Au coeur du vestiaire: Dylan Louiserre

  • l’année dernière
Transcript
00:00 [Musique]
00:02 Et Luizer...
00:03 OOOOH C'EST DEDOUZE !
00:05 Quelle frappe incroyable de Dylan Luizer !
00:09 [Musique]
00:27 Dylan Luizer, première, c'est parti !
00:30 J'ai 28 ans, je suis né le 2 février, je suis originaire de Rouen, je suis né à Saint-Aubin-les-Elleboves,
00:37 donc une petite ville située à côté de Rouen.
00:41 J'ai fait mes gammes au centre de formation du Havre, où je partais assez jeune, je partais à l'âge de 11 ans et demi.
00:49 Donc je n'avais pas l'âge d'intégrer le centre, donc on m'a mis en famille d'accueil.
00:52 J'ai passé un an dans une très bonne famille du côté du Havre.
00:57 Ensuite j'ai fait 12 ans au Havre, donc 12 très longues années où ça a bien commencé, ça a mal terminé on va dire,
01:07 mais c'est les aléas du football.
01:09 Ensuite j'ai rebondi à New-York, où j'ai passé 4 ans de ma vie, là où j'ai vu mon fils naître aussi,
01:16 parce que mon fils est né à New-York.
01:19 Je suis gaudeloupeien, si vous ne l'avez pas vu.
01:22 C'est mon père qui est originaire de la Gaudeloupe, du côté de Saint-Claude.
01:28 Je suis un garçon assez timide, assez réservé sur lui-même,
01:39 qui ne va pas forcément oser parler à tout bout de champ, ou qui va faire des bêtises.
01:47 On m'a toujours dit que j'avais deux caractères,
01:52 j'avais le caractère en dehors du foot et le caractère vraiment quand je rentre sur le terrain.
01:58 Et après sur le terrain je suis un joueur qui va parler par mon poste aussi,
02:05 parce que l'équipe en a besoin.
02:08 Donc sur le terrain je prends la parole, j'essaie de diriger mes coéquipiers au mieux pour qu'on obtienne un résultat.
02:15 Je peux être parfois un peu méchant, mais s'il faut l'aide je le serai.
02:21 Dans la vie vous pouvez me croiser, je vais baisser la tête, je vais juste vous dire bonjour.
02:26 Vous allez peut-être croire que je suis bizarre, mais c'est tout simplement parce que je suis timide,
02:31 je n'ose pas forcément parler avec les gens.
02:34 Je sais que par exemple quand on va dans des magasins avec ma copine,
02:37 s'il y a un tee-shirt qui me plaît mais qui n'a pas la taille,
02:39 je vais demander à ma copine d'aller demander au vendeur,
02:42 tiens demande s'il y a ma taille parce que moi je ne vais pas oser tout simplement lui demander.
02:46 Alors que quand je suis sur le terrain, s'il faut prendre la tête à l'arbitre parce qu'il n'y a pas faute,
02:51 ou parce qu'il y a faute, ou si je dois crier sur mon coéquipier pour qu'il se replace,
02:54 ou parce qu'il n'a pas fait la bonne passe ou quoi, je vais être là, je vais être là tout simplement.
02:59 Je fais un peu de piano parfois, mesure perdue.
03:07 Je ne suis pas Mozart mais voilà, j'essaie de m'exercer un peu au piano,
03:14 ça m'aide aussi dans ma concentration parce que ce n'est vraiment pas facile.
03:19 C'est vraiment quelque chose de difficile que j'ai appris cette année parce que je n'en sais pas avant.
03:24 J'ai acheté mon premier piano à Guingamp.
03:27 Et voilà, après je vais jouer parfois à la console avec mes potes ou mes frères.
03:34 Ensuite, ça va être beaucoup d'activités familiales on va dire.
03:39 Je suis quelqu'un qui aime assez les jeux de société on va dire.
03:43 Donc je joue aux jeux de société avec ma copine et mon fils.
03:47 Et voilà, après c'est une petite histoire le soir avant de coucher mon fils, un petit câlin et bonne nuit.
03:55 Je sais qu'ils s'épanouissent.
04:00 Je veux vraiment qu'ils soient heureux d'être sur le terrain et qu'ils prennent du plaisir.
04:06 Parce qu'avant tout le foot ça reste un sport de plaisir.
04:10 Et voilà, je veux leur donner quelques billes sur le travail ou que je sois en salle.
04:17 Tiens, c'est important de bosser.
04:19 Ou reste un peu plus longtemps dans le vestiaire pour que tout le monde te voit.
04:23 Tu ne peux pas être le premier à partir quand tu as 17 ans.
04:27 Et voilà, après quand on est sur le terrain, je parle souvent à Jacques qui est très jeune.
04:33 Ou même à Hugo qui est avec nous depuis un certain moment.
04:36 Qui a fait quand même assez de matchs cette année.
04:40 Et voilà, je vais lui donner quelques idées de mon football.
04:46 Parce que c'est vraiment que de mon opinion.
04:48 Je ne peux pas dire que j'ai la science infuse du football.
04:51 Donc ça va être de mon point de vue.
04:53 Si tu peux faire ça, regarde si ça peut te faire progresser.
04:57 Après c'est pareil, si les jeunes sont à l'écoute, tant mieux.
05:02 Après moi j'essaie de faire passer le message.
05:04 Et qu'ils soient le plus compréhensible possible.
05:07 Pour leur prouver que ça peut les aider à avoir une bonne et une grande carrière.
05:13 Je vais vous raconter le début de l'histoire.
05:18 Moi au départ je jouais au CMSO Wassail.
05:20 Qui est une équipe 2N2.
05:23 Ensuite je jouais plutôt entre copains.
05:26 C'était vraiment football plaisir.
05:28 Et un jour un recruteur a contacté mes parents.
05:31 Il est venu chez moi, on a discuté.
05:34 Et par la suite j'ai signé un contrat avec eux.
05:38 Ils me proposent le fait d'intégrer une famille d'accueil.
05:43 Comme j'étais trop jeune pour aller en centre de formation.
05:46 En pré-formation.
05:48 J'intègre une très bonne famille.
05:52 Aujourd'hui j'ai encore des contacts.
05:54 Leur fils jouait dans la même équipe que moi.
05:57 On était dans la même classe au collège.
05:59 Dans la même équipe de foot.
06:01 Après c'était très compliqué.
06:05 Franchement c'était très compliqué.
06:07 Quand à 11 ans et demi on quitte nos parents.
06:10 Mes deux frères, parce que j'ai deux frères.
06:12 Un grand frère et un petit frère.
06:14 Tous mes copains.
06:15 Ma ville où j'ai grandi.
06:18 Mes parents depuis le début on n'avait pas changé de ville.
06:21 J'ai tous mes copains.
06:22 Vraiment tout.
06:25 Quand j'en parle aujourd'hui avec mes parents.
06:29 On en rigole parce qu'on a tous grandi.
06:32 Mais au début c'était tous les soirs.
06:34 Je les appelais "Maman, Papa je veux rentrer".
06:36 Ils venaient me chercher.
06:37 Je pleurais.
06:38 C'était comme ça.
06:39 Mon père et ma mère venaient me chercher le vendredi soir.
06:43 Après l'entraînement.
06:44 Ils me déposaient le dimanche matin.
06:46 Ils me ramenaient dans toute la Normandie.
06:48 Faire le match.
06:49 Après on rentrait le dimanche midi sur Rouen.
06:51 Pour repartir dimanche soir sur Le Havre.
06:54 Franchement c'était une période de ma vie très compliquée.
06:58 Après mes parents m'ont toujours soutenu.
07:00 Ils m'ont dit "Si tu veux arrêter, c'est toi qui décide".
07:03 "Si tu veux arrêter, tu nous dis. On vient te chercher et c'est fini".
07:06 Ou soit mon père me disait toujours.
07:08 "Si tu veux devenir footballeur, il faut passer par là et accroche-toi c'est tout".
07:12 Donc voilà j'ai persisté.
07:15 J'ai enduré la chose.
07:17 Et aujourd'hui j'en suis là.
07:18 Génération 95.
07:23 Après il y avait beaucoup de joueurs.
07:27 Après je suis l'un des seuls 95 qui est sorti.
07:30 Après il y a Fernand Mendy qui est arrivé un peu plus tard.
07:33 Il est arrivé quand il avait 19 ans.
07:35 Mais sinon il n'y a que Fernand et moi qui sommes sortis du Havre.
07:39 Après il y a toute la génération 96 ou les 94 qui étaient au-dessus de nous.
07:44 Les Brice Samba, les Benjamin Mendy.
07:47 Les 96 il y en avait aussi énormément.
07:49 Comme Nathael aussi.
07:51 C'est un bon centre de formation et c'est un bon club aussi.
07:55 On me considérait comme un beau joueur.
08:01 Un beau joueur.
08:02 J'étais assez à l'esthétique.
08:04 Esthétiquement aussi j'étais plutôt beau à avoir joué.
08:08 Après le déclic on va dire que je l'ai eu en -19.
08:13 En -19 j'ai eu un rendez-vous avec Michael Lebaïf et Johan Louvel.
08:18 Je m'en souviendrai toujours.
08:20 C'était plutôt vers la fin d'année où ils nous disent s'ils nous gardent ou s'ils ne nous gardent pas.
08:25 S'ils nous passent un contrat ou pas.
08:27 Donc eux ils ont décidé de me laisser ma chance.
08:32 Ils m'ont dit que dans le football c'est bien d'être un beau joueur.
08:36 Mais il faut devenir un bon joueur.
08:38 Donc à partir de là j'ai vraiment travaillé sur l'efficacité.
08:42 Sur mes stats aussi.
08:44 Donc on va dire que c'est à partir de là que j'ai vraiment franchi un palier.
08:47 Et par la suite après j'ai commencé à jouer en réserve.
08:51 Et après l'année de la réserve j'ai eu la chance de pouvoir reprendre avec les pros.
08:55 Parce qu'il y avait un pro qui avait perdu son père.
08:59 Qui n'a pas pu aller en stage de préparation.
09:02 Donc je les avais rejoints plus fragrants.
09:05 Donc juste à côté.
09:07 Et voilà après sur ce stage là j'ai vraiment tout donné.
09:11 C'était Eric Monckbierce le coach.
09:13 Et par la suite je pensais que j'allais retourner en réserve tranquillement.
09:17 Parce que le pro allait revenir.
09:19 Et en fin de compte le coach a décidé de me garder.
09:21 Et à partir de là j'ai commencé à jouer en pro.
09:24 Mon premier match c'était contre Dijon.
09:30 Et c'était Ouave.
09:31 Et on gagnait un 0.
09:33 Et je rentre à la 80ème je crois un truc comme ça.
09:36 J'ai commencé à faire des petits groupes où j'étais 19ème.
09:54 J'allais en déplacement avec eux.
09:55 Donc c'est mes premiers déplacements où on prend l'avion etc.
09:58 Donc vraiment on rentre dans le monde pro du foot.
10:03 Donc c'était comme ça.
10:05 Après un jour il me met sur le banc.
10:08 Et je crois qu'il y a un 6 qui se blesse vers la 80ème ou quoi.
10:12 Et le coach il se retourne "Dylan Dylan".
10:15 Et là à partir de là les yeux grands ouverts.
10:19 Le cœur qui bat quand même assez vite.
10:21 En plus le Havre c'était vraiment un stade de Céanne et tout.
10:25 Donc voilà on rentre.
10:27 Après le match on fait la fierté de notre famille.
10:29 Les parents qui sont contents.
10:31 Les frères qui sont contents.
10:32 Les copains qui sont contents aussi.
10:33 Et voilà après on prend vraiment la mesure de la chose.
10:37 Quand on voit nos proches vraiment nous regarder avec amour tout simplement.
10:42 Et fierté.
10:43 Parce que c'est des choses qui marquent.
10:46 Avec tout ce que j'avais enduré je m'ai honte.
10:50 Parce que je compte ma famille et mes proches aussi.
10:52 Mais tout ce qu'on avait enduré dans le passé par rapport à mes pleurs, mes crises, ma tristesse et tout.
10:59 C'est vraiment une fierté de pouvoir un jour fouler le stade de Céanne là où j'ai été formé.
11:06 En plus on avait la chance d'avoir vraiment un bon groupe.
11:10 Que ce soit sur le côté humain ou sur le côté sportif.
11:13 Et moi je me souviens des joueurs comme Romain Saïs.
11:17 Jean-Pascal Fontaine qui était vraiment toujours là pour les Jeux.
11:21 On avait les Johan Rivière, les Benjamin Janton, James Franchon qui étaient vraiment des anciens.
11:29 Et qui n'étaient pas là juste pour faire leur job et après rentrer chez eux.
11:34 C'était vraiment les petits qui nous prenaient sous le coude et nous apprenaient la vie tout simplement.
11:42 Au New York j'ai passé 4 saisons là-bas.
11:47 J'ai eu la chance d'avoir un homme qui me fasse confiance.
11:56 Mickael Alhanna.
11:58 C'est vraiment lui qui m'a relancé tout simplement.
12:02 Parce que j'étais à la fin d'année OAV, j'ai très peu joué.
12:09 Il m'appelle courant avril je pense.
12:14 Assez tôt en fin de saison et il me dit "moi je veux bien te proposer un contrat".
12:21 Alors que pareil j'avais vraiment rien du tout.
12:24 Avec mon agent on pensait même aller à l'étranger.
12:27 Ou vraiment peut-être retourner en national aussi.
12:31 Donc il me propose un contrat.
12:33 Ça se passe très bien directement.
12:39 Quand j'arrive à New York j'arrive à trouver une place de titulaire directement.
12:43 Après j'enchaîne mes 4 saisons qui se passent plutôt bien.
12:49 On a été sauvé une fois grâce au Covid.
12:52 Parce qu'on a été 18ème à cette époque où ils arrêtent la saison.
12:57 Donc on a eu chaud aux fesses clairement.
13:00 Et ensuite la saison d'après on fait les barrages.
13:07 On fait les barrages de descente.
13:10 Et pareil je pense que si on me demande un souvenir de New York c'est ça.
13:15 C'est entre la naissance de mon fils et le match des barrages.
13:19 Parce que vraiment quand on se rend compte qu'on est en train de faire descendre le club de toute une ville.
13:27 Il y a des supporters derrière, il y a des employés, il y a des bénévoles.
13:31 Ce n'est pas que nous qui descendons.
13:33 C'est vraiment tout ce qu'il y a autour du club.
13:37 Moi franchement c'était mon plus beau match à New York.
13:41 Parce que l'engouement qu'il y avait, la pression.
13:45 En plus je n'avais pas joué le match à l'E.
13:47 J'étais spendu, j'ai pris un rouge contre Guingamp le dernier match de championnat.
13:53 Je joue le match retour et ça se passe très bien.
13:57 On gagne 2-0.
13:59 C'est la fête sur le terrain.
14:01 C'était très bien.
14:03 Janvier, février j'ai eu Sorbonne qui a commencé à m'appeler.
14:09 On a vraiment commencé à bien discuter.
14:12 Il m'a expliqué un peu le projet.
14:15 Ensuite j'ai eu le coach au téléphone.
14:18 Un peu plus tard aussi.
14:20 Il m'a expliqué comment il voulait m'utiliser.
14:23 Qu'est-ce qu'il souhaitait faire au courant de cette saison.
14:29 Après il y a eu directement un feeling qui est passé.
14:34 Qui n'est pas forcément passé dans les autres clubs qui m'appelaient.
14:38 Après j'ai dit à mon agent "moi je veux aller à Guingamp".
14:43 Je lui ai dit "ça ne sert à rien de parler avec les autres clubs, je veux aller à Guingamp".
14:47 Quand je prenais contact avec les joueurs qu'il y avait ici.
14:52 Il m'expliquait comment ça se déroule.
14:54 Comment le coach il est.
14:56 Les infrastructures aussi.
14:58 Sans manquer de respect à Agnor.
15:01 Mais c'est deux clubs assez différents.
15:05 C'était vraiment un club que je voulais découvrir.
15:09 Je trouvais ça vraiment beau et bon pour ma progression à moi.
15:15 J'ai toujours envie de progresser.
15:18 Le coach, le club, le stade, tout ce qu'il y a autour.
15:23 Je savais que j'allais progresser tout simplement ici.
15:27 C'était en prépa.
15:32 Dans les premières séances, j'arrive à 9h15, 9h10.
15:38 On a rendez-vous à 9h30.
15:40 Donc j'arrive un peu en avance.
15:42 J'arrive au vestiaire.
15:44 On est deux, trois.
15:46 Pas beaucoup de personnes.
15:48 Mais je vois les chaussures de tout le monde.
15:52 Tout le monde est là.
15:54 Personne n'arrive.
15:56 Il y en a quelques-uns qui arrivent après moi.
15:58 Mais très peu.
16:00 Je me demande où ils sont.
16:02 Je me dirige directement en salle de muscu.
16:05 Je vois des mecs.
16:07 Ils sont en train de pousser.
16:11 En train de faire du gainage.
16:13 Je me dis que c'est le monde professionnel.
16:18 Je t'ai dit hier que c'était la musique dans le vestiaire.
16:21 Ça danse.
16:23 Ça ne se concentre pas sur le travail.
16:25 On se concentrait sur le travail comme sur le terrain.
16:28 Mais pas avant et ni après.
16:30 C'est dans ça que je suis arrivé.
16:35 Je suis un bosseur.
16:39 Mais je n'étais pas à ce point-là.
16:41 Aujourd'hui, je le suis devenu.
16:43 Mais avant, je ne travaillais pas comme ça.
16:45 Je travaillais à dose régulière.
16:48 Mon premier match, c'était contre Brest.
16:54 En match amical.
16:56 A domicile pendant la prépa.
16:59 Je suis déjà rentré sur le terrain.
17:02 Mais là, je suis en rouge.
17:04 D'habitude, je suis en bleu.
17:06 Mais là, je suis en rouge et noir.
17:09 J'entends les supporters qui chantent.
17:13 Ils mettent beaucoup d'engouement.
17:16 On voit que c'est vraiment leur club.
17:20 Ils ont vraiment à coeur de chanter pour le club.
17:24 Et de nous encourager.
17:26 On débute le championnat.
17:31 Tout se passe très bien.
17:33 On a gagné 4-0.
17:35 Ensuite, on a la Val.
17:37 Après, on enchaîne.
17:39 Il y a le match de Saint-Etienne.
17:41 Ce sont des beaux matchs.
17:43 Je vois toujours les supporters qui sont là.
17:47 Même pendant les moments difficiles.
17:51 Ils étaient toujours là.
17:53 Ils ne nous ont jamais lâchés.
17:55 C'était vraiment alléguinguant.
17:57 Même quand on était nul.
17:59 Quand on n'arrivait pas à gagner à domicile.
18:02 C'était alléguinguant.
18:04 C'est vraiment ce qui m'a plu.
18:06 Ce qui m'a marqué cette année.
18:08 Je savais qu'il y avait des grands supporters ici.
18:14 Je n'étais pas surpris.
18:17 Mais j'étais vraiment étonné du coeur qu'ils émettent pour nous encourager.
18:25 On peut dire que c'est nous qui avons gagné.
18:28 C'est les 11 qui ont débuté.
18:30 Les remplaçants qui sont rentrés.
18:32 Avec le staff.
18:34 Ça peut être que le groupe.
18:36 Mais quand on gagne, on dédie notre victoire à l'ensemble du club.
18:40 Et aujourd'hui, je pense que quand on arrive à gagner,
18:45 c'est aussi parce que les supporters nous poussent.
18:49 Ils nous encouragent tout au long du match.
18:52 Afin d'avoir cette victoire.
18:55 Faire la photo, c'est vraiment un geste symbolique.
18:59 Afin de pouvoir les remercier.
19:03 Et leur montrer qu'on est très content qu'ils soient là à chaque match.
19:08 Qu'ils fassent beau.
19:10 Qu'ils fassent de la pluie, comme souvent ici.
19:12 On est très content qu'ils soient là pour nous.
19:14 !

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