Rencontre avec Thomas Meunier

  • l’année dernière
Transcript
00:00 Moi, ce que j'aime dans le fait de lire un journal,
00:02 c'est d'avoir ce journal en main,
00:03 c'est cette sensation au papier,
00:05 de tourner les pages, de s'asseoir,
00:07 de boire un café en lisant son journal, etc.
00:09 Moi, l'avenue du Luxembourg a toujours fait partie de ma vie.
00:20 En fait, ça m'a suivi du début
00:23 jusqu'au moment où j'ai quitté le nid familial, on va dire.
00:25 Parce que mes parents,
00:27 je ne sais pas si c'est une tradition,
00:30 mais mes grands-parents étaient abonnés à l'Avenir du Luxembourg.
00:32 Donc dès que j'allais chez mes grands-parents,
00:34 les journaux étaient là.
00:35 Et mes parents, c'était la même chose.
00:36 Que ce soit de mon côté paternel, de mon côté maternel,
00:39 en fait, tout le monde, c'était l'Avenir du Luxembourg.
00:41 Et donc, j'ai toujours grandi avec cette couleur verte,
00:46 ce grand journal, puis ce petit, le format réduit, etc.
00:50 Donc, ça a toujours été là.
00:55 Maintenant, je vous lis de façon beaucoup plus interactive,
00:58 via le téléphone, smartphone, etc.
01:01 Là, moi, ce que j'aime dans le fait de lire un journal,
01:03 c'est d'avoir ce journal en main,
01:05 c'est cette sensation au papier,
01:06 de tourner les pages, de s'asseoir,
01:08 de boire un café en lisant son journal, etc.
01:11 Il y a beaucoup d'articles qui m'intéressent,
01:13 même si tout le journal ne m'intéresse pas.
01:15 Il y a beaucoup d'articles qui m'intéressent.
01:17 Et que ce soit au niveau du sport, de la politique et autres,
01:20 il y a toujours même de...
01:22 Vous faites souvent des schémas interactifs
01:23 sur ce qui se passe dans les régions,
01:24 dans les institutions, pour les cliques, l'immobilier, etc.
01:28 Ce sont des trucs super intéressants.
01:30 Mais pour le reste,
01:31 c'est devenu beaucoup plus réactionnel,
01:35 c'est plus systématique.
01:36 Après, l'affectif, pour moi,
01:42 a été surtout foutu au tout début.
01:45 Quand j'étais jeune, je ne veux pas dire que je m'intéressais
01:47 à ce qui se passait au niveau politique
01:48 dans la commune de Barcelone ou de Saint-Aude,
01:50 ce serait mentir, mais
01:52 quand on jouait par exemple à Givry en Minim Provincial, etc.
01:54 il y avait toujours les résumés de matchs
01:56 avec des interviews, etc.
01:57 Et donc, ma première accroche a été vraiment le foot
02:01 avec l'année de Luxembourg.
02:03 Et puis bon, au fur et à mesure,
02:04 petit à petit, j'ai commencé à m'intéresser
02:06 à pas mal d'autres choses.
02:07 Donc, est-ce qu'on peut parler d'affects ?
02:11 Je ne sais pas, mais en tout cas,
02:12 ça n'a toujours été que des bons souvenirs.
02:15 Et ça, c'est pour moi le plus important.
02:21 Leur rôle d'information et de communiquer
02:22 de la meilleure des manières,
02:24 je pense que c'est vraiment la priorité.
02:26 Maintenant, moi, ce que je trouve intéressant
02:27 dans l'année de Luxembourg,
02:28 c'est que c'est un journal qui ressemble
02:31 à ses habitants.
02:32 Par exemple, sur Liège, Bruxelles, etc.
02:35 on fait un peu plus dans le sensationnel,
02:38 dans le people.
02:39 Et moi, je déteste ce genre de journaux,
02:42 des titres en vert, rouge, jaune, fluo,
02:45 police 50, police 10.
02:47 C'est des trucs que j'ai eu du mal à accepter.
02:52 Et en fait, l'avenir de Luxembourg
02:53 est toujours resté assez basé
02:55 sur l'informatif, en fait.
02:56 Tout simplement, on n'est jamais tombé
02:58 dans ce genre de journal.
02:59 Et pour moi, c'est la plus grande part
03:04 d'envie, pour moi, de lire l'avenir
03:07 de Luxembourg.
03:08 C'est parce que, justement,
03:09 ils ont pu rester terre à terre,
03:12 sans tomber dans ce qui se fait aujourd'hui,
03:14 où on doit vendre de plus de choses, etc.
03:18 Pour moi, l'avenir de Luxembourg
03:19 ressemble tout simplement
03:20 aux personnes de la province de Luxembourg.
03:23 L'avenir de Luxembourg
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