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Violaine de Filippis, la porte-parole d'"Osez le féminisme", est l'invitée de BFMTV, ce mardi 30 mai.

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Transcription
00:00 - Eh bien écoutez, mesure gadget largement insuffisante,
00:04 qui évidemment ne répond pas aux attentes des associations
00:08 et qui n'améliorera pas la prise en charge des victimes,
00:11 avec une certaine ironie finalement,
00:13 puisque ces tracts vont être distribués par des officiers de police
00:17 qui eux-mêmes ne sont souvent pas formés aux violences conjugales.
00:21 - Vous dites que ce n'est pas suffisant.
00:23 Est-ce à dire que cette mesure ne doit pas exister en parallèle d'autres
00:27 que vous estimeriez plus efficace peut-être sur le long terme ?
00:33 - Elle pourrait exister en parallèle si tant est que les autres existent,
00:36 puisque j'entendais avec intérêt la porte-parole de la gendarmerie dans votre reportage
00:41 qui dit que les femmes doivent ne pas avoir peur d'aller déposer plainte.
00:45 Mais écoutez, quand on voit les conditions des dépôts de plainte,
00:48 elles ont raison d'avoir peur, je suis désolée de le dire.
00:50 C'est une catastrophe le dépôt de plainte.
00:53 Vous êtes reçus, il n'y a absolument pas de confidentialité.
00:56 Quand vous déposez plainte, on sort dans le bureau comme dans un boulin.
01:00 Il y a presque de l'irrespect, oui je dirais ça, l'irrespect parfois,
01:04 des questions largement déplacées et inadéquates.
01:06 Avant d'informer les citoyennes et les citoyens,
01:09 il faudrait d'abord que la police prenne en considération le fait qu'elle n'est pas formée elle-même.

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