Nicolas Suppo, Malik Boutvillain ne se connaissaient pas, mais avaient le même âge, la trentaine, le même gabarit physique et habitaient la même ville d'Échirolles, près de Grenoble. À deux ans d'intervalle, entre 2010 et 2012, ils ont disparu dans des conditions quasi identiques. Ils ont abandonné derrière eux leur passé, leurs amis, leurs proches, des familles qu'ils aimaient profondément et qu'ils n'auraient jamais laissées sans nouvelle.
Dans les deux cas, les investigations vont se révéler poussives, incomplètes et se sont orientées vers des suicides ou des disparitions volontaires. Les familles ne vont jamais croire à ces scénarios et vont se substituer aux enquêteurs. Elles feront tout leur possible pour que la justice ne referme pas ces dossiers, et réussir, grâce à leurs appels à l'aide, à retenir l'attention.
Recherches vaines, enquêtes stériles...Depuis plus de dix ans, les familles disent avoir été abandonnées par la justice. Jeannine, la mère de Nicolas Suppo s'interroge : "Treize ans qu'on attend et qu'on ne peut fermer aucune porte, a t-il été tué ? Est-il encore en vie ?" La mère de Malik Boutvillain, Badra, se dit elle aussi hantée par cette histoire. "Ce n'est que douleur, obsession, l'impression depuis des années d'être face à un mur. On me demande de faire le deuil de Malik, mais c'est impossible !"
Dans les deux cas, les investigations vont se révéler poussives, incomplètes et se sont orientées vers des suicides ou des disparitions volontaires. Les familles ne vont jamais croire à ces scénarios et vont se substituer aux enquêteurs. Elles feront tout leur possible pour que la justice ne referme pas ces dossiers, et réussir, grâce à leurs appels à l'aide, à retenir l'attention.
Recherches vaines, enquêtes stériles...Depuis plus de dix ans, les familles disent avoir été abandonnées par la justice. Jeannine, la mère de Nicolas Suppo s'interroge : "Treize ans qu'on attend et qu'on ne peut fermer aucune porte, a t-il été tué ? Est-il encore en vie ?" La mère de Malik Boutvillain, Badra, se dit elle aussi hantée par cette histoire. "Ce n'est que douleur, obsession, l'impression depuis des années d'être face à un mur. On me demande de faire le deuil de Malik, mais c'est impossible !"
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00:00 14h30, 15h30, l'heure du crime sur RTL.
00:04 Jean-Alphonse Richard.
00:05 On aimerait enfin que la justice prenne en compte les dossiers de nos enfants.
00:10 Ce sont des êtres humains.
00:12 Mesdames les magistrats, messieurs les magistrats,
00:14 est-ce que vous pouvez vous mettre 5 minutes à notre place ?
00:18 Ce que ça veut dire ?
00:20 Une disparition.
00:21 Bonjour Nicolas Suppo, Malik Bouvilain,
00:26 deux hommes qui ne se connaissaient pas mais qui avaient le même âge.
00:29 La trentaine, le même gabarit physique et habiter la même ville d'Échirol,
00:34 près de Grenoble, à deux ans d'intervalle, 2010-2012.
00:37 Ils ont disparu dans des conditions quasi identiques,
00:40 abandonnant derrière eux leur passé, leurs amis, leurs proches,
00:43 des familles qu'ils aimaient profondément et qu'ils n'auraient jamais laissé sans nouvelles.
00:48 Dans les deux cas, les investigations vont se révéler poussives,
00:51 incomplètes, s'orientant vers des suicides, des disparitions volontaires.
00:55 Les familles ne vont jamais croire à ces scénarios.
00:59 Elles vont se substituer aux enquêteurs, faisant tout leur possible
01:02 pour que la justice ne referme pas ces dossiers
01:05 et réussir, grâce à leurs appels à l'aide, à retenir la tension.
01:10 Où sont passés Nicolas et Malik ?
01:12 Pourquoi n'a-t-on jamais rien retrouvé ?
01:14 Ont-ils pu croiser la route d'un prédateur ?
01:16 Quels témoignages manquent à l'appel ?
01:18 Autant de questions que leurs familles, leurs avocats, leurs soutiens
01:21 se posent depuis plus de 10 ans et sur lesquelles nous allons aujourd'hui nous pencher.
01:26 14h30, 15h30.
01:28 L'heure du crime sur RTL.
01:30 Dans l'heure du crime, aujourd'hui, l'affaire Nicolas Suppo-Malik Bouvilain.
01:33 Deux troublantes disparitions en 2010 puis 2012,
01:36 dans une même ville de l'Isère.
01:38 Deux hommes du même âge, au parcours ressemblant,
01:41 mais qui ne s'étaient jamais croisés.
01:44 Mercredi 15 septembre 2010, vers 12h30,
01:47 Nicolas Suppo quitte son poste de travail à l'entreprise Minitube, rue Vaujany, à Grenoble,
01:53 à la limite de la commune des Chirolles.
01:55 L'ouvrier spécialisé, 30 ans, prend sa pause déjeuner.
01:58 A ses collègues, il indique qu'il se rend au vestiaire.
02:01 Personne ne note quoi que ce soit d'anormal.
02:04 Une heure plus tard, Nicolas Suppo n'a pas repris son poste.
02:07 On pense à un retard, mais l'absence s'éternise.
02:10 Ses collègues, puis la direction de l'entreprise essaient de l'appeler,
02:13 mais son téléphone portable bascule toujours sur la messagerie.
02:17 La mère de Nicolas, Jeannine Garneau,
02:19 qui vit à une quarantaine de kilomètres de Grenoble, est prévenue.
02:22 Elle redouble d'inquiétude, car elle aussi, depuis la fin de matinée,
02:26 essaie désespérément de joindre son fils.
02:29 Peut-être est-il repassé par son appartement des Chirolles,
02:32 tout près de son travail, où il a pu avoir un malaise.
02:35 Les pompiers sont alertés.
02:37 Ils pénètrent dans le logement au numéro 55 du cours Jean Jaurès,
02:40 mais Nicolas n'est pas là.
02:42 Toutes ses affaires sont présentes, y compris sa carte bancaire.
02:46 La mère signale aussitôt la disparition au commissariat de Grenoble,
02:49 enquête qui démarre timidement, après tout.
02:52 Il est majeur. Il a peut-être décidé de disparaître.
02:54 Peut-être traversait-il une mauvaise passe.
02:57 C'est vrai que lors du week-end, Jeannine a trouvé son fils agité.
03:01 Il ne tenait pas en place.
03:03 Quelque chose le préoccupait, confie la maman.
03:05 Nicolas est passé chez elle, à Urtières, pour déjeuner.
03:09 Il a fini par avouer pourquoi il était si stressé.
03:12 Il craignait d'avoir mis enceinte une collègue de travail,
03:16 histoire qu'il le perturbait.
03:18 Lundi et mardi, un médecin l'avait placé en arrêt de travail.
03:21 Mardi, il a consulté un psychologue, puis a appelé sa mère
03:25 pour lui dire qu'il allait mieux.
03:26 Mercredi, il a disparu.
03:28 Dimanche 6 mai 2012, deux ans après la disparition de Nicolas Suppo,
03:34 vers midi et demi, Madame Badra Boutte-Vilain rentre chez elle,
03:38 un immeuble de l'allée d'Anjou, à Echirol.
03:41 Elle est employée à la mairie et s'était mobilisée ce dimanche matin
03:45 pour le deuxième tour de l'élection présidentielle.
03:48 Son fils Malik, 32 ans, qui est revenu depuis quelques temps vivre chez elle,
03:52 lui a certifié qu'il passerait voter.
03:54 Mais elle ne l'a pas vu à la mairie.
03:56 Elle a essayé de le joindre, il n'a pas répondu.
03:59 Dalila, une de ses grandes sœurs, n'a pas eu davantage de réponse.
04:03 Elle a pensé qu'il faisait son jogging sur la frange verte
04:07 le long de la rocade sud.
04:08 Malik n'est pas dans l'appartement, mais toutes ses affaires sont là.
04:13 Carte d'identité, carte d'électeur, téléphone, portefeuille, clé de voiture...
04:17 Ne manquent que les clés de l'appartement.
04:19 La famille fait le tour du quartier, personne n'a vu le jeune homme.
04:22 Vers 20h, le commissariat est prévenu.
04:24 C'est une disparition d'adulte.
04:26 Il est recommandé aux proches de patienter 48h.
04:29 Ce n'est que 3 jours plus tard que l'enquête va démarrer.
04:31 Cette absence est incompréhensible pour la famille.
04:34 Malik venait juste de trouver un nouveau travail.
04:37 Il sortait certes d'une mauvaise base sentimentale, il avait beaucoup souffert.
04:41 De la séparation avec sa compagne avec qui il avait vécu 8 ans.
04:45 Puis il était revenu vivre à Echirol et depuis quelques temps il avait repris le dessus.
04:49 Il allait beaucoup mieux, formait des projets d'avenir.
04:52 Il était redevenu souriant, disent ceux qui le connaissent.
04:57 Le lien entre les deux disparus d'Echirol n'est pas établi,
05:00 même si les avis de recherche se ressemblent étrangement.
05:03 Nicolas Suppo est présenté comme un homme d'un mètre 82,
05:06 plutôt mince et sportif.
05:08 Malik Boudvillain apparaît comme un garçon d'un mètre 87, physique sportif.
05:14 Il a pratiqué il y a quelques années la boxe Thaï.
05:17 Les comptes bancaires des deux hommes n'ont connu aucun mouvement.
05:20 La téléphonie ne donne pas d'indices, pas plus que l'examen des ordinateurs portables.
05:25 Aucun corps n'est retrouvé.
05:28 Des familles qui ne veulent pas en rester là, des pistes vont commencer à se dessiner.
05:35 Malgré le signalement de la disparition, puis l'enquête ouverte dans la foulée à Grenoble,
05:39 le père de Nicolas, Yves Suppo, est le premier à se lancer à corps perdu dans les vérifications.
05:45 Il est séparé de son épouse, Jeannine,
05:47 mais tous deux collectent des éléments qui pourraient conduire à leur fils.
05:51 Yves Suppo se plonge ainsi dans les comptes bancaires de Nicolas.
05:55 Il rencontre ceux qui le connaissent,
05:57 même si le garçon d'un naturel peu bavard, discret, réservé, n'a pas beaucoup d'amis.
06:02 Le papa prend le volant de son camping-car pour sillonner les petites routes du coin,
06:06 explorer des coins retirés, mais aucune trace de Nicolas.
06:09 Les parents découvrent toutefois que leur fils, avare de confidence,
06:13 avait depuis deux ans certaines habitudes à Lyon.
06:16 Des retraits d'argent réguliers sont ainsi constatés dans un distributeur de la place des Pavillons,
06:21 dans le 7e arrondissement, non loin du stade de Gerland.
06:24 Il apparaît que Nicolas Suppo, qui ne possède pas de voiture,
06:27 se rendait en train dans cette ville.
06:29 Il y passait la nuit, puis revenait au matin à Échirol.
06:32 Aucun paiement de note d'hôtel n'est retrouvé.
06:35 Il était sans doute hébergé par quelqu'un, mais impossible de retrouver cette personne,
06:39 dont l'adresse et le nom ne figurent nulle part.
06:42 Sa mère décrit Nicolas comme un jeune homme très gentil, mais qui peut être influençable.
06:46 Il apparaît que le lundi 13 septembre au soir, un jour et demi avant la disparition,
06:51 il s'est rendu à Lyon.
06:53 Il a dormi sur place.
06:54 Il a retiré ce soir-là presque tout l'argent de son compte courant, 500 euros.
06:59 La collègue de travail qu'il disait avoir mis enceinte et questionnée,
07:03 elle dément point par point toute cette histoire.
07:06 Deux ans plus tard, toujours à Échirol, la famille de Malik Boudvillain
07:11 fait face aux mêmes interrogations.
07:12 La maman du disparu Badra et ses grandes sœurs Dalila et Karima sont désemparées.
07:17 Elles regrettent l'inaction de la police.
07:19 Aucune perquisition n'a été menée dans la chambre où dormait Malik.
07:23 Aucune de ses affaires n'a été saisie.
07:25 Les proches avaient demandé que des chiens pisteurs soient déployés sur le terrain,
07:29 autour de l'immeuble de l'allée d'Anjou, recat ignorée par les autorités.
07:33 Il avait également été suggéré que des auditions de témoins soient conduites
07:37 dans une cité HLM voisine, sans succès.
07:40 La famille ignore alors si des personnes ont été entendues.
07:43 Les sœurs du disparu, Dalila en tête, se jettent à corps perdu dans les recherches.
07:48 Elles vont à la chasse aux témoins.
07:50 Des habitants du coin et de la cité voisine les accompagnent dans leurs recherches,
07:54 dans des parcs, dans des squats, tout au long des 12 kilomètres des berges de l'Isère,
07:59 jusqu'à un barrage qui aurait pu retenir un corps, mais pas de signe de Malik.
08:03 Dalila Boutevilain, qui travaille au CHU de Grenoble,
08:06 va passer beaucoup de temps à appeler les hôpitaux de la région,
08:09 ainsi que les responsables des morgues et des funérariums.
08:14 Les années vont ainsi s'écouler sans que les proches de Nicolas et de Malik
08:18 n'obtiennent de réponse à leurs interrogations.
08:20 Des familles qui ont le sentiment d'être laissées pour compte.
08:23 Le père de Nicolas, Supo, assure que Nicolas n'était ni dépressif, ni fugeur.
08:28 Il avait simplement traversé une période difficile après une rupture amoureuse,
08:33 le type de difficultés que chacun peut avoir à connaître un jour, dit-il.
08:37 Dalila Boutevilain regrette pour sa part que rien ne bouge, on en a marre,
08:41 nous sommes les oubliés de la justice.
08:44 Après 7 ans d'enquête, l'apparition dans le décor d'un certain Nordal Lelandais va tout changer.
08:51 L'histoire de l'enfant
08:55 Nordal Lelandais, moi je ne peux pas lui mettre tout sur le dos,
08:58 mais comme il est à la proximité géographique, je me pose des questions.
09:02 Mon gamin peut-être qu'il a été dans ses griffes, ça me donne la trouille.
09:06 Enfin, on nous prend au sérieux, parce que jusqu'à présent on n'était pas écoutés du tout, du tout, du tout.
09:11 Fin 2017, le procureur de Grenoble annonce qu'à la suite de la découverte d'ossements
09:17 appartenant au caporal Arthur Noyer, affaire dans laquelle est alors impliqué l'ancien maître chien Nordal Lelandais,
09:23 les dossiers de disparition de la région vont être réexaminés.
09:27 Une cellule d'enquête, la cellule Ariane, pilotée par les gendarmes, est chargée de compulser les procédures.
09:33 Les cas Nicolas Suppo, Malik Boutevilain, font partie des affaires réétudiées.
09:37 La maire de Nicolas Suppo se réjouit que les disparus des Chirol fassent partie de 13 dossiers à traiter en priorité.
09:44 Même son de cloche du côté de la famille Boutevilain, qui a alors en main un rapport de synthèse établi par l'OCRVP,
09:52 office de police, qui travaille notamment sur les disparitions.
09:55 Pour la première fois, un service policier écrit noir sur blanc,
09:59 que de nombreux points méritent d'être éclaircis dans la disparition de Malik Boutevilain.
10:04 Pas moins de 40 points sensibles doivent être vérifiés.
10:07 « Enfin une avancée ! » commente Dalila Boutevilain, mais aucun lien ne va être établi avec Nordal-le-Landais.
10:16 Début 2018, le procureur de Grenoble reçoit pour la première fois la famille Boutevilain.
10:20 Le magistrat reconnaît que la justice a trop tardé à organiser ce rendez-vous.
10:24 La juge d'instruction va également recevoir la famille, puis le silence va à nouveau s'installer.
10:30 Maître Bernard Boullou, qui défend les familles, déplore cet abandon dans le journal Le Parisien.
10:36 Ses proches veulent que la justice mette une part d'humain dans ses dossiers.
10:40 Si les juges ne les reçoivent pas, ils ajoutent de la douleur.
10:44 On ne recherche pas une chose, on recherche un être humain.
10:50 Des familles qui vont continuer leur combat solitaire en regrettant bien des oublis dans l'enquête.
10:56 Vendredi 7 avril 2023, Janine Garneau et Yves Suppo, les parents de Nicolas,
11:02 sont devant l'entreprise qui employait leur fils, dernier endroit où il a été vu vivant le 15 septembre 2010.
11:08 Yves D'Albelo, responsable départemental de l'ARDP, l'association assistance et recherche aux personnes disparues,
11:15 association qui soutient les familles Suppo et Boutevilain, est également présent.
11:20 Tous distribuent des tracts pour rappeler l'affaire, susciter des témoignages et peut-être collecter, qui sait, certaines informations.
11:27 « J'espère un jour retrouver mon fils vivant, mais si on doit me dire qu'il est mort, je préférerais le savoir »,
11:32 indique Yves Suppo au journal Le Dauphiné Libéré.
11:37 10 mai 2023, les familles de Nicolas Suppo et Malik Boutevilain, accompagnées de leur avocat Maître Boulou,
11:43 viennent demander à la Chambre de l'instruction de Grenoble la désignation d'un nouveau juge d'instruction.
11:49 Les proches des disparus déplorent l'inertie des investigations.
11:53 Selon Dalila Boutevilain, les deux dossiers sont malheureusement vides.
11:57 Concernant Malik, les policiers de l'OCRVP avaient demandé que de nouvelles investigations soient menées pour vérifier plusieurs pistes,
12:05 mais la juge n'a pas donné suite.
12:07 « C'est hallucinant ! » s'exclame-t-elle.
12:11 Des proches qui ne veulent désormais qu'une chose, retrouvent coûte que coûte une trace de leur fils et de leur frère.
12:19 Fin octobre 2012, la famille de Malik Boutevilain avait été alertée de la présence possible du disparu à Barcelone.
12:26 Il aurait été vu sur les remplaces.
12:28 Sa sœur Dalila s'était alors rendue sur place sans retrouver aucune trace.
12:32 A la même époque, la famille de Nicolas Suppo recueillait le témoignage d'une patronne de food truck à Sainte-Maxime.
12:40 Elle aurait eu comme client régulier Nicolas Suppo.
12:43 Le père du disparu avait rencontré ce témoin, qui n'était du coup plus très sûr d'elle.
12:49 « Janine, la mère de Nicolas Suppo s'interroge.
12:52 Treize ans qu'on attend et qu'on ne peut fermer aucune porte.
12:55 A-t-il été tué ? Est-il encore en vie ? »
12:58 La mère de Malik Boutevilain, Badra, se dit elle aussi hantée par cette histoire.
13:03 « Ce n'est que douleur, obsession, l'impression depuis des années d'être face à un mur.
13:08 On me demande de faire le deuil de Malik, mais c'est impossible. »
13:12 L'heure du crime, présentée par Jean-Alphonse Richard sur RTL.
13:18 Sous-titrage FR : VNero14
13:21 Sous-titrage FR : VNero14
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