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Transcription
00:00 Dans vos concerts, mesdemoiselles, il y a un gros fuck contre les homophobes.
00:07 Ah ouais, si je pouvais avoir un fuck géant, je le referais.
00:11 Mais il est déjà assez grand.
00:12 Je pense qu'il sera encore plus grand sur la prochaine tournée.
00:14 Ah oui, là tu y vas carrément.
00:16 J'en ai marre, en fait, j'ai plus le temps pour eux.
00:19 Je leur donne mine de rien la lumière à cause de ça.
00:23 Ça leur permet de s'exprimer en commentaire.
00:25 Non, non, tu donnes la lumière, mais parce que c'est un vrai problème.
00:28 Comment on en est encore à cette époque, à notre époque, à parler de ça déjà ?
00:33 D'être harcelé sur les réseaux sociaux comme tu l'es, c'est incroyable, c'est inadmissible.
00:38 Alors là justement, il y a eu un procès hier et rien quoi, pas grand chose.
00:44 Une personne qui a été au procès sur des milliers de menaces de mort finalement.
00:50 Mais tu n'as pas voulu te rendre au procès, tu l'as bien fait, ça ne sert à rien de y aller.
00:53 En fait, je ne suis pas d'accord avec la justice, avec ce qui s'est passé.
00:57 Je trouve que l'enquête a été bâclée et je trouve que ça m'a vraiment bouleversée.
01:03 J'avais peur que ça me laisse des séquelles psychologiques.
01:07 Mais pourquoi quand tu sais ce que c'est que ces réseaux sociaux, la violence, l'anonymat,
01:13 qu'être un supporter, moi je voudrais qu'on lève l'anonymat par exemple.
01:16 Au moins dites-moi en face que vous me traitez de connard ou de ce que vous voulez.
01:20 Parce qu'on est tous victime quand on est un peu connu.
01:23 Dès qu'on a un peu notre autorité, mais non, tu n'es pas la seule.
01:26 Et toi, j'ai l'impression que tu le prends vraiment à vif.
01:29 Oui, parce que ça a été vraiment 10 000 menaces.
01:33 Moi j'ai eu des menaces vraiment de mort.
01:34 Puis on a déménagé à cause de ça aussi.
01:36 Parce qu'ils avaient trouvé notre adresse.
01:38 Et l'adresse a été diffusée sur le réseau aussi ?
01:40 Non.
01:41 Non, heureusement.
01:42 Et pas le téléphone non plus ?
01:44 Si, mon téléphone.
01:45 Ah, ton téléphone aussi ?
01:46 Oui.
01:47 Je ne l'ai même pas moi.
01:48 Ah bah mince !
01:49 C'est son nom, c'est que tu m'as parcellé.
01:51 C'est la m*rde, je ne l'ai pas alors.
01:54 Non, mais on a tout changé.
01:56 Du coup, c'est ça en fait, Laura.
01:58 Les réseaux et les menaces de mort, ça a interféré dans notre vie.
02:01 Ah, ça a été le pire moment de notre vie.
02:02 Évidemment, c'est épouvantable.
02:03 Mais au quotidien, c'est insupportable, c'est épouvantable.
02:06 Ça m'a mis très en colère, cette histoire.
02:08 Non, puis de vivre dans la peur, moi je ne connaissais pas du tout.
02:10 Tu te rends compte vivre dans la peur ?
02:11 Je ne connaissais pas du tout.
02:12 Tu te rends compte ce que tu viens de dire, Gina ?
02:13 Vivre dans la peur, c'est inadmissible.
02:16 Je suis sûr que tu as dû recueillir au chien en larmes plusieurs fois.
02:19 C'est elle déjà qui a dû trier toutes les menaces que je recevais du plus grave au moins grave pour les avocats.
02:26 Moi, j'essayais d'être forte pour elle, mais j'ai ramassé.
02:30 On a ramassé toutes les deux et heureusement qu'on était toutes les deux.
02:33 Parce que si elle avait été seule à ce moment-là, je pense que ça aurait été vraiment très dur.
02:38 Il faut quand même dire que les peines ne sont pas assez lourdes.
02:41 C'est évident, mais pourquoi ?
02:43 C'est inexistant, surtout.
02:44 Non seulement, c'est des menaces de mort, donc c'est inadmissible, c'est un scandale.
02:48 C'est pénalement répréhensible, il faut quand même le dire.
02:51 Les amendes sont ridicules, donc ça incite les gens à continuer.
02:54 Et puis même ces réseaux, ces grandes métas, ils n'ont pas envie vraiment de réguler tout ça.
03:00 Il y a pourtant des modérateurs, comme on dit, mais ils ont l'air inefficaces, je suis désolé.
03:04 Moi, je connais le patron d'Instagram et de Twitter en France.
03:09 T'as beau lui dire 50 fois, moi je reçois des trucs, mais c'est pas très grave, franchement.
03:13 Mais je trouve ça inadmissible.
03:15 Oui, parce que c'est quand c'est en masse, comme ça, bien sûr que c'est grave.
03:18 En plus, c'est pas une seule personne, même une seule personne c'est de trop.
03:20 Mais quand on reçoit en masse...
03:21 Non, sinon on est adulte, mais c'est vrai que ça, ils le font aussi sur des enfants,
03:23 et on voit ce que ça donne.
03:25 On pense à l'INSEE, à Monsanto-Escala, à tous ces enfants harcelés à l'école aussi.
03:29 C'est la même façon, c'est la même chose.
03:31 Allez, OCHI, Amour Censure, vous êtes bien sur RFM, OCHI et DIA sont avec nous.

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