Alors que l’ambiance était particulièrement tendue ce mercredi 31 mai en commission des affaires sociales pour l’examen de la proposition de loi Liot abrogeant la réforme des retraites, les élus de la Nupes ont décidé de quitter les débats. Ils ont dénoncé les « magouilles » de la macronie et de leurs alliés de circonstance de LR.
En cause : le refus de la présidente de la commission, la députée Renaissance Fadila Khattabi, d’examiner une série de sous-amendements déposés par la gauche. « Sans sourciller, vous avez bafoué le droit le plus élémentaire de notre mandat de député. Vous avez ôté au Parlement le peu de force qu’il lui reste, vous avez nié le droit d’amendement des parlementaires, protégé par l’article 44 de la Constitution », a dénoncé le député socialiste du Calvados Arthur Delaporte.
En cause : le refus de la présidente de la commission, la députée Renaissance Fadila Khattabi, d’examiner une série de sous-amendements déposés par la gauche. « Sans sourciller, vous avez bafoué le droit le plus élémentaire de notre mandat de député. Vous avez ôté au Parlement le peu de force qu’il lui reste, vous avez nié le droit d’amendement des parlementaires, protégé par l’article 44 de la Constitution », a dénoncé le député socialiste du Calvados Arthur Delaporte.
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00:00 Pour cette raison-là, notre rôle de parlementaire ne sert plus à grand chose, nous le constatons, et donc nous partons.
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00:22 Compte tenu de la décision que vous avez prise de nous empêcher de véritablement discuter et de porter à nouveau atteinte au droit du Parlement,
00:28 on va vous laisser tranquille, on va vous laisser entre vous puisque c'est comme ça que vous êtes bien.
00:32 Donc voilà, on ne veut pas déranger.
00:34 Sans sourciller, vous avez nié le droit d'amendement des parlementaires qui est pourtant protégé par l'article 44 de la Constitution.
00:40 Parce que vous vouliez éviter de discuter du report de l'âge légal que vous nous avez imposé sans vote, vous voulez être assis sur la légalité même.
00:48 Nous ne pouvons cautionner cela et nous partirons.
00:50 Pour la première fois, vous avez franchi la ligne rouge de ce qui n'est pas autorisé par le règlement de l'Assemblée Nationale.
00:58 Et en fait, ce face à quoi nous, nous sommes aujourd'hui, c'est constater notre impuissance à vous contrer dans votre volonté de toute puissance et de ne pas vouloir perdre la face.
01:10 Pour cette raison-là, notre rôle de parlementaire ne sert plus à grand chose, nous le constatons, et donc nous partons.
01:18 La parole est à monsieur Juvin.
01:22 Oui, madame la Présidente, à entendre un certain nombre de remarques, mais j'allais vous répondre.
01:28 Le droit d'amendement, il n'est pas absolu.
01:32 Monsieur le député, attendez, je vais vous redonner un petit peu de temps, puisqu'il y a des députés qui ont décidé de quitter la salle.
01:36 Voilà, voilà, très bien, voilà.
01:42 Attendez, monsieur le député, s'il vous plaît, s'il vous plaît, mes chers collègues.
01:50 Je suis quand même blessé.
01:52 Tu n'attendais rien, tu as tout.
01:54 S'il vous plaît.
01:56 [Musique]
02:12 [Musique]