7Dimanche : interview de Jean-Marc Nollet, co-président d'Ecolo
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00:11 L'Assemblée Générale d'Ecolo, c'est toujours un moment important.
00:14 Mais qui plus est, ce dimanche, nous allons nous pencher sur la revitalisation de la démocratie.
00:21 Comment redonner du pouvoir aux citoyens ?
00:24 Et une des propositions, c'est d'inscrire le référendum et même le préférendum dans la Constitution.
00:31 Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que, aux actuelles consultations populaires qui ne sont qu'indicatives,
00:37 Ecolo veut substituer, veut installer dans la Constitution la possibilité d'avoir des décisions,
00:44 des référendums décisionnels, et même la possibilité d'avoir des préférendums,
00:49 c'est-à-dire de pouvoir choisir ses préférences parmi plusieurs choix.
00:53 Mais le plus important, c'est de redonner du pouvoir de décision aux citoyens.
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01:02 Et alors, l'autre proposition phare, c'est de lutter contre l'abstention,
01:06 puisqu'on sait qu'elle se développe très fort en Wallonie, comme à Bruxelles, et même en Flandre aussi.
01:11 C'est de raccrocher toutes ces personnes qui sont en décrochage, en proposant différentes options possibles.
01:17 Soit les sièges qui ne sont pas attribués parce qu'il y a eu un taux d'abstention sont laissés vides, c'est une option.
01:24 L'autre possibilité, c'est de tirer au sort des citoyens qui deviendraient conseillers communaux
01:30 pour remplacer les sièges qui représenteraient le volume de l'abstention.
01:35 Mais au bout du compte, la volonté, c'est de réduire cette abstention et de raccrocher tout le monde aux élections.
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01:45 Le Premier ministre veut mettre sur pause toutes les politiques nécessaires à la protection de la nature.
01:51 C'est une erreur fondamentale, parce qu'on sait que la nature, non seulement nous protège, elle nous nourrit,
01:58 elle est là aussi pour nous donner des médicaments, mais elle nous fournit une série de services économiques.
02:06 La valorisation au niveau de la richesse mondiale qui est créée chaque année par les apports de la nature, c'est 50%.
02:15 50% de notre richesse est liée aux services écosystémiques.
02:20 Alors je ne comprends pas pourquoi il faudrait mettre sur pause cet enjeu-là,
02:24 alors qu'on sait très bien qu'au plus on retarde les décisions, au plus cher ça coûtera.
02:29 C'est un très mauvais calcul que fait le Premier ministre.
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02:36 Le mois de juin est essentiel, mais tous les mois dans la nature sont extrêmement importants.
02:41 Vous savez, aujourd'hui, on entend de moins en moins les oiseaux chanter au printemps par exemple, au mois de mars ou au mois d'avril.
02:47 C'est lié au fait que 80% des insectes volants ont disparu en 50 ans.
02:53 Vous imaginez l'hécatombe, la catastrophe, l'effondrement de la biodiversité.
02:57 Les printemps sont de plus en plus silencieux et les étés de plus en plus catastrophiques.
03:02 On se souvient des inondations en Wallonie en 2020, on les a revécues en Italie.
03:07 C'est la sécheresse actuellement en Espagne et en France.
03:10 Bref, il y a encore beaucoup de boulot.
03:12 Ce n'est vraiment pas le moment de mettre les politiques vertes sur pause.
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