La disparition de Karine Esquivillon, mère de famille de 54 ans, à Maché en Vendée, a été signalée le 3 avril dernier par son époux Michel Pialle, une semaine après que Karine Esquivillon a été vue pour la dernière fois. Sa disparition inquiète ses proches, en particulier sa fille, qui s'est confiée à BFMTV.
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00:00 Les gendarmes de la section de recherche de Nantes diffusent cet appel à témoins
00:03 avec une photo de Karine et la description précise des vêtements qu'elle portait le jour de sa disparition.
00:09 Toute la famille est auditionnée et la maison perquisitionnée.
00:15 - Il y avait plein de voitures de police, de partout, 12 personnes dans la maison.
00:20 Ils ont perquisitionné toute la maison.
00:22 Ils ont pris tout ce qui était matériel électronique,
00:26 un téléphone, ordinateur, téléphone des enfants, clés USB, disques durs.
00:33 - Toutes les hypothèses sont sur la table.
00:35 Celle de la disparition volontaire, celle de la mauvaise rencontre de quelqu'un de mal intentionné,
00:41 celle de la disparition volontaire suivie de quelqu'un qui l'empêche de communiquer,
00:45 celle de quelqu'un de l'entourage familial qui aurait pu lui en vouloir à la faire disparaître.
00:49 Pour l'instant, il n'y a pas l'ombre d'une piste.
00:52 - Karine aurait-elle pu être kidnappée dans la maison le jour de sa disparition ?
00:57 Impossible pour son mari.
00:59 - Il n'y a personne qui l'a forcée.
01:00 Parce que j'ai entendu lui crier.
01:02 Puis elle a pris des affaires qui étaient dans différents endroits dans la maison.
01:06 Quelqu'un qui l'a force, c'était impossible de venir dans la maison en 10 minutes, sans que j'entende,
01:12 prendre des affaires en haut, prendre des affaires en bas, rentrer dans les dossiers,
01:15 sortir un livre de famille, sortir certaines choses en haut, des bébés, des produits de beauté,
01:22 des parfums, des papiers.
01:24 Ça peut pas être... C'est impossible.
01:26 Autre question, Michel Pial a-t-il un rôle dans sa disparition ?
01:31 Pour Eva-Louise, il n'y avait pas de tension particulière entre ses parents.
01:37 - Comme tout couple, j'ai envie de dire qu'ils sont sur la fin d'une relation.
01:39 C'est-à-dire que ça a été des parents qui ont été extrêmement fusionnels quand j'étais très jeune.
01:43 Il y avait des épreuves de la vie particulièrement difficiles,
01:46 ce qui a fait que pendant un petit temps, il y avait des disputes régulièrement.
01:50 Mais comme tout couple normal, j'ai envie de dire, il n'y avait pas de violence, il n'y avait pas de gestes,
01:56 il n'y avait pas de propos de menaces, il n'y avait pas tout ça.
01:58 Et de ce que je sais, ça se passait très bien.
02:00 - Nous, on ne se disputait quasiment jamais.
02:02 Nous, à la maison, on ne boit pas, on ne fume pas.
02:08 Mes enfants peuvent le dire, jamais.
02:13 C'est même pas des disputes.
02:16 On peut se reprocher des fois des petites choses, mais ça ne va jamais à la dispute.
02:22 Et puis, on n'avait aucune raison.
02:26 En plus, les choses, ça roulait.
02:29 - Aucun de vous deux n'est impulsif ?
02:32 - Non, je suis quelqu'un de calme. Karine aussi.
02:36 Je ne peux pas imaginer mes... Michel faire du mal à ma sœur, quoi.
02:41 Je ne peux pas. Je ne peux pas l'imaginer. Je ne peux pas l'imaginer.
02:46 - C'est normal qu'on suspecte.
02:49 Parce que quand on voit les affaires aujourd'hui, le premier suspect, c'est le mari ou l'ex-conjoint.
02:54 Mais il y a eu ce qu'il fallait à la maison. Il y a eu la police scientifique qui est venue.
02:58 Mais il n'y a rien qui prouve que c'est mon père.
03:00 Et pour le moment, tout le prouve que ce n'est pas lui.
03:03 2 mois après la disparition de sa mère, Eva-Louise a toujours l'espoir de la retrouver.
03:08 Face à notre caméra, elle lui envoie un message de détresse.
03:12 - Reviens. Fais un signe.
03:17 Tout simplement. Juste un signe.
03:21 Voilà. Tout ce que je veux savoir, c'est qu'elle aille bien
03:27 et que si elle veut revenir, ma porte est à l'ouverture.
03:30 - Et que la porte de papa est ouverte ?
03:33 Impossible pour elle d'imaginer le pire.
03:36 Même si une information judiciaire a été ouverte pour enlèvement et séquestration.