08:36 - Tu prends le Coca, et après, tu vas te trimballer, comme beaucoup,
08:40 le diabète pendant des années.
08:44 - C'est ça. - Donc, voilà.
08:47 - C'est vrai que si ça explose, il y a quand même une demande.
08:50 - Bien sûr, il y a une demande.
08:52 Et puis, hier soir, je suis rentré hyper tard,
08:54 et j'étais très content de tomber sur un fast-food à minuit pour manger.
08:59 Après, oui, c'est vrai qu'on parle souvent des fast-foods,
09:03 ce n'est pas bien, tout ça, mais c'est le seul truc qui ouvre jusqu'à très tard.
09:07 - C'est l'excès, en fait. Mais c'est comme tout.
09:09 Mais c'est l'excès, et le fait que tu en aies partout,
09:11 ça fait que si à un moment, tu n'as pas trop quoi manger,
09:14 tu n'as pas d'idées, forcément, déjà, tu n'as les pubs partout,
09:17 mais forcément, dans les 500 mètres autour, tu as un fast-food.
09:20 Donc, au final, eux, gèrent très bien leurs implantations
09:23 et leur marketing et tout ça, parce que, du coup, tu les vois partout.
09:26 Mais tu vois ce que je veux dire ?
09:28 C'est que finalement, tu n'as pas trop le choix.
09:30 Quand tu es vraiment en détresse de trouver un truc,
09:32 la facilité, c'est le fast-food, et c'est un peu le problème.
09:35 Laurent ? - Moi, je serais plus sévère.
09:38 Déjà, si on veut prendre de l'eau et manger sainement,
09:42 c'est curieux de dire, au fast-food, il y a aussi de l'eau et des salades.
09:49 - Je suis désolé, tu prends du pain chez toi et tu prends une viande,
09:52 c'est la même chose. - C'est autre chose.
09:54 En général, les gens qui s'y rentrent, ce n'est pas pour ça, on le sait bien.
09:57 L'implantation, prenons un exemple de Saint-Pierre,
10:00 ils vont se faire face, c'est-à-dire qu'il va y avoir une enseigne
10:03 qui est déjà implantée, et juste en face, tu traverses la rue,
10:06 tu trouves un autre fast-food.
10:09 Donc là, clairement, ça devient un peu ridicule.
10:12 Il va falloir certainement statuer à un moment et dire stop.
10:15 Mais ce qui est encore plus marrant, c'est à la demande de qui ?
10:17 J'entends souvent, oui, il y a une demande. C'est faux.
10:20 Il n'y a pas une demande. Il n'y a pas des gens qui viennent en mairie
10:22 ou qui viennent voir l'État en disant, ça serait bien qu'on installe
10:25 telle ou telle enseigne. Non, non, il n'y a pas de demande.
10:27 Il y a juste, je dirais, une offre. Il y a une offre, elle est acceptée,
10:30 on s'y met. C'est un monopoli, en fait.
10:32 - Si ça ne fonctionnait pas, la marque n'investirait pas plus.
10:35 - Alors justement, c'est ça qui est marrant. Parce que quand tu regardes
10:38 clairement le mode de fonctionnement de ces grandes enseignes,
10:40 qui sont relativement aisées financièrement pour la plupart,
10:43 quand il y a un vilain petit canard qui ne marche pas trop,
10:45 ce n'est pas grave, on va le garder. Il faut qu'il soit là,
10:47 il est implanté, on ne le touche plus.
10:49 L'autre qui marche très bien permettra de faire survivre l'autre qui ne marche pas.
10:52 C'est un système de pyramides.
10:54 Et puis, en dernier, effectivement, il y a un moment,
10:57 se poser la question, ça crée de l'emploi, c'est sûr.
11:00 J'ai envie de dire, les points de deal à Marseille créent de l'emploi,
11:03 on le sait, au pied des immeubles, ça n'empêche que c'est dangereux.
11:06 Et donc, j'ai envie de dire, là c'est pareil.
11:08 Il va arriver un moment, on va arriver sur l'île du diabète,
11:11 The Diabète Island, venez, il fait beau, on y est presque,
11:14 avec un taux énorme, il faudra se poser la question,
11:16 qui est responsable ? Parce que c'est l'île où...
11:18 - Oui, mais... - Il ne faut pas tout mettre sur le diabète,
11:21 je suis désolé, les mal dos, les fast-food, les Burger King,
11:25 il y en a partout, partout dans le monde.
11:27 - Maladies cardiovasculaires, problèmes de soie...
11:31 - L'offre de restaurant basique, moi je trouve qu'à La Réunion,
11:34 il n'y en a pas non plus 15 000, comparé même...
11:36 - C'est ça. - On est d'accord.
11:38 - Si je cherche à manger à midi, tu as plus de chances
11:40 de tomber directement sur un fast-food que sur un bon resto,
11:43 et déjà un bon restaurant à La Réunion,
11:45 je trouve que ce n'est pas si facile que ça de trouver.
11:47 - C'est que si tu veux manger, il faut manger entre midi et midi 30.
11:50 - Oui, c'est ça. - Après, il faut laisser ça.
11:52 - Les barquettes à midi 30, il n'y a absolument rien,
11:54 il te reste que deux riz et...
11:56 - Et puis, il y a un truc, si je peux me permettre,
11:58 j'ai acheté le pavé dans la mare, on n'arrête pas de vanter
12:01 le 100% PI, nous l'a fait, les produits locaux,
12:05 j'ai envie de dire qu'il y a mieux, les enseignes quasi-américaines,
12:08 le burger, le cheeseburger, sauf erreur,
12:11 on est très très loin de la notion PI,
12:14 et qui va dedans ? C'est les 100% locaux, quand même,
12:17 qui se rendent en masse dans ce genre d'établissement.
12:19 Donc il y a quand même un gros paradoxe,
12:21 et puis je vais vous dire, au bout d'un moment, je pense que,
12:23 je ne sais pas si ce sera l'ARS, si ce sera des organismes de défense,
12:25 ou carrément de la santé, qui diront
12:27 "Stop, ça suffit, il y en a assez dans l'île, c'est bon".
12:29 - Mais alors, à ce moment-là, si on fait ça,
12:32 si on va pour taxer ou stopper les fast-foods,
12:35 il faudrait le faire aussi dans les supermarchés,
12:38 les produits sucrés dans les supermarchés.
12:40 Quand tu vois que, par exemple, les paquets,
12:42 vous savez les galettes de riz soufflées,
12:44 qui est bio, c'est bon pour la santé,
12:46 parce qu'il n'y a aucun goût. - Mais qui n'est pas bon.
12:48 - Du coup, ça ne fait pas grossière.
12:50 Quand tu vois le prix du paquet, et quand tu vois à côté
12:52 le prix du paquet de gâteau, bourré de sucre,
12:54 qui est à 1€, je te dis, au final,
12:56 quand tu n'as pas beaucoup de moyens,
12:58 tu vas plus te rabattre sur du sucre.
13:00 - Aujourd'hui, les fast-foods, à La Réunion,
13:02 j'ai l'impression que ça coûte... Déjà, en métropole,
13:04 j'ai vu qu'il y avait un appel au boycott
13:06 de, on va citer le McDonald's, mais il y a Burger King et soup.
13:08 - Parce que ça a augmenté. - Parce que les prix ont explosé.
13:10 - C'est plus cher. - Ici, à La Réunion,
13:12 c'est quand même une vingtaine d'euros au minimum.
13:14 Si tu prends un menu, tu ressors avec 20€.
13:16 Donc, ce n'est pas non plus... - Si tu prends un menu seul,
13:19 tu es dans les 12€. - Tu es entre 18 et 20€.
13:22 - Tu manges à ta faim pour 12€ ?
13:24 - Tu es entre 10 et 12€. - Moi, oui.
13:26 Peut-être que certains hommes... - De façon générale, je veux dire.
13:28 - Oui, mais après, maintenant, ils ont fait le luxe
13:30 où tu peux payer jusqu'à 17€ un menu.
13:32 Et c'est vrai que ça devient exorbitant.
13:34 - Parce que tu te rends compte que dans un petit restaurant
13:36 où tu vas prendre une portion de riz avec un plat,
13:38 17€, t'es bien. - Ah bah oui.
13:40 - Et juste pour terminer, est-ce que vous avez vu
13:42 le film "The Founder" ? - Oui.
13:44 - Tu l'as vu ? - Évidemment.
13:46 - C'est sur l'histoire... - Ah, l'histoire de McDonald's.
13:48 - Oui, de McDonald's. Et donc,
13:50 à la base, c'était deux frères. - Deux frères.
13:52 - Qui avaient sorti le premier restaurant.
13:54 Ça a fonctionné de fou parce qu'en fait,
13:56 il n'y avait pas de fil de l'attente.
13:58 Après, c'était une nouvelle façon de faire du coup.
14:00 - Tout nouveau. - C'était des nouvelles habitudes.
14:02 Ça a mis du temps, mais ça a explosé. Et t'as un gars,
14:04 un entrepreneur qui est arrivé. C'est avec Michael Keaton,
14:06 je vous le conseille. Je crois qu'il est sur Netflix ou même sur d'autres
14:08 plateformes. Et donc, en fait, qui a racheté
14:10 petit à petit, qui a repris la marque.
14:12 Et les frères McDonald, ils se sont retrouvés avec
14:14 que rien. Ils se sont fait avoir.
14:16 - C'est triste, mais c'est intéressant de voir...
14:18 - Ça montre un peu la méthodologie,
14:20 la stratégie même de ce genre de
14:22 système. C'est-à-dire que même les créateurs
14:24 du bébé se sont fait évincer
14:26 et ont perdu carrément toute
14:28 main sur leur propre produit.
14:30 - Dans le film, ils expliquent bien qu'on n'est plus dans un marché
14:32 de nourriture, de restaurant.
14:34 On est dans de l'immobilier. - Ah, d'immobilier.
14:36 - Après, il y a le lieu.
14:38 - On va fermer donc du coup ce Sapasakas.
14:40 C'est cette première partie. On se retrouve dans un instant.
14:42 On va recevoir donc Maxette Pirbicas,
14:44 députée européenne, qui sera avec nous
14:46 dans un instant. A tout de suite.
14:48 (générique)
14:50 - Stop aux gâchis.
14:52 Leclerc continue sa lutte contre
14:54 le gaspillage alimentaire. Vos
14:56 magasins Leclerc de Lille adoptent la démarche
14:58 zéro gâchis. Tous les jours,
15:00 des produits frais à dette courte
15:02 sont remisés jusqu'à 70 %.
15:04 En rayons ou dans les corners dédiés,
15:06 profitez de bons produits à petit prix
15:08 et luttons ensemble
15:10 contre le gaspillage alimentaire.
15:12 Leclerc.
15:14 - Désagiez-vous.
15:16 Martine n'a pas trouvé un emploi en demandant
15:18 dans les commentaires Facebook ni en se collant
15:20 sur TikTok.
15:22 Non. Martine s'est juste rendue
15:28 sur une plateforme révolutionnaire.
15:30 Incroyable et
15:32 boustouflante. On exagère
15:34 peut-être un peu. Pour trouver son emploi
15:36 en un clic... Waouh ! Un clic ?
15:38 Mais c'est super !
15:40 Clic en fin.
15:42 ...
15:44 ...
15:46 Avec Clic emploi,
15:48 vous aussi, trouvez le job qu'il vous faut en un instant.
15:50 Martine, on dit merci qui ?
15:52 ...
15:54 Pour des raisons évidentes, Martine n'était pas disponible
15:56 pour la photo. Bah ouais, elle bosse.
15:58 Merci Clic emploi !
16:00 ...
16:02 ...
16:04 ...
16:06 ...
16:08 ...
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16:12 La nouvelle marque du savoir-faire Réunionnais pour soutenir nos producteurs pays. 100% La Réunion,
16:18 garantie au consommateur des produits aux matières premières 100% locales. Marque authentique, gages
16:24 de qualité. 100% La Réunion a été créée par le département de La Réunion et ses partenaires.
16:28 Retrouvez tous les produits 100% La Réunion sur le site 100%réunion.fr. Consommer pays,
16:35 consommer 100% La Réunion. Le département, aux côtés des Réunionnais.
16:39 Ensemble, suivons le talk et luttons contre le gaspillage alimentaire avec Leclerc et
17:09 Zerogashi. Et de retour pour la deuxième partie du talk, on reçoit notre invitée du jour,
17:18 madame Maxette Pierrebacaz, députée européenne. Bonjour, bienvenue. Je dis bonjour à mes
17:23 compatriotes réunionnais et rionnaises d'être dans cette belle île, l'île intense. C'est aussi
17:28 une île insulaire, guadeloupéenne, et d'être reçue dans cette belle île qui est importante pour moi
17:37 de visiter ce territoire. Vous avez été bien reçue ou pas ? Très bien reçue. Les rionnais sont super gentils, rien à dire.
17:43 Très bien, on va parler justement de votre venue sur l'île, pourquoi et qui vous allez rencontrer
17:47 pendant votre séjour. On reviendra aussi un peu sur votre histoire, votre biographie pour que les
17:52 gens vous connaissent un peu mieux. Alors déjà, première question, vous êtes arrivée ce week-end
17:55 justement pour quelques jours à La Réunion. Qu'est-ce que vous allez faire, qui vous allez
17:59 rencontrer ? Je suis venue à peu près pour cinq séjours. Je suis arrivée samedi concrètement. Dimanche,
18:05 j'ai été invitée par monsieur Jean-Charles Nagaud et monsieur Bruno Gossard, puisque c'est eux qui
18:11 ont organisé le concours des confituriers et des Outre-mer. Et j'étais la présidente du jury.
18:17 C'est pour ça que je me suis déplacée, puisque au niveau européen, je défends beaucoup bien sûr la
18:23 grosse transformation, je défends la production locale, avantager notre production locale, notre localisme.
18:30 Et c'est important pour moi aussi, bien sûr, je suis à part des députés dans l'agriculture,
18:35 agricultrice, de pouvoir venir, pour pouvoir être dans cette foire agricole à Boispanon,
18:40 pour pouvoir encourager mes compatriotes agriculteurs réunis, pour pouvoir toujours
18:47 planter ces fruits exotiques qu'ils ont, ces fruits et légumes, puisque je sais que à La Réunion,
18:53 ils ont une autonomie alimentaire entre 60 à 70 % au niveau de ce qui est local, ce qui est important,
18:58 qu'on n'a pas chez nous en Guadeloupe, déjà. Et puis je suis venue aussi rencontrer monsieur le préfet,
19:04 le nouveau préfet que je n'ai pas encore rencontré concernant tout dans le cadre au niveau européen.
19:08 Rencontrer aussi certains maires, rencontrer aussi l'interprofession des agriculteurs,
19:17 je vais rencontrer les agriculteurs aussi. – Donc la lignée c'est de rencontrer la parole des réunionnais,
19:23 des agriculteurs sur le terrain, c'est ça ? – C'est ça.
19:25 Et aussi rencontrer la pêche aussi, puisque bon, je défends la pêche traditionnelle,
19:31 puisque je ne sais pas si vous avez entendu, on a un problème sur la pêche,
19:36 qui a été, disons, de faire au niveau de la pêche, nous faisons la pêche traditionnelle,
19:40 pas la pêche industrielle, puisque chez nous, on pêche au niveau côtière,
19:45 et ils ont retiré ces aides et aujourd'hui, c'est les cinq départements aujourd'hui qui peuvent avoir ce problème.
19:51 C'était mon rôle aussi de dire, quand j'ai fait une question écrite à la commission,
19:56 la commissaire au niveau de la pêche, pour pouvoir demander comment on sollicitait ce problème,
20:01 avec mes collègues députés des 27 États membres.
20:04 – Alors pour vous présenter rapidement, je rappelle que du coup, vous l'avez déjà dit,
20:07 mais vous êtes née en Guadeloupe, vous êtes agricultrice, syndicaliste,
20:11 et maintenant femme politique, engagée.
20:13 En 2019, vous rencontrez Marine Le Pen au Salon de l'agriculture,
20:17 et un mois après, du coup, vous allez commencer à travailler,
20:19 ou en tout cas, il y a eu une discussion, elle vous a demandé de venir travailler avec elle,
20:22 donc vous avez accepté, pourquoi vous avez accepté cette invitation, cette demande de Marine Le Pen ?
20:27 – Pourquoi j'ai accepté ? Parce que moi, je me suis toujours…
20:30 25 ans, je fais de la politique agricole commune,
20:32 j'ai jamais aimé l'inégalité des territoires en tant qu'ultramarine,
20:37 j'aime la reconnaissance de l'équité en tant que femme engagée politique ultramarine,
20:42 c'était important pour moi, vu ce qu'elle me proposait,
20:45 elle me disait, elle défendait sa lignée politique en 2019, ce fameux localisme,
20:51 ce fameux avantagé de la production locale, c'était vraiment ma lignée politique,
20:56 vous savez, quelques fois, les gens divorcent, ils se séparent,
20:59 – Vous avez divorcé ?
21:00 – Non seulement, nous nous sommes séparés, voilà, c'est comme ça,
21:03 maintenant, j'ai tourné la page, je suis présidente d'un parti national politique.
21:09 – Oui, on va y arriver, oui.
21:10 – Voilà.
21:10 – Juste avant, vous avez aussi rejoint,
21:12 si je pourrais faire le parcours, pour que les gens vous connaissent.
21:14 – Eric Zemmour, je ne l'ai pas rejoint, c'est quelqu'un que j'appréciais beaucoup
21:17 au niveau, en tant que journaliste, éditorialiste sur CNews,
21:24 que j'appréciais bien quand il parlait au niveau de tout ça,
21:28 et il m'a demandé, écoute, Maxette, est-ce que tu veux m'aider
21:31 à faire le programme au niveau des Outre-mer ?
21:33 J'ai dit, écoute, il n'y a pas de souci,
21:35 mais je n'ai jamais pris d'engagement avec Reconquête,
21:38 je n'ai jamais pris d'engagement avec le Rassemblement national,
21:40 d'avoir pris, m'engager, m'incarter au niveau d'aucun parti national,
21:44 aujourd'hui je me suis engagée, puisque RPF, Présidente nationale aussi,
21:49 c'est le parti Rassemblement des Français de l'Outre-mer,
21:53 puisque je m'y retrouve en tant qu'ultramarine,
21:55 puisque je peux mettre vraiment une lignée politique,
21:57 vraiment pour l'équité de nos départements d'Outre-mer
22:00 et nos territoires ultramarins.
22:01 – Rapidement, après je vous laisserai tranquille sur Eric Zemmour,
22:04 mais vous parliez justement, il était journaliste, éditorialiste, pardon,
22:07 est-ce que vous avez cru vraiment à cette nue politique,
22:11 quand vous l'avez rejoint, est-ce que vraiment vous croyiez
22:13 qu'il y avait une chance quand même de remporter la présidentielle
22:15 ou c'était plutôt les idées ou en tout cas le parti de droite,
22:19 on va dire, qui vous a intéressé ?
22:20 – Moi ce n'est même pas le parti de droite,
22:22 il y a des idées avec Eric qui me plaisaient,
22:26 comme il y a des idées, on ne peut pas quand on est dans un parti politique
22:29 être d'accord avec tout l'allié politique que tu es en train de mener.
22:33 Il m'a demandé pour les Outre-mer,
22:35 comme moi je suis une femme qui aime ses territoires,
22:38 c'était un honneur pour moi de pouvoir mettre cette lignée,
22:42 j'ai mis quelques, je peux vous donner en mémoire, sur le problème de l'eau,
22:46 qu'on a un problème sur le problème de l'eau chez nous,
22:48 qu'il y a un problème de santé humaine,
22:50 problème sur le chlordécone,
22:52 des compatriotes qui ont eu des dégâts corporels quand même,
22:55 Martinique et Guadeloupéens,
22:57 on a quand même un problème sur la cohésion sociale chez nous,
22:59 des taux de pauvreté, problème de prix,
23:01 sur les boucliers prix chez nous,
23:03 sur les produits des premières nécessités,
23:07 tout ça un petit peu ma lignée politique pour pouvoir à travers Zemmour
23:11 mener ce combat, pour ça,
23:13 et puis bon, c'est un nouveau parti reconquête,
23:17 et puis bon écoutez, ils ne sont pas passés,
23:19 les français, au bien-vieux, ils ont fait passer encore M. Macron,
23:24 c'est qu'ils étaient pour le président encore qui a été réélu,
23:27 tout simplement nous sommes en démocratie comme je dis.
23:29 – Avec une forte abstention quand même.
23:31 – Bien sûr, l'abstention, parce qu'aujourd'hui les gens ne croient plus en la politique,
23:35 et comme je dis aujourd'hui, pourquoi moi,
23:37 je ne me suis jamais engagée au niveau vraiment ancré dans les partis nationals,
23:42 parce que je ne retrouvais pas, moi personnellement, ma lignée politique,
23:46 et pour moi il y en a beaucoup, c'est des marchands de rêve,
23:49 c'est des vitrines de services comme je l'ai toujours dit,
23:52 et moi je ne veux pas servir de vitrine de service,
23:55 je suis là, engagée en tant que femme,
23:57 pour pouvoir travailler réellement sur les problèmes que nous avons,
24:01 et connaître vraiment la réalité des choses que nous avons,
24:04 concrètement chez nous, dans les départements d'Outre-mer,
24:06 et les territoires aussi.
24:08 – Et justement, parce que ça vous le dites,
24:10 mais plein d'hommes ou femmes politiques maintenant le répètent,
24:12 parce qu'ils ont compris qu'il y avait quand même un désintérêt,
24:14 ou en tout cas une lassitude des citoyens par rapport à la politique, au vote,
24:17 finalement qu'on se dit qu'on vote Macron, ou même Anne Hidalgo,
24:20 ou je ne sais pas qui, ce sera plus ou moins pareil,
24:23 parce que c'est un micro-cause, mais que c'est un plan d'entre-soi.
24:26 Vous, en tant que députée européenne, comment vous pouvez pallier à ça,
24:29 comment vous pouvez justement ramener du concret,
24:32 même si d'ici, en plus de la Réunion, on est vraiment à plus de 10 000 km,
24:35 donc ça paraît très très loin,
24:37 comment vous pouvez faire débattre, faire passer des lois,
24:41 en tout cas pour aider les intérimaires ?
24:43 – On en fait beaucoup, moi en tant que femme engagée politique,
24:45 en tant que députée européenne, j'ai déjà quand même travaillé
24:48 avec mes collègues des 27 États membres,
24:50 par exemple sur le POSSEI, qui était menacé,
24:54 qu'on ait une dérogation, j'étais en commission agri,
24:57 pour pouvoir descendre, c'était en train de descendre de 4,9%,
25:02 de 54 millions d'euros, on allait perdre 4,9 millions d'euros,
25:06 c'était important pour nous, pour nos agriculteurs,
25:08 de pouvoir pallier à ça, on a gagné ce combat,
25:11 et on est en train de travailler sur la nouvelle programmation 2021-2027,
25:14 la plaquette, pour pouvoir aujourd'hui,
25:18 que l'agriculteur puisse dignement…
25:20 Je peux donner quelques chiffres, nous avons le FEDERF,
25:22 vous savez quand même à la Réunion,
25:24 vous avez quand même 2,2 milliards d'euros d'aide,
25:26 FEDERF 1,13 milliards,
25:30 nous avons l'FSE 500 millions,
25:32 – C'est pour la culture calme ?
25:34 – FSE c'est la formation, la formation qui est adéquate,
25:36 encore un problème aussi sur la formation,
25:38 je voulais le dire, que ce soit dans nos départements d'outre-mer,
25:42 ou bien sûr dans les 13 régions de France et de Navarre,
25:46 je constate que nous avons des formations
25:48 qui ne sont pas adaptées par rapport à la formation que nous avons,
25:50 qui sont inadéquates,
25:52 et aujourd'hui je pense que nous devons mettre des formations
25:54 qui sont vraiment appropriées par rapport à nos territoires ultramarins.
25:58 Regardez, je prends pour la canne, on a besoin de main d'œuvre,
26:02 on a des enfants qui sont décrochés à scolaire,
26:04 il faudrait peut-être trouver à pouvoir donner à ces enfants,
26:08 d'aimer certains métiers, pour pouvoir remédier tout ça.
26:14 – Ça va au-delà de la formation, si je peux le permettre.
26:16 – Voilà, au niveau de la formation.
26:18 – C'est bien de dire ça, dans les faits,
26:20 des formations totalement adaptées,
26:22 je dirais au monde insulaire que nous avons,
26:24 et à la culture que nous rencontrons,
26:26 là-dessus il n'y a pas de doute,
26:28 autant mettre les bonnes chaussures à la bonne pointure.
26:30 Par contre, il ne faut pas oublier un détail qui me paraît assez important,
26:32 il faut aussi que les jeunes aient envie d'y aller,
26:34 parce que je ne vous cache pas que dans le domaine de la formation,
26:36 même si elle est adaptée, même si elle est représentative,
26:38 et si elle correspond complètement à l'environnement,
26:40 je dirais de notre île, il y a énormément de jeunes qui diront "moi, coupez la canne".
26:44 – Les jeunes ne croient plus en nous, monsieur.
26:46 C'est ça mon problème.
26:48 – Le problème de la formation aujourd'hui, c'est qu'il doit répondre à une demande.
26:50 – Je suis une élue politique, je me mets à la place du jeune.
26:54 Maintenant je suis Guadeloupéenne,
26:56 et je peux vous dire aujourd'hui, les jeunes ne croient plus dans les politiques.
27:00 – Oui, alors ça c'est un autre débat.
27:02 – On ne croit plus dans les politiques parce que pour eux nous sommes des menteurs,
27:04 nous sommes des marchands de rêve, nous parlons mais nous ne donnons pas vraiment la réalité de ce que ce soit
27:10 au niveau des élus locaux, que ce soit au niveau national.
27:12 À un moment il va falloir que tout le monde se dise, il faut arrêter,
27:16 il faut écouter la jeunesse, parce que nous aujourd'hui,
27:18 notre problème c'est la jeunesse.
27:20 Est-ce que nous voulons ça chez nous, dans les territoires ultramarins,
27:24 d'avoir des enfants, d'avoir l'assistanat ?
27:26 Non, nous devons donner l'envie à ces enfants de pouvoir avoir un métier.
27:30 – Oui mais il ne faut pas se mentir.
27:32 – Et je vous comprends aussi, j'ai rencontré des sortes de formations,
27:34 mais on ne se ment pas.
27:36 – On va faire simple, vous parlez d'assistanat,
27:38 mais j'ai envie de dire même la culture en elle-même, l'agriculture, est très assistée.
27:42 On sait que c'est malheureusement un secteur d'activité,
27:44 je ne dirais pas, ne l'exagérons pas, voué à disparaître,
27:46 mais en tout cas qui est en grande difficulté.
27:48 Quand on dit à un jeune, est-ce que tu serais prêt à aller vers cette filière-là,
27:52 il a énormément de doutes, c'est même pas qu'il ne croit pas aux politiques,
27:54 c'est qu'il ne croit plus réellement au métier en l'homme.
27:56 – Pourquoi ? On a un problème de main d'œuvre, je le sais.
28:00 J'ai rencontré des agriculteurs ici, en Guadeloupe aussi c'est un peu moins…
28:04 – Mais c'est partout, en France ils font appel à des Tunisiens ou des Polonais
28:06 pour venir faire les bandes en boue.
28:08 – On ne peut pas avoir avec les travailleurs détachés, puisqu'on fait partie de l'UE.
28:10 – C'est trop cher.
28:12 – Mais pourquoi je parle de la formation, parce que j'ai beaucoup de jeunes,
28:16 qui sont au milieu carcéral, quelques fois les jeunes ils partent, ils viennent,
28:20 les communes leur donnent 5-6 mois pour pouvoir travailler,
28:22 après ils retournent, qu'est-ce qu'ils vont faire ?
28:24 Ils vont voler, ils vont casser les maisons.
28:26 Parce que nous ne donnons pas à ces enfants d'avoir une assise financière
28:30 pour pouvoir un jour dire "ben écoutez, on a un emploi".
28:34 Et moi quand je parle vraiment de la réalité, je parle de la jeunesse.
28:38 Si aujourd'hui on ne peut pas convaincre notre jeunesse,
28:41 nous personnellement, les retraites, il ne faut pas rêver.
28:45 Ça veut dire que nous devons garder notre culture, notre identité, notre patrimoine,
28:49 parce que nos traditions, parce que nous avons nos particularités
28:53 dans les territoires ultramarins par rapport aux 13 régions de France et de Navarre.
28:58 Et comme je le dis, ce n'est pas en ayant plusieurs partis ou corps politiques,
29:03 en se tenant, en se faisant des règlements de compte,
29:06 parce qu'aujourd'hui, les citoyens lambda, les français,
29:10 ils en ont marre des règlements de compte des partis politiques.
29:12 Et moi je ne rentre pas dans ça.
29:14 Je suis une femme, je travaille.
29:15 Qu'importe le parti, si c'est un programme qui est bon pour nos compatriotes,
29:20 moi je suis adepte à tout ça, tout simplement.
29:23 – Dernière question très rapide.
29:24 – C'est pour ça que je suis présente d'RPF OM, pour mon engagement.
29:28 – Juste pour terminer rapidement, vous avez évoqué la réforme des retraites.
29:31 Là il y a encore des appels à manifester, de grève.
29:34 Vous, cette réforme, qu'est-ce que vous en pensez ?
29:37 Comment vous la voyez ? Est-ce qu'elle était nécessaire sous cette forme ?
29:41 – Moi je ne dis pas qu'elle était… je ne peux pas dire.
29:44 Je vais être un peu neutre, mais vous expliquez.
29:48 Je vais rentrer pour vous dire que la caisse de la sécurité sociale,
29:52 nous sommes à 67 millions d'habitants et la sécurité sociale pèse 75 millions.
29:58 On a un souci.
29:59 On a au niveau des cartes vitales, on a 14 millions
30:02 qui sont des cartes qui ne devaient pas exister.
30:04 Ça veut dire que c'est ce trou-là que nous avons.
30:07 Et aujourd'hui c'est vrai que la retraite à 62 ans,
30:10 on a des gens qui ont des métiers de pénibilité,
30:12 des gens qui travaillent, qui sont par exemple dans le froid,
30:14 ils ne peuvent pas avoir les mêmes parce qu'ils ont des séquelles au niveau de la pénibilité.
30:18 – Ou les coupures de cannes par exemple.
30:20 – On a des gens dans le secteur agricole, la restauration, tout ça.
30:23 Nous devons pallier sur tout ça.
30:25 Mais aujourd'hui on ne peut pas faire marche arrière
30:28 de donner à 62 ans, à 60 ans.
30:32 Même si les gens le disent, ce n'est pas possible.
30:34 – Ce n'est pas réaliste.
30:35 – Ce n'est pas réaliste parce qu'on sait que nous,
30:37 nous allons avoir des conséquences.
30:38 Et je peux vous dire que même moi je le dis,
30:40 j'ai fait l'agriculture, j'ai fait un métier de pénibilité jusqu'à maintenant.
30:44 Je suis dans l'agriculture, je le sais.
30:46 Ce n'est pas facile pour nous.
30:48 Mais je trouve que les syndicats auraient dû être avec le gouvernement
30:52 et travailler corps par corps, décortiqués,
30:55 pour pouvoir faire vraiment une réforme qui soit cohérente.
30:58 Mais tout le monde en a parlé, tout le monde s'est attaqué
31:00 et rien ne s'est fait et la loi est passée.
31:02 – J'ai envie de dire aussi mathématiquement,
31:04 s'il y a de moins en moins d'actifs, le taux de chômage augmente.
31:06 – C'est comme la pyramide des vaches.
31:08 – Qui va payer les retraites ?
31:09 – On va avoir plus d'inactifs que d'actifs.
31:11 C'est comme le bim-bim-boum aux années 70.
31:13 – Ce ne sera pas la peine de rajouter, parce que même si on travaille jusqu'à 75 ans,
31:15 ça ne changera pas la donne.
31:17 – Tout à fait.
31:18 – On va s'arrêter là-dessus.
31:19 Merci beaucoup en tout cas Maxette Pierre-Bacasse
31:21 d'avoir accepté notre invitation, d'être venue sur le plateau.
31:23 C'est du coup un bon séjour et une belle rencontre.
31:25 – Merci.
31:26 – Sur des sujets quand même très importants ici pour les réunionner.
31:29 On reste ensemble, on va envoyer une petite page de publicité.
31:32 Dans un instant, on aura l'actualité sport du week-end avec Mika.
31:36 Ce sera dans quelques secondes.
31:37 À tout de suite.
31:38 [Musique]
31:42 [Tic Tac]
31:44 [Musique]
31:45 – Nouveau, Vizu devient 100% digital.
31:49 Retrouvez vos rubriques habituelles.
31:51 Agenda, Interview, Zerbage, Télévision, Jeux, Horoscope.
31:56 [Musique]
31:58 Vous retrouverez aussi votre programme télé.
32:00 [Musique]
32:03 Vizu, à vos côtés depuis 40 ans.
32:06 – Stop au gâchis.
32:08 Leclerc continue sa lutte contre le gaspillage alimentaire.
32:11 Vos magasins Leclerc de Lille adoptent la démarche Zéro gâchis.
32:15 Tous les jours, des produits frais à date courte sont remisés jusqu'à 70%.
32:20 En rayons ou dans les corners dédiés, profitez de bons produits à petit prix
32:24 et luttons ensemble contre le gaspillage alimentaire.
32:29 Leclerc.
32:30 – 100% La Réunion, la nouvelle marque du savoir-faire réunionnais
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32:58 Le département aux côtés des réunionnais.
33:01 [Musique]
33:17 – Les aviez-vous ?
33:18 Martine n'a pas trouvé un emploi en demandant dans les commentaires Facebook
33:21 ni en scrollant sur TikTok.
33:22 [Musique]
33:28 Non, Martine s'est juste rendue sur une plateforme révolutionnaire, incroyable et pouuuuustouflante.
33:34 On exagère peut-être un peu.
33:36 Pour trouver son emploi en un clic.
33:38 – Waouh ! Un clic ? Mais c'est super !
33:41 – Clique en toi.
33:42 [Musique]
33:48 Avec Clique emploi, vous aussi, trouvez le job qu'il vous faut en un rien de temps.
33:52 Martine, on dit merci qui ?
33:54 [Rire]
33:55 Pour des raisons évidentes, Martine n'était pas disponible pour la photo.
33:58 Bah ouais, elle bosse.
33:59 Merci Clique emploi !
34:01 [Musique]
34:11 [Musique]
34:14 [Musique]
34:18 Ensemble, suivons le talk et luttons contre le gaspillage alimentaire avec Leclerc et Zerogashi.
34:24 [Musique]
34:27 Leclerc.
34:28 – Et c'est parti pour la troisième partie de l'émission.
34:31 Alors avant de passer à l'actu sport avec Mika,
34:33 je vais vous faire un petit rattrapage d'actualité, mon petit quiz.
34:36 Comme chaque semaine, on commence avec une première question.
34:38 Vous savez, c'est le festival de Cannes en ce moment.
34:40 D'ailleurs, est-ce que vous avez vu un peu monter les marges déjà ?
34:42 Qui est monté ?
34:43 – J'ai vu, comment il s'appelle, notre cher Harrison Ford.
34:46 Et puis ce jeune papa de 79 ans, à savoir De Niro.
34:49 Et puis une magnifique Adrien.
34:50 – On voit tes références, c'est que des vieux de Cannes.
34:52 [Rires]
34:53 – En jeune, j'ai pas vu grand monde.
34:54 – Des légendes.
34:55 – Des légendes surtout.
34:56 Et puis en jeune, j'ai pas vu grand monde,
34:57 aussi ce n'est une jeune…
34:58 – Tu ne les connais pas aussi.
34:59 – C'est cela, oui.
35:00 – Johnny Depp.
35:01 – Enfin, jeune Johnny Depp.
35:02 – Par contre, quand tu le regardes, c'est vrai qu'on a un doute sur son âge,
35:05 mais bon, c'est un autre problème certainement.
35:08 Par contre, coup de théâtre, j'ai envie de dire,
35:12 belle initiative des Amérindiens qui ont monté les marches en tenue traditionnelle.
35:17 C'était superbe.
35:18 Et là, il y avait des jeunes pour le coup.
35:19 – Et puis il y a eu une petite polémique effectivement avec Thierry Frémaux,
35:21 on est en train de discuter, qui s'est un peu froissé avec les policiers,
35:26 parce qu'en fait il est arrivé en vélo électrique et qu'il n'avait pas le droit,
35:30 on lui a dit, et du coup, ça a été filmé.
35:33 Donc vous pouvez retrouver ça sur les réseaux sociaux.
35:35 En tout cas, on va parler donc du festival de Cannes,
35:36 et justement on va parler d'activistes qui ont fait des actions.
35:39 Est-ce que vous avez vu ce qui s'est passé ?
35:42 – Là, sur le dernier ?
35:45 – Sur le festival de Cannes, là, ils ont des activistes,
35:47 ont fait quelque chose, par rapport à l'écologie forcément.
35:50 Qu'est-ce qu'ils auraient pu faire ?
35:51 – Pas de relation avec la chirurgie esthétique,
35:53 parce que c'est omniprésent sur le tapis.
35:55 – Bah, ça consomme aussi, ça pollue, tout le plastique qu'on met dans les joues.
35:59 [Rires]
36:02 Vous n'avez pas une idée, rapidement ?
36:03 Si on parle de milliardaires ?
36:05 – De milliardaires ?
36:06 – De milliardaires et d'acteurs.
36:07 – Les bateaux liés avec ?
36:09 – Presque.
36:10 – La consommation de carburants fossiles dans leur Ferrari peut-être ?
36:13 – Non, alors en fait, ça en lien avec ça,
36:15 mais en fait c'est des activistes d'extinction rébellion et d'attaque
36:18 qui ont empêché des jets privés de décoller.
36:21 En fait, ils ont envoyé des petites voitures motorisées sur les tarmacs
36:24 à l'aéroport de Cannes-Mandelieu, pour empêcher les jets privés,
36:28 donc des acteurs qui se déplacent de petite ville en petite ville,
36:31 ou même de milliardaires,
36:32 pour protester contre la pollution générée justement par le festival de Cannes.
36:36 Alors d'ailleurs, c'est intéressant, selon une récente étude,
36:38 80% des émissions de CO2 du festival de Cannes
36:41 sont causées par les déplacements des stars en avion,
36:43 leur séjour sur des yachts amarrés, donc ça c'était pour toi Laurent,
36:46 ainsi que l'hébergement du public.
36:48 Donc c'est fou, c'est vrai que je ne m'étais jamais posé la question,
36:50 on me dit "tiens, la pollution du festival de Cannes".
36:52 – C'est vrai que le milliardaire est polluant, c'est bien connu.
36:54 Et surtout par rapport à ce qu'il mange, parce que c'est vrai que…
36:57 Non, mais j'ai assisté à des scènes, pas plus tard que l'été dernier,
37:00 où on voit des gens sur leurs yachts qui font appel quand même à toute une panoplie de…
37:05 Alors ça fait vivre pour le coup, je dirais le secteur, Saint-Tropez pour ne pas le nommer,
37:10 mais alors par contre, des véhicules, le grand cortège de véhicules,
37:13 traiteurs de ceux-ci, plateau de fruits de mer de ceux-là,
37:15 et donc là tu as non seulement le bateau qui pollue, mais aussi tout un flot de véhicules.
37:19 – Il n'y a plus grave, c'est une fois dans l'année.
37:21 – Oh il n'y a plus grave, ça c'est certain, les enfants qui meurent.
37:23 [Rires]
37:25 – Tu as déjà allé au festival Bruno ?
37:28 – Non, non, non, je n'ai pas eu l'occasion d'y aller.
37:30 – Autour du plateau, il y a quelqu'un qui a déjà allé ?
37:32 – Oui, oui, j'y habite.
37:33 – Tu as fait le festival du coup ? – Oui.
37:35 – Alors je l'ai monté, mais par contre, il n'y avait plus le tapis, il n'y avait plus rien,
37:38 mais je me suis dit, je m'en fous, en tant que futur star…
37:41 – Pareil, je l'ai fait en hiver moi. – Je me suis préparé.
37:43 – Ah non, c'était bien l'an été.
37:44 – Mais pareil, pour avoir vécu à Cannes aussi quelques temps,
37:46 pour l'extérieur, tout le monde vient et c'est cool et c'est génial.
37:50 – C'est jamais qu'une salle de signage.
37:51 – C'est une horreur, le festival quand tu habites à Cannes.
37:53 – Alors moi, je n'ai pas connu les échafaudages et puis les mamies avec leur…
37:56 – Non, je n'ai pas connu ça.
37:57 – Mais la ville est bondée, alors déjà, c'est une petite ville Cannes, il faut le savoir,
38:01 mais c'est bondé pendant deux semaines et déjà, une semaine, deux semaines avant,
38:04 il y a les préparatifs, donc ça commence à monter, mais c'est insupportable.
38:07 Et du coup, tu as des foules partout.
38:08 – Oui, c'est vrai que c'est un petit peu la tonque-chaussette quand même après.
38:11 – Et puis finalement, je crois que tu es tiré au sort, il me semble, par la mairie de Cannes
38:14 pour justement avoir des places ou pouvoir assister à des trucs,
38:16 il me semble que tu t'es inscrit et puis tu es tiré au sort.
38:18 Mais moi, je pensais bêtement que par exemple, tout le monde…
38:21 – Ah non, non, non, non, non.
38:22 Dans les années 85-86, oui, on pouvait y aller assez facilement.
38:26 Mais toi, Michael, je t'ai vu plus d'une fois à l'autre cérémonie,
38:29 les Hot-Dogs qui a lieu également sur Cannes.
38:32 – On était ensemble.
38:33 – Les Hot-Dogs ou les Hot-Dogs ?
38:34 – C'est là les Hot-Dogs.
38:35 [Rires]
38:37 – Allez, on va passer sur la deuxième question.
38:38 Il y a un technival, le technival, qui s'est tenu illégalement dans l'Indre ce week-end.
38:43 Tu y étais ?
38:44 C'est pour ça que tu as ton T-shirt.
38:45 – Qu'est-ce qu'il y a eu comme pilule ? Il y a eu de la pilule.
38:47 – Justement, il y a eu des fêtards qui ont été blessés.
38:49 Est-ce que vous savez pourquoi ?
38:50 Est-ce que vous avez entendu pourquoi des fêtards ont été blessés pendant le technival ?
38:52 – Je pense déjà par leur consommation, j'imagine.
38:54 [Rires]
38:55 Puisque vu l'état des gens présents,
38:57 après, je pense qu'entre eux, ils se sont pas un petit peu frittés ?
39:00 – Alors ça, c'est un animal exotique, on va dire,
39:03 qui s'est glissé dans la fête.
39:04 Il y a eu des morsures.
39:05 – Ah, d'accord.
39:06 – Je vous aide un peu, est-ce que vous pouvez deviner ?
39:08 Voilà, des morsures de serpents, des morsures de vipères.
39:10 – Ah, la vipère.
39:11 – Oui, effectivement.
39:12 Le nombre de participants du technival qui s'est installé,
39:14 par surprise, sur un terrain privé,
39:15 donc en plus c'était illégal ce festival, sur 70 hectares.
39:19 On a compté 23 000 personnes qui étaient déjà sur…
39:24 – 25 000.
39:25 – Non, d'aller à la barre de vérifier, entre 23 000 et 25 000.
39:28 Donc selon un communiqué de la préfecture de l'Indre,
39:30 deux accidents ont été impliqués, ont impliqué des morsures de vipères
39:34 et du coup ça a inquiété les autorités qui ont diffusé des SMS
39:37 pour expliquer comment il fallait réagir lors de piqures de morsures de serpents.
39:41 – J'ai bien aimé moi les quelques reportages BFM et autres news,
39:46 parce que on voyait le maire épleuré de voir toute cette foule de jeunesse,
39:50 de bagnoles partout, investir son bled et se dire "mais qu'est-ce qu'on va devenir ?"
39:54 Le bruit, parce que des colonnes d'enceintes,
39:57 et ça a rappelé un vieux reportage de Woodstock, dans ce village américain,
40:02 où des mecs s'étaient réunis pour le fameux concert pour la paix,
40:06 et on avait l'impression de revivre, plus de 40 ans après,
40:09 les mêmes scènes, pas de guerre, mais les mêmes scènes d'invasion de jeunes fous.
40:13 – D'ailleurs je crois qu'ils fêtaient leurs 30 ans là.
40:15 – C'est ça, les 30 ans du festival.
40:17 – Allez, on va terminer sur une dernière info, Roland Garros,
40:20 donc le championnat, je ne sais pas comment on va dire ça,
40:23 Roland Garros, le grand chène, n'aura pas la même saveur cette année.
40:27 Que se passe-t-il ?
40:28 – Raphaël Nadal ne sera pas là pour défendre son pays.
40:32 – Il a déclaré forfait, tu sais pourquoi ?
40:34 – La hanche ?
40:35 – Non.
40:36 – Ça c'est vraiment la blessure de vieux, tu sais.
40:38 – J'ai le jeu de l'oeil 10 fois le matin.
40:39 – Effectivement, donc il a annoncé son forfait pour le prochain tournoi,
40:42 qui se débutera le 28 mai prochain, l'Espagnol vainqueur déjà,
40:45 à 14 reprises du tournoi, voilà, c'est ça le mot que je cherchais,
40:49 n'est pas remis physiquement, parce qu'apparemment il est toujours blessé
40:52 à la jambe gauche, et apparemment même la suite de la carrière est compromise.
40:55 – Ouais, ça sent la fin de carrière.
40:57 – Ça sent le sapin.
40:58 – Même si les organisateurs de Roland-Garros espèrent le voir en 2024,
41:02 c'est sûr que c'est compliqué, ça commence à être compliqué.
41:05 – Ça donne un peu la chance aux autres aussi, parce que là…
41:07 – Par contre, une chose est sûre, c'est qu'on verra certainement Yannick Noah,
41:10 puisque ça sera quand même les 40 ans de Roland-Garros.
41:13 – D'accord.
41:14 – Qui est nu.
41:15 – Pour être…
41:16 – Pour le coup, il a dit qu'il mettrait des chaussures.
41:17 – Parce qu'il ne chante pas sa gueule à Africa comme pour sa victoire.
41:19 – Bien évidemment, Guy Forge derrière qui tire la queue de l'oeil.
41:22 – Je te demande, on va en parler de sport avec toi, Mika,
41:24 on va passer tout de suite à l'actualité sport du week-end,
41:26 on en va le jingle et c'est à toi.
41:28 [Générique]
41:31 – Du coup, c'est à toi, Mika.
41:32 – Ouais, c'est à moi.
41:33 – De quoi on parle ?
41:34 – On va parler des Jeux des îles de l'océan Indien,
41:36 parce que vous n'êtes pas sans savoir que…
41:37 – Ça se rapproche ?
41:38 – Ça se rapproche, c'est la 11e édition des Jeux.
41:40 7 îles représentées, Madagascar, Maurice, les Seychelles, les Comores,
41:46 Mayotte, La Réunion et les Maldives.
41:49 Donc le rendez-vous c'est quand ?
41:50 25 août.
41:51 – C'est août.
41:52 – 25 août, 3 septembre, donc voilà, il y avait une grosse semaine du côté de Madagascar,
41:57 Madagascar qui accueille les Jeux, grosse semaine de Réunion,
42:00 on pensait que tout allait être ficelé, que…
42:03 – Pas du tout.
42:04 [Rires]
42:05 – 90 jours de l'événement, on n'est pas beaucoup plus avancé,
42:09 on a juste eu, justement, l'hymne des Jeux, c'est bien.
42:12 – Et le logo.
42:13 – Et le logo, le logo, qui s'appelle "Makie" je crois, un petit lémurien endémique.
42:18 – Le voilà.
42:19 – Le voilà.
42:20 – C'est rigolo.
42:21 – Ouais, donc, la seule chose qu'on a su c'est que…
42:24 – C'est du beau photoshop ça, c'était joli ça.
42:26 – Le nombre de disciplines a été revu à la baisse.
42:29 – Le budget aussi pour le logo non ?
42:31 – Le budget, ouais, je pense aussi, 23 disciplines au départ,
42:35 ils étaient un peu ambitieux les organisateurs, ça tombe à 17,
42:39 17, donc Exit la voile, le foot féminin, le rugby à 15, la boxe féminine.
42:44 Du coup la question de la parité s'oppose un peu,
42:47 ils voulaient vraiment lancer la boxe féminine,
42:49 donc pas de boxe féminine, pas de foot féminin,
42:51 le beach volley aussi qui saute,
42:53 et puis des sports qui pensaient faire leur baptême dans cette compétition,
42:57 le beach-shocker, le taekwondo, le kick-boxing, le surf, le trail,
43:01 le tir à l'arc et l'équitation, ça sera pour une prochaine fois.
43:05 Dommage, dommage pour les athlètes.
43:08 – La pétanque, la pétanque.
43:09 – Ouais, la pétanque sera là, dommage pour les athlètes
43:11 parce qu'ils s'étaient déjà préparés depuis pas mal de temps.
43:14 Il reste encore les sports co, le foot, le basket, le handball,
43:18 qui fait son retour aussi, la pétanque, le volley, l'athlétisme, la natation,
43:22 donc il y a beaucoup d'épreuves, 17 déjà, c'est déjà pas mal,
43:25 c'est plus qu'il y a 4 ans à Maurice.
43:28 Donc voilà, mais on attend toujours l'officialisation des cambriers,
43:33 des compétitions, on attend ça, les athlètes aussi,
43:36 l'officialisation des sites aussi parce qu'on a vu,
43:39 ils étaient sur place, les représentants du comité olympique régional,
43:43 ils ont pu s'apercevoir que les sites n'étaient pas terminés aussi,
43:46 il y a des travaux encore en cours.
43:48 Bon, on sait pour le moment que la cérémonie d'ouverture aura lieu le 25 août.
43:51 – C'est sûr.
43:52 – Ça c'est sûr, si ça se passe comme les autres Jeux,
43:57 le foot va ouvrir le bal un jour avant, donc le 24,
44:01 et les délégations sont prévues, doivent arriver le 23,
44:05 donc voilà, et puis fin de l'épreuve le 3 septembre, donc on attend ça.
44:12 En tout cas, on espère que ça va se déclencher,
44:15 on sait tous que ça a été compliqué du côté de Mada,
44:18 parce que les Jeux ont pris des alentours, des tournures politiques,
44:24 puisque au départ, le président du comité régional
44:28 qui devait organiser le Jeu, le comité d'organisation,
44:31 comme il était un opposant du président
44:34 pour les futures élections présidentielles en novembre,
44:38 donc il a été mis de côté.
44:40 Aujourd'hui, c'est le ministre des Sports qui reprend le bébé,
44:43 avec les autres ministres qui s'occupent des autres disciplines,
44:45 donc c'est pour ça que c'est un peu compliqué, ça traîne.
44:47 – Tes billets sont déjà pris ou pas ?
44:49 – Les billets ne sont pas encore pris, j'attendais la date justement.
44:52 J'attendais la date.
44:53 – C'est pour ça qu'il fait sa chronique sur la suite.
44:55 – Non, ce sera mon huitième jeu, c'est pas mal.
44:58 7 euros, c'est pas mal.
45:00 – Est-ce que les joueurs pourront porter sur leur maillot
45:02 les couleurs de l'arc-en-ciel ?
45:03 – Déjà le logo là, donc.
45:05 – Ah oui, c'est vrai.
45:06 – Déjà ils vont essayer d'y aller, on verra quel maillot ils vont porter.
45:11 – Quelle organisation de rêve.
45:13 – Et du coup, on a du foot aussi aujourd'hui ?
45:15 – Ouais, du foot parce que c'était la 9ème journée du championnat de Régional 1,
45:18 avec deux chocs au programme et puis la chute du leader,
45:22 l'excelsior qui restait sur 8 victoires en 8 matchs.
45:24 L'excelsior a chuté sur le terrain de la tamponaise, victoire 2-0 des tamponnés.
45:29 Donc première défaite de l'excelsior qui reste quand même en tête
45:32 et puis derrière, c'est un peu la crise puisque
45:35 3ème position, 3 bassins, magnifique saison,
45:38 ex aequo avec le Saint-Denis FC,
45:40 le Saint-Denis FC qui a créé la sensation du côté de Saint-Pierre,
45:42 la crise à Saint-Pierre donc, c'est pour ça,
45:44 la Saint-Pierroise, 2ème défaite consécutive,
45:46 c'est chaud, surtout qu'ils viennent d'accueillir un nouvel attaquant encore
45:49 qui arrive de métropole, il a joué son premier match et là encore une défaite,
45:53 les supporters commencent à gonder, ça va être compliqué pour les Saint-Pierrois
45:57 mais bon, la saison est encore longue pour l'instant,
45:59 l'excelsior est devant, suivi de la tamponaise,
46:01 2-3 bassins du Saint-Denis FC, Saint-Pierre est 6ème quand même.
46:04 - Ouh ! - Déjà.
46:06 - Eh ben, on voit que Guillermo Arraud est parti,
46:08 en même temps, on ne voyait pas quand est-ce qu'il était arrivé non plus donc...
46:10 - Oui, il est là, il n'est pas là.
46:12 - Finalement, c'est pareil.
46:14 - C'est le propre arrivé.
46:16 - On termine avec du rugby, Mika.
46:17 - Ouais, le rugby parce que c'était une belle semaine d'Ovalie,
46:20 on a vu, je ne sais pas si tu as vu Laurent, du côté de la métropole,
46:23 le rugby français a brillé sur la scène européenne
46:26 avec la victoire renversante de La Rochelle
46:29 en finale des Champions Cup,
46:32 et aux dépendances israéliennes de Lansdaer,
46:34 c'était une belle victoire, 27-26, alors qu'ils étaient menés, mal menés.
46:37 Et puis, la veille, c'était celle de Toulon, en Challenge Cup,
46:40 contre les Écossais de Glasgow, belle victoire, 43-19.
46:43 Et ici, chez nous, c'était les finales du Championnat de la Réunion,
46:47 avec, encore une fois, l'étang salé qui brille,
46:50 l'étang salé, 3ème année consécutive, championne de la Réunion,
46:53 championne de la Réunion plutôt,
46:55 l'étang salé a cartonné le RC Saint-Paul au final,
46:58 44-15, donc une belle victoire des Ciel et Blanc de Jérôme,
47:03 ingénore, le coach emblématique étant salé 1,
47:05 et puis chez les filles, c'est le RC Saint-Paul qui a été sacré.
47:09 Donc voilà, on est complets.
47:11 - Super, c'est tout ce qu'il y avait aujourd'hui ?
47:13 - C'est déjà pas mal. J'aurais pu parler de handball,
47:16 il y avait les finales de handball, les finales de la Coupe de la Ligue,
47:19 avec la victoire de Saint-Pierre, après deux finales perdues cette année,
47:23 Saint-Pierre qui gagne enfin une finale,
47:25 et qui va représenter la Réunion à la CCOI,
47:27 et puis chez les filles, je crois que c'est la victoire de la Cressonnière
47:31 qui bat les tamponettes de la finale.
47:33 - Je peux pas t'aider, c'est pas spécialiste de sport.
47:35 - Il y avait aussi le rallye, le rallye qui n'a pas vrillé par son organisation,
47:39 parce qu'il faut rappeler que juste avant l'événement,
47:42 ils se sont amusés à plus de 150 km/h,
47:45 alors qu'il n'y avait aucun parcours balisé et préparé à l'événement,
47:49 et il y a beaucoup de parents qui ont eu la peur de leur vie,
47:52 de voir défier un peu moyen, quand on voit déjà en plus le bilan
47:55 sur le week-end des infractions, j'ai envie de dire influence notoire sur le rallye.
48:01 - Premier rallye de la saison, ça se met en route,
48:03 c'est pas toujours évident, mais en dessous de trois gamins.
48:06 - Ça se met en route, c'était chaud.
48:08 - On t'a montré sur le petit coup de gueule de Laurent du coup,
48:10 merci Mika du coup. - Soyez prudent.
48:12 - C'est comme ça qu'on va terminer cette émission,
48:14 on se retrouve bien sûr demain, toujours à la même heure,
48:16 à 18h35 sur Télé-Créole,
48:18 demain on va parler du phénomène Zelda,
48:20 avec des millions de jeux vendus en seulement deux semaines,
48:23 on en parlera donc demain,
48:25 passez une bonne soirée, on vous dit à demain,
48:27 ciao La Réunion.
48:29 [Générique]
48:51 [Générique]
48:55 Stop aux gâchis, Leclerc continue sa lutte contre le gaspillage alimentaire.
49:00 Vos magasins Leclerc de Lille adoptent la démarche zéro gâchis.
49:04 Tous les jours, des produits frais à dette courte sont remisés jusqu'à 70%.
49:09 En rayons ou dans les corners dédiés, profitez de bons produits à petit prix
49:13 et luttons ensemble contre le gaspillage alimentaire.
49:16 Leclerc.
49:19 Les aviez-vous ? Martine n'a pas trouvé un emploi en demandant dans les commentaires Facebook
49:23 ni en scrollant sur TikTok ?
49:25 Non, Martine s'est juste rendue sur une plateforme révolutionnaire,
49:33 incroyable et bouuuuustouflante.
49:36 On exagère peut-être un peu.
49:38 Pour trouver son emploi en un clic ?
49:40 Wouah, un clic ? Mais c'est super !
49:43 Clique enfin.
49:45 Avec Clique emploi, vous aussi, trouvez le job qu'il vous faut en un et un temps.
49:49 Martine, on dit merci qui ?
49:51 Pour des raisons évidentes, Martine n'était pas disponible pour la photo.
49:55 Bah ouais, elle bosse.
49:56 Merci Clique emploi !
49:58 Sous-titres par C.A.
50:00 Merci à mes tipeurs Tipeee et Zephyr !
50:03 Sous-titres par C.A.
50:06 Merci à mes tipeurs Tipeee et Zephyr !
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51:01 [Générique]