• l’année dernière

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Amusant
Transcription
00:00 *Musique*
00:27 Mes chers compatriotes, j'arrive juste du paradis et figurez-vous qu'en passant chez Emmanuel et Brigitte,
00:38 j'ai oublié mon discours que j'avais écrit pour vous.
00:43 Mais heureusement, j'ai mon sous-secrétaire d'État que j'ai missionné pour aller le chercher,
00:51 mon sous-secrétaire d'État qui va m'amener mon discours.
01:01 Merci. En fait, je l'appelle mon sous-secrétaire d'État, mais en fait c'est mon secrétaire d'État, mais il est toujours sous.
01:13 Alors, alors... Attends, j'ai capté, hein ?
01:20 Je vais remonter mon peu de lettre.
01:33 Est-ce qu'il y a quelqu'un qui peut venir aider le vieux ?
01:37 Ah, merci. Mais je croyais que c'était Bernadette. Non, mais c'est une apparition, c'est un souvenir.
01:47 Écoutez, écoutez, ma chère compatriote. Oh putain, je vais le prendre à la main.
01:56 Je le prends souvent à la main, ma maudite Bernadette, quand elle est pas là.
02:03 Oui, ça va comme ça. Je te remercie, je te remercie.
02:09 Ah, t'es pas malin non plus, hein ? Ah, non, ça c'est l'autre.
02:20 Mais, mes chers compatriotes, je vous observe depuis le paradis et je vous dis que là où je suis,
02:32 beaucoup d'entre vous souhaiteraient avoir cette vie paisible.
02:39 Alors, mes chers compatriotes, je viens en remettre une couche.
02:45 D'abord, je voudrais préciser à mes vieux amis terriens, quand je dis en remettre une couche, ce n'est pas un atelier TENA.
02:55 Non, simplement, face à tous vos problèmes climatiques qui me chauffent les oreilles, j'en ai des gaz à effet de serre, ça me gonfle.
03:12 Un jour, ça va péter. Je vous trouve en mal de concentration pour résoudre vos problèmes,
03:20 d'où le fait que je constate vous voir souvent dans la Lune et de toute évidence, vous n'êtes pas prêts de la décrocher.
03:29 Putain, ça y est, je suis pile dans le sujet !
03:34 Oh, nom de Dieu !
03:36 Bon, je ne vais pas vous parler politique, sommes toutes non-obstants, monsieur Bargore, remontez votre pantalon.
03:44 Je vais vous faire un commentaire. Vous avez vu la CGT ? Le moustachu de parti, Martinez,
03:56 il a quitté la tête du syndicat pour rejoindre son hôtel du même nom à Cannes, un festival à lui tout seul, ce syndicaliste, presque aussi riche que Mélenchon.
04:09 Alors, le Martinez parti, voilà que la Sophie Binet le remplace. La Sophie Binet, c'est un cas.
04:21 Oui, il paraît que c'est un cas, Binet. Ils ne sont pas dans la merde, la CGT. Ils ne sont pas finis d'essuyer des échecs.
04:32 Ah, autre sujet sans transition, je ne sais pas si vous avez vu le couronnement par les Anglais du roi Charles Orange ?
04:44 Non, Charles SFR ? Non, Charles Free ? Oui, Charles III !
04:52 En fait, il ne voulait pas que ce soit trop protocolaire, tel que ce le fut jadis avec sa mère.
05:04 C'est la raison pour laquelle, à la place du carrosse, il lui souhaitait arriver à vie de sa vieille voiture française, une Renault que je lui avais offerte.
05:18 Mais à la répétition de la cérémonie, le peuple qui était là, quand il l'a vu arriver dans sa Mégane, a ri.
05:29 Putain, je l'ai fait de mon jeu de mots, hein ?
05:34 La vieille qui était à ses côtés, il y en a qui ont cru que c'était sa mère, résuscitée, c'était la dame au camélia.
05:46 Il la connaît par cœur, il a du bol. Camélia Parker-Moldau, pour ceux qui n'ont pas compris ma bonne douteuse.
05:56 Ah, putain, la douteuse celle-là, hein ?
05:59 Eh bien, sa vieille lady, dit, elle n'était pas contente du tout. Elle lui a tiré les oreilles et depuis, ça se voit.
06:11 Soit, soit, la vie des monarques ne m'intéresse pas et je préfère garder mon arc pour tirer une flèche de Cupidon dans la bonne direction.
06:29 Maintenant, à propos de Cupidon et ses flèches, venons-en à moi, mes chers compatriotes.
06:39 Comment, moi, ai-je décroché la lune ?
06:44 Eh bien, c'est très simple. Je me suis intéressé à sa face cachée dans un premier temps.
06:54 Oui, quand j'ai rencontré Bernadette, c'est là que ça se gâte, Michel, hein ?
07:00 Ah, c'est un beau roman, c'est une belle histoire, c'est pour ça que pour moi elle fut le gain.
07:07 Donc, c'est le moment, en voyant Bernadette, dis-je, répliquée, j'ai tout de suite compris, en voyant la chocotte sur sa tête,
07:18 qu'il devait bien y avoir autre part un peu de charcuterie.
07:23 Ah, vous connaissez mon appétit pour les plats garnis ?
07:30 Et là, je vous garantis que j'ai desservi, hein ? Ta gueule, croque à la pomme, hein ?
07:36 Oui, quand j'ai vu de sa lune sa face cachée, sans être terre à terre, je n'ai pu me taire.
07:46 Et développant mes arguments de futur président, soir d'été, derrière les dunes,
07:53 je lui promis l'apocalypse en lui prenant la lune avant qu'elle ne s'éclipse.
08:01 Eh bien voilà, vous savez tout, mes chers compatriotes,
08:06 avant que je revienne vers vous dans une ambiance de petite culotte.
08:15 Oui, vous relatez une autre situation, une autre fresque.
08:24 Veuillez agréer mes salutations abracalabrantesques.
08:31 (Applaudissements)