Retrouvez "Europe 1 Midi" sur : http://www.europe1.fr/emissions/europe-1-midi3
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 Europe 1 midi, Romain Desarbres.
00:03 Il est midi écart, comme un air de campagne déjà.
00:06 L'un des potentiels candidats à la prochaine élection présidentielle
00:10 fait entendre sa voix sur le thème de l'immigration.
00:12 C'est Édouard Philippe.
00:14 Bonjour Alexandre Chauveau.
00:15 Bonjour Romain, bonjour à tous.
00:16 Dans un entretien accordé au journal L'Express,
00:19 l'ancien Premier ministre affiche sa différence avec la Macronie.
00:23 C'est le moins qu'on puisse dire.
00:24 Oui, alors toujours dans la nuance,
00:25 mais en faisant effectivement pas de côté par rapport à Emmanuel Macron.
00:28 On a besoin de ruptures, plaide ainsi Édouard Philippe,
00:31 qui dénonce une immigration de fait accompli.
00:33 En clair, l'augmentation massive du nombre de nouveaux arrivants
00:36 ces dernières années ne correspond, je cite,
00:38 "en rien à un choix politique".
00:40 Édouard Philippe qui déplore les non-dits sur le sujet.
00:42 D'abord, l'embolie de beaucoup de services publics
00:45 liés, selon l'ancien Premier ministre, à l'immigration.
00:48 Il évoque ainsi l'école, la justice ou le logement.
00:50 Et puis il parle de l'islam, devenu selon lui un sujet central,
00:54 inquiétant et obsédant pour beaucoup de Français.
00:56 Voilà pour le constat.
00:57 Pour les solutions, Édouard Philippe plaide notamment
01:00 pour une sortie des accords de 1968 avec l'Algérie,
01:03 qui octroie aux Algériens un statut dérogatoire
01:05 aux droits communs en matière de circulation,
01:07 de séjour et de travail en France.
01:09 Revendication ancienne d'ailleurs de Marine Le Pen,
01:11 d'Éric Zemmour et d'Éric Ciotti.
01:13 Mais Édouard Philippe ne s'aligne pas totalement
01:15 sur les propositions de la droite.
01:17 Il se dit ainsi opposé à une modification de la Constitution
01:20 pour déroger aux droits européens en matière migratoire,
01:23 tout comme il ferme la porte à la suppression de l'aide médicale d'État.
01:26 Merci beaucoup Alexandre Chauveau du service politique d'Europe 1.