L'écrivain, Nathan Devers, au sujet d'un éventuel référendum sur la politique migratoire, dans Punchline : «L'immigration n'est pas un problème de politique intérieure, mais d'un monde qui est mondialisé, structuré par des phénomènes migratoires».
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00:00 Premièrement, quand on n'a pas fait de référendum depuis mille ans en ferrain sur l'immigration, est-ce que c'est le meilleur choix ?
00:05 On en a fait un, mais on s'est assis dessus le dernier.
00:07 Le dernier, on ne l'a pas écouté. Pendant toute la crise sanitaire, il n'y en a pas eu.
00:10 Pendant la réforme des retraites, il n'y en a pas eu.
00:12 Est-ce que c'est vraiment le premier sujet sur lequel il faut aller ?
00:15 Est-ce que ça ne va pas donner lieu à un débat avant le référendum qui va être d'extraordinairement mauvaise qualité,
00:20 avec énormément de démagogie dans tous les sens ?
00:22 Sur l'immigration, vous dites. Pourquoi d'extraordinaire mauvaise qualité ?
00:25 Parce que, si vous voulez, il y a parfois dans ce débat, encore une fois, l'immigration, c'est une question politique tout à fait importante,
00:32 mais il y a parfois des gens qui, quand ils parlent de l'immigration, parlent d'autre chose,
00:35 et suscitent des affects qui ne sont pas liés à une question politique, mais à autre chose.
00:40 Et puis surtout, la grande réticence que j'aurais, c'est que moi, je pense que le prisme là qui est trompeur,
00:45 c'est que l'immigration n'est pas un problème de politique intérieure.
00:47 C'est un problème d'un monde qui est mondialisé, qui est aujourd'hui structuré par des phénomènes migratoires.
00:52 C'est un problème de choix géopolitique, de choix diplomatique.
00:57 Et donc, je trouve ça insensé de discuter même de l'immigration comme si c'était quelque chose qui se jouait à ton arrière.
01:04 Je n'ai pas fait.
01:06 ♪ ♪ ♪
01:08 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]