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00:00 pour vous, il y a trop d'immigrés en France aujourd'hui ?
00:02 – C'est les Français qui le disent.
00:04 Vous citiez les sondages, il y en a un qui est paru dans le Figaro, au Doxa,
00:08 74% des Français disent qu'il y a trop d'immigrés.
00:13 Alors il y en a 92% dans ma famille politique,
00:17 mais il y en a 52% au Parti socialiste.
00:20 Ça veut dire que quelles que soient les appartenances politiques,
00:24 il y a aujourd'hui ce sentiment, ce sentiment il faut l'entendre,
00:29 parce qu'on ne fait rien depuis des années,
00:31 en tout cas on ne fait pas ce qu'il faut,
00:34 parce qu'il y a une forme d'élite qui dit "regardez, il n'y a rien à voir,
00:37 on ne peut pas faire ça, puis ce n'est pas bien".
00:40 Et c'est contre l'avis des Français,
00:42 donc c'est pour ça qu'au cœur de notre projet,
00:45 on dit "mais c'est aux Français de décider".
00:48 Nous on veut réformer la Constitution parce qu'aujourd'hui il y a des obstacles,
00:51 et les Français décideront par référendum.
00:53 Si on le laisse faire par le Parlement, par l'Assemblée et le Sénat,
00:58 il y aura toujours ces obstacles, d'abord des obstacles médiatiques,
01:01 ceux qui savent et qui vont imposer leur point de vue.
01:04 Moi je veux qu'on donne la parole aux Français là-dessus.
01:06 - Selon la définition de l'INSEE,
01:08 un immigré est une personne née étrangère, à l'étranger et résidant en France.
01:12 Le taux de la population immigrée en 2021 était de 10,3%.
01:16 - C'est ça.
01:19 - Pourquoi aujourd'hui, pourquoi l'immigration poserait un si gros problème ?
01:24 - Parce que c'est le problème de l'intégration.
01:29 Être étranger, quand on adhère, on épouse les valeurs du pays qui vous accueille,
01:34 ne pose aucune difficulté.
01:37 Aujourd'hui, le nombre d'étrangers qui sont arrivés en un accueil en situation légale,
01:42 quasiment 500 000 chaque année, 500 000 chaque année,
01:46 qui se rajoutent, et donc aujourd'hui on n'a plus la capacité
01:51 à assimiler aux valeurs de la République ces personnes,
01:54 à ce qu'elles puissent toutes travailler, il y a 500 000 étrangers au chômage,
01:58 à ce qu'elles puissent connaître la langue de la République,
02:01 et puis il y a des problèmes de communautarisme, on l'a vu,
02:04 qui sont liés à cette immigration de masse,
02:08 il y a des problèmes de délinquance,
02:10 c'est pas moi qui le dit, c'est le ministre de l'Intérieur,
02:12 puisqu'il a été, je le dis presque courageusement, le premier à faire ce lien,
02:17 il n'a pas fait grand-chose pour corriger,
02:19 mais à dire qu'il y a un lien entre délinquance et immigration.
02:23 24% des détenus en prison aujourd'hui sont des étrangers,
02:27 vous avez cité le chiffre, à peu près 7% de la population,
02:33 alors sur les étrangers, vous parlez des immigrés,
02:36 sur les étrangers c'est presque 8, 3 millions, 5 millions,
02:42 il y en a 24%, donc 3 fois plus proportionnellement en prison,
02:45 donc il y a ce lien, 90% des vols à la tire dans les transports parisiens
02:51 sont commis par des étrangers, donc il y a un sujet,
02:54 il faut qu'on intègre mieux ceux qui sont ici,
02:58 il faut que ceux qui n'ont pas le droit d'y être repartent chez eux,
03:02 et il faut qu'on arrête que notre pays accueille trop d'étrangers,
03:06 j'étais hier au Danemark, le Danemark a envoyé un message très clair,
03:10 en disant "on ne peut pas accueillir certaines personnes,
03:14 et donc ils ne seront pas bien accueillis ici,
03:16 et du coup ils vont ailleurs", ce message de dissuasion
03:20 comportait les Danois au-delà des mesures qui sont en application,
03:23 ils ont lancé un message, ce message a été entendu,
03:26 nous en gros on dit "c'est open bar,
03:29 vous avez les prestations sociales dès le premier jour,
03:32 les allocations familiales, vous avez une multitude d'aides,
03:36 l'aide médicale d'État, vous avez le droit aujourd'hui de venir vous soigner en France
03:41 parce que dans votre pays il n'y a pas le même niveau de soins,
03:44 tout ça c'est une forme de naïveté, les Français ne l'acceptent plus,
03:49 et ça nuit à la cohésion de notre pays.
03:52 – Gilles, moi ce que j'aime bien M. Sciotti c'est que vous n'êtes pas langue de bois,
03:55 et là vous l'êtes moins que jamais, c'est-à-dire que là vous faites directement,
03:58 explicitement le lien entre immigration et délinquance.
04:01 – Ce n'est pas moi ce sont les statistiques.
04:02 – Non mais vous dites sur le plateau, s'il y avait moins d'immigrés,
04:05 aujourd'hui il y aurait moins d'insécurité ou de sentiments d'insécurité en France ?
04:09 – Moins d'insécurité.
04:11 – Directement vous dites ça, c'est-à-dire que les immigrés
04:13 sont responsables de l'insécurité majoritairement en France ?
04:15 – En tout cas, ce n'est pas moi qui l'ai dit, je le souligne.
04:18 – Là c'est vous.
04:19 – Mais je le confirme, le préfet de police de Paris, l'ancien préfet de police,
04:24 le ministre de l'Intérieur, M. Darmanin, on n'est pas dans la même famille politique,
04:28 il part sur les bases du service statistique du ministère de l'Intérieur.
04:34 Donc il dit, oui on y était, mais on n'y est plus.
04:37 50% des actes de délinquance commis à Paris, à Lyon, à Marseille,
04:43 donc dans les grandes villes, sont aujourd'hui du fait d'étrangers.
04:47 C'est une statistique, après chacun y trouve son interprétation.
04:50 Mais pourquoi ?
04:52 Parce qu'aujourd'hui, très clairement, notre pays n'a plus la capacité
04:56 à accueillir autant d'étrangers, parce qu'elle n'a plus la capacité
04:59 à les intégrer comme il conviendrait.
05:02 – Et tous les immigrés qui travaillent dans la restauration,
05:04 dans des tas de secteurs qui sans eux ne fonctionneraient plus aujourd'hui,
05:07 M. Chautier ?
05:08 – C'est vrai que ça c'est une vraie question.
05:10 – Moi je suis plus favorable à l'immigration de travail
05:14 qu'à l'immigration familiale ou quelquefois aussi au dévoiement du droit d'asile,
05:22 qui permet de faire rentrer aujourd'hui chaque année 130 000 personnes,
05:27 dont environ 80 000 sont des fous demandeurs d'asile.
05:31 – Vous ne voulez pas de regroupement familial alors ?
05:34 – Je veux limiter le regroupement familial.
05:36 Nous ce que nous proposons ce sont des plafonds maximums,
05:38 qui est une forme de quota.
05:40 Aujourd'hui, l'année dernière, on a donné 330 000 titres de séjour en France.
05:46 Nous disons, il ne faut pas dépasser, je prends un exemple,
05:50 ce n'est pas un chiffre qui a arrêté, mais on ferait voter chaque année
05:54 par le Parlement, plafond, en disant, cette année on ne dépasse pas les 75 000.
05:59 Et là-dedans, il y en a 15 000 pour le regroupement familial,
06:03 il y a 40 000 étudiants, il y en a 30 000 qui viennent travailler,
06:06 enfin je n'ai pas le compte, je ne sais pas s'il est exact.
06:08 Voilà, et donc, ceux qui arrivent au-delà du seuil, ils attendent l'année d'après.
06:13 Mais le regroupement familial, aujourd'hui, il est automatique.
06:17 Il est automatique parce qu'on doit subir la règle
06:21 qui nous est imposée par un article d'une convention internationale.
06:26 Et d'ailleurs, dans notre proposition de loi, nous disons,
06:29 si les Français le décident, aucune norme internationale
06:32 ne pourra être supérieure à la volonté du peuple.
06:35 – Pour vous, la loi immigration, il y a une urgence à la faire pour vous ?
06:40 – Bien sûr, parce que la situation, elle est grave.
06:43 On voit bien que tous les chiffres se dégradent.
06:45 Jamais nous n'avons accueilli autant d'étrangers dans notre pays,
06:49 jamais autant.
06:51 Chaque année, c'est l'équivalent d'une très grande ville.
06:53 – Mais est-ce que c'est pour s'exprimer de certains talents ?
06:57 – Oui, mais on les choisit. – Comment ?
06:59 – On les choisit.
07:00 – C'est ça que je voulais dire.
07:01 – Comment on fait pour choisir un bon immigré qui quitte son pays
07:04 parce qu'il y a la famille et qui arrive en France,
07:06 qui va travailler, à un mauvais immigré qui quitte son pays,
07:08 qui va profiter des aides, qui va foutre le bordel ici ?
07:10 Comment on différencie, quand il est sur le bateau en pleine mer,
07:13 comment on sait lequel est le bon, lequel est le mauvais ?
07:15 Quel on garde, lequel on le vire ?
07:17 – Le bateau, ce n'est pas le bon vecteur.
07:19 Ce n'est pas le bon vecteur pour arriver.
07:21 Si on veut arriver, on va faire une demande de visa
07:24 dans un consulat, à l'étranger.
07:26 Il y a des cartes qui s'appellent "talents et compétences",
07:30 notamment pour accueillir des professionnels de santé.
07:32 Il y en a.
07:33 Donc moi je dis, je préfère une immigration de travail, mais légale.
07:36 Vous parliez tout à l'heure dans les restaurants,
07:38 je pense que c'est un peu le projet de M. Darmanin,
07:40 c'est pour ça qu'on est contre.
07:42 Il veut régulariser ceux qui travaillent au noir,
07:44 ceux qui sont des clandestins.
07:46 Ça, je m'y refuse, parce que si on commence à régulariser,
07:50 comme c'est fait aujourd'hui,
07:51 il y a 30 000 clandestins environ chaque année qui sont régularisés.
07:55 Ça veut dire quoi ? On lance un message à tous ceux qui veulent venir
07:58 et qui vont se dire, une fois qu'on a mis un pied en France,
08:01 en Europe, puis en France, on est régularisés.
08:03 Ça, ça ne marche pas.
08:04 - On va revenir dans un instant. Merci.
08:07 - S'il vous plaît, le délit, oui, absolument.
08:08 Je souhaite qu'on le rétablisse.
08:10 - La question qui revient souvent, c'est le problème pour vous,
08:12 est-ce que c'est l'immigration ou l'immigration de clandestine ?
08:14 Parce qu'avec ce qu'a dit Raymond, on est là-dessus.
08:18 - C'est naturellement l'immigration de clandestine d'abord.
08:23 800 000 à peu près, 800 000 à 1 million étrangers
08:26 en situation irrégulière sur le territoire national.
08:31 Tous les jours, à la frontière italienne,
08:33 chez moi, dans les Alpes-Maritimes,
08:35 2 à 300 étrangers en situation irrégulière interpellés,
08:38 ramenés en Italie, puis ils reviennent.
08:41 Mais le problème aussi, il faut avoir le courage de le dire,
08:44 c'est l'immigration légale qu'on ne contrôle pas.
08:47 Ou en gros, aujourd'hui, il n'y a pas de politique migratoire.
08:51 Presque tous ceux qui veulent venir en France sont accueillis.
08:56 C'est une question de temps.
08:58 Tous ceux qui y sont, même en situation illégale,
09:01 ne sont que très rarement renvoyés.
09:04 5 % environ de ceux qui sont en situation illégale.
09:07 C'est la fameuse histoire des OQTF,
09:10 les obligations de quitter le territoire français,
09:12 avec des drames terrifiants où chaque fois,
09:15 on découvre qu'une personne a commis un crime, un délit.
09:19 Il y a eu l'affaire Lola, et que ces personnes
09:23 étaient sous l'objet d'une OQTF non exécutée.
09:26 140 000 OQTF, il y en a moins de 10 000 qui sont exécutées.
09:31 Donc la réalité, elle est là.
09:33 Donc il y a les deux sujets, trop d'immigration légale
09:37 et pas de régulation, de contrôle suffisant de l'immigration illégale.
09:41 On manque de structures IRGT au Danemark.
09:43 Au Danemark, ils ont mis des centres,
09:45 il y a une agence du retour qui organise le retour.
09:49 Et ceux qui arrivent, notamment les demandeurs d'asile,
09:52 pendant que leur demande est examinée,
09:53 ils sont dans des centres de très grande qualité.
09:57 Il y a une forme de confort, ce n'est pas une prison.
10:00 Mais s'ils leur demandent pour obtenir le statut de réfugié,
10:04 c'est noble d'obtenir le statut de réfugié.
10:07 C'est l'honneur de la France et des pays développés
10:09 de protéger ceux qui sont opprimés chez eux.
10:12 Eh bien, s'ils n'ont pas ce statut,
10:14 ils sont renvoyés immédiatement.
10:16 Nous, on ne le fait pas.
10:17 C'est 5% des déboutés du droit d'asile.
10:20 Donc, dès qu'on est ici, et tout ça,
10:22 ça donne du grain à moude aux filières de passeurs
10:24 qui vendent le passage en Méditerranée.
10:27 Et ça nourrit les drames parce qu'il y a cette forme de naïveté
10:30 où on accueille et où on ne renvoie pas.
10:32 - C'est quoi cette histoire de double peine ?
10:34 Qu'est-ce que c'est, la double peine ?
10:35 - La double peine, c'est dire que quand on est étranger en France,
10:39 qu'on est condamné à une peine de plus d'un an de prison ferme,
10:44 il y a ce qu'on appelle une interdiction de territoire français.
10:47 C'est une peine complémentaire.
10:48 C'est la justice qui le prononce.
10:50 Et puis après, les autorités administratives,
10:52 les préfets, empruntent un acte et disent
10:55 "Vous êtes arrivé en France, vous aviez des papiers,
10:59 vous avez déchiré le contrat,
11:01 parce que venir en France, ça donne des droits,
11:04 mais il faut aussi des devoirs.
11:05 Et le premier de ces devoirs, ce n'est pas de commettre un crime,
11:08 un délit, a fortiori un crime.
11:10 Donc, vous avez commis un acte de délinquance,
11:12 vous avez rompu le contrat avec la République,
11:15 avec la France qui vous a fait l'honneur de vous accueillir,
11:17 vous repartez.
11:18 C'est la prison et l'avion.
11:20 – Juste pour vous, ceux qui veulent vraiment le dire,
11:23 est-ce que vous êtes pour la double peine,
11:24 comme le vient de le dire Éric Jotiquier,
11:25 pour qui est conclu, vous êtes pour ?
11:27 – Oui, complètement, je ne comprends même pas
11:29 comment on a pu la supprimer.
11:31 Quel est l'intérêt de garder des gens qui, justement,
11:34 rompent ce contrat et qui sont des dangers pour les Français ?
11:36 – Vous avez un petit pancarte, ceux qui veulent répondre, ceux qui ne veulent pas.
11:38 Vous ne pouvez pas répondre sur cette question.
11:40 – Quelle était la motivation, je ne me souviens plus,
11:42 mais quelle était la motivation pour supprimer cette double peine
11:44 à part de l'idéologie ?
11:46 – En tout cas, aujourd'hui, c'est compte tenu de l'évolution
11:49 de la délinquance, de la criminalité, de ce lien,
11:52 que malheureusement, je ne m'en réjouis pas,
11:54 on constate aujourd'hui, il faut être lucide,
11:57 il faut envoyer un message, on ne peut pas s'attaquer
12:00 aux valeurs de la République, on ne peut pas commettre un délit
12:02 quand un pays vous accueille.
12:04 Un Français qui fait ça à l'étranger, il ne reste pas.
12:06 – Juste, toi tu n'es pas d'accord.
12:07 – Donc il faut qu'il y ait la réciprocité.
12:08 – Moi je ne suis pas du tout d'accord,
12:09 et là vous faites la chasse aux immigrés clandestins, illégaux,
12:12 monsieur Ciotti, vous savez que…
12:13 – Non, mais là je parle de ceux qui commettent des délits.
12:15 – Mais non, mais les délits ?
12:16 – Mais simplement les clandestins, c'est différent.
12:19 – Non mais la double peine, ma question est claire,
12:21 est-ce que tu es oui ou non pour la double peine ?
12:23 – La double peine ?
12:24 – Non mais absolument pas, je ne suis pas pour la double peine.
12:26 – La double peine, on rappelle ce que c'est.
12:27 – Pour moi, un immigré n'a pas à être sanctionné.
12:29 – Attends, on rappelle ce que c'est, s'il te plaît,
12:31 on va rappeler ce que c'est.
12:32 – En ce qui me concerne, c'est quelqu'un qui est condamné
12:34 pour un délit, quelqu'un qui a commis un vol,
12:37 a forceri un crime.
12:39 – Voilà, c'est ça, un an ou plus, un an ou plus, et qui récidive ?
12:44 – Je prends un exemple, il y avait un étranger en situation régulière
12:53 qui avait mis le feu à la cathédrale de Nantes,
12:57 vous vous rappelez de ce drame,
13:01 et qui ensuite a assassiné le prêtre qui l'hébergait.
13:05 Voilà, donc il aurait, parce qu'il y avait cet incendie,
13:10 il aurait dû être expulsé automatiquement, il n'a pas été.
13:14 Voilà, c'est ce à quoi s'attaque, de façon très concrète,
13:17 nos propositions de loi, c'est une question de bon sens.
13:20 – Sauf que vous savez que ça peut susciter aussi des crises diplomatiques,
13:23 parce qu'il y a les pays qui ne veulent pas les récupérer.
13:25 – C'est un autre sujet.
13:26 – Je suis prête à aller au classe, faire une crise diplomatique avec…
13:30 – Il faut être ferme.
13:31 – Non, il faut être ferme.
13:32 – Il faut être ferme, si tu fais, si tu ne fais pas, ça c'est un autre sujet.
13:35 – Mais là il faut une action…
13:38 – Non mais vous avez raison, vous avez raison parce que…
13:42 – Oui mais tu ne peux pas dire que tu n'es pas pour un truc
13:44 parce que tu ne peux pas le faire, il faut se donner les moyens de nous récuperer.
13:46 – Il y a beaucoup de pays d'origine qui ne veulent pas reprendre leur ressortissant.
13:50 Là, c'est une action diplomatique, c'est une action politique,
13:54 il faut dire à ces pays, donnant, donnant,
13:57 il y a des visas qu'on leur accorde, ça c'est important,
14:00 il y a des laissés-passés consulaires,
14:02 alors le gouvernement l'avait dit puis il a reculé, notamment vis-à-vis de l'Algérie.
14:06 Donc aujourd'hui l'Algérie ne reprend quasiment personne,
14:10 quasiment personne, alors que le président Macron a donné des signes…
14:14 Et puis l'Algérie, il y a aussi des accords bilatéraux,
14:18 notamment qui existent depuis 68, qu'il faudra sans doute revoir,
14:23 parce qu'ils sont d'une naïveté incroyable.
14:25 L'Algérie en permanence nous attaque, nous insulte,
14:29 et puis nous on dit "mais venez, venez", non, tout ça ce n'est pas réaliste.
14:33 [Musique]