Une conférence à hauts risques a eu lieu hier à la Sorbonne à Paris.
La chercheuse Florence Bergeaud-Blacker, auteur d’une étude consacrée aux Frères Musulmans a été invitée à s’exprimer.
Il y a 3 semaines, l’Université parisienne avait déprogrammé l'événement pour des raisons de sécurité. C’est donc avec un dispositif sécuritaire renforcé que l’anthropologue du CNRS a pu prendre la parole ce vendredi.
La chercheuse Florence Bergeaud-Blacker, auteur d’une étude consacrée aux Frères Musulmans a été invitée à s’exprimer.
Il y a 3 semaines, l’Université parisienne avait déprogrammé l'événement pour des raisons de sécurité. C’est donc avec un dispositif sécuritaire renforcé que l’anthropologue du CNRS a pu prendre la parole ce vendredi.
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00:00 Devant l'entrée de cet amphithéâtre de la Sorbonne, le filtrage est minutieux.
00:04 Seules les personnes inscrites ont l'autorisation d'entrée.
00:09 Des mesures de sécurité drastiques suite à l'intervention de cette chercheuse,
00:13 Florence Bergeau-Blacker.
00:15 Son intervention avait été reportée il y a plusieurs semaines par crainte de jeter
00:19 de l'huile sur le feu, selon la doyenne de la faculté de lettres.
00:23 Finalement, la conférence a bel et bien eu lieu ce vendredi à la Sorbonne.
00:26 L'anthropologue malheureusement habituée aux réticences du milieu universitaire.
00:31 Toutes les études sur l'islamisme sont en train de fondre comme neige au soleil.
00:36 Les conditions, on n'est plus en capacité de former de nouveaux étudiants
00:43 parce qu'ils risquent pour leur carrière, parce qu'ils risquent pour leur vie.
00:47 Un contexte difficile pour Florence Bergeau-Blacker qui a toutefois pu compter
00:50 sur la présence d'un grand nombre de ses soutiens.
00:53 Je suis venu pour soutenir une collègue qui fait son travail et qui est menacée
00:58 de mort par des gens intolérants.
01:00 Parfois, la sécurité est un prétexte pour éviter d'aborder des sujets qui fâchent.
01:07 En s'attaquant au réseau d'influence des Frères musulmans,
01:09 Florence Bergeau-Blacker a reçu des menaces de mort
01:12 et doit désormais être encadrée par un dispositif de sécurité.
01:16 [Musique]
01:20 [SILENCE]