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Un adolescent heureux est un adulte en bonne santé ? C’est que semble démontrer une récente étude Américaine. Alors comment aider nos enfants à vivre le plus sereinement possible cette période mouvementée de l’adolescence.Véronique Mounier et ses invités en parlent sur le plateau de "La Santé D'abord"

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Transcription
00:00 Prenez soin de vous avec le groupe Vive et votre programme La Santé d'abord.
00:04 Groupe Vive, entrepreneurs du mieux vivre.
00:07 Bonjour à tous et soyez les bienvenus sur le plateau de La Santé d'abord,
00:10 l'émission qui préfère prévenir plutôt que guérir.
00:13 Adolescent heureux, adulte en bonne santé,
00:16 c'est ce que semble démontrer une récente étude américaine.
00:18 Alors comment aider nos enfants à vivre le plus sereinement possible
00:22 cette période mouvementée de l'adolescence,
00:24 tant sur un plan physique que psychologique ?
00:27 Eh bien on en parle aujourd'hui sur le plateau de La Santé d'abord.
00:30 Alors nous sommes presque tous passés par là,
00:55 ce tourbillon émotionnel, ce corps qui change et ce n'est pas sale.
00:58 Je pense que personne de ma génération apprécieront la référence,
01:02 ces rêves d'indépendance et en même temps ce besoin d'être protégé par ses parents.
01:06 Bref, ce n'est pas par hasard si on appelle aussi l'adolescence l'âge ingrat.
01:09 Et être parent d'ado, c'est un métier qui peut être aussi un peu ingrat parfois.
01:13 Et pour vous accompagner dans ce nouveau job qui n'est pas de tout repos,
01:16 je vous présente deux experts du sujet.
01:19 Chantal Stoner, bonjour.
01:20 Bonjour.
01:21 Vous êtes pédiatre et médecin de l'adolescent à la FSEF.
01:25 Ce qui veut dire Fondation Santé des étudiants de France.
01:28 Merci beaucoup.
01:29 Et Denis Mathieu, bonjour.
01:30 Bonjour.
01:31 Vous êtes médecin et directeur de l'ESMPI,
01:34 qui est l'établissement de santé mentale Paris-Ivry.
01:37 C'est cela.
01:38 Bon, merci en tout cas à tous les deux d'avoir accepté mon invitation.
01:41 Alors quelles sont en 2023 les principales préoccupations des parents d'adolescents ?
01:46 Regardez, c'est un sujet de Valentine Brevel.
01:49 [Musique]
01:57 Ils sont quand même pas mal sur leurs écrans.
01:59 Il faut souvent leur dire de lever la tête des écrans.
02:01 Mais voilà, spontanément, sinon ils s'y mettent.
02:04 Ça peut être pour les infos, pour les jeux.
02:07 Et puis pour les copains, pour voilà, toutes les applis quoi.
02:09 C'est prenant.
02:11 J'ai un ordinateur.
02:14 Et pour le coup là, je suis tous les soirs dessus.
02:19 Et même sur mon téléphone.
02:22 Je n'ai pas de contrôle parental.
02:23 Mais le soir, j'essaie de me stopper et de me fixer des limites en fait.
02:28 Je me dis que j'en ai fait assez la journée.
02:31 C'est le moment d'arrêter en fait.
02:33 Les jeunes, ils sont accros à ses amis et même aux jeux vidéo.
02:36 Et du coup, c'est sûr qu'ils préfèrent rester chez eux dans leur canapé que d'aller courir.
02:40 Moi, si j'ai un travail à faire et que je prends une pause de cinq minutes,
02:43 je sais que sur TikTok, je peux durer jusqu'à une heure.
02:45 Ça peut être un impact négatif.
02:47 Après, c'est là qu'il faut que les parents mettent des règles.
02:50 Il faut limiter un peu le temps et les forcer un peu à bouger.
02:53 J'évite tout ce qui est mal bouffé, tout ça.
02:57 Je mange équilibré en semaine.
02:59 Et après, c'est sûr que le week-end, je peux me lâcher un petit peu
03:03 et manger des choses, on va dire moins saines.
03:07 Mais voilà, ça reste toujours équilibré en fait.
03:10 Est-ce qu'on a plus de raisons de s'inquiéter aujourd'hui quand on est parent d'adolescent
03:14 qu'à l'époque où nous étions nous-mêmes des adolescents ?
03:17 Est-ce que des nouveaux risques sont apparus, Chantal ?
03:19 Les risques changent puisque les générations changent.
03:23 Est-ce que c'est plus grave ? Je ne pense pas.
03:24 On parle beaucoup d'écran, un peu de mal-goût.
03:27 Oui, ok, mais il y a d'autres choses qu'on fait moins.
03:29 Donc pour moi, c'est juste une évolution naturelle.
03:32 Et bien sûr, ça fait toujours peur d'être parent d'ado
03:34 parce qu'on leur laisse une certaine liberté.
03:36 Mais est-ce que c'est plus dangereux ? Je ne pense pas.
03:38 Merci déjà pour cette note positive en début d'émission, de nous rassurer tous.
03:42 Pour commencer, nous allons nous intéresser à la santé physique de nos adolescents.
03:46 Alors quand on parle d'adolescence, c'est une période qui s'étale sur combien d'années à peu près ?
03:49 Alors c'est une bonne question.
03:51 On dit que le début de l'adolescence, c'est le début de la puberté
03:55 qui peut varier quand même un petit peu, des 8 ans chez la fille ou un peu plus tard.
04:01 Donc les premiers signes qui marquent l'avènement de la puberté chez une jeune fille,
04:03 c'est l'apparition des seins.
04:04 C'est l'apparition des seins, d'accord.
04:06 Parfait. Alors que chez le garçon, c'est le développement des testicules.
04:09 Donc c'est quelque chose qu'on ne voit pas.
04:10 Donc on a... Bon, ce qui est vrai, la puberté arrive plus tard chez le garçon,
04:13 mais en plus on ne la voit pas puisque les premiers signes ne sont pas visibles
04:15 alors que chez la fille, ils sont visibles.
04:17 D'accord. Et l'arrivée des règles, là, c'est de la...
04:19 C'est plutôt à la fin de la puberté.
04:21 On parle de la fin de la puberté.
04:22 Voilà. Et la fin de l'adolescence, ça dépend quelle est la définition,
04:25 mais le cerveau, il évolue jusqu'à 25 ans.
04:27 Donc de plus en plus, on considère que l'adolescence se termine à 25 ans.
04:30 C'est ce qu'on appelle l'adolescence, en fait, finalement.
04:32 Alors... Il y en a même, c'est au-delà de 25 ans, j'en connais.
04:34 Oui, oui, mais le cerveau est mature à 25 ans.
04:36 D'accord. Donc ça, c'est une... Enfin, autour de 25 ans.
04:39 Donc ce n'est pas 17-18 ans, c'est plutôt 25 ans.
04:40 Voilà. 17-18 ans, c'est les législateurs qui ont décidé ça,
04:43 mais 25 ans physiologiquement.
04:45 Donc quelles sont les conséquences pour l'enfant d'une puberté trop précoce ?
04:48 Vous parliez... Enfin, quand on parle de puberté précoce,
04:50 c'est vraiment avant 7... Avant 8 ans, c'est ça ?
04:51 Avant 8 ans chez la fille et 10 ans chez le garçon.
04:55 Les conséquences, elles sont déjà physiques,
04:57 puisqu'il y a un arrêt de la croissance beaucoup plus précoce.
04:59 Donc ça peut entraîner des petites tailles.
05:00 Et puis psychologiques aussi beaucoup, parce que c'est très compliqué
05:03 de commencer à avoir, surtout chez les filles
05:05 pour lesquelles la puberté se voit dès le début,
05:07 de commencer à avoir des signes pubertaires tout à fait...
05:10 Au début d'école primaire, c'est assez compliqué.
05:13 Mais ce qui est inquiétant quand même, c'est que dans les pays industrialisés,
05:16 on constate une augmentation des cas de puberté précoce,
05:18 voire très précoce chez les petites filles.
05:20 Est-ce qu'on... Comment on l'explique, ça ?
05:22 Alors, on l'explique beaucoup.
05:23 Il y a eu une amélioration de la nutrition, soit,
05:25 mais beaucoup par les perturbateurs endocriniens,
05:27 qui sont toutes ces substances, soit qu'on ingurgite,
05:30 soit qui sont dans le... - Le pesticide, etc.
05:33 - Mais qui sont aussi dans les maquillages,
05:35 qui sont aussi dans plein de choses, et qui perturbent le développement.
05:38 - Donc c'est moins fréquent chez les petits garçons,
05:40 parce qu'effectivement, ces perturbateurs endocriniens
05:42 vont se fixer sur les récepteurs aux oestrogènes.
05:45 - Plus tôt. Plus spécifiquement.
05:47 - Les petites filles qui vont être touchées.
05:49 Alors, nos adolescents ne bougent pas assez.
05:52 Ça, on le sait, avec des conséquences sur leur poids.
05:57 C'est ce que montrent les dernières études.
05:59 80% des jeunes ne pratiquent pas assez d'activité physique,
06:03 et un adolescent sur 5 étant surpoids ou obèse.
06:06 Bon, ça ne peut pas avoir seulement des conséquences sur leur poids,
06:10 on est bien d'accord, hein ?
06:11 - On est bien d'accord. L'activité physique, ça joue dans beaucoup de domaines.
06:14 Je voulais juste quand même préciser que dans l'enfance,
06:17 les enfants ne bougent pas assez,
06:19 mais c'est assez équitable entre les filles et les garçons,
06:21 et dès que l'adolescence paraît,
06:23 les garçons continuent à avoir une activité physique
06:25 qui n'est pas suffisante, mais quand même.
06:27 Par contre, les filles baissent énormément leur activité physique.
06:30 - Et pourquoi, Denis, vous savez pourquoi il y a un rejet du sport
06:33 chez les jeunes filles à l'adolescence ?
06:35 - Probablement, on vient avec le corps et la représentation du corps,
06:37 puisque l'état du corps n'est pas le même chez les garçons et les filles.
06:42 Chez les garçons, on valorise encore le mouvement,
06:44 on valorise la force musculaire.
06:46 Chez les filles, c'est plutôt l'apparence.
06:48 Donc, il y a une obligation de faire très attention à sa forme physique,
06:51 et le sport ne va pas forcément en lien avec...
06:53 - Ah oui, c'est bizarre, ça.
06:55 On pourrait se dire, comme elles font très attention à leur ligne,
06:57 elles pourraient faire plus de sport, et en fait, non.
06:59 - Non, ça n'a pas forcément de lien directement avec le poids.
07:01 - Mais avec l'alimentation, peut-être.
07:03 - Avec l'alimentation, et vous savez, on voit des formes
07:05 qui ne sont pas des formes naturelles,
07:07 des formes, par exemple, en forme de mannequin,
07:09 qui ne sont pas normales chez un humain,
07:11 et encore moins chez une adolescente.
07:13 Pour le faire, il faut ne pas bouger quasiment,
07:15 il faut quasiment des atrophies localisées,
07:17 et ce regard des autres sur le corps,
07:19 ce regard des autres sur le corps,
07:21 des filles plus particulièrement,
07:23 entraîne cette attention particulière
07:25 à ne pas bouger, à se rétrécir.
07:27 - Pour ne pas avoir de muscles, en fait.
07:29 - Ne pas avoir de muscles.
07:31 - Il faut vraiment être filiforme, sans...
07:33 - C'est le contenu extérieur qui sert de forme.
07:35 - D'accord.
07:37 - Puisqu'on a même des gaines qui servent à ça.
07:39 Chez les très jeunes filles, on voit des gaines
07:41 qui permettent de modeler le corps pour avoir une attitude,
07:43 une apparence...
07:45 - D'accord, mais ça ne passe pas par le sport.
07:47 - D'accord.
07:49 - Donc des conséquences, on le disait pas seulement sur le poids,
07:51 mais également sur la santé, le bien-être...
07:53 - Le bien-être aussi, en général.
07:55 - Quelles sont les recommandations de l'OMS à ce sujet ?
07:57 Je crois que c'est 60 minutes d'activité sportive,
07:59 en tout cas physique, par jour.
08:01 - Par jour.
08:03 Mais pas forcément intensive, c'est ça la différence.
08:05 C'est-à-dire qu'éventuellement,
08:07 les jeunes vont aller faire une activité physique par semaine,
08:09 aller à un cours de quelque chose.
08:11 Or, ce n'est pas ça qui est recommandé.
08:13 Ce qui est recommandé, c'est de l'activité.
08:15 C'est de la marcher.
08:17 - C'est la régularité qui paye.
08:19 - C'est ça.
08:21 C'est vraiment, dans nos sociétés, en tout cas en ville,
08:23 c'est ce qui est recommandé.
08:25 C'est d'aller à l'école ou au travail à pied,
08:27 c'est de monter les escaliers,
08:29 c'est d'aller faire une promenade, etc.
08:31 Ce que tout le monde peut faire.
08:33 - Ce qui est valable pour les adultes aussi.
08:35 - Oui, tout à fait.
08:37 - Je pourrais ajouter que par rapport au mouvement,
08:39 c'est aussi important pour l'esprit.
08:41 Puisqu'on apprend parce qu'on bouge.
08:43 - Oui, on est des êtres de mouvement.
08:45 Donc apprendre, ça nécessite des mouvements.
08:47 En permanence, des processus habituels.
08:49 Mais aussi, c'est comme ça qu'on divague,
08:51 qu'on se permet d'avoir de l'imagination.
08:53 Le mouvement sert aussi à ça.
08:55 - Mais comment les pousser à être en mouvement
08:57 alors qu'ils préféraient être devant leur écran, à jouer ?
08:59 - Déjà, leur donner l'exemple, c'est toujours ça qui marche.
09:01 - Oui, c'est le premier conseil qu'on peut donner.
09:03 C'est-à-dire que si leurs parents bougent,
09:05 ils vont bouger un peu plus.
09:07 Mais bon, on est tous un peu désemparés en tant que parents.
09:09 Quand on voit nos enfants allongés toute la journée.
09:11 C'est compliqué de les faire bouger.
09:13 - Après, vous avez remarqué sûrement que,
09:15 une fois qu'on les a entraînés à le faire,
09:17 ils sont plutôt contents de l'avoir fait.
09:19 Le bien-être est tel, après une séance de sport,
09:21 qu'ils sont d'accord.
09:23 Ils ont été pas contents.
09:25 Il faut juste déclencher le mouvement.
09:27 - L'alimentation et le sommeil jouent aussi un rôle très important
09:29 pour préserver la santé de nos adolescents.
09:31 Mais pourquoi c'est un âge où ils mangent autant de sucre ?
09:33 Et pourquoi est-ce qu'ils se couchent aussi tard ?
09:35 Est-ce que c'est physiologique ?
09:37 Est-ce qu'il y a une explication ?
09:39 - Pour le sommeil, il y a plusieurs choses.
09:41 D'abord, le temps de sommeil de tout le monde
09:43 diminue de génération en génération.
09:45 Les recommandations ne sont jamais suivies
09:47 puisque les recommandations ont toujours du retard
09:49 sur ce qui se passe réellement.
09:51 On est toujours en manque de sommeil.
09:53 Physiologiquement, l'adolescent a un décalage de phase.
09:55 Il a besoin de se coucher plus tard
09:57 et de se lever plus tard.
09:59 Ce qui est absolument impossible
10:01 puisqu'il faut qu'ils aillent à l'école.
10:03 - Pourquoi l'école est-elle si tôt ?
10:05 - C'est une bonne question.
10:07 - On parle de ça depuis des années
10:09 mais rien ne change.
10:11 - En France, non.
10:13 - Il faudrait qu'ils commencent l'école un peu plus tard.
10:15 - C'est ça.
10:17 Ils auraient une attention nettement supérieure
10:19 et les professeurs trouveraient ça beaucoup plus agréable.
10:21 - Je ne sais pas ce qu'il faudrait faire
10:23 pour que les choses changent.
10:25 Il ne faut pas faire passer le message.
10:27 Une autre des grandes préoccupations des parents,
10:29 c'est la sexualité de leurs adolescents
10:31 à leur camp et surtout,
10:33 comment leur en parler intelligemment
10:35 sans être mal à l'aise.
10:37 Ils sont très pudiques.
10:39 Sans leur donner l'impression d'être intrusifs.
10:41 - Il faut commencer à leur en parler très tôt.
10:43 Dès l'âge de la maternelle.
10:45 Ce n'est pas à l'âge de la fille à ses règles
10:47 qu'on va se dire
10:49 qu'on commence à lui parler de sexualité.
10:51 Il faut avoir abordé les choses bien plus tôt
10:53 mais avec des mots
10:55 et des façons de faire
10:57 qui varient en fonction de l'âge.
10:59 Si on le fait régulièrement,
11:01 arriver à l'âge où eux-mêmes
11:03 vont entrer dans une sexualité plus adulte,
11:05 on ne sera pas gêné pour en parler.
11:07 Après, si on est gêné,
11:09 il y a des sites du gouvernement
11:11 qui sont là pour ça,
11:13 pour nous aider à leur en parler
11:15 et qui sont vraiment très bien faits.
11:17 - Denis ?
11:19 - On peut aussi voir que beaucoup de jeunes
11:21 apprennent la sexualité à travers les réseaux sociaux.
11:23 C'est peut-être quelque chose
11:25 qu'il faut faire avec les parents, je crois.
11:27 Comment gérer mieux les réseaux sociaux
11:29 par rapport à ça ?
11:31 - C'est vrai qu'il faut voir les sites pornographiques.
11:33 C'est une mauvaise chose pour eux
11:35 puisque ce n'est pas comme ça qu'on apprend la sexualité.
11:37 - Ce n'est pas la réalité.
11:39 - Ce n'est pas la réalité.
11:41 C'est souvent dégradant pour les femmes.
11:43 Il y a des choses à voir qui sont importantes à leur parler.
11:45 Ils sont capables d'entendre beaucoup de choses.
11:47 Ils ne seront pas contents, comme pour le sport.
11:49 Ils vous en voudront,
11:51 mais l'idée est là.
11:53 Les parents restent quand même
11:55 une majeure référence des enfants.
11:57 C'est le lieu de la protection, le lieu de la sécurité.
11:59 C'est le lieu où on fabrique
12:01 ce qu'on appelle une saga familiale,
12:03 c'est-à-dire une histoire commune à l'ensemble de la troupe, de la tribu.
12:05 - Être là, les écouter, leur parler,
12:07 même si on sent qu'on les embête,
12:09 qu'on les énerve, c'est important de le faire.
12:11 La bonne nouvelle, c'est que la sexualité
12:13 de nos jeunes ne serait pas aussi débridée
12:15 qu'on pourrait le penser ou que les réseaux sociaux
12:17 pourraient nous laisser penser.
12:19 Pour preuve, l'âge du premier rapport sexuel n'a pas changé.
12:21 Toujours 17 ans chez le garçon, 17 ans et quelques mois
12:23 chez la fille.
12:25 Ça n'a pas changé depuis ces 20 dernières années.
12:27 C'est plutôt rassurant, non ?
12:29 - Je ne sais pas si c'est rassurant.
12:31 - Il est vrai que dans une société
12:33 qui est tellement hyper sexualisée,
12:35 on pourrait penser que l'âge du premier rapport
12:37 aurait pu être plus...
12:39 - Par contre, effectivement,
12:41 si on demande aux adolescents ou même à leurs parents
12:43 quand est-ce qu'ils pensent que leurs amis
12:45 ont eu leur première relation sexuelle,
12:47 ils ont toujours l'impression que c'est beaucoup plus tôt
12:49 et qu'eux sont toujours en retard, etc.
12:51 Mais non, leur première relation sexuelle,
12:53 c'est quelque chose de stable
12:55 et assez souvent un préservatif, d'ailleurs,
12:57 lors de la première relation sexuelle.
12:59 - Les messages sont bien passés.
13:01 Et encore, certaines études,
13:03 nos ados seraient beaucoup plus romantiques
13:05 et fleurs bleues qu'on pourrait l'imaginer.
13:07 Est-ce que vous avez constaté dans vos pratiques respectives ?
13:09 - Je ne sais pas ce qu'on imagine,
13:11 mais ils sont fleurs bleues et romantiques, oui, tout à fait.
13:13 Il y a un spectre, comme pour toutes les...
13:15 - Oui, mais avec l'intrusion du porno,
13:17 de cette société aussi qui est hyper sexualisée,
13:19 on pourrait penser que nos jeunes
13:21 seraient peut-être un peu moins romantiques.
13:23 - Oui, parce qu'ils vont essayer de performer,
13:25 ils vont essayer d'imiter certaines choses,
13:27 mais ça n'empêche pas ce qu'ils sont profondément.
13:29 - Oui, et puis, c'est un moment
13:31 où on crée des valeurs quand même,
13:33 où chacun se crée des valeurs à l'adolescence.
13:35 Donc on est plutôt enthousiaste,
13:37 on a une vision plutôt positive.
13:39 Et quand on n'a pas une vision positive,
13:41 on passe dans la pathologie mentale.
13:43 Et tant qu'on a une vision positive,
13:45 effectivement, on est plutôt romantique.
13:47 C'est ça, la vie rêvée.
13:49 - Alors, à quel âge, à quelle occasion
13:51 doit-on emmener sa fille faire son premier examen gynécologique ?
13:54 Est-ce qu'il faut attendre le besoin d'une contraception ?
13:57 - Alors, je pense que déjà,
13:59 il faut l'emmener voir le médecin.
14:01 Ce qui est la première chose.
14:03 - Avant le médecin généraliste.
14:05 - Que ce soit le pédiatre ou le médecin généraliste,
14:07 parce qu'eux seront les premiers à pouvoir dire
14:09 est-ce qu'il y a besoin ou pas d'un examen gynécologique.
14:11 Et d'ailleurs, une bonne partie des médecins généralistes,
14:13 voire des pédiatres, ça fait l'examen gynécologique.
14:15 Donc je pense que la première chose,
14:17 la première étape, c'est de l'emmener voir le médecin,
14:19 ce qui est quand même quelque chose
14:21 qui est très rarement fait à l'adolescence.
14:23 Puisque, bon, ils vont globalement bien,
14:25 donc on ne les emmène pas,
14:27 et donc on ne suit pas l'état de santé.
14:29 Donc, voilà.
14:31 Le premier conseil, c'est emmener chez le médecin.
14:33 - Emmener de nouveau, c'est pas parce qu'il est adolescent
14:35 qu'il ne faut plus l'emmener chez le médecin.
14:37 Et surtout, il y a maintenant la vaccination
14:39 concernant le papillomavirus, ça, ça peut être l'occasion
14:41 aussi de l'emmener chez le médecin ou chez le pédiatre.
14:43 - Tout à fait.
14:45 Mais je recommanderais quand même, une fois par an,
14:47 d'aller voir le médecin, poursuivre.
14:49 - De voir si la croissance se fait bien, s'il n'y a pas de...
14:51 - Voilà, si la puberté se fait bien, si la croissance se fait bien,
14:53 s'il n'y a pas de problème particulier.
14:55 - Bon, alors un mot sur ce fameux vaccin
14:57 contre le papillomavirus.
14:59 À partir de la rentrée 2023, information importante,
15:01 on pourra se faire vacciner dans les collèges.
15:03 Vous le recommandez à vos patients.
15:05 À quel âge peut-on faire ce vaccin ?
15:07 C'est important aussi de vacciner les garçons.
15:09 Enfin, voilà, quelles sont les informations pratiques
15:11 à nous donner ?
15:13 - Alors oui, on recommande fortement, fortement ce vaccin
15:15 pour filles et garçons,
15:17 puisqu'il protège effectivement
15:19 contre le cancer du col de l'utérus,
15:21 mais pas que.
15:23 Il protège aussi contre des cancers qu'on voit chez l'homme.
15:25 Il protège contre un certain nombre de...
15:27 - Des cancers de la gorge, de la bouche,
15:29 du pénis, de l'anus.
15:31 - Tout à fait.
15:33 Et contre certains types de verrues des organes génitaux,
15:35 entre autres.
15:37 - Oui, chez les hommes, c'est assez visible, souvent,
15:39 c'est symptomatique, avec des espèces de verrues génitales
15:41 pas forcément très jolies, mais chez la femme,
15:43 il est donné malheureusement un cancer du col de l'utérus.
15:45 - Donc on recommande.
15:47 - Absolument. Le plus possible.
15:49 - Et c'est à faire à partir de quel âge ?
15:51 - De 11 ans.
15:53 - Et jusqu'à quel âge on peut le faire pour que ce soit efficace ?
15:55 - Alors, là, il y a plusieurs...
15:57 - C'est plus ou moins bien d'accord.
15:59 - Oui, c'est ça. Il y a différentes recommandations.
16:01 Les recommandations ont changé, et changent régulièrement.
16:03 Et ça dépend aussi des pratiques sexuelles.
16:05 Donc, je pense que
16:07 l'idéal, c'est d'aller voir son médecin
16:09 et de se conformer à ce qu'il va dire.
16:11 - D'accord. Alors, justement,
16:13 en parlant de maladies sexuellement transmissibles
16:15 comme le papillomavirus, signalons que depuis le 1er janvier
16:17 2023, les préservatifs
16:19 sont gratuits en pharmacie
16:21 pour les 18-25 ans. C'est un sujet
16:23 de Dominique Parmentier.
16:25 - Dans cette pharmacie de la banlieue
16:35 bordelaise, à la clientèle plutôt âgée,
16:37 les boîtes de préservatifs
16:39 ne sautent pas aux yeux.
16:41 Quelques boîtes de marques commerciales
16:43 trônent discrètement sur ce présentoir.
16:45 Mais celles-ci ne sont pas remboursées.
16:47 Celles qui sont gratuites
16:49 se trouvent dans l'arrière-boutique.
16:51 Deux marques en particulier, Eden,
16:53 et Sort&Couvert.
16:55 - Ce sont des préservatifs de même qualité.
16:57 Il n'y a aucun risque.
16:59 D'autres préfèrent avoir des préservatifs
17:01 différents, en forme,
17:03 en goût, on peut tout imaginer,
17:05 qui, effectivement, ceux-là,
17:07 seront payants.
17:09 - Pour bénéficier des marques gratuites,
17:11 il faut simplement avoir moins de 26 ans
17:13 et être assuré social.
17:15 - Avec sa carte vitale, si on le souhaite.
17:17 Quand c'est de façon anonyme,
17:19 on demande juste l'âge de la personne.
17:21 - Donc la carte d'identité ?
17:23 - On ne demande absolument pas
17:25 cette délivrance anonyme, je le dis bien.
17:27 - Même les mineurs
17:29 sans minimum d'âge peuvent donc
17:31 en bénéficier. Concerné ou pas,
17:33 la clientèle approuve cet accès
17:35 facilité à la prévention.
17:37 - Je trouve que c'est une bonne chose.
17:39 Ça peut être tabou
17:41 chez certaines familles. C'est important
17:43 parce que ça va permettre...
17:45 C'est un accès plus facile.
17:47 - Pour les moins de 26 ans ?
17:49 - Oui, parce qu'ils savent moins se contrôler
17:51 que les plus âgés. Je pense que c'est une bonne idée.
17:53 - Mais pour ce pharmacien,
17:55 il manque une véritable communication
17:57 auprès des jeunes pour mieux faire connaître
17:59 ce dispositif.
18:01 - Un dispositif qui mérite
18:03 d'être connu, c'est jusqu'à 26 ans.
18:05 J'ai dit 18-25 ans, mais en fait...
18:07 - C'est en dessous de 26 ans.
18:09 - C'est en dessous de 26 ans.
18:11 C'est un dispositif qui mérite d'autant plus
18:13 d'être connu que le nombre d'infections sexuellement transmissibles,
18:15 ce qu'on appelle les IST,
18:17 notamment à Chlamydia et à Gonococ, sont en recrudescence.
18:19 Un petit mot peut-être sur le SIDA,
18:21 qui a marqué vraiment notre génération,
18:23 mais est-ce une inquiétude pour les adolescents d'aujourd'hui ?
18:25 - Les adolescents d'aujourd'hui ne s'inquiètent pas
18:27 du tout du SIDA. Même certains ne savent pas
18:29 ce que c'est, ce qui est quand même
18:31 assez impressionnant pour notre génération.
18:33 Non, ils ne sont pas plus inquiets que ça.
18:35 - Mais ils se protègent quand même,
18:37 vous l'avez dit tout à l'heure,
18:39 le premier rapport avec un préservatif.
18:41 - Mais ce n'est pas pour le SIDA, c'est pour les IST en général,
18:43 mais pas le SIDA particulièrement.
18:45 - Parlons également de contraception,
18:47 notamment la pilule, qui reste le moyen de contraception
18:49 le plus utilisé. 45% des cas,
18:51 préservatif dans près de 30% des cas,
18:53 et une pilule et un préservatif,
18:55 ce sont les ceintures et les bretelles,
18:57 dans 16% des cas.
18:59 Mais la pilule connaît un recul
19:01 persistant chez les jeunes femmes
19:03 depuis ces 10 dernières années.
19:05 Comment l'expliquer ?
19:07 - Déjà, la pilule est surtout utilisée
19:09 en début d'âge adulte,
19:11 c'est surtout les 18-25 ans
19:13 qui utilisent majoritairement la pilule.
19:15 Les moins de 18 ans utilisent plutôt le préservatif
19:17 ou d'autres méthodes.
19:19 Et puis, effectivement, il y a une grande vague
19:21 de contraception plus naturelle,
19:23 donc sans utiliser d'hormones.
19:25 - On essaye de mieux reconnaître
19:27 ces cycles, etc.
19:29 - On analyse la glaire,
19:31 il y a différentes façons de faire.
19:33 - La pilule n'est plus la solution miracle
19:35 des années 80 aujourd'hui.
19:37 - Mais il faut savoir que ces méthodes naturelles
19:39 n'ont pas la même sécurité que la pilule.
19:41 - Il faut bien s'informer.
19:43 - Il faut bien se connaître et connaître son corps.
19:45 - Sur ces méthodes d'observation du cycle,
19:47 mais qui peuvent être une bonne alternative.
19:49 Je disais en introduction, un adolescent heureux
19:51 sera un adulte en bonne santé,
19:53 notamment sur le plan cardio-vasculaire.
19:55 - Être un ado heureux, ça veut dire quoi ?
19:57 - Probablement avoir une image de soi positive.
19:59 C'est peut-être l'élément le plus important.
20:01 C'est de se dire, je vaux quelque chose.
20:03 Je vais réaliser quelque chose de ma vie.
20:05 Je crois que c'est un peu le travail
20:07 qu'on fait tous en tant que thérapeute.
20:09 C'est de permettre aux adolescents
20:11 de se réaliser.
20:13 Pour se réaliser, il faut que l'environnement
20:15 soit sécurisé, que les parents soient présents,
20:17 que l'école soit bienveillante,
20:19 mais aussi que la vie physique soit...
20:21 On en a parlé au début,
20:23 mais la vie physique est très importante.
20:25 Quand on est mal dans son corps,
20:27 jamais on ira bien dans sa tête.
20:29 C'est des choses peut-être importantes.
20:31 Comment je vais devenir un adulte heureux ?
20:33 C'est ça, être un adolescent heureux
20:35 pour un adulte heureux.
20:37 - Malheureusement, une enquête de santé publique France
20:39 a montré qu'un jeune sur cinq présente
20:41 aujourd'hui des troubles dépressifs depuis 2007,
20:43 un chiffre qui a quasiment doublé.
20:45 Quelles sont les principales raisons ?
20:47 On ne peut pas tout mettre sur le dos du Covid non plus.
20:49 - Non.
20:51 - Il y a...
20:53 - Il y a plusieurs inquiétudes qui sont devenues
20:55 des inquiétudes générales.
20:57 Le Covid a révélé quelque chose qui était
20:59 "on peut mourir de maladie",
21:01 qui semblait impossible pour nos adolescents.
21:03 Ça n'existe pas.
21:05 Ils voient à peine leurs grands-parents décédés.
21:07 Qu'eux-mêmes puissent être frappés du décès,
21:09 ce n'est pas possible.
21:11 Et puis, à l'environnement général,
21:13 la guerre qui revient, quelque chose qui leur paraissait
21:15 de l'histoire, ou rigoler en cours d'histoire,
21:17 ça devient à la porte.
21:19 Et les révolutions par rapport à l'état du monde,
21:21 l'état de notre planète,
21:23 influent directement la capacité
21:25 de se projeter dans l'avenir.
21:27 Et là, c'est vraiment un élément que les adolescents...
21:29 - Ce qui n'était pas le cas de notre génération.
21:31 C'est vrai qu'on a du mal à comprendre, nous, en tant que parents,
21:33 cet écho enxiété, comme vous le dites.
21:35 - Je crois qu'avoir vu
21:37 ses parents complètement désemparés par le Covid,
21:39 quand même, ça les a inquiétés.
21:41 En plus du fait de voir qu'on pouvait mourir de maladie,
21:43 mais voir ses parents complètement
21:45 désemparés, de ne pas savoir quoi faire,
21:47 ça les a mis dans une situation compliquée.
21:49 - Comment on peut les aider à aller mieux,
21:51 nos ados, en tout cas sur un plan mental ?
21:53 - Déjà, parler avec eux de ça,
21:55 les symptômes qu'ils peuvent présenter,
21:57 et puis leur permettre
21:59 de faire des petites choses,
22:01 parce que la difficulté, c'est quand on ne peut pas agir.
22:03 Et c'est avec eux, comment faire des petites choses.
22:05 On voit très bien maintenant beaucoup de jeunes
22:07 qui vont faire des petites tâches, qui vont ramasser
22:09 des déchets sur la plage, qui vont faire
22:11 des accompagnements de personnes plus âgées.
22:13 En fait, tous ces petits actes font que,
22:15 leur vie reprend un sens,
22:17 elle a de nouveau une saveur,
22:19 et ils peuvent agir chez leur environnement.
22:21 Agir leur permet de reprendre confiance en eux.
22:23 - D'être dans l'action, de faire quelque chose.
22:25 - Et donc d'aller mieux.
22:27 - C'est important aussi pour les adolescents
22:29 d'arriver à exprimer leurs sentiments.
22:31 C'est un exercice souvent difficile à cet âge où on est très pudique,
22:33 ou parce que l'environnement ne se prête pas
22:35 toujours à la confidence. Alors, heureusement,
22:37 il existe des lieux d'accueil pour les jeunes
22:39 en souffrance psychique. Une maison où des jeunes
22:41 de 18 à 25 ans viennent se confier
22:43 à des professionnels qui les aident
22:45 dans leur parcours de vie, c'est un sujet
22:47 d'Élise Comarto.
22:49 - Allez-y, entrez.
22:59 Je vous en prie.
23:01 - Chaque semaine, une trentaine de jeunes osent pousser
23:03 les deux portes de ce lieu atypique.
23:05 - Il y a des ateliers à médiation plutôt artistique,
23:07 jeux de société,
23:09 regarder des films.
23:11 - Il n'y a pas de planning à l'avance.
23:13 Ici, l'intérêt, c'est qu'on est 15 professionnels,
23:15 donc après, il y a des accroches
23:17 qui se font avec certains
23:19 et pas d'autres.
23:21 - Elles sont devenues presque des amies.
23:23 Shafika vient là depuis un an.
23:25 - Parce que ça me fait du bien, au lieu d'être
23:27 seule à la maison. Au début, quand je suis arrivée ici,
23:29 je ne pensais même pas à mon hospitalisation.
23:31 J'ai fait beaucoup de trucs
23:33 qui sont positifs.
23:35 - Ce chemin, c'est l'objectif de Pass Mirail,
23:37 une référence au personnage de la nouvelle de Marcel Aimé.
23:39 - C'est un personnage qui passe à travers les murs
23:41 et qui est coincé, au bout d'un moment, dans un mur,
23:43 comme les jeunes qui passent à travers nos institutions.
23:45 L'idée, c'était d'adapter un lieu
23:47 où les jeunes puissent venir
23:49 pour pouvoir recréer du lien
23:51 avec les professionnels de santé mentale.
23:53 L'intérêt, c'est qu'à Pass Mirail, ça soit un passage,
23:55 que les jeunes ne restent pas.
23:57 On prend le temps, mais il y a un passage,
23:59 une orientation qui se fasse.
24:01 - Depuis la fin du Covid, de nouveaux jeunes se présentent,
24:03 des étudiants en détresse passagère.
24:05 Ils restent moins longtemps entre les murs,
24:07 mais l'ARS vient de pérenniser l'existence de Pass Mirail
24:09 en le subventionnant à 100% depuis un an.
24:11 - Si tu savais, maman,
24:13 comme j'ai bon bout, maman,
24:15 le monde est fou,
24:17 mais moi, je danse encore, maman.
24:19 Si je danse, je danse,
24:21 et je danse encore.
24:23 - Précisons également
24:25 qu'il existe des maisons des adolescents
24:27 dans chaque département aujourd'hui.
24:29 C'est obligatoire.
24:31 - Tout à fait.
24:33 Chaque département développe sa maison
24:35 sous un format un peu différent.
24:37 Il y en a des très grandes, des toutes petites,
24:39 mais qui permettent l'accueil des jeunes.
24:41 - C'est un accueil gratuit, anonyme,
24:43 où les jeunes peuvent venir exprimer
24:45 leurs souffrances...
24:47 - Ou poser des questions sur leur santé,
24:49 ou des choses beaucoup plus larges.
24:51 - D'accord. Grand merci à tous les deux.
24:53 On a appris beaucoup de choses en 26 minutes.
24:55 C'est court, mais on a pu aborder
24:57 beaucoup de sujets différents, donc merci encore.
24:59 Les points à retenir, peut-être,
25:01 un adolescent sur cinq étant surpoids ou obèse
25:03 aujourd'hui, il faudrait qu'il pratique au minimum
25:05 60 minutes d'activité physique par jour.
25:07 C'est la régularité qui paye, et marcher, ça suffit.
25:09 Les préservatifs sont gratuits
25:11 dans les pharmacies avant 26 ans.
25:13 C'est vrai que le gouvernement a parlé de 18-25 ans,
25:15 mais comme l'âge du premier rapport est à 17 ans,
25:17 ce n'était pas très cohérent.
25:19 Il existe un vaccin efficace contre le papillomavirus.
25:21 A l'origine, comme je le rappelle,
25:23 de 95% des cancers du col de l'utérus.
25:25 Chez la femme, et enfin, n'oublions pas,
25:27 vous l'avez très bien dit,
25:29 un adolescent heureux sera un adulte
25:31 en bonne santé, un adulte heureux également.
25:33 Donc à nous de les entourer,
25:35 de les accompagner, sans les étouffer,
25:37 bien sûr, et surtout de leur faire
25:39 sentir qu'on les aime.
25:41 Un grand merci à tous les deux.
25:43 Merci à tous de nous avoir suivis, merci à tous ceux qui m'ont aidé
25:45 à préparer cette émission. J'aurais le plaisir
25:47 de vous retrouver très bientôt pour un prochain numéro
25:49 de La Santé d'abord, et d'ici là, prenez soin de vous.
25:51 [Musique]
26:13 Le groupe Vive vous a présenté
26:15 La Santé d'abord, le programme qui
26:17 prend soin de vous.
26:19 Entrepreneurs du mieux vivre

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