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Le président de l'OM Pablo Longoria a fait part de son indignation, deux jours après l'agression dont ont été victimes samedi à Ajaccio un jeune enfant malade supporter de l'OM et sa famille.

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Sport
Transcription
00:00 Première chose, ça c'était un de mes moments plus tristes,
00:07 à niveau personnel, que j'ai vécu pendant les dernières années.
00:12 Spécialement parce qu'on était dans la loge à côté.
00:17 Je n'ai pas vu les moments de ces incidents,
00:21 parce qu'on arrivait plus tard, je ne pouvais pas dire ce qui s'est passé, j'écoutais.
00:28 Ces situations m'ont laissé, ça me dit, en choc pendant une heure.
00:38 Je n'étais pas, moi-même, là-bas parce que je ne pouvais pas comprendre.
00:45 Première chose, comment agresser un enfant ?
00:48 Deuxième chose, comment te permettre de faire une situation comme ça avec des gens en difficulté ?
00:57 Ce n'est pas humain et ça te fait poser la question de pourquoi on fait du football,
01:05 que c'est pour transmettre du bonheur.
01:09 Si je suis sincère, à titre personnel, je demande à tous les joueurs,
01:16 chaque fois qu'il y a des enfants, d'être plus que réprochable.
01:22 Parce que c'est l'avenir, spécialement, je crois qu'on fait du football pour les supporters,
01:26 mais le sourire d'un enfant quand il fait sa profession, c'est quelque chose que j'ai dit, que c'est magique.
01:38 Avec ces valeurs que j'ai, voir toutes les conséquences qui sont là-bas,
01:45 quand tu te retrouves avec les petits, qui tremblaient,
01:53 quand on est arrivé là-bas, voir ce qu'il s'est passé, parler avec lui, chercher, lui mettre comme ça, tout ça,
02:01 je te dis ce que j'ai à faire avec cet esport et cette société.
02:05 Ça c'est la première réaction que, à titre individuel, je peux avoir, comme personne.
02:13 De dire qu'une classe de malade mental se permet de faire ça.
02:17 Parce que c'est un malade mental, qu'il n'y a pas de place dans la société.
02:22 Deuxième chose, il a une faille de sécurité.
02:24 Dans les moments où un enfant se fait arrêter dans son stade de football, oui, il a une faille de sécurité.
02:30 Troisième question, à niveau institutionnel, on a cherché à faire le maximum.
02:34 Il est descendu au bord de terrain pour voir la part finale de l'échauffement.
02:38 Même si j'imagine qu'il avait 0 envie de continuer à être dans ce stade.
02:46 Il est venu à la fin, dans les couloirs, à la sortie des joueurs.
02:50 Néanmoins, avec ça, on a été à la hauteur de donner au moins un petit moment de joie.
02:56 Je ne dis pas que les joueurs ne se sont pas rapprochés.
02:58 Je dis seulement avec les résultats qu'on pouvait sortir au moins avec un petit sourire.
03:03 On est sortis tous déroutés, j'imagine, ou j'espère.
03:10 Et nous, à niveau institutionnel, on a fait tout le possible
03:14 pour qu'il passe un moment à l'aise à suivre son équipe.
03:21 Même à son frère, pas seulement au petit, son frère, il était sincèrement traumatisé.
03:29 C'est quelque chose que c'est pas humain, mais dans lequel, à dire la vérité,
03:35 je me suis posé la question pendant une heure de qu'est-ce qu'on fait dans le football
03:41 s'il y a des situations comme ça, sincèrement.

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