Emmanuel Macron est attendu à Nîmes, ce vendredi pour préparer le terrain face aux risques de feux de forêts estivaux. Des manifestants munis de casseroles sont sur place pour accueillir le président de la République.
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00:00 Oui, effectivement, qui devrait arriver d'ici une minute à l'autre.
00:04 Alors Valentin Rivolier s'est mis de l'autre côté pour vous montrer un petit peu l'ampleur.
00:07 On est autour d'un rond-point, à quelques centaines de mètres de l'endroit où est attendu Emmanuel Macron.
00:12 Et je suis avec Marie. Valentin, là.
00:14 Regardez, entendre aussi ce son de casserole.
00:19 Marie, pourquoi être là aujourd'hui ?
00:21 Question très simple. Pourquoi est-ce que vous êtes là aujourd'hui ?
00:24 Le déplacement n'a rien à voir avec la réforme des retraites, mais vous avez décidé de continuer à être là.
00:29 Alors, d'abord parce que c'est les 100 jours du zbeul.
00:31 Donc on ne va pas laisser tranquille. On poursuit Macron.
00:35 Et d'autre part, moi j'agis parce que je ne veux pas laisser un monde de merde à mes petits-enfants et à mes enfants.
00:41 On va traduire le zbeul par la pagaille, en clair.
00:44 La pagaille. Donc il parle d'accalmie. Non, ce n'est pas calme. Il n'y a rien qui marche en France.
00:49 Il faut que les gens puissent être entendus. Or, ils sont sourds, donc on fait du bruit.
00:53 Vous m'avez raconté votre situation tout à l'heure.
00:55 Vous êtes retraitée depuis quelques années, mais vous avez poursuivi votre activité pour arrondir les fins de mois.
01:01 Retraite à 800 euros. Vous continuez à fabriquer des instruments de musique, justement.
01:05 Voilà, c'est pour ça que je sais faire marcher les cloches.
01:08 Oui, oui, je suis obligée de travailler. Parce qu'avec 800 euros par mois, qu'est-ce que je voulais faire ?
01:13 Ce n'est pas possible, même ici. Je veux dire, à Paris, j'en parle pas, mais ici, ce n'est pas possible.
01:17 Je ne suis pas la seule. Il y a plein de retraités qui ne touchent que 800 euros par mois.
01:21 Un dernier mot, vous me disiez de laisser un monde à nos petits-enfants qui sera meilleur que celui qu'on nous promet avec cette réforme.
01:27 Vous croyez toujours à l'abrogation de cette loi ? Il y a une manifestation mardi, vous y serez ?
01:32 J'y serai. Alors, à l'abrogation, je n'en sais rien du tout. On fait tout pour.
01:36 Mais de toute façon, même si elle n'est pas abrogée, il faut tout faire pour faire changer les choses, passer à une autre république.
01:43 Celle-ci, c'est une république bananière, je veux dire.
01:46 Merci beaucoup Marie, Marie Nimoise, qui est ici avec plusieurs dizaines de personnes, je vous disais, autour de ce rond-point en attendant l'arrivée du président de la République.