• il y a 2 ans

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Transcription
00:00 Eh bien vers 4h30 du matin, nous avons été informés d'une cyberattaque du système informatique de l'hôpital.
00:08 Et donc nous avons immédiatement mis en branle le plan d'urgence hospitalier.
00:14 Nous avons constitué une cellule de crise qui a commencé à analyser la situation.
00:18 Et il est apparu très vite qu'un virus avait infecté notre système.
00:22 Et donc comme il est prévu dans ce type de situation, nous avons immédiatement coupé toutes les connexions informatiques du réseau.
00:28 Ce qui nous a obligés immédiatement également de mettre en place des procédures alternatives pour la communication entre les services de l'hôpital.
00:37 Et nous avons eu un certain succès dans cette mise en place puisque l'hôpital fonctionne aujourd'hui de manière satisfaisante.
00:48 Néanmoins, il est évident que ces procédures prennent beaucoup plus de temps que les procédures informatiques habituelles.
00:54 Et que donc nous ne sommes pas en capacité d'assumer l'ensemble de l'activité que nous assumons en général.
01:01 Donc nous demandons à tous nos patients habituels de ne pas se rendre à l'hôpital si ce n'est pas absolument nécessaire.
01:11 Donc il est évident que dans la situation dans laquelle nous sommes, nous ne sommes pas en capacité d'assumer tout le volume habituel de fonctionnement de l'hôpital.
01:18 Notamment dans des secteurs critiques comme le BOC opératoire ou d'autres fonctions de ce type.
01:23 Et donc ce que nous demandons à nos patients c'est de ne pas s'adresser eux-mêmes à l'hôpital.
01:28 Nous allons tous les recontacter individuellement pour les informer du maintien ou non de l'activité programmée.
01:36 Et il est évident que nous leur répondrons en fonction de notre capacité à réactiver le fonctionnement normal de l'hôpital.
01:44 Donc c'est aussi un peu en fonction de l'importance des dégâts que nous allons constater maintenant après analyse.
01:50 Que nous devrons postposer des activités ou qu'au contraire nous pourrons les maintenir.
01:56 Nous nous préparons au pire, c'est-à-dire à fonctionner toute la semaine prochaine sans aucune informatique.
02:03 Nous espérons que la situation s'améliorera plus rapidement que cela.
02:07 Et les messages que nous pourrons à ce moment-là donner à nos patients seront en conséquence.
02:13 Alors nous n'avons aucune information actuellement sur une demande de rançon.
02:18 Et d'ailleurs je pense que la règle est de communiquer le moins possible sur cet aspect-là.
02:23 Mais dans la mesure où précisément tout le système informatique a été coupé du réseau, on se coupe aussi de ces moyens de communication-là.
02:30 Donc voilà, pour l'instant nous nous concentrons sur la récupération du système.
02:35 Et nous avons bon espoir de pouvoir récupérer le système sans devoir passer par des moyens qui ne sont d'ailleurs pas légaux.
02:42 Et que nous ne voulons que voulons écarter d'emblée.
02:45 Nos systèmes de sécurité interne et nos plans alternatifs de fonctionnement doivent nous permettre de récupérer la totalité du fonctionnement de l'hôpital sans céder à un éventuel chantage de ce type.
02:57 Nous faisons partie du SMUR de Namur.
03:01 Donc nous avons un véhicule SMUR qui continue normalement à sortir de l'hôpital pour intervenir là où il est appelé.
03:08 Le retour du patient se fait en bonne intelligence, si je peux dire, entre le service d'urgence et le SMUR lui-même.
03:15 Il est évident que dans les circonstances actuelles, il y aura vraisemblablement plus de patients qui seront renvoyés dans les services d'urgence des hôpitaux voisins.
03:23 Si le patient peut être admis dans notre service d'urgence parce que nous avons la certitude que nous pouvons l'accueillir correctement, dans ce cas-là il pourra revenir chez nous.
03:31 [SILENCE]

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