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Certes la santé est une compétence d'Etat mais devant les déserts médicaux qui s'étendent malgré tout, les municipalités tentent comme elles peuvent de palier le problème. Le cas de Port-de-Bouc qui rachète les bâtiments du Centre Médical Mutualiste Michel Borio ...

Vidéo publiée le : 30/05/2023 à 14:55:00

Lien vers l'article de Maritima.info :
https://www.maritima.info/actualites/sante/port-de-bouc/15279/port-de-bouc-avenir-assure-pour-le-centre-medical-mutualiste.html

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Transcription
00:00 Le centre Mutualis a une riche histoire puisqu'il avait été fait par les employés du chantier naval.
00:07 Puis d'autres professions, d'autres industries s'y sont collées pour le développer.
00:12 Ça a été une maternité pendant longtemps.
00:14 Et la municipalité de Rieuban avait aussi permis son développement.
00:18 Il avait été repris par les amis de la médecine sociale, une association porte-bouquins,
00:23 pour gérer l'ensemble des bâtiments.
00:25 Cette association a des difficultés maintenant à gérer le centre Mutualis, à gérer au niveau des locaux.
00:32 Donc elle nous a demandé si nous pouvions récupérer, devenir propriétaire des locaux,
00:37 pour faire toutes les rénovations extérieures et intérieures du centre Mutualis.
00:42 Sachant que dedans nous avons le groupe Oxens qui exploite le centre Mutualis.
00:46 C'est lui qui gère l'ensemble des professions médicales ou des secrétaires du centre.
00:51 Donc même si la santé n'est pas une compétence municipale,
00:55 pour nous c'est primordial car ce centre Mutualis est l'un des plus gros points de santé de notre ville.
01:02 Et donc on se doit de le rénover, de le refaire, pour qu'il soit attractif
01:07 et que nous puissions avoir des médecins, puissions avoir du monde qui viennent pour soigner les porte-bouquins.
01:12 Alors achat pour 1€ symbolique, mais la rénovation ne va pas coûter 1€ symbolique, elle ?
01:19 Comme d'habitude, nous allons nous déployer auprès de l'ARS, des ministères,
01:23 auprès de tous les financeurs de la région pour pouvoir le rénover.
01:27 Il a besoin d'une grande, grande rénovation.
01:30 Une fois rénové, on espère où le groupe Oxens, ou peut-être d'autres groupes viendront,
01:34 mais la santé est une priorité parce que nous sommes pratiquement en désert médical.
01:38 Nous avons besoin de médecins, nous avons besoin de dentistes, de praticiens.
01:42 Il est super bien installé puisqu'il est en centre-ville.
01:46 Tous les porte-bouquins peuvent s'y rendre. Il est riche en histoire, mais aussi il est riche en avenir.
01:52 Ce centre peut être, dans l'avenir, un pôle de santé important pour notre ville
01:57 et nous y tenons et nous allons nous déployer pour le pérenniser.
02:00 Le porte-bouc a malheureusement été classé en zone d'intervention prioritaire,
02:05 c'est-à-dire que la situation s'est encore dégradée malgré le premier contrat local de santé.
02:11 On est passé de zone d'activité complémentaire à zone d'intervention prioritaire.
02:16 Donc effectivement, quand on a commencé notre mandat, on avait 11 médecins généralistes pour 16 000 habitants.
02:23 Aujourd'hui, il n'y en a plus que 10 et on craint que malheureusement d'autres médecins prennent leur retraite.
02:30 Ils sont en âge de prendre leur retraite, donc on craint qu'ils s'en aillent.
02:35 Donc aujourd'hui, le centre médical Borio, le centre de santé Borio,
02:40 est pour nous la pierre angulaire pour pouvoir continuer à offrir une offre de soins primordiales,
02:49 on va dire, pour nos citoyens.
02:52 Effectivement, on sait que les centres de santé, ce centre de santé-là spécialement,
02:57 sont ouverts à toutes les personnes et avec des tarifs prohibitifs,
03:02 c'est-à-dire qu'il n'y a aucun avance d'argent à faire pour les personnes de port de bouc.
03:09 Et on sait que la situation financière des ports de bouc est pas brillante, on va dire.
03:14 Donc ce centre de santé est carrément très fréquenté par des gens qui ont souvent le CMU.
03:26 Voilà, donc ces gens-là ne peuvent pas se permettre d'aller voir des spécialistes ailleurs
03:31 où il y a un avance d'argent à faire.
03:34 Et en plus, dans le fondement des centres de santé,
03:40 il y a quand même l'obligation à ce centre de santé de prendre tous les patients.
03:48 C'est aujourd'hui, c'est pas ce qui se passe aujourd'hui dans le libéral.
03:51 Les libérales aujourd'hui sont saturés, ils ne prennent pas de patients supplémentaires,
03:55 donc les gens se retournent systématiquement sur notre centre de santé mutualiste.
04:00 Dans ce projet municipal, dans votre idéal, vous imaginez un centre mutualiste rénové, à quel horizon ?
04:07 D'ici dans les trois ans, le temps que l'on monte tous les projets, tous les dossiers soient montés,
04:12 d'ici trois ans que ce centre soit refait.
04:15 C'est à peu près le délai normal lorsque nous entamons une rénovation de bâtiment ou d'installation.
04:21 Il faut compter deux, trois ans le temps de monter tous les dossiers.
04:25 Puis pour nous, il faut que ce soit un phare, comme le disait M. Rehabi,
04:28 il faut que ce centre rayonne dans la ville et qu'on lui donne une impulsion.
04:33 On espère derrière que des médecins, des praticiens puissent venir ici
04:38 pour le plus grand bien des ports de bouquins, c'est ce que l'on recherche.

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