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"On était payé des fortunes" : Thierry Ardisson dévoile son salaire mirobolant à l'époque où il était publicitaire

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00:08 Thierry Hardisson propose ce vendredi 2 juin sur France 3 un documentaire passionnant sur l'âge d'or de la publicité, secteur dans lequel il a fait ses débuts dans les années 1970.
00:19 Rencontre avec l'animateur
00:27 Le temps d'une soirée ce vendredi 2 juin, Thierry Hardisson va ressusciter la publicité après 20 heures sur le service public.
00:34 A travers un documentaire de France 3 dont il est le narrateur, l'animateur de 74 ans décrypte près de 400 spots cultes débordant de créativité et d'humour.
00:48 De l'ami du petit déjeuner, l'ami ricoré à quand je fais de la purée mousseline, tous ces petits fils m'agissent sur nous comme des madeleines, sourit Thierry Hardisson en fredonnant ses airs célèbres.
00:58 Sa carrière de publicitaire débute dans les années 1970, époque où tout reste à inventer.
01:07 Je suis arrivé à Paris à l'âge de 19 ans sans connaître personne et avec 50 francs en poche.
01:16 J'ai été engagé en 30 minutes par l'agence Barbedo.
01:20 La pub a été ma grande école.
01:25 Si j'ai pu réussir plus tard à la télévision, si est-il grâce à elle.
01:32 J'y ai appris le sens du concept et du titre, se remémore-t-il pour télé-loisirs.
01:43 Thierry Hardisson décrypte 400 publicités devenues cultes. Dans les agences, l'heure est à la créativité sans limite.
01:51 On faisait tout ce qu'on voulait, ou presque.
01:57 Et ça pouvait coûter une fortune. Quand, en 1988, Jacques Seguéla a fait décoller une Citroën d'un porte-avions, et qu'elle ressort de l'eau sur un sous-marin, c'était quand même pas mal.
02:12 Notre seul but était d'étonner les gens, nous raconte Thierry Hardisson qui, pour vendre un laxatif, avait imaginé une piste de bobsleigh qui avait la forme d'un intestin, avec le bob qui descendait à toute allure.
02:25 Ainsi, jusqu'au début des années 1990, la publicité était appréciée des téléspectateurs.
02:38 Les gens avaient le sentiment que les publicitaires se donnaient du mal pour eux, donc ils aimaient ça.
02:43 Et ils en parlaient à la machine à café, analyse l'animateur.
02:53 Thierry Hardisson nous dévoile les secrets d'une bonne pub en guise de fil rouge, Thierry Hardisson dévoile dans ce film les nombreux tours de magiciens des publicitaires pour séduire le futur acheteur, comme l'humour, la musique, un scénario à grand spectacle ou la présence de stars.
03:09 En acceptant de tourner dans des pubs, les acteurs du Splendide nous ont beaucoup aidés.
03:20 Ils ont donné le ton, car ils étaient branchés.
03:23 On s'est ensuite retrouvé avec Dalida qui chantait pour le désodorisant Wizard, rigole-t-il.
03:31 L'accent est également mis sur les incontournables gimmicks.
03:38 L'effet Kiss Cool, tu pousses le bouchon un peu trop loin Maurice, et la marmotte.
03:48 Avec le temps, certains sont même devenus des expressions du langage courant.
03:52 Une bonne pub, C.I.S.T. celle dont on se rappelle la marque, nous résume l'animateur.
04:00 Thierry Hardisson, les pubs n'ont plus vraiment la même qualité créative dès la seconde moitié des années 1990, la publicité vit pourtant une petite crise existentielle.
04:14 La voilà désormais détestée, voire même froidement zappée.
04:18 Le désamour est arrivé quand les diffuseurs télé ont commencé à couper les films avec des pubs.
04:24 Ce qui était une friandise est devenu une punition.
04:30 Et puis elles n'ont plus vraiment la même qualité créative.
04:40 C.I.S.T. dommage car la vie sans pub, C.I.S.T. triste, regret Thierry Hardisson, qui pointe aussi les baisses drastiques de budget et l'importance diminuée du petit écran au fil des ans.
04:53 Mais il assure, en matière de publicité, tout reste à inventer.
05:03 Point des slogans célèbres signés Thierry Hardisson. Et l'homme en noir sait de quoi il parle. Vas-y vaut ça, quand C.I.S.T trop, C.I.S.T tropico, la paire, y en a pas deux ou encore au vaut maltine, C.I.S.T de la dynamique.
05:20 Derrière ces célèbres slogans se cache Thierry Hardisson.
05:29 Des formules que l'ancien publicitaire a trouvé dans sa baignoire, Pétaro Beck. On était payé des fortunes.
05:35 J'avais 25 ans et je gagnais 30 000 francs de l'époque par mois, nous dévoile-t-il.
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