Clauss : « On a de l'ego, on veut y arriver » - Foot - L1 - OM

  • l’année dernière
Interrogé sur la déception de terminer sauf énorme surprise à la 3e place cette saison, Jonathan Clauss ne veut pas baisser la tête et vise deux victoires pour garder espoir.
Transcript
00:00 Si vous êtes compétiteur, déjà c'est une question que nous on se pose pas,
00:04 évidemment qu'on va y croire jusqu'au bout.
00:06 Rien n'est acquis, le foot ça va très vite dans un sens comme dans l'autre.
00:12 Donc évidemment qu'on doit y croire et il faut y croire.
00:17 Maintenant, s'il nous reste 1% de chance, comme les gens peuvent le dire,
00:21 et bien ce pourcent de chance là, on va le défendre jusqu'au bout.
00:25 Évidemment déjà qu'une défaite c'est difficile à avaler, surtout à ce moment-là et dans ce sprint final.
00:33 Maintenant après voilà, il faut switcher et on n'a pas le choix.
00:39 Si on veut faire un résultat contre Brest ce week-end, il fallait switcher vite.
00:43 Et c'est pas parce qu'on perd un peu de chance en plus de revenir sur cette deuxième place
00:50 qu'il ne faut plus rien faire à l'entraînement, plus sourire, plus machin.
00:55 On passe à autre chose, on travaille, on bosse.
00:59 Et bien sûr qu'il y avait malgré tout des sourires parce qu'on est un groupe qui vit bien malgré tout.
01:05 Mais de la déception il y en avait au début de semaine
01:10 et aujourd'hui je pense qu'on est plus focus sur le match de Brest.
01:13 Non, parce qu'on a un objectif, je pense qu'on a un ego aussi surtout et qu'on a une fierté.
01:22 On veut se battre nous jusqu'à la fin parce que tant que le coup de sifflet final du dernier match n'est pas donné,
01:30 on se battra quoi qu'il arrive.
01:32 On ne sait pas ce qui peut arriver, bien sûr que ça devient de plus en plus compliqué.
01:38 Mais c'est pas pour autant que quand ça devient compliqué on doit tout lâcher.
01:43 Donc on se battra jusqu'au bout et on ne sera sûrement pas démobilisés.
01:46 Alors échec, je ne dirais pas échec, je pense qu'elle est un peu frustrante
01:53 parce qu'on avait le sentiment d'avoir quelque chose de solide entre nous dans le club.
02:00 Il y a eu des échecs dans la saison évidemment, on en a déjà parlé longtemps.
02:06 Mais voilà, il y a des choses, il faut le prendre aussi avec beaucoup de recul.
02:12 Et je trouve que dans les changements qu'il y a eu, je trouve qu'on s'est quand même pas mal débrouillés.
02:22 On a beaucoup bossé, on a beaucoup dépensé d'énergie.
02:25 Et voilà, ça pourrait être frustrant de finir troisième, mais d'un autre côté il faut le voir un peu avec du recul comme je l'ai dit
02:34 et positivement en se disant qu'en réglant ce genre de détails là, on est très objectifs et très optimistes pour la suite.
02:42 Est-ce que le management dur d'Igor Tudor, il peut perdurer toute une saison, plusieurs saisons ?
02:49 Ou est-ce qu'à un moment donné il faut être un peu plus light dans son management avec vous, avec les joueurs ?
02:54 Est-ce que tu as un avis là-dessus ? Est-ce que tu penses que parfois il faut plus de souplesse ?
02:59 C'est dur.
03:05 Alors si... Non, mais c'est son caractère.
03:10 Je veux dire, si on veut plus de souplesse, il faut faire autre chose.
03:14 Alors je ne sais pas, il faut avoir quelqu'un d'autre.
03:16 On est là pour obéir à ce que lui veut.
03:19 Je veux dire, il a sa façon de fonctionner et on doit se plier à ce qu'il demande.
03:25 Et moi je trouve ça... Enfin je veux dire, que ce soit nous les joueurs, mais je veux dire dans les métiers, dans la vie de tous les jours.
03:34 Je veux dire, vous avez un chef qui est un peu sévère, et bien vous vous pliez aux règles.
03:38 S'il est un peu plus souple, et bien vous en profitez aussi.
03:41 Donc voilà, il n'y a pas de... Je veux dire, moi si ça perdure, oui, ça peut perdurer, bien sûr, évidemment.
03:47 Sinon je pense qu'il ne serait pas à ce niveau-là.

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