Merci Romain !

  • l’année dernière
10 minutes, 10 photos, 10 instants en Jaune et Noir.

Allez, installez-vous, sortez les mouchoirs et profitez d'un Romain Sazy en mode souvenirs, dans une vidéo remplie d'émotions !

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Sports
Transcript
00:00 C'est parti.
00:02 Première photo.
00:04 Vu l'équipement entier, je pense que c'est mon arrivée en 2010.
00:10 Première année pour moi.
00:14 Je débarque dans ce club que je ne connais pas trop.
00:19 C'est allé très vite.
00:21 L'opportunité s'est présentée.
00:23 Le premier souvenir que j'ai, c'est ce premier match de top 14.
00:28 Je me rappelle que j'étais en tribune.
00:30 Je suis arrivé blessé ici.
00:32 C'était un La Rochelle-Castre.
00:34 C'était tout simplement énorme la pression exercée par le public rocher sur la rencontre.
00:44 Ils ont poussé de la première à la 85ème minute.
00:47 C'est le premier truc qui m'a fait « wow » de suite.
00:51 Je me suis dit « où c'est que je suis tombé ? »
00:54 Le premier match, je pense que je dois commencer sur le coup de Jambi.
00:59 Elle est peut-être en déplacement à Toulon.
01:01 Ça remonte.
01:02 Ça fait 13 ans.
01:03 Les souvenirs s'effacent un peu.
01:04 Mais j'en garde quand même de très très bons souvenirs.
01:07 La deuxième photo.
01:09 On rechange encore l'équipement entier.
01:11 Pro D2.
01:12 Ça, c'est sûr.
01:13 Arrivée de Patrice Colasso.
01:15 Le club des Sants.
01:17 On restructure beaucoup de nos objectifs.
01:20 Chaque année, on a réussi à faire des phases finales.
01:22 On butait.
01:23 Sur cette fameuse demi-finale.
01:25 La dernière saison, 2013-2014, on arrive à recevoir une étonnée contre Pau.
01:35 Et on enchaîne par la Chabane d'Elba.
01:39 Ce qui reste assez spécial pour tout le peuple rochellier.
01:45 Pour tous les joueurs.
01:46 C'est le premier grand souvenir d'une phase finale avec la Rochelle.
01:51 Tu avais bien choisi.
01:53 Parfait.
01:54 Là, on est en train de célébrer.
01:56 On avait un super groupe.
01:58 À cette période-là, je sais qu'on était très connectés.
02:03 On avait passé de super moments tout au long de la saison.
02:06 On s'était dit des choses.
02:09 Ça correspond aussi à l'arrivée de Lett.
02:11 Je ne vois pas sur la photo.
02:12 Il y a Wini.
02:13 Il y a Franck Jacob.
02:14 Comme je vois toutes mes têtes.
02:15 On avait vraiment de bons mecs.
02:18 Et une très belle équipe sur le terrain.
02:21 Mais aussi à Mours.
02:22 La fête a été tout simplement fabuleuse.
02:26 J'ai bien fait la transition.
02:28 On est partis sur la fête.
02:31 Première parade pour moi.
02:33 Je découvre le Vieux-Port.
02:34 De nuit, je me rappelle ce retour de Chabane.
02:37 Une bonne demi-heure, voire 45 minutes de bouchon au péage à Bordeaux.
02:43 Je me suis dit qu'il allait y avoir du monde à la Rochelle.
02:49 Ça va être fabuleux.
02:50 Tout le monde en parlait de ce fameux 2010.
02:53 Quand ils avaient validé leur montée.
02:55 J'avais forcément à cœur de le connaître.
02:59 Tous les haïtiens m'en parlaient.
03:02 Je voulais vraiment le voir.
03:04 Pour le croire surtout.
03:05 Les images, je sais bien.
03:06 Mais de le voir en vrai, c'est toujours mieux.
03:09 Ce moment de communion sur le port, il a quelque chose d'assez particulier.
03:13 Le lieu si prête.
03:15 Et de voir toute cette foule amasser une journée noire.
03:18 C'est quelque chose de très fort.
03:21 Qui te rend fier.
03:24 Tu comprends pourquoi tu fais tous ces efforts sur l'année.
03:31 C'est pour vivre des moments comme ça.
03:33 Je pense que tout le monde y trouve son compte.
03:35 Ça, je reconnais.
03:36 Parce que c'est la fameuse demi-finale.
03:37 Une année exceptionnelle.
03:40 Même nous, on avait du mal à comprendre ce qui nous arrivait.
03:43 On termine la première de la saison.
03:45 Ce n'était pas écrit dans nos têtes.
03:52 Mais on était très confiants.
03:54 Peut-être un peu trop.
03:55 Après, il y a eu cette coupure de trois semaines.
03:57 Du fait qu'on n'ait pas gagné la demi-finale de challenge à domicile.
04:02 Je pense que c'est surtout là qu'on perd la demi-finale de Top 14.
04:06 C'était la fin d'une aventure pour certains mecs.
04:09 Comme je l'ai dit, le début de l'excitation.
04:13 En se disant qu'on était capable de jouer les phases finales et de jouer le tableau.
04:17 C'est sûr qu'à ce moment-là, il y a quand même pas mal de chemin parcouru depuis la Pro D2.
04:23 C'est très bien.
04:25 2018 aurait été le 200ème match.
04:27 Mais c'était les années Top 14.
04:31 2018, ça devait être l'année après la fameuse demi-finale qu'on perd.
04:35 Je pense que l'ambition commençait à monter petit à petit.
04:42 De jouer le haut du tableau et pas le maintien.
04:47 C'est quelque chose de plutôt gratifiant pour le club.
04:51 Ça suit vraiment l'évolution.
04:54 C'est sûr.
04:55 Je retiens surtout ça sur ces années-là.
04:58 Photo suivante.
05:00 Celle-là, elle fait un peu mal, forcément.
05:03 C'est l'année où on perd les deux finales.
05:06 Assez cruelle et dur à encaisser.
05:10 Quand tu regardes l'équipe adverse soulever au trophée.
05:15 Là, il n'y a pas de mots.
05:18 Là, ça fait très mal de l'intérieur.
05:20 Tu regrettes beaucoup de choses.
05:25 Parce que tu as envie de rendre beaucoup de gens heureux.
05:27 A commencer par la famille, les supporters.
05:31 Tu loupes un peu le clocher.
05:33 Mais d'un côté, ça a été un mal pour un bien.
05:37 Parce que cette frustration-là, on se l'est gardée au fond.
05:41 On n'a pas trop parlé.
05:43 On a assumé le fait qu'on ait perdu les deux finales.
05:47 Mais c'était pour mieux rebondir.
05:49 Trois-cinquième.
05:50 OK, Bordeaux.
05:51 Je reconnais.
05:52 Avec la pénalité de Yahya et de Samu sur le fait.
05:54 Trois-cinquième match.
05:56 C'est un moment victoire à Bordeaux.
05:59 Je pense qu'il est dans de bonnes conditions.
06:01 Et on sent que...
06:04 Après ça, on renchaîne avec la Coupe d'Europe.
06:07 Sur les deux confrontations des Bordelais.
06:10 C'était un début assez sérieux sur le titre qui allait arriver quelques semaines après.
06:20 On sentait l'équipe monter en puissance.
06:23 Et surtout, on était très revanchard à l'idée de gommer ces deux finales perdues.
06:29 Ce titre de vice-champion, on ne voulait absolument pas y regoutter.
06:33 Et on a fait une fin de saison assez exceptionnelle.
06:37 Ce n'est pas le plus facile à commenter.
06:41 Tout simplement, je pense qu'au final, je le fais pour eux.
06:50 C'est assez simple.
06:53 Pour eux, ce sont des médailles.
06:56 Et pour moi, ce sont des souvenirs qui restent gravés dans ma tête.
07:00 Des moments de partage avec les mecs.
07:02 Je cherche ça.
07:04 Et pour faire plaisir aux familles.
07:06 Ça, c'est mes enfants.
07:08 J'ai une femme qui m'a donné deux merveilleux petits Rocherets.
07:12 Qui sont à fond derrière papa.
07:14 Et quand on peut leur faire plaisir.
07:16 Je sais que c'était tout simplement l'énorme.
07:19 Papa est comme un vrai champion ce soir-là.
07:22 C'était très très bien.
07:24 La dernière.
07:26 Le sas est toute fraîche.
07:28 Le deuxième titre.
07:30 Saison parfaite sur le plan européen.
07:34 Le tableau de marche.
07:37 On était en mode vraiment tueur.
07:41 Et dès le début, on a dit.
07:44 On veut aller la chercher.
07:46 On veut continuer.
07:48 Je pense qu'elle est la plus belle.
07:53 Ça va peut-être être la première.
07:55 Parce que forcément, t'es fier.
07:57 Le club n'avait jamais connu ça.
07:59 Pour un club qui est centenaire.
08:01 On avait à coeur de l'offrir aux dirigeants qui font un boulot énorme.
08:04 Et aux supporters qui sont assez exceptionnels.
08:07 Après, la deuxième, au final, c'est sûr que c'était la plus dure.
08:10 Parce qu'on était l'équipe à battre.
08:13 Le champion a forcément cette étiquette collée sur le maillot.
08:17 Que tout le monde veut faire sauter.
08:19 Et on a résisté.
08:21 Le scénario du match est complètement fou.
08:24 Ce trophée est magnifique.
08:27 Comme je l'ai dit, le coach, Rodjo, quand il est arrivé,
08:32 on a été assez simple là-dessus.
08:34 Il a dit, on va gagner la Champions Cup.
08:37 C'est un championnat que je connais par coeur.
08:40 Je vais le faire avec vous.
08:42 Il l'a fait doublement.
08:44 C'est une concrétisation pour beaucoup de mecs.
08:48 Ma situation sur le scénario m'a arrêté il y a quelques semaines.
08:55 Avoir un trophée là, c'est énorme.
09:00 Bizarrement, je ne suis pas rassasié d'avoir ce coup.
09:04 Parce que ce que je veux, il est là dans quelques semaines.
09:07 On va tout faire pour aller le chercher.
09:11 Et encore faire une belle communion avec nos supporters.
09:16 Ce serait une belle récompense pour beaucoup de monde.
09:20 Le principal, c'est de rendre les gens heureux.
09:24 Les remercier.
09:26 Je pense qu'on est vraiment un club différent là-dessus.
09:29 On est très chanceux.
09:31 Je le répète assez deux fois.
09:33 Privilégié ici, quand tu viens ici.
09:36 Le mot, il colle vraiment à ce club.
09:40 C'est un club, dès que je suis arrivé, avec des valeurs qui me ressemblent.
09:45 Je m'y suis identifié.
09:48 Ça a été assez simple.
09:50 On peut dire que je suis heureux de la Rochelle.
09:54 Le stade Rochelais, ça me fait quelque chose.
09:58 Les supporters, on a un cadre qui est fabuleux.
10:02 Les installations sont énormes.
10:05 Chaque année, je vois des travaux qui vont agrandir la tribune.
10:08 Je ne me suis jamais lassé la moindre saison.
10:11 Je me disais que c'était pareil que l'année dernière.
10:14 La tirance pour le stade Rochelais, elle est grandissante.
10:20 C'est parfait.
10:22 Je pense que sur ça, on est dans la bonne voie.
10:26 [Musique]
10:30 [Musique]

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