Musique. Le festival «Les Arts S ' En Mêlent» aux Landes-Genusson» fête ses 15 ans
Le festival «Les Arts S ' En Mêlent» , organisé par l ' association «Art'Zimut» , fête ses 15 ans les 27 et 28 Mai 2023 avec la présence , entre autre de Yannick NOAH , Cali ou encore Ticken JAH FACKOLY pour ne citer qu ' eux.
L ' association «Art'Zimut» c ' est 15 membres du bureau qui organisent et élaborent la saison, 39 membres actifs prêts à s’engager tout au long de l’année et plus de 350 bénévoles présents pour l’évènement.
Victime de la crise sanitaire qui a surgit fin d’année 2020, l’association
est revenue avec force en 2022 pour redonner vie au festival Les Arts s’en
Mêlent. Les membres du bureau, les membres actifs et l’équipe
bénévoles ont tout mis en œuvre pour relancer la machine – chose
réussie – ce qui nous permet aujourd’hui d’avancer sur la 15 ème édition.
Cette édition anniversaire veut marquer les esprits, c’est pourquoi nous
réitérons un Festival sur deux jours : 27 et 28 MAI 2023.
L’inlassable site de la Godelinière, situé aux Landes Genusson sera de nouveau le lieu de
rencontre pour l’édition 2023, évènement qui prévoit de rassembler plus de 3500
personnes par soir.
Fière de la programmation éclectique, pour plaire à chacun, elle promet deux belles soirées
avec des artistes reconnus et d’excellentes découvertes !
15 ans pour un festival ce n ' est pas rien , et c ' est l ' occasion de revenir avec Marie-Eugénie GUEDON , l ' une des co-présidente et présente depuis le début en 2008 , sur les débuts en 2008 , 15 ans de souvenirs , d ' artistes...
Le festival «Les Arts S ' En Mêlent» , organisé par l ' association «Art'Zimut» , fête ses 15 ans les 27 et 28 Mai 2023 avec la présence , entre autre de Yannick NOAH , Cali ou encore Ticken JAH FACKOLY pour ne citer qu ' eux.
L ' association «Art'Zimut» c ' est 15 membres du bureau qui organisent et élaborent la saison, 39 membres actifs prêts à s’engager tout au long de l’année et plus de 350 bénévoles présents pour l’évènement.
Victime de la crise sanitaire qui a surgit fin d’année 2020, l’association
est revenue avec force en 2022 pour redonner vie au festival Les Arts s’en
Mêlent. Les membres du bureau, les membres actifs et l’équipe
bénévoles ont tout mis en œuvre pour relancer la machine – chose
réussie – ce qui nous permet aujourd’hui d’avancer sur la 15 ème édition.
Cette édition anniversaire veut marquer les esprits, c’est pourquoi nous
réitérons un Festival sur deux jours : 27 et 28 MAI 2023.
L’inlassable site de la Godelinière, situé aux Landes Genusson sera de nouveau le lieu de
rencontre pour l’édition 2023, évènement qui prévoit de rassembler plus de 3500
personnes par soir.
Fière de la programmation éclectique, pour plaire à chacun, elle promet deux belles soirées
avec des artistes reconnus et d’excellentes découvertes !
15 ans pour un festival ce n ' est pas rien , et c ' est l ' occasion de revenir avec Marie-Eugénie GUEDON , l ' une des co-présidente et présente depuis le début en 2008 , sur les débuts en 2008 , 15 ans de souvenirs , d ' artistes...
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00:00 L'asso a été créé en 2002 par trois copains qui étaient accompagnés d'autres bénévoles
00:05 et qui avaient beaucoup d'acquiesceurs dans leurs loisirs persos.
00:10 Oui.
00:10 Donc, ils faisaient de la jonglerie, des lectures de violette, etc.
00:15 Donc, ils ont lancé plutôt l'asso dans ce sens-là.
00:18 Et au fur et à mesure des mois qui passaient, ils ont un petit peu agrandi le cercle, on va dire.
00:23 Et puis, ils ont passé à des peintures, des apéros-concerts, des journées du patrimoine,
00:31 plein de petites choses un peu comme ça, en fait, de l'humour.
00:33 Voilà, vraiment un mélange de tous les arts, d'où le nom des Arts Humains.
00:37 Oui.
00:38 Et donc, on fait ça pendant deux à trois ans et puis on a arrêté par manque de temps.
00:45 Et ensuite, en 2008, il y a une nouvelle bande de copains, toujours de la commune, qui a pris...
00:52 [Bip]
00:56 ... 2008.
00:58 Après 2008, donc, ils ont commencé en 2008 à faire beaucoup plus de dates,
01:01 un petit peu encore plus étoffées.
01:04 Et on arrive en 2010 où c'est l'édition avec le plus de dates, en fait, neuf dates dans l'été.
01:11 Oui.
01:12 Donc, qui est allé de juin à septembre avec des apéros-concerts, des spectacles d'humoristes,
01:21 du grave, de la danse, de la jonglerie, une exposition de peinture.
01:27 C'était vraiment diversifié.
01:29 Tous les arts confondus, quoi.
01:30 Voilà, tous les arts confondus.
01:32 D'où les arts sommelles.
01:33 Exactement.
01:34 Donc, c'était pour garder cette identité quand même et puis faire découvrir, en fait,
01:38 la culture dans nos milieux un peu plus ruraux.
01:42 Et c'était seulement des dates gratuites.
01:45 Oui.
01:46 Pour que le plus de monde puisse y avoir accès.
01:49 Donc, c'était des dates avec grand, grand maximum 2000 personnes.
01:53 Ça n'allait pas plus loin.
01:55 Et donc, tout ça se passait dans le pré de la Gaudinière, sur le même site sur lequel nous sommes aujourd'hui.
02:02 Mais nous avons décalé de site.
02:04 On est passé dans un plus grand champ qui est un peu plus un théâtre de verdure.
02:10 Oui, un peu comme un poupée, mentalement.
02:12 Voilà.
02:13 En fait, où tout le monde a vu sur la scène, puisqu'il y a un grand dénivelé du haut du champ jusqu'en bas de la scène.
02:22 Donc, en 2016, on a commencé à faire le festival dans ce nouveau pré.
02:30 Et c'est là que la date concert a commencé à s'agrandir.
02:33 Cette année-là, c'était avec Boulevard des Airs.
02:35 Oui.
02:36 Donc, leur début.
02:37 Voilà.
02:38 Qui reprenait en fait tout juste...
02:40 Qui commençait à être bien connu sur la scène nationale.
02:42 Et c'était le moment où ils ont sorti l'album Bruxelles.
02:45 Oui.
02:46 Et oui, ils commençaient vraiment beaucoup à passer à tout ce qui est télé, radio, etc.
02:51 Donc, c'est ce qui nous a permis de commencer à avoir une petite renommée aussi au niveau des concerts.
02:58 Et là, c'était la première année où c'était payant.
03:02 Alors, pourquoi du coup le payant ?
03:04 Pour rentrer, je suppose, des finances dans l'association pour pouvoir payer les artistes aussi.
03:10 C'est ça. En fait, le budget devenait plus important avec un concert comme ça.
03:14 Donc, on n'a pas eu le choix de mettre ça payant.
03:16 Et si je ne dis pas de bêtises, nous étions 14 euros sur réservation.
03:21 Donc, ça restait quand même un peu...
03:22 C'était praticif.
03:23 Voilà.
03:24 C'était très accessible quand même.
03:25 Oui.
03:26 Donc, voilà.
03:28 Donc, 2016, Boulevard des Airs.
03:31 Donc, la sauce a bien pris.
03:33 En 2017, on a eu ensuite l'opportunité de faire MatMata.
03:37 Oui.
03:38 Là, c'était la grosse année.
03:40 Vraiment la très grosse année qu'on n'a d'ailleurs jamais refaite aussi importante que ça
03:45 puisqu'on fait 5000 entrées payantes.
03:47 On fait complet pour la première fois depuis le début de l'histoire.
03:51 Donc, 5000 entrées payantes, plus les artistes, les bénévoles, etc.
03:55 On était quasiment 6000 sur site.
03:57 Et quel effet ça fait de voir autant de monde pour... ?
04:00 Ça fait très plaisir et ça fait très peur.
04:05 Parce que c'est...
04:07 Voilà, on se retrouve à 6000 personnes dans une commune qui accueille un peu plus de 2000 personnes sur l'année.
04:13 Donc, on triple la population de la commune sur un week-end.
04:17 Mais on se dit qu'on a réussi aussi le pari.
04:20 Mais on se dit qu'on a réussi le pari et que ça y est, on rentre un petit peu dans la cour des grands.
04:24 Donc, ça fait surtout très plaisir.
04:29 La peur se mêle un petit peu à ça dans le week-end.
04:31 Parce qu'il faut pas qu'il arrive un problème, il faut pas qu'il pleuve.
04:35 Voilà, tous les petits aléas qui peuvent arriver, on y pense.
04:40 Mais tout s'est bien passé.
04:41 Puis, j'ai vu aussi en regardant sur Internet les mots aussi que Philippe Maindron vous adressait à ce moment-là.
04:47 Voilà. Alors, les mots de Philippe Maindron, c'était "L'année de boulevard des airs".
04:50 "Bienvenue dans la cour des grands".
04:52 C'était vraiment "L'année de boulevard des airs" puisqu'on passait vraiment sur un vrai format concert.
04:56 Et ça fait aussi l'avoir, les mots de Philippe Maindron, le créateur du Festival de Poupées,
05:01 qui est l'un des plus grands au moins dans l'Ouest.
05:05 Ouais, c'est pareil, ça fait vraiment plaisir.
05:08 Et on sent que le travail qu'on fait sur l'année, enfin, commence à être reconnu.
05:14 Et commence à être apprécié des plus grands du monde de l'événementiel.
05:20 [Bip]
05:22 [Bip]
05:26 Allô ?
05:30 Oui, oui, je vous entends.
05:31 Je ne savais pas si vous m'entendiez encore.
05:33 Ça fait vraiment plaisir.
05:36 Et puis, à partir de ce moment-là aussi, on commence à se lier un petit peu avec les personnes
05:42 qui sont dans l'événementiel tout au cours de l'année.
05:48 C'est là qu'on commence à avoir des contacts et puis à se rendre compte qu'on fait quand même quelque chose d'important
05:54 et qu'on sort un petit peu du lot.
05:57 Et du coup, après, pour la suite ?
06:00 Et ensuite, pour la suite, donc, MathMata, on gagne beaucoup d'argent.
06:05 On gagne beaucoup de renommée.
06:08 Donc, on se dit qu'on est prêt à faire des choses encore un petit peu plus grandes.
06:11 Oui, voilà.
06:13 Donc, 2018, alors, je ne sais plus ce que j'ai dit, c'est 2017 MathMata.
06:17 J'ai peut-être dit 2018, je ne sais plus.
06:19 Oui, je crois.
06:21 2017 MathMata.
06:22 Donc, 2018, on se dit, voilà, maintenant, on va mettre les petits plats dans les grands et on part sur deux jours.
06:28 On fait un vrai festival, un vrai week-end festival avec camping, etc.
06:33 Oui, comme faisait la 7ème vague aussi.
06:36 Exactement.
06:37 Comme les plus gros festivals du coin, on essaye encore de tirer notre équipe du jeu.
06:43 Donc, on propose une soirée sur deux jours.
06:46 Toujours à la même période ?
06:48 Toujours à la même période, toujours fin mai.
06:50 Donc, ensuite, ça se joue quand même entre quelques week-ends puisque la 7ème vague et le week-end de l'ascension.
06:55 Oui, donc, il ne faut pas être tout le monde en même temps.
06:57 Voilà.
06:58 Donc, on jongle, en fait, entre les week-ends en fonction de ce fameux week-end de l'ascension.
07:04 Et donc, là, on programme, entre autres, les Blue DB Truths.
07:08 Alors, je crois que cette année-là, je n'ai plus l'affiche sous les yeux, mais on doit faire Generation, Danakil.
07:13 Enfin, on avait, à notre sens, une belle affiche.
07:16 Oui, Orient et Reggae.
07:18 Orient et Reggae, plutôt Reggae, on va dire.
07:22 Et peut-être que, en fait, cette affiche, ça nous plaisait à nous.
07:26 Et qu'on ne s'est pas rendu compte que ce n'était pas forcément l'affiche qu'on publie
07:29 puisqu'on n'a pas du tout vendu le nombre de places souhaitées.
07:33 Donc, cette année, ça a été très compliqué financièrement.
07:37 Donc, je pense par la programmation et aussi par le temps
07:40 parce qu'il y a eu des grosses empêtes tout ce week-end-là.
07:42 Donc, il y a eu une partie de malchance et il y a eu une partie, je pense, d'erreur de programmation.
07:47 Et comment rebondit avec...
07:50 Voilà, si on prend un bouillon, on va dire ça comme ça.
07:52 C'est exactement ça.
07:53 Comment rebondit ? Comment on est arrivé à rebondir derrière ?
07:56 Alors, comment rebondit ?
07:58 Il a fallu laisser passer un petit peu de temps après le festival.
08:01 Déjà, la première bonne chose, c'était qu'on avait perdu beaucoup d'argent,
08:08 mais qu'on n'épuisait pas nos trésoreries et qu'on pouvait payer tout le monde.
08:12 Donc, ça, c'était déjà...
08:14 On a soufflé quand on a vu qu'on pouvait tout payer.
08:17 Après, c'était, il ne nous reste plus rien, donc il faut repartir de zéro.
08:20 Qu'est-ce qu'on fait ?
08:22 Donc là, ça a été compliqué.
08:23 Il y a eu beaucoup de questions qui se sont posées.
08:25 Est-ce qu'on arrête ? Est-ce qu'on continue ?
08:27 Est-ce qu'on continue sur le même...
08:29 Sur encore un week-end de jour, est-ce qu'on prend ce risque ?
08:33 Ou est-ce qu'on repart sur plus petit, comme on faisait avant,
08:35 comme on a su faire plusieurs années ?
08:38 Donc, on a pris la décision de repartir sur une seule soirée
08:41 pour éviter un gouffre financier, en fait.
08:45 Et donc, c'était...
08:47 Donc, 2019, ça a été une année avec Gauvin Serre, Suzanne,
08:52 qui a plutôt bien marché, mais pas non plus exceptionnel.
08:56 Donc, on n'a pas vraiment gagné d'argent, on n'en a pas du tout perdu non plus.
09:00 Voilà, c'était une année de relance, donc c'était très bien.
09:03 Et on pensait vraiment s'élancer par la suite,
09:06 pour repartir peut-être sur du deux jours,
09:08 ou faire autre chose avec d'autres festivals, on ne savait pas trop.
09:11 On avait un peu les portes ouvertes. Et là, Covid.
09:13 Et justement, comment on réagit quand on apprend
09:17 qu'on a tout ça, qu'on est confiné, qu'on ne peut rien faire ?
09:21 Alors, nous, quand on a pris le confinement,
09:24 on était en train d'organiser le festival,
09:26 qui était déjà très bien monté, puisqu'on avait signé des artistes.
09:30 Il y a beaucoup de choses d'actés.
09:32 Et on avait aussi, pour la première fois,
09:35 une date en collaboration avec une autre asso,
09:38 qui est la Vite Château, à la Gauvreautière.
09:40 On devait faire un apéro concert, en fait.
09:43 Enfin, un apéro concert, plutôt un goûter électronique, ensemble,
09:47 pour le lendemain, continuer sur une date concert.
09:50 C'était pour encore étoffer un petit peu la proposition du spectacle.
09:54 Donc, ça a été un gros coup de massue, quand on a été confiné,
09:58 mais à ce moment-là, on ne savait pas du tout à quoi s'attendre.
10:01 Donc, on se disait, ça va peut-être durer trois semaines,
10:04 et puis on va pouvoir faire le festival.
10:06 Donc, on a quand même continué à travailler en visio, etc.,
10:09 à continuer comme si tout allait bien se passer.
10:11 Mais finalement, non.
10:12 Donc, quand on a eu le confinement beaucoup plus long,
10:15 on a dit, on arrête tout.
10:16 De toute façon, on n'a plus le choix.
10:17 Tout le milieu de l'événement, c'était dans le même bateau.
10:20 Justement, quand c'est comme ça, comment ça se passe ?
10:24 On allume ou on reporte ? Parce que ce n'est pas les mêmes...
10:28 Oui, c'est la question posée sur le coup.
10:32 Pardon ?
10:33 Ce n'est pas les mêmes effets entre une animation et un report derrière.
10:36 Non, ce n'est pas les mêmes effets.
10:38 Donc, après, tout était possible.
10:40 Donc, nous, on avait choisi à ce moment-là de reporter.
10:43 Donc, toutes les places achetées étaient valables pour l'année d'après,
10:47 puisqu'on ne pouvait pas faire quelque chose l'hiver,
10:49 on ne pouvait pas prendre la date à quelqu'un d'autre en fin d'été.
10:52 On ne voyait pas vraiment l'avenir.
10:54 Donc, on s'était dit qu'on recommence en mai 2021.
10:59 Et puis, ça reporte.
11:00 Donc, les mêmes groupes et les billets sont valables.
11:02 Sauf qu'en 2021, on était toujours dans le même cas.
11:06 Donc, toujours pas de festival.
11:08 Donc, début 2021, on a vu la chose venir un petit peu.
11:11 Donc, on a annulé.
11:12 Là, c'est procédure de remboursement, annulation des cachets, etc.
11:16 Donc là, gros travail sur ce niveau-là.
11:18 Mais ce qui nous a reboostés, c'est qu'on s'est mis en projet.
11:23 Donc, notre fameux Fest-Off, qui s'est passé au mois d'août 2021.
11:28 Donc, début 2021, on s'est rejoint sur des premières réunions visio
11:34 avec 7 autres festivals de Vendée, pour faire un événement tous ensemble.
11:39 En gros, c'était un petit peu un événement de soutien,
11:42 que ce soit pour les artistes, pour les événements,
11:44 pour un peu tout le monde, pour relancer un peu la machine.
11:47 Et ça, ça a eu des effets positifs qui se sont décuplés.
11:52 On ne pensait pas avoir...
11:54 Ça pourrait nous apporter autant de choses.
11:57 Sans parler de financier, mais humainement.
12:00 Parce que ça nous a permis beaucoup de rencontres
12:03 et puis beaucoup d'entraide pour la suite, en fait.
12:06 Donc, voilà. 2021, on va dire, c'était le Fest-Off,
12:12 ça a été un peu un tremplin, je pense, pour nous
12:15 et puis une bonne partie des autres festivals.
12:17 C'était un tremplin pour relancer les assos l'année d'après.
12:21 Est-ce qu'il faut dire que les festivals, comme ça,
12:23 c'est beaucoup d'associations, de bénévoles ?
12:25 Voilà. Nous, aux Arts Amels, c'est 100% de bénévolats.
12:31 Donc, on a des prestataires, forcément,
12:33 mais les gens qui œuvrent pour le festival, c'est vraiment 100% de bénévolats.
12:38 Donc, il fallait quand même rebooster un petit peu ça,
12:42 parce qu'on sait tous qu'après le Covid,
12:44 que ce soit culturellement ou sportivement,
12:47 ça a été un peu plus compliqué de rattacher tout le monde.
12:50 Donc, je pense que le Fest-Off a fait beaucoup de bien,
12:54 en tout cas à nous, à notre asso.
12:57 Il nous a permis de repartir un peu plus sereinement,
13:00 et puis un peu plus avec...
13:02 Voilà, on avait des contacts, beaucoup plus.
13:05 On avait des gens, des prestataires sur qui s'appuyer
13:09 pour repartir et puis essayer de bien repartir.
13:12 Donc, ça, ça nous a beaucoup aidés.
13:16 Après, vous vous êtes projeté sur 2022.
13:19 Voilà, ensuite, on s'est projeté sur 2022.
13:22 On a eu Ultra Vomit,
13:25 qui a fait beaucoup parler aussi sur notre édition,
13:30 qui a été un remplaçant du groupe No One Is Innocent,
13:34 vraiment, des deux dernières minutes.
13:37 Et donc, 2020...
13:39 Tu tournes bien Ultra Vomit ?
13:41 Ultra Vomit, oui.
13:43 Et puis, ça parle beaucoup aux gens.
13:46 Donc, ça a été une très belle année, une nouvelle fois.
13:49 Après, c'est une année de relance sur le Covid.
13:52 Donc, un petit peu plus compliqué humainement,
13:55 mais qui s'est très bien passé,
13:57 qui nous a permis de pouvoir rebondir
13:59 et repartir sereinement pour la suite, en fait.
14:02 Et puis peut-être avec une conjoncture aussi
14:04 qui n'était pas forcément idéale par les affaires mondiales,
14:08 on va dire ça comme ça aussi.
14:10 Oui, alors que ce soit sur les affaires mondiales,
14:13 que ce soit financièrement, puisque tout le monde,
14:16 que ce soit le bénévolat ou le professionnel,
14:19 tout le monde en a pris un coup suite à deux ans d'absence
14:23 quasiment complète d'événements, en fait.
14:27 Donc, financièrement aussi,
14:29 c'est plus la même chose qu'il y a quelques années.
14:32 Les cachets ne sont plus les mêmes, et voilà.
14:35 Mais on a réussi à repartir.
14:37 C'était l'idée de base, et on est tous dans le même bateau.
14:42 Donc, voilà, il faut essayer, et là, on a réussi.
14:46 Donc, c'est bien.
14:48 Donc, on est reparti dès la fin du festival 2022.
14:51 Voilà, on a remis un petit peu les pendules à zéro,
14:54 voir qu'est-ce qu'on était encore capable de faire,
14:58 qu'est-ce que ces deux années de Covid nous avaient enlevé.
15:01 Et puis, on est reparti sur 2023.
15:04 -C'est très éclectique, je trouve.
15:07 -Voilà.
15:08 -Plus que les précédentes éditions.
15:10 -Plus que les précédentes, et les précédentes,
15:13 on était peut-être un peu plus axés sur tout ce qui était rock et reggae.
15:17 Et cette année, ça a vraiment été un souhait
15:20 d'attirer un nouveau public,
15:23 peut-être un public un peu plus jeune,
15:25 qui vient d'un peu plus loin.
15:27 Donc, la solution, c'était le rap, entre autres,
15:30 pour attirer les jeunes.
15:32 Donc, on partait plus sur une date rap, reggae, électro,
15:38 quelque chose de complètement nouveau,
15:40 pour voir ce que ça donnait.
15:42 Et à la suite de ça, on a eu la proposition d'Yannick Noir,
15:47 et qui était pour nous...
15:50 On ne pouvait pas refuser une proposition comme ça,
15:53 c'est un artiste qu'on n'a jamais fait,
15:55 ce genre d'artiste, avec une notoriété comme celle-ci.
15:58 -Oui, l'un des personnages préférés des Français, en plus.
16:01 -Exactement.
16:03 Et donc, on s'est dit, c'est le moment.
16:06 Si on veut repartir bien, c'est le moment de repartir sur deux jours.
16:10 On a ce qu'on voulait, une date jeune,
16:14 et on vient d'une date familiale qui est un peu plus notre point d'ancrage.
16:19 Même si on n'a jamais fait, comme je vous disais,
16:22 des artistes avec cette notoriété-là,
16:25 mais qui reste plus la cible de notre public habituel.
16:29 Voilà comment s'est faite la programmation,
16:33 et on a été vraiment super contents de pouvoir faire quelque chose comme ça.
16:38 Et dans nos proches, dans nos partenaires,
16:42 dans toutes les...
16:45 -Les collectivités aussi, les mairies, tout ça.
16:47 -Oui, la mairie, la communauté de communes, le département,
16:50 tout le monde a été très étonné qu'on fasse Yannick Noir,
16:53 et a été agréablement surpris.
16:56 Donc on a été très contents de pouvoir faire plaisir à toutes ces personnes-là.
17:01 -En 15 ans, je suppose qu'il y a beaucoup de souvenirs ?
17:05 -En 15 ans, il y a beaucoup de souvenirs, oui.
17:07 -Alors, le meilleur souvenir, quel est le meilleur souvenir ?
17:10 -Le meilleur souvenir, comme ça, je dirais l'année de Matmata,
17:14 parce que ça a marché, d'une,
17:18 et parce que Matmata, c'est à l'époque le groupe qu'on a fait qui était le plus connu.
17:25 Donc on ne savait pas trop à quoi s'attendre.
17:27 Et ça a été vraiment un des groupes les plus abordables,
17:31 faciles à accueillir, et du coup, vraiment que des bons souvenirs.
17:35 -Justement, c'est la question que j'allais poser, avec quel artiste ?
17:38 Parce qu'en 15 ans, on vous en a vu passer, des artistes.
17:41 Avec quel artiste, quel groupe, c'est le mieux matché, on va dire ça comme ça ?
17:46 -Après, je pense que...
17:49 Moi, comme ça, je dirais Matmata.
17:52 Après, je pense que ça va être propre à chacun,
17:55 et propre à la relation que chacun a pu entretenir avec chaque groupe,
17:59 parce qu'on n'a jamais eu un groupe désagréable.
18:02 On a eu vraiment beaucoup de bons moments.
18:05 Alors, un mauvais moment, je ne sais pas si je vais réussir à vous le dire.
18:09 Moi, je pense que ça serait avec Matmata.
18:13 On a Matmata, on a aussi la Pegatina, moi, dans mes très bons souvenirs,
18:17 qu'on a fait venir plusieurs fois.
18:20 Et voilà, je pense que c'est mes 2 meilleurs souvenirs,
18:23 parce que ce sont vraiment des groupes abordables,
18:26 et on n'a pas l'impression d'être avec des artistes qu'on a signés.
18:29 On a plus l'impression d'être avec une bande de copains,
18:32 et puis, on a passé une soirée ensemble.
18:35 -Justement, est-ce que certains artistes ont eu des demandes un peu particulières
18:39 lors de leurs renommées, des demandes insolites ?
18:42 Il y en a certains qui s'arrivent ?
18:45 -Il n'y a pas vraiment de demandes insolites.
18:48 Il y a certaines bouteilles spéciales.
18:51 Ce n'est rien de complètement loufoque.
18:54 Après, la seule chose peut-être un petit peu plus spéciale,
18:59 c'est qu'on tombe souvent en finale de Ligue des champions.
19:02 Je ne dis pas de bêtises.
19:04 Souvent, ce week-end-là, on a eu plusieurs fois,
19:07 surtout un groupe, mais on a eu plusieurs groupes qui voulaient regarder la finale jusqu'au bout.
19:11 Donc, si elle est prolongation, c'est un peu long.
19:14 -Oui, ça peut être embêtant.
19:17 Il y a eu une année où il y a eu un groupe qui était fan d'une équipe
19:21 et il fallait voir le match jusqu'au bout.
19:23 Cette année-là, il y a eu des prolongations.
19:26 -Une anecdote particulière sur le festival,
19:29 que ce soit côté artistique ou côté spectateur ou côté organisation,
19:32 est-ce qu'il y a une anecdote aussi ?
19:35 Parce qu'en 15 ans, on voit tout, on fait de tout.
19:38 -Oui. Une anecdote...
19:41 Moi, je pense que la chose qui marque le plus les gens,
19:45 qui étonne beaucoup de gens, c'est peut-être notre équipe d'organisation
19:49 sur la semaine de montage, puisque sur la semaine de montage,
19:52 on a une équipe... Alors là, ils sont en face de moi, en plus, donc ça tombe bien.
19:56 On a une équipe de retraités de la commune qui ont monté une association.
20:00 Ils nous aident, nous, mais aussi les autres assos de la commune qui nous font ça.
20:04 -Comme on est les Sabdolone, parce que je suis des Sabdolone,
20:07 on est une association bénévole.
20:09 Les bénévoles Lesolones qui aident sur toutes les associations.
20:12 -Oui, c'est ça. Elles s'appellent la Banque de Bénévoles Complémentaires.
20:15 C'est que des retraités.
20:17 Ils viennent là de 8h le matin jusqu'à temps que leur travail soit fini,
20:22 le travail qu'on leur donne soit fini dans la journée.
20:25 Ils viennent là plusieurs fois par jour.
20:27 Il y a quelques-unes de leurs femmes qui viennent le midi pour nous faire à manger à tous.
20:32 -Oui, oui.
20:33 -Voilà. Et donc là, c'est vraiment une grande bande de copains
20:36 qui... Ça nous fait très plaisir. Ils viennent à 25, moi.
20:40 Et c'est d'une grande aide.
20:42 Et ça, souvent, ça marque un petit peu les gens,
20:44 cette bande de retraités, de joyeux retraités qui viennent monter nos stands,
20:50 qui viennent et qui sont très heureux de pouvoir rencontrer les artistes
20:54 le jour du festival s'ils le peuvent.
20:56 -Donc là, on fait les 15 ans du festival, les Arts en L.
20:59 Qu'est-ce qu'on peut souhaiter au festival pour les prochaines années ?
21:03 -On peut souhaiter une grande réussite sur 2023.
21:07 Une grande réussite sur 2023 et qu'on puisse continuer à faire ça encore plus longtemps.
21:13 Un grand week-end, si possible, d'au moins deux jours,
21:18 encore le plus longtemps possible, d'avoir des nouvelles recrues,
21:21 des jeunes qui ont envie de s'investir.
21:23 Et puis de pouvoir faire découvrir encore peut-être des nouveaux genres de musique
21:28 ou des nouveaux arts, même autres que la musique,
21:32 à notre public local ou même un petit peu plus loin,
21:37 mais vraiment à notre public rural, leur proposer quelque chose d'un petit peu insolite
21:41 et qui change un petit peu.
21:44 -Donc on va rappeler, le festival, c'est ce week-end, le 27 et 28 mai au Langues du Nuisson.
21:48 -C'est ça.
21:49 -Donc les réservations, on peut toujours réserver ?
21:52 -Les réservations, on peut toujours réserver, oui.
21:54 Donc il n'y a plus de passes de jour.
21:56 On a été victime de notre succès sur les passes de jour,
21:59 mais il reste des passes journée, donc samedi encore et dimanche,
22:04 jusqu'au festival ou avant, je n'en sais pas, si c'est complet avant.
22:10 Donc il reste un petit peu plus de places dimanche que de samedi.
22:13 Le samedi va se compléter, je pense, très vite.
22:15 -Alors les gens, comment ils peuvent réserver sur le site internet du festival, je suppose ?
22:20 -Oui, les gens peuvent réserver sur www.art-zimuth.org
22:28 ou il reste encore quelques places au bar Tabac des Langues du Nuisson, le Havan,
22:33 et au bar L'Arcet, aussi aux Langues du Nuisson.
22:37 -Eh bien écoutez, parfait.
22:39 -Merci beaucoup.
22:40 -On a fait le tour ?
22:41 -Je pense.
22:42 Après, n'hésitez pas, si des fois il vous manque une info, à me rappeler.
22:45 -Pas de souci.
22:46 Merci beaucoup.
22:47 -Merci beaucoup.
22:48 -Et puis je vous dis à ce week-end.
22:50 Merci.
22:51 -Au revoir.
22:52 -Au revoir.
22:53 et je vous souhaite une très bonne fin de semaine. Merci.