Regardez RTL Sans filtre du 02 juin 2023 avec Sandrine Sarroche.
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00:02 RTL matin
00:07 Sans filtre. Nous sommes vendredi matin et RTL sans filtre accueille Sandrine Saroche. Bonjour Yves, bonjour Amandine, bonjour à tous.
00:14 Alors mon champion de la semaine c'est mon fils.
00:18 Ah mon fils, qu'est-ce qu'il est beau mon fils.
00:21 C'est tout le portrait de sa mère. Vous connaissez pas mon fils ? Mon fils a 36 ans.
00:27 Il est grand mon fils, 1m93. Je l'ai pas vu grandir.
00:31 Mon tout petit, mon fils préféré.
00:34 Bon en même temps j'en ai qu'un.
00:36 Quand je pense à ce petit être que j'ai porté, que j'ai choyé, que j'ai caliné, que j'ai mouché avec un mouche bébé.
00:43 Le nombre de fois où j'ai oublié de mettre le coton.
00:48 Pourquoi je dis ça moi ? Ah oui, alors mardi dernier j'étais en train de préparer le déjeuner.
00:52 J'avais prévu de faire du faux filet, un bon faux filet avec des pommes de terre battues. Je sais c'est de l'humour à deux balles.
00:58 Donc je préparais le déjeuner, j'allumais RTL et qu'est-ce que j'entends ?
01:02 "Événement ce soir mon fils baise".
01:05 Mon fils baise, non mais ça va pas la tête.
01:08 Mettez-vous à ma place, ça m'a fait un choc. Bon en même temps mon fils baise à 36 ans il était tant.
01:13 Du coup qu'est-ce que j'ai fait ? Je suis allée voir mon fils et là, surprise,
01:19 j'étais pas toute seule. Il y en avait des milliers, des milliers de parents hystériques qui criaient "mon fils, mon fils".
01:25 J'ai beau être open, direct, je les ai pris en grippe.
01:28 "Mon fils baise" et tout le monde l'encourage. Il y en a même qui chantait la marseillaise là sur le cours.
01:34 Mais en vérité c'était long, mais long.
01:36 J'ai cru qu'on allait y passer la nuit. Et vas-y que je change de côté, et vas-y que je te prends un revers,
01:42 et vas-y que je te tiens le manche. À un moment donné,
01:45 j'ai eu peur. Mon fils avait la jambe toute raide.
01:48 Il n'arrêtait pas de tirer sur sa crampe.
01:50 On l'entendait qui poussait des cris de bête à chaque fois qu'il lâchait ses coups.
01:53 À ce qu'il paraisse, ça résonnait dans tout le bois de boulogne.
01:56 Je saurais pas vous dire combien de temps ont duré les échanges. À mon avis pas loin de quatre heures. Et puis enfin,
02:02 la délivrance.
02:05 [Cris de joie]
02:07 [Cris de joie]
02:09 [Cris de joie]
02:11 [Cris de joie]
02:13 [Cris de joie]
02:15 [Cris de joie]
02:17 Il est fort mon fils. Je suis fière de lui. Ça change de son père.
02:19 Mon fils est tellement différent de son père, Benoît. Et je vais vous faire un aveu.
02:25 Autant je suis heureuse de voir gagner mon fils, autant je suis pas mécontente à chaque fois que Benoît perd.
02:31 Non, non, non, c'est pas méchant, c'est normal. Je suis pas la mère de père, je suis la mère de mon fils.
02:36 Et je peux vous dire qu'en termes d'émotion, j'ai jamais autant vibré que mardi soir. Non seulement mon fils baise, mais en plus
02:43 il sait se retirer à temps. Et ça me rappelle tellement de souvenirs.
02:48 Dans son vieux survêtement râpé, il s'en allait l'hiver, l'été. Je l'avais inscrit au tennis.
02:59 Mon fils, il s'entraînait toute la semaine. La vérité, ça fait de la peine. Il en a fait des sacrifices.
03:06 Mon fils, il a enchaîné les galères.
03:13 Les verrues sous la vaute plantaire. Malgré des chaussures hors de prix.
03:27 Le petit, aujourd'hui, il a bien grandi.
03:33 Avec ses petites économies, il a déménagé en Suisse.
03:42 Mon fils, merci et bonne journée à tous et à toutes.
03:55 Je vous souhaite une bonne seconde semaine de Roland Garros.
03:59 Mon fils s'appelle Gaël, on va le rappeler.
04:03 Ben oui, ils sont mon fils.
04:05 [SILENCE]