RTG DU 28 AVRIL 2023 |www.rtgkoloma.info|

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Transcription
00:00 Vous êtes bien sur la RTG, merci de nous préférer pour vous informer.
00:06 A la une de ce journal, déclaration de l'OMS sur la fin de l'urgence sanitaire liée au
00:11 Covid-19. En Guinée, des précisions sont données par l'OMS et par le ministre de la Santé.
00:17 A la presse, les détails, c'est dans un très bref instant.
00:20 Également dans ce journal, la campagne agricole 2021.
00:24 Conformément aux principes démocratiques, aujourd'hui nous sommes là pour matérialiser
00:29 l'engagement du chef de l'État qui consiste à être à l'écoute de tous ces pertes sous-région
00:36 CDAO, mais également de l'ensemble de l'Afrique. Et comme vous le savez, la Guinée est en transition,
00:43 mais cela n'empêche pas la Guinée de faire face à ses engagements et obligations vis-à-vis de ces
00:51 pertes à la CDAO. C'est pourquoi à 112 heures, nous avons signé avec la CDAO un protocole de prêt
00:55 de 11 000 urnes. Le président nous a mandaté rapidement de prendre toutes les dispositions
01:00 afin de mettre ces urnes à la disposition de son homologue de la Sierra Leone pour la bonne
01:04 tenue des élections générales qui doivent se passer ce mois de juin en Sierra Leone.
01:09 Et tout cela a été rendu possible grâce à la collaboration entre le ministère de l'Intérieur
01:14 de la Sierra Leone et le ministère de l'Administration du Territoire et de notre pays.
01:17 C'est dans la continuation des traditions entre nos deux pays, mais c'est surtout aussi un moment
01:23 important qui va créer de nouvelles formes de coopération dans l'espace de la CDAO. Est-ce que
01:30 chaque pays est obligé d'acheter à des coûts très élevés le matériel électoral qui peut être
01:37 réutilisé, étant donné que les calendriers électoraux sont différents ? Cet acte marque
01:43 peut-être un début d'une nouvelle forme de coopération dans l'espace de la CDAO et c'est
01:47 une très bonne chose. Dans le cadre du renforcement des relations de coopération entre Conakry et
01:52 Freetown, plusieurs bonnes actions de développement des deux États sont inscrits dans le plan d'action
01:58 du président colonel Mamadji Doumbouya et celui de son homologue Mada Bio.
02:02 Le représentant de l'OMS donne des détails sur la déclaration de son institution sur la fin de
02:10 l'urgence sanitaire de portée internationale liée au Covid-19. A Guinée, cette déclaration de l'OMS
02:16 est vue comme une fenêtre pour intensifier les mesures contre cette pandémie qui a endeuillé
02:22 tant de familles dans notre pays. Le 5 mai, le directeur général de l'OMS a déclaré la fin
02:31 de la Covid-19 placée sous l'angle de l'urgence sanitaire publique à portée internationale. Une
02:38 déclaration qui a suscité plusieurs interrogations sur la fin de cette pandémie dans le monde. En
02:43 Guinée, l'Organisation mondiale de la santé et le département de la santé sont face à la presse
02:50 pour donner plus de précisions sur cette déclaration. La déclaration de la fin de la Covid-19 comme
02:58 urgence de santé publique de portée internationale ne signifie pas que la Covid-19 est terminée en
03:05 tant que menace pour la santé publique. Les membres du comité d'urgence qui ont conseillé
03:12 le DG de l'OMS sont convaincus qu'il est possible pour l'OMS de produire des messages
03:20 indiquant aux États membres et au public que le passage du statut d'urgence de santé publique
03:27 de portée internationale à un autre statut de l'événement n'est pas un signal de baisser la
03:34 garde. Avec cette déclaration de l'OMS, les autorités sanitaires ne comptent pas baisser
03:39 les bras. Plusieurs mesures viennent s'ajouter à celles déjà mises en place dans cette lutte.
03:45 Depuis que le communiqué est passé, personnellement nous avons été appelés par
03:50 certains collègues de la presse pour nous dire que la maladie est finie. Donc au-delà de ce point
03:56 de presse, le département communication a fait un plan de communication. Nous allons aller vers
04:01 les radios, les télés, faire des sports, des bandes défilantes. Il y a des actions communautaires
04:07 aussi qui sont également prévues, mais le message doit passer au niveau national,
04:13 mais également au niveau local et communautaire. Les cinq principales mesures qui se font déjà,
04:20 mais que nous allons continuer de renforcer. La première de ces mesures, c'est la surveillance
04:28 épidémiologique. Tous nos districts de santé, tous les jours, toutes les semaines, doivent
04:37 nous remonter toutes les informations concernant la maladie. Les cinq derniers mois, la Guinée a
04:43 connu 381 cas de la COVID-19. Selon l'Agence nationale de sécurité sanitaire, le virus reste
04:50 actif dans les cinq communes de la capitale et les trois préfectures de l'intérieur du pays,
04:55 à savoir Kouroussa, Mamou et Mali. Des équipements de conservation de vaccins pour le CMC de la
05:04 minière. Le geste est du programme élargi de vaccination pour qualifier davantage le service
05:11 de ce centre médico-social communal. A bientôt Paris. Le centre médical communal de la minière
05:19 est le récipiendaire d'un réfrigérateur solaire et ses accessoires. Un équipement qui va jouer
05:26 un rôle crucial dans la chaîne de froid des différentes doses vaccinales du centre. Longtemps
05:32 attendu, il vient remplacer ce stancier réfrigérateur qui ne répond plus aux normes
05:37 de conservation des vaccins. C'est un honneur pour nous de recevoir ce réfrigérateur de dernière
05:43 génération. Donc nous sommes très contents. On va vous dire en matière de résultats que nous allons
05:48 prendre vraiment ce réfrigérateur-là. On va l'utiliser à bon essai. Cette structure de référence de la
05:55 commune de Dixine accueille par an près de 1669 enfants de 0 à 15 ans pour leur vaccination.
06:02 L'acquisition de cet équipement sanitaire vient ainsi faciliter l'offre de ce service de prévention
06:09 des maladies évitables par l'administration des vaccins. Acheté à hauteur de 15 000 euros,
06:15 ce réfrigérateur solaire est doté d'une technique innovante de surveillance à distance. Ce
06:21 réfrigérateur, on n'a pas besoin de la présence de quelqu'un pour savoir comment est-ce qu'il a
06:26 fonctionné ces derniers moments. Il y a un QR code qui l'intègre. Souha, de qualité. Je vous annonçais
06:34 hier soir la tenue du Diasa d'or ou la mue des médias guinéens. Dans sa huitième édition,
06:40 eh bien cette année, 23 journalistes sont couronnés pour leurs efforts. Une occasion opportune saisie
06:46 par Médine Magbe Konate de Diasa Multicommunication pour rendre hommage aux pionniers de la presse
06:52 qui ont balisé le terrain malgré les obstacles. Ils sont nombreux encore cette année à participer
07:01 à la huitième édition du concours Diasa d'or. Au finnish, 23 journalistes ont été lauréats. Des
07:08 distinctions qui devraient permettre aux récipiendaires de garder le cap de l'excellence
07:13 dans le respect de l'éthique et de la déontologie. La présidente de l'agence organisatrice a rendu
07:19 un vibrant hommage aux pionniers de la presse nationale qui ont ouvert la voie pour les jeunes
07:24 générations. En tant que professionnels des médias, nous avons pour mission de donner une
07:30 voix à ceux qui sont souvent oubliés de mettre en lumière les problèmes de notre société et de
07:37 défendre les valeurs de la vérité et de la transparence. Cependant, parfois, ce sont nos
07:45 propres collègues qui ont besoin de notre soutien le plus précieux. Le Diasa d'or est un véritable
07:51 espace d'humilation qui vise à récompenser les meilleurs journalistes du pays. Une cérémonie
07:58 de reconnaissance du mérite des défenseurs de valeurs comme la liberté d'expression et la
08:04 pluralité d'opinion. Le résultat du travail que j'ai eu à faire depuis plusieurs années,
08:10 travail de formation à la RTG, c'est le prix aussi de la RTG, mon centre de formation,
08:17 l'endroit où pour la première fois on m'a vu, j'ai présenté le journal. Cette cérémonie de
08:24 consécration de meilleurs professionnels de médias coïncide avec la fin des travaux de la
08:30 sémaine nationale du métier de l'information et de la communication, un projet présidentiel
08:36 matérialisé par les autorités du département de tutelle. Depuis le 5 septembre, des efforts
08:43 sont consentis par le chef de l'État pour améliorer les conditions de vie des journalistes à travers
08:50 l'octroi d'une maison de la presse, sans oublier la promotion et l'augmentation de la subvention.
08:57 Je suis très impressionné par la qualité et le contenu de cette semaine. Je le disais tantôt,
09:04 c'est quelque chose qu'il faut faire pratiquement chaque année parce que ça y va de la promotion
09:09 de la communication dans les pays africains. Nous sommes aussi très fiers encore une fois
09:13 de pouvoir honorer les pionniers de la RTG ici durant ce diasador pour réapporter leur mérite
09:22 et cela fait réellement plaisir. Nous sommes très satisfaits et nous espérons que la génération
09:28 future et la nôtre aussi continueront d'honorer mais également de mettre en lumière notre cher
09:35 patrie pour le bonheur de tous les guinéens. La principale innovation de diasador, l'enlevé des
09:40 fonds en faveur des journalistes malades, alliés et sans soutien pour leur aider à faire face à
09:46 l'aide prise en charge sanitaire. Avec plus d'une décennie d'expérience, diasador est un
09:52 instrument de valorisation de la profession du journalisme en Guinée. La responsabilité du
10:00 journaliste dans le traitement et la diffusion de l'information en cas de conflit, parlons-en
10:05 aussi. Un projet qui implique les médias numériques pour une prévention active des conflits et des
10:11 tensions, oriente 50 acteurs des médias de la société civile guinéenne. Les participants
10:17 bénéficient d'une mise à niveau sur les techniques de communication afin de mieux véhiculer des
10:22 informations crédibles et surtout responsables en cas de conflit. Abraham Christophe Conti.
10:28 Le projet implication des médias numériques pour une prévention active des conflits et des tensions
10:36 impacte touche la Guinée et la Côte d'Ivoire. Dans sa mise en oeuvre, il est organisé une
10:42 formation à l'intention des acteurs des médias et de la société civile guinéenne. Cette session
10:48 aborde les questions du conflit dans la société et leur prévention. Elle doit amener les participants
10:54 à promouvoir la cohésion sociale. La formation ici est partie d'un certain nombre de constats,
11:00 parmi lesquels nous avons aujourd'hui vu la mauvaise utilisation des réseaux sociaux,
11:06 les assertions des tensions qui se font à travers l'utilisation de ces médias numériques. Donc nous
11:14 sommes dit qu'il fallait bien entendu procéder à la mise en place de ce projet qui vise ici à
11:20 renforcer les capacités non seulement des journalistes mais aussi des acteurs de la
11:24 société civile. Entre autres thématiques, la multiplication des fake news et des messages
11:29 haineux, conséquence des tensions au sein de la population. Ces acteurs médiatiques doivent être
11:36 en mesure de pouvoir gérer des conflits dans la société et donc suivre ces genres de formations
11:43 qui nous permettent d'être outillés dans ce sens, je pense que c'est vraiment une caution. Les
11:49 échanges j'espère qu'ils vont porter sur la manière dont les journalistes ici en Guinée sont
11:55 munis déjà pour combattre les fausses informations et tout ce qui peut engendrer des conflits dans la
12:01 vie réelle. Comment eux ils se voient aussi en tant qu'acteurs du déconflit en Guinée et j'espère
12:09 pouvoir échanger avec eux sur des cas pratiques très concrets. Ce projet d'une durée de 24 mois
12:14 est financé par l'union européenne, il va contribuer à la stabilité et à la paix. Et
12:22 puis la communication couplée à la sensibilisation sur les enjeux du quatrième recensement général de
12:28 la population et de l'habitat se poursuit, les comités locaux du recensement sont progressivement
12:34 installés à travers tout le pays pour la bonne marche du processus. Dauda Atabonsila nous propose
12:40 ce soir les étapes de l'abbé Farana Ezere Gore supervisé par Aya Djawara, la conseillère chargée
12:46 de mission du ministère de la coopération internationale et du plan suivi. Le recensement
12:52 général de la population et de l'habitat RGPH4 est une opération d'envergure nationale. Après
12:59 Kindia où le processus d'installation des comités locaux a été officiellement lancé,
13:04 nous voici à l'abbé. Ici les autorités du gouvernement estiment que c'est un défi à
13:10 relever quant au respect du contenu de cet exercice qui pourrait d'ailleurs mieux orienter
13:16 les dépenses de la région en faveur de tous les citoyens. Le gouvernement guinéen accorde une priorité à la réalisation du recensement général de la population et de l'habitation
13:26 en vue de produire des statistiques démographiques fiables et actualisées pour aider à la prise de décision. De l'abbé Kapsou Farana autour de la
13:37 mission du ministère du plan à travers l'institut national de la statistique, autorités administratives
13:43 et locales sont fortement mobilisées autour de cette opération d'installation des comités locaux
13:49 du recensement. C'est de remercier le président pour son engagement. Aujourd'hui tout développement part de ces statistiques. Pour ériger une sous-préfecture en préfecture, des préfectures en région, nous avons besoin des données. Quand nous voulons apporter une aide substantielle pour une localité, je pense qu'on a besoin de ces statistiques. Au sud du pays, Azérie-Corée, dernière étape de la mission conduite par madame la conseillère chargée de mission au
14:18 ministère du plan, préfets, sous-préfets et le gouverneur de la région sont présents pour recevoir les premiers enseignements liés aux missions de ces comités locaux qu'ils doivent composer.
14:30 Le succès de cette opération d'envergure nationale et régionale nécessite la collaboration étroite de tous, administrateurs que vous êtes, institutions
14:43 nationales, sociétés civiles, les partenaires techniques et financiers et toute la population dans son ensemble. Les données ici de cette opération statistique serviront de base à la formulation
14:58 de politiques, de programmes et projets de développement et par ricochet à la prise de décision en faveur de l'amélioration des conditions de vie de nos populations à la base.
15:10 A l'intérieur du pays, les régions administratives d'Azérie-Corée et de Cancan constituent les dernières étapes de l'installation des comités locaux du recensement.
15:22 Au total, 18 membres sont installés par région. Les préfets et sous-préfets sont d'office président du comité de leur juridiction et doivent installer les membres de leur comité en accord avec l'Institut national de la statistique.
15:38 À présent, je vous amène à Dunkeymania, c'est dans Dalaba où la campagne agricole 2023-2024 est lancée. Ce soir, un gros plan est fait par notre reporter sur les dispositions prises pour améliorer les rendements.
15:53 Un programme prioritaire d'appui au secteur agricole qui prévoit des mesures d'accompagnement axées sur la mécanisation, l'accès aux engrais et aux sémences, sans oublier l'enjeu de l'application stricte de la loi pour protéger les domaines de l'État.
16:08 Faux décamara !
16:10 Sur les contreforts du Futagyalon, sous le pied des sapins, la ville de Dalaba a un climat très clément, même quand le soleil est aux zénithes.
16:19 Des températures dignes du printemps qui favorisent la production des cultures fruitières et maraîchères comme l'oranger, l'avocatier, le chou et d'autres cultures exotiques.
16:31 Des cultures européennes très bien expérimentées au centre horticole de Dalaba. Le site choisi pour le lancement officiel de la campagne agricole 2023-2024.
16:44 À chaque réunion de cabinet, ils parlent de Dunkin Manor. Ils veulent laisser des traces indélébiles pour Dunkin Manor.
16:49 Parce que le centre, je vais vous rappeler, le centre est un centre sous-régional. Il y a 10 pays membres de ce centre.
16:55 L'Afrique du Sud, Antarctique, la RDC et le Cameroun ont fait la demande pour agir à ce centre. Pour des raisons de climat.
17:01 C'est-à-dire que toutes les cultures européennes peuvent s'apprêter ici, à la culture de Dalaba. Donc le betterave se produit ici.
17:08 Donc on a testé, ça a réussi. Mais qu'est-ce qui manque ? C'était la mise en place d'équipements de haut niveau pour le travail des experts.
17:19 Pour redynamiser ce centre stratégique, le projet de développement rural intégré pour la relance de l'horticulture intervient dans la réhabilitation des infrastructures.
17:30 La gestion de la centaine d'hectares de ce site est assujetti désormais à la nouvelle politique de réforme foncière.
17:38 Objectif, sauvegarder les domaines qui sont dans le portefeuille de l'État.
17:44 La précision qu'il faut ajouter, c'est que les populations peuvent utiliser ces terres tant qu'elles veulent.
17:52 Mais ça ne veut pas dire qu'une portion des terres appartient à un individu. Tous les domaines ici appartiennent soit à l'État central ou à la mairie.
18:04 Mais ce ne sont pas des parcelles appartenant à une personne. De sorte que quelqu'un puisse dire, si je ne produis pas sur le domaine, je vais mettre en location où je vais vendre.
18:15 Tous nos domaines aménagés restent et demeurent un domaine qui appartient à l'État, mais c'est mis à la disposition des populations qui sont les seuls utilisateurs de ce domaine.
18:31 Au cours de cette communion avec le monde rural, les cinq piliers de la campagne agricole 2023 sont dévoilés aux producteurs,
18:40 notamment l'accès aux entrants, engrais, produits phytosanitaires et les sémences à haut rendement.
18:47 Ça a été l'un des grands chantiers du département. Le ministre l'a annoncé dans son discours.
18:52 Quand on se focalise spécialement sur les cultures céréalières, qui sont les cultures de première consommation, notamment le riz et le maïs,
18:59 aujourd'hui, on a à date plus de 5 000 tonnes de sémences de riz et de maïs à commander. Ce n'est pas des annonces.
19:06 Les premiers camions ont commencé à cheminer les premières tonnes vers la Guinée forestière, qui est la région qui reçoit les premières pluies.
19:13 J'ai reçu l'instruction du ministre de pouvoir envoyer une quantité importante de maïs à l'abbé, parce qu'il était à l'abbé hier et il y a eu des demandes.
19:21 Aujourd'hui, on est plus à l'aise de communiquer sur cette question, même si beaucoup de choses restent à faire.
19:28 Au-delà de la commande de 70 000 tonnes d'engrais et 1 000 engins agricoles, dont la moitié est déjà livrée,
19:35 les défis à rélever sont liés à l'accès aux chambres froides et les questions de désenclavement des périmètres et de gestion judicieuse de la divagation des animaux.
19:46 Ceci pour protéger les producteurs en exigeant que les acteurs assuivent désormais la voie de la loi.
19:54 Il est totalement inadmissible qu'on puisse laisser les animaux détruire la production de jambes en pleine saison pluvieuse.
20:10 C'est une violation flagrante de la loi. C'est un acte inhumain. Nous n'allons plus le tolérer dans la zone du Futagyanou.
20:21 La loi est claire sur cette question. La divagation est interdite jusqu'à la fin de l'année.
20:32 Toute personne qui laisse ses animaux divaguer est en train de violer la loi.
20:39 Je vous le promets, nous allons réagir avec la dernière énergie pour donner de l'exemple à ceux qui pensent qu'en dîner, on peut encore continuer à violer la loi.
20:51 Dans le registre de l'accès au financement, le Fonds de développement agricole accompagne les producteurs porteurs de projets.
20:59 Déjà, la Fédération des paysans du Futagyanou a reçu plus de 30 milliards de francs guinéens pour faciliter l'accès aux entrants
21:08 et redynamiser tous les segments de productivité des mesures d'accompagnement qui affichent déjà leurs premiers résultats.
21:17 Dans le registre agricole toujours, l'ananas appelé baron de Guinée est objet d'expertise.
21:23 Depuis une semaine, un expert en indications géographiques visite les champs à Kindia et confère avec les acteurs sur leur savoir-faire
21:31 afin de voir comment mettre en place un plan de contrôle.
21:35 Le choix porté sur la baronne de Guinée s'inscrit dans le cadre de la deuxième phase du projet d'appui
21:40 à la mise en place des indicateurs géographiques dans les pays membres de l'Organisation de la propriété intellectuelle.
21:47 Abdelkarim Kamara.
21:50 En termes de labellisation, l'ananas baronne de Guinée polarise toutes les attentions depuis 2017.
21:57 Il fait partie des produits pilotes du projet d'accompagnement de l'Organisation africaine de la propriété intellectuelle.
22:03 Un enjeu de valorisation plus que jamais nécessaire afin d'aider le produit à être sous indications géographiques protégées.
22:11 Un produit labellisé, ça veut dire qu'il y a un cahier de charge.
22:14 Et le cahier de charge, ça veut dire qu'il y a un plan de contrôle.
22:16 Et c'est ce contrôle bien exécuté qui permet de garantir, d'assurer la pérennité de cette qualité-là.
22:23 C'est de maîtriser le mécanisme de fonctionnement pour que dans la situation après projet,
22:29 qu'on essaye de tâtonner sur cette voie afin de labelliser nos produits nous-mêmes.
22:33 Dans le bassin de Kindia, cet expert en contrôle des signes de qualité constate des visus,
22:39 le savoir-faire des producteurs d'ananas et de rejets d'ananas,
22:43 ainsi que les transformateurs primaires.
22:45 De retour à Conakry, l'expert en indications géographiques
22:50 fait une restitution de sa mission dans le but d'établir un plan de contrôle.
22:55 Je me suis aperçu en fait que les savoir-faire sont très homogènes.
22:58 Et dans le cadre d'une indication géographique, il est très important en fait qu'il y ait une homogénéité.
23:03 Aujourd'hui, je dirais qu'il y a un travail à faire au-delà des savoir-faire sur l'image du produit.
23:08 Certaines pratiques peuvent être préjudiciables pour l'image du produit au niveau des consommateurs.
23:13 D'or et déjà, un mécanisme est créé pour accompagner le groupe représentatif
23:18 de l'indication géographique dans toutes ses démarches.
23:21 Ce groupe sera mis en place le 5 juin 2023.
23:25 Il n'y a pas d'indication géographique sans un portage par un groupe solide.
23:30 C'est ce groupe que nous nous accompagnons dans sa constitution
23:35 pour qu'il soit un groupe capable de porter l'indication géographique.
23:40 Six produits dont l'ananas baronne sont sélectionnés pour cette deuxième phase du projet d'appui
23:45 à la mise en place des indications géographiques
23:48 dans les pays membres de l'Organisation africaine de la propriété intellectuelle.
23:52 Des produits issus de quatre pays dits pilotes du même projet
23:56 qui sont la Guinée, le Bénin, le Cameroun et la Côte d'Ivoire.
24:02 Pour garantir une productivité agricole continue,
24:05 le Programme alimentaire mondial lance l'expérimentation
24:09 d'une nouvelle technique de l'agroforesterie dans la région forestière.
24:13 Il est question de régénérer les terres dégradées à travers la sylviculture.
24:18 Le district de Zogota dans la zone de la forêt est le centre pilote de cette expérimentation.
24:28 Pour réduire la pauvreté et renforcer la sécurité alimentaire dans la région de Zérécorée,
24:39 le Programme alimentaire mondial PAM lance un nouveau projet agricole.
24:43 Améliorer le système de l'agroforesterie afin de convertir les terres dégradées en terres productives
24:50 est l'approche utilisée.
24:52 Le district de Zogota dans la commune rurale de Kobela est le village pilote.
24:56 L'objectif de cette formation c'est de donner une connaissance,
25:01 un partage d'expérience entre les services techniques et nos formateurs qui sont venus du Brésil.
25:08 Le Brésil a déjà une expérience accrue dans le domaine de l'agroforesterie.
25:13 Nous prenons aujourd'hui les espèces qui nous ont été envoyées, que ce soit le café.
25:17 Tous ensemble connaissons comment le café est productif
25:20 et par rapport aussi à son rendement dans le système de l'agroforesterie.
25:25 Les villages fin zéro du PAM sont les sites retenus pour les formations pratiques initiales
25:30 en agriculture scientifique dont l'ambition principale est de créer une intégration efficace
25:37 entre les régions de la Guinée.
25:39 Cette formation nous a enrichi et le village va bénéficier.
25:44 On faisait avant la monoculture, mais actuellement on fait plusieurs cultures dans le même terrain.
25:52 Et puis ça va nous donner, au lieu où on gagnait deux, trois sacs d'iris,
25:57 là-bas on gagne plus de dix sacs.
26:00 Accroître la productivité agricole afin d'augmenter le rendement des populations,
26:04 c'est le but recherché par ce projet piloté par le PAM et mis en œuvre
26:09 grâce à la collaboration avec les cadres techniques du ministère de l'Agriculture et de l'Élevage.
26:15 Sur un tout autre plan, à Djeddan, Arabie Saoudite, le nouveau consul général de la Guinée
26:20 a été installé dans ses fonctions, une installation précédée par la présentation de sa lettre de croyance
26:27 aux autorités saoudiennes.
26:28 Le consul Amin Savané a sous sa juridiction Djeddan Medine et Maka Al-Faysi Agaba.
26:36 Depuis avril 2019, il a assuré le rôle de consul par intérim de la Guinée.
26:42 Mohamed Amin Savané a acquis de l'expérience à ce poste
26:47 et peut donc assurer désormais la fonction de consul général.
26:52 Installer à Djeddan, Arabie Saoudite, l'une de ses prérogatives est de s'impliquer dans la gestion du pèlerinage
26:59 en collaboration avec l'ambassade et le secrétariat général aux affaires religieuses.
27:05 Depuis que le consul général est venu ici, ce qu'il a fait pour nous, c'est ce qu'il a récompensé aujourd'hui.
27:14 Je me rappelle aujourd'hui une chose.
27:18 Les jours que mon enfant a fait un latin dans ici, en ce moment il était nouvellement venu.
27:23 Il était vite coincé.
27:26 Mais il a resté derrière moi, à l'hôpital.
27:30 Je l'ai vu pleurer comme tout le monde.
27:32 À peine installé dans sa nouvelle fonction, le nouveau consul général guinean
27:38 est désigné par le groupe des ambassadeurs africains
27:41 pour lire le discours à l'occasion de la journée de l'Afrique.
27:45 Une occasion qu'il met à profit pour rappeler le personnel consulaire
27:50 à se mettre à la disposition des compatriotas.
27:53 Cette nomination est aussi synonyme d'une obligation de résultat.
28:00 Et nous ne devons jamais oublier que notre mission principale
28:04 reste la défense des droits des Guineans et du Néerlandais.
28:08 Nous y travaillerons sous l'impulsion de l'ambassade guineenne au Royaume-Uni.
28:14 Cette nomination intervient en période de hajj.
28:18 Plus guineens devront donc compter sur l'expérience
28:22 et le dévouement du personnel consulaire pour mieux faire leur pèlerinage.
28:29 Un hajj 2023 digitalisé de bout en bout, c'est le but des autorités guineennes.
28:35 Un appareil conçu par un jeune Guinean pour identifier les futurs pèlerins
28:39 avant leur départ pour l'Amèque.
28:40 Il s'agit du Smart Hajj, déjà mis à la disposition des autorités
28:44 du Secrétariat Général aux Affaires Religieuses.
28:47 Reportage Marouane Kamara.
28:50 Pour améliorer le système informatique de la Ligue Islamique
28:54 tout en corrigeant les dysfonctionnements pendant le hajj en Guinée,
28:58 un appareil digital est mis à la disposition du Secrétariat Général aux Affaires Religieuses.
29:04 Il permettra d'identifier les futurs pèlerins avant leur départ en Arabie Saoudite.
29:09 Cette machine ne peut que détecter l'ensemble du convoi,
29:15 faire en sorte que personne ne puisse voyager sans qu'il soit enregistré.
29:21 Et ce machine-là, ce qu'il faut, c'est le « frot »
29:24 dès que vous passez ici, la machine peut vous indiquer
29:27 en disant que celui-ci n'est pas un pèlerin.
29:31 Oui, c'est un pèlerin, mais il n'est pas programmé aujourd'hui pour voyager.
29:35 Le système est une innovation des « bomètes soirées »,
29:38 une façon pour ce jeune Guinean d'accompagner les efforts du gouvernement
29:42 pour la réussite du hajj en Guinée.
29:45 Il y a d'autres fonctionnalités aussi,
29:47 par exemple avec l'écran de l'autre côté, par exemple à l'aéroport,
29:51 dès qu'une personne passe ici, automatiquement il y a sa photo qui est affichée sur l'écran
29:55 pour dire que c'est elle qui est dans le convoi qui arrive, dans le bus.
29:59 Par exemple, à partir de l'aéroport, il peut visualiser
30:03 et regarder où se trouvent les nouveaux bus,
30:05 parce qu'il n'y aura pas de GPS dans le bus pour traquer le bus.
30:08 L'avantage de tout ça, c'est qu'il y a une possibilité de marcher même sans Internet.
30:12 Par exemple, quand un pèlerin arrive à la Mecque avec son bracelet,
30:16 en cas qu'il arrive à se perdre avec son guide,
30:19 on peut directement tracer son guide, où il doit se rendre.
30:21 Je suis vraiment content, parce qu'à l'époque,
30:24 souvent on perdait un pèlerin de 1 ou 2 à 3 jours sans le retrouver.
30:31 Mais maintenant, si on utilise la chose là, chez nous, à la Mecque,
30:36 c'est très facile de retrouver les pèlerins perdus, par exemple.
30:42 L'utilisation de la technologie constitue aujourd'hui un puissant lévier,
30:47 susceptible d'accroître les capacités et la qualité des différents services du département.
30:53 L'actualité, c'est aussi le positionnement du bataillon d'infanterie du camp Kamaien.
30:58 Depuis quelques années, comme l'une des plus belles garnisons militaires de la Guinée,
31:03 les infrastructures réalisées par l'entreprise Gico-Presse,
31:06 depuis près de 10 ans, gardent encore toutes leurs qualités.
31:09 Reportage sous-lieutenant Tamba Sekou Kamano, correspondant de la presse militaire.
31:14 Le bataillon d'infanterie du camp Kamaien se positionne aujourd'hui
31:19 comme l'une des plus belles garnisons militaires du pays.
31:22 Elle attire l'attention des visiteurs par la qualité de ces infrastructures réalisées par Gico-Presse depuis 2010.
31:29 Une entreprise locale spécialisée dans le bâtiment et la confection des routes au profit des Forces armées guinéennes.
31:36 Gico-Presse a eu ce contrat de réalisation de ces travaux depuis 2009.
31:40 C'est des infrastructures qu'on a réalisées il y a 10-15 ans.
31:43 Si vous voyez l'état actuel de ces infrastructures dans le savoir et dans les bâtiments,
31:48 ça dénote le sérieux et les compétences de Gico-Presse.
31:52 Situé en plein cœur de la capitale, dans la commune de Dixine,
31:56 le bataillon d'infanterie du camp Kamaien abrite un centre hospitalier de prise en charge sanitaire.
32:02 Ce centre régorge beaucoup de spécialités et surtout il y a deux services qui font le fonctionnement de ce service.
32:11 Je veux parler de l'unité pédiatrique et de la chemise viatique.
32:18 Nous ne sommes pas là seulement pour les militaires, nous sommes là pour tout le monde, pour toute la population guinéenne.
32:22 Ils peuvent venir quand ils veulent, nous allons les recevoir.
32:26 Autrefois réservé à la garde républicaine, le bataillon d'infanterie du camp Kamaien est aujourd'hui sous le commandement de l'état-major de l'armée de terre.
32:36 Cette unité d'infanterie a connu de profondes mutations infrastructurelles au cours des dix dernières années.
32:43 Elle régorge en son sein une salle de sport pour le maintien en condition opérationnelle des hommes et des compagnies organiques
32:50 intervenant dans les missions de défense de l'intégrité territoriale du pays.
32:54 Le bataillon d'infanterie du camp Kamaien est composé de compagnies qui assurent les missions et le fonctionnement,
33:02 comme toutes les unités militaires du pays.
33:06 La relation entre nos hommes et la population civile, il y a une parfaite collaboration.
33:13 Depuis l'avènement au pouvoir du CNRD, des actions concrètes sont réalisées pour changer le cadre de vie et de travail des militaires.
33:21 L'inspecteur général des services de la police et de la protection civile continue sa tournée de prise de contact.
33:29 Le contrôleur général de police Mamad Bapay Kamara et son équipe se sont rendus dans les directions rélevantes de sa juridiction
33:36 pour surtout échanger sur les conditions de travail de ses cadres.
33:40 Tiara Igallo
33:41 Un périple pour s'acquérir des réalités au sein des directions de police.
33:46 L'inspecteur général multiplie ses contacts pour échanger avec les cadres relevants de son portefeuille administratif.
33:53 Parmi les sujets débattus, l'application stricte de l'éthique et de la déontologie.
33:59 Donc l'air arrivé au sein de la direction aujourd'hui nous réconforte à plus d'un titre.
34:05 Ça nous permettra de changer, de modifier notre façon de faire à la base, surtout les agents que nous gérons.
34:15 De venir s'acquérir, n'est-ce pas, de nos activités, de nos perspectives d'avenir, de nos projets, de nos difficultés
34:26 et s'acquérir de toutes ces informations afin qu'ensemble nous puissions prendre des dispositions en faisant des propositions, n'est-ce pas,
34:38 et des recommandations à la haute hiérarchie dans le cadre de la bonne marche de cette administration policière.
34:45 De la direction centrale de la police aux frontières, en passant par celle de la sécurité routière,
34:51 tout comme la direction générale de la police nationale, les responsables apprécient la démarche.
34:57 À ce titre, il y a une complémentarité parfaite entre la direction générale de la police nationale
35:02 qui emploie, on va dire, 80% des effectifs de la police et l'inspection générale de la police nationale.
35:08 Donc ces genres de rencontres sont à encourager, n'est-ce pas, et corriger certains lacunes,
35:15 notamment au niveau comportemental, mais aussi au niveau professionnel.
35:20 Au niveau des frontières, au niveau de la voie publique, au niveau des commissariats,
35:24 chacun doit jouer quelque chose, doit jouer un rôle positif pour protéger cette population.
35:30 Pour protéger la population, nous devons respecter nos statuts, notre déontologie.
35:35 Les difficultés qui freinent souvent le bon fonctionnement des activités sont au cœur des échanges.
35:41 Là-dessus, l'inspecteur général veut aller plus loin pour changer la donne.
35:46 La révision des textes réglementaires des institutions de recherche scientifique
35:52 et des centres de documentation d'information réunis à Kindia,
35:56 des acteurs clés du système de l'enseignement supérieur,
36:00 ils dépoussièrent ces textes qui datent pour les réadapter aux réalités actuelles
36:05 conformément aux nouvelles orientations. Reportage Moussa Bangoura.
36:09 Kindia, la ville des agrumes, accueille les cadres des institutions de recherche scientifique
36:16 et centres de documentation et d'information.
36:20 Ces enseignants-chercheurs se concertent pour réviser les textes réglementaires
36:25 des différents services de recherche conformément aux nouvelles orientations
36:30 du ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation.
36:35 Au niveau central, il y a des réformes très importantes qui sont déjà en cours en termes de gouvernance.
36:40 Par exemple, les textes des services centraux sont en train d'être revus, actualisés et harmonisés.
36:47 De la même manière, pour mieux répondre au cadre organique du ministère de l'enseignement supérieur,
36:52 il faudrait également que les structures déconcentrées aient également des textes juridiques et des cadres organiques harmonisés.
36:58 Ces textes datent de plusieurs années. Leur révision va répondre au vaste chantier engagé par la ministre Diaka Sidibé
37:07 pour faire du secteur de la recherche un instrument de résolution des problèmes qui se posent dans plusieurs domaines.
37:15 Dans les centres de recherche, notre problème c'est quoi ? On ne peut pas aller en porte à faux avec les textes.
37:22 Mais si les textes ne sont pas renouvelés, si les textes ne sont pas adaptés, alors nous serons appelés à être en porte à faux avec les textes.
37:32 Nous avons besoin d'avoir des textes clairs qui réglementent un peu le secteur, qui sont à jour,
37:38 pour faciliter le fonctionnement de ces structures, pour leur permettre de jouer le rôle qu'il leur est dévoilé,
37:45 à savoir l'animation d'une recherche scientifique au service du développement de notre pays.
37:50 Ces textes, après révision, seront validés par l'ensemble des parties prenantes.
37:55 Ils serviront désormais de feuilles de route aux différents centres pour leur permettre de fonctionner normalement.
38:03 Mécaniser le secteur de l'orpaillage en Guinée est le souhait du ministère des Mines et de la Géologie,
38:10 mais cela nécessite des préalables.
38:13 À Tincoba, la zone pilote du projet, le directeur national des mines et le président des orpailleurs de Guinée
38:19 expliquent les différentes étapes et les enjeux du processus de mécanisation.
38:25 Le point avec Moussa Komara.
38:27 Tincoba, nichée à une vingtaine de kilomètres de la commune urbaine de Ségiri,
38:33 une zone à forte exploitation artisanale de l'or.
38:36 Et c'est ici que sera lancée la phase pilote du projet de mécanisation de l'orpaillage en Guinée.
38:42 Cet après-midi, le président de l'Union nationale des orpailleurs de Guinée,
38:47 en compagnie du directeur national des mines, vient leur expliquer les différentes étapes de cette mécanisation.
38:53 C'est l'organisation de ces fêtières au niveau local en coopérative.
39:00 Ce travail, ce lutte revient au ministère de l'administration du territoire.
39:05 Ça peut être validé au niveau national de l'agrément, tout comme ça peut être validé au niveau préfectoral.
39:12 Ça, c'est le premier travail qu'il faille faire.
39:14 Le deuxième travail, c'est la préparation de la plateforme devant abriter le minéraire pour le traitement.
39:26 [...]
39:49 Autre bonne nouvelle, la mise à disposition des sites miniers qui avaient été interdits aux habitants de Tinkoba par les autorités.
39:57 La délivrance est saluée, mais à côté, la population exprime d'autres préoccupations.
40:03 La jeunesse a mis au pied certaines activités, comme la construction d'un hôpital, d'une maison de journaux.
40:12 Nous voulons l'aide, ou le soutien moral, matériel et financier pour tous les bienfaitaires nationaux.
40:21 Cette visite à Tinkoba est ponctuée par l'inauguration de ce forage mécanisé, financé par l'Union nationale des empailleurs, à travers son président.
40:30 C'est la fin de ce journal. Merci à vous de l'avoir suivi. J'ai été très ravie de vous servir ce week-end.
40:37 Je vous souhaite à tous une très bonne semaine de travail. À très vite sur l'ARTJ.
40:42 [Musique]
40:54 *Bruit de pet*