• il y a 2 ans
Au menu de Pop Tier aujourd'hui, voici notre critique de Spider-Man Across The Spider-Verse, suite très attendue de Spider-Man Into The Spider-Verse. Ici, Adrien et Thomas dévoilent leur avis sur le scénario, la réalisation, le montage, l'acting et le design du film.

POUR NOUS SOUTENIR :Vous pouvez laisser un like, un commentaire et vous abonner à la chaîne. Pour nous faire connaître, vous pouvez aussi parler de l'émission autour de vous.

Enfin, vous pouvez nous suivre sur les réseaux sociaux :
YOUTUBE : https://www.youtube.com/channel/UC3YWOR2GIhcNpoLF5PnGblQ
TWITTER : https://twitter.com/PopTierCast
❤️ FACEBOOK : https://www.facebook.com/PopTierCast
TIKTOK : https://www.tiktok.com/@poptierpodcast
INSTAGRAM : https://www.facebook.com/PopTierCast
DAILYMOTION : https://www.dailymotion.com/dm_197cf419df7f1b64e6b15c70aa20db0b

ÉCOUTER LE PODCAST :Pop Tier liste la pop culture tandis que Pop News fait le récap des news pop culture du moment !
Sur Apple Podcasts : https://podcasts.apple.com/fr/podcast...
Sur Spotify : https://open.spotify.com/show/4UWmaJp...
Partout ailleurs : https://smartlink.ausha.co/pop-tier-avis-et-news-cinema-series-et-jeux-video

#spiderman #spiderverse #review
Transcription
00:00 Salut à toutes et à tous et bienvenue dans un nouvel épisode de POP'TEAR.
00:03 Comment ça va Thomas ?
00:04 Ça va, c'est pas la forme très honnêtement.
00:05 Je suis malade, je m'excuse auprès de tous nos chers auditeurs.
00:09 Je vais certainement tousser, parler du nez, me racler la gorge dans cet épisode.
00:14 J'en suis absolument désolé.
00:15 T'inquiète pas, t'inquiète pas, il n'y a pas de souci.
00:17 On t'en veut pas.
00:18 Et puis, même si tu tousses, si tu mouches, voilà, c'est la vie, c'est normal.
00:22 C'est le room des fouins.
00:23 C'est comme ça.
00:23 J'espère que c'est pas contagieux par contre.
00:25 Non, j'espère aussi, mais je suis à distance, comme vous le voyez sur YouTube et Dailymotion.
00:29 Voilà, on est en vidéo maintenant, pour ceux qui ne le savaient pas.
00:31 Bonjour à tous les vidéonotes.
00:32 Salut tout le monde.
00:33 Et donc, heureusement que t'es à distance, moi ça me va.
00:35 Donc alors, pour tous ceux qui nous rejoignent pour la première fois dans POP'TEAR,
00:39 je rappelle le concept très rapidement.
00:41 On liste toute la pop culture, du cinéma aux séries, en passant par les jeux vidéo.
00:45 Moi, c'est Adrien et avec Thomas, on va vous donner notre avis sur toutes les sorties du moment
00:49 avec un épisode toutes les deux semaines.
00:51 On classe les oeuvres dans quatre catégories.
00:52 Scénario, réalisation, acting et design.
00:55 Et on attribue à la fin une note de S à D afin de l'intégrer dans notre tier list.
01:00 Et Thomas, est-ce que tu peux rappeler très rapidement ce que c'est qu'une tier list, s'il te plaît ?
01:04 Ouais, c'est simple. Une tier list, c'est un classement subjectif.
01:06 Dans POP'TEAR, on a décidé de noter toutes les oeuvres de pop culture qu'on voit dans l'année.
01:11 Il y a cinq notes qui sont possibles.
01:12 S, c'est excellent. A, c'est très bon.
01:14 B, c'est bon. C, c'est moyen. Et D, c'est mauvais.
01:15 Super. Et avant de se lancer dans l'épisode,
01:18 on vous invite encore une fois à vous abonner sur vos applications de podcast préférées.
01:22 Sur Apple Podcast, il vous suffit de vous rendre sur la page de l'émission.
01:25 Vous pouvez aussi lâcher des étoiles et même un petit commentaire.
01:28 Et sur Spotify, vous pouvez aussi mettre des étoiles en allant tout en haut de la page de l'émission.
01:33 Évidemment, vous pouvez aussi faire ça sur YouTube et Dailymotion.
01:36 On rappelle aussi qu'on est sur les réseaux sociaux Instagram, TikTok, Twitter et même Facebook.
01:41 Et je pense qu'on a tout dit.
01:43 Oui, et finalement, un podcast connecté, quoi.
01:46 Évidemment, on est dans l'air du temps. 2023, on est là.
01:48 Et Thomas, vas-y, dis-nous de quoi on va parler aujourd'hui.
01:51 On parle araignées, radioactives, multivers et adolescence avec Spider-Man
01:55 Across the Spider-Verse.
01:56 Allez, c'est parti.
01:57 Alors Spider-Man Across the Spider-Verse, qu'est ce que c'est ?
02:00 C'est la suite du film d'animation Spider-Man Into the Spider-Verse,
02:03 sorti en 2018 sur les écrans.
02:06 Il est réalisé par Joachim Dos Santos, Cam Powers et Justin Thompson,
02:10 avec à la production Sony Pictures et notamment Chris Miller et Phil Lord.
02:14 C'est à eux qu'on doit les films comme La Grande Aventure Lego,
02:17 21 et 22 Jump Street ou encore Tempête de Boulette Géante.
02:20 Et on retrouve au casting VF Stéphane Bach, Chirin Boutella et Mathieu Kassovitz.
02:24 Du côté de la VO, on a le droit à Shemek Moore,
02:27 Haley Steinfeld et Oscar Isaac.
02:29 Bon, alors dis-moi, Thomas, et tu sors à peine de la séance, d'ailleurs.
02:31 Est-ce que ça valait le coup d'attendre cinq ans pour découvrir ce nouveau Spider-Man ?
02:35 Est-ce qu'on précise tout de suite qu'on a vu en 2018 tous les deux
02:39 Spider-Man Into the Spider-Verse, qui à l'époque s'appelait New Generation en France ?
02:43 Qu'on l'a vu tous les deux en salle et qu'on est tombé absolument amoureux de ce film.
02:48 Ouais, on avait tout de suite adoré tous les deux.
02:50 Je m'en rappelle très, très bien.
02:51 C'était un petit choc.
02:53 En tout cas, pour moi, vraiment, j'en garde un excellent souvenir.
02:56 Et je t'avais dit, je crois, tout de suite après la sortie de la séance,
03:00 que ça faisait très longtemps qu'un film n'avait pas donné autant le sourire,
03:04 n'avait pas galvanisé à ce point-là.
03:05 Vraiment, c'était le mot galvanisé.
03:07 Il y avait ce truc de "Waouh, je sors, c'est comme si t'avais fait une séance de sport".
03:11 Tu vois, il y a quelque chose de délectable.
03:14 Ça faisait vraiment du bien.
03:16 Ouais, de fou.
03:17 En fait, il y a un truc incroyable à reconnaître tout de suite.
03:22 Un de tes films préférés de l'année dans une salle de cinéma.
03:25 Et honnêtement, c'est un de mes films préférés de cette année-là.
03:29 Et je n'ai pas beaucoup de posters de films chez moi.
03:33 Celui-là, il m'en fallait absolument.
03:35 Et bref, pour parler de "Crosses de Spider-Verse", il a fallu du coup attendre cinq ans.
03:40 Alors, c'est un petit peu normal.
03:42 Il faut le préciser tout de suite, puisque c'est un des points d'achoppement,
03:44 sans doute, de ce film "Crosses de Spider-Verse".
03:46 C'est qu'en réalité, il s'agit du film du milieu d'une trilogie,
03:49 puisqu'il a été annoncé en même temps que sa suite,
03:52 qui sortira en 2024, a priori, qui s'appelle "Beyond the Spider-Verse",
03:57 qui est donc le troisième volet de cette trilogie.
03:59 Et "Spider-Man Across the Spider-Verse", il faut le dire,
04:02 c'est un film qui est en réalité une première partie d'un film en deux parties.
04:07 Oui, que les gens ne le savent pas forcément, d'ailleurs.
04:10 Les gens ne le savent pas.
04:12 Forcément, je suis sorti de la salle il y a une demi-heure.
04:15 Le temps de préparer le podcast et les gens ont un peu soufflé.
04:19 Ouais, parce qu'ils n'étaient pas au courant.
04:22 Oui, et c'est vrai qu'on n'en fait plus trop des films comme ça, qui assument
04:26 de ne pas donner la fin de tout ce qu'ils mettent en place.
04:31 C'est probablement un des trucs qui va être reproché au film.
04:33 J'en suis assez certain.
04:35 Moi, ça ne m'a pas choqué parce que je sais que la deuxième partie,
04:40 elle arrive l'an prochain.
04:41 Nous sachons.
04:41 Nous sachons.
04:42 Maintenant, on peut peut-être revenir sur le synopsis de ce film.
04:45 Donc, ça prend la suite plus ou moins directe de Into the Spider-Verse,
04:50 qui voyait Miles Morales, du coup, devenir Spider-Man
04:55 et être formé à la fois par Gwen Stacy d'une autre dimension
04:59 et Peter B.
05:01 Parker d'une autre dimension également.
05:03 Et là, on arrive, on le retrouve lui.
05:08 Et d'abord, on la retrouve elle.
05:11 Dans une phase d'attente, c'est à dire qu'ils se sont perdus tous les deux.
05:16 Ils sont chacun dans leur dimension et ils se manquent, évidemment.
05:21 Et il y a tout un processus pour nous faire en sorte de les
05:25 de les re-rencontrer à nouveau.
05:27 Et quand ils se retrouvent, ce n'est plus les mêmes personnes,
05:29 tout particulièrement Gwen.
05:32 Et un petit peu plus tard, Miles Morales va être introduit
05:35 au grand univers du Spider-Verse avec le personnage
05:40 d'Oscar Isaac, qui va lui présenter en fait ce que c'est que le multivers
05:45 et pourquoi il faut agir d'une certaine manière pour le protéger.
05:48 Évidemment, Miles Morales étant très extérieur à tout ça,
05:52 il va un petit peu mettre le dawa.
05:54 Voilà, c'est très bien résumé.
05:56 Faut pas en dire plus.
05:57 Voilà parce qu'on va pas spoiler.
05:59 Il y a des révélations plutôt cool, je trouve, dans le film.
06:02 Plutôt bien amené aussi.
06:03 Il y a des surprises et c'est vrai qu'on comprend pourquoi il est en deux parties.
06:09 Il y a vraiment ce côté
06:11 film d'intro, je trouve,
06:15 à une deuxième partie parce que c'est compliqué de le voir comme une trilogie.
06:19 Évidemment que c'est une trilogie
06:20 parce qu'il y a toute la présentation de Miles dans le premier, de Gwen et de l'équipe.
06:23 Mais c'est vrai que là, ils mettent les potards à fond et ils exploitent le multivers
06:28 parce qu'ils portent vraiment bien son nom de "Across the Spider-Verse"
06:31 à travers le Spider-Verse parce que là, on visite et on voyage
06:35 vraiment à travers les multivers et les univers, justement,
06:39 de Spider-Man, des Spider-Men
06:41 que dans le premier.
06:43 Et des Spider-Women d'ailleurs.
06:44 Et des Spider-Women, des Spider-Cats, des Spider...
06:47 Voilà, il n'y a pas de Spider.
06:49 Il y a beaucoup de choses qui sont révélées dans les trailers,
06:50 mais on ne va évidemment pas trop vous en parler
06:52 puisque vous le savez, Pop-Tia, ce n'est pas un podcast qui spoil.
06:55 Non, exactement. On fait très attention et celui-là particulièrement.
06:58 Oui, voilà, non, juste pour revenir sur le premier qui, lui,
07:01 ramenait des gens dans un seul univers.
07:03 Là, c'est l'inverse.
07:05 Moi, j'ai trouvé le scénar très bien construit.
07:09 Pour une suite qui était déjà très entendue, évidemment,
07:12 par les fans, par un public aussi qui a un peu commencé à découvrir
07:17 le personnage de Miles Morales, à découvrir aussi une autre facette
07:20 de Spider-Man très différente de celle qu'avait proposé Rémi
07:23 avec Tommy McGuire, très différente de celle qu'avait proposé Mark Webb
07:26 avec Andrew Garfield et encore plus avec Tom Holland.
07:30 Et là, j'ai perdu le réel.
07:33 Mince. C'est marrant parce qu'il n'est pas très bon.
07:37 John Watts, John Watts, John Watts, j'ai John Watts.
07:39 Merci, au revoir.
07:41 En vous envoie John Watts, le Yes Man de Marvel.
07:43 Bref.
07:44 Donc voilà. Bref, j'arrête de dire "euh".
07:48 Et tout ça pour dire que
07:51 l'univers dépeint dans Into the Spider-Verse et dans Across the Spider-Verse
07:55 ouvre vraiment les possibilités de ce qu'est ce personnage de Spider-Man
08:01 qui était vraiment, je trouve, effleuré au cinéma en live action.
08:04 Je ne sais pas ce que tu en penses, toi, vraiment du traitement
08:07 réservé aux personnages de Miles Morales et encore plus à l'icône qui est Spider-Man.
08:11 Oui, c'est évident que New Generation, Into the Spider-Verse à l'époque,
08:17 apportait quelque chose d'absolument nouveau et qui était du coup
08:19 le personnage de Miles Morales, qui a un rapport très particulier
08:23 au fait d'être Spider-Man,
08:26 puisque ça faisait quand même plus d'une décennie,
08:29 15 ans, même un peu plus,
08:32 qu'on nous servait toujours du Peter Parker.
08:36 Et Miles Morales, c'est un personnage qui existe depuis longtemps
08:38 dans les comics Marvel et qui n'avait encore jamais été adapté au cinéma.
08:42 Et honnêtement,
08:45 moi, je ne suis pas loin de penser que Into the Spider-Verse,
08:49 c'est mon film Spider-Man préféré.
08:50 Oui, oui, oui.
08:51 Parce qu'il a une façon de
08:54 de se représenter Spider-Man, de se représenter cette quête
08:59 qui est quand même ce voyage du héros, qui est très balisé,
09:03 comme le dit énormément d'ailleurs Across the Spider-Verse.
09:07 Et on fait quelque chose d'ailleurs de très intéressant.
09:08 Ce parcours est très balisé,
09:12 le parcours initiatique de "je deviens adulte", etc.
09:15 Voilà, on connaît, c'est vu et revu.
09:17 Et Miles Morales n'y échappe pas.
09:19 Mais le fait d'une manière très fraîche,
09:22 notamment par la réalisation, par le design,
09:26 on en parlera beaucoup dans Across the Spider-Verse,
09:29 mais...
09:31 Par l'humour aussi.
09:32 L'humour, bien sûr.
09:34 Mais en fait, Into the Spider-Verse, c'est un film qui globalement est excellent.
09:38 Et au final, qui propose un scénario
09:42 classique, si tu veux.
09:45 Mais tout en faisant les choses tellement bien que,
09:48 honnêtement, je pense que c'est le film de multivers le plus réussi.
09:51 En tout cas, de l'époque, quand il est sorti en 2018,
09:55 il est bien meilleur que Multiverse of Madness, Doctor Strange 2.
09:59 Tu vois, il y a ce côté-là.
10:02 Oui, il faut préciser que c'est même lui qui a un peu lancé la mode du multivers.
10:05 C'est vrai.
10:05 À l'époque, en 2018, Infinity War était sortie à peine quelques mois avant.
10:12 Et ce n'est pas vraiment du multivers.
10:14 Voilà, il y a ce côté un peu "on voyage dans le temps",
10:16 mais ce n'est pas vraiment du multivers.
10:17 Le vrai multivers a été
10:19 a été mis en place chez Marvel dans les films live-action, beaucoup plus tard.
10:22 Oui, c'est un peu le premier à l'avoir fait et bien fait.
10:26 Et ils se sont inspirés de cette formule-là, notamment pour No Way Home
10:30 avec Tom Holland, Garfield et Tobey Maguire,
10:33 qui a eu le succès
10:35 escompté parce qu'on attendait tous de voir ces mecs-là ensemble.
10:38 Bien sûr.
10:38 Est-ce que c'est la même qualité ?
10:40 Non, évidemment que non, parce qu'en fait,
10:43 ce qu'a fait No Way Home avec le multivers,
10:45 c'était simplement de réunir des personnages de plusieurs films différents ensemble.
10:49 On aime ou on n'aime pas.
10:50 Moi, je ne suis pas très fan de No Way Home, voire pas trop du tout.
10:53 Oui.
10:54 Mais par contre, ce que fait Into the Spider-Verse
10:56 et ce que fait encore plus Across the Spider-Verse,
10:59 c'est développer des histoires intéressantes déjà
11:03 et surtout vraiment pertinentes en lien avec le multivers.
11:07 C'est-à-dire qu'en fait,
11:09 tu as le schéma classique du parcours du euro, comme tu en as parlé,
11:12 mais tu as aussi celui qui vit un peu à côté dans ce multivers.
11:19 Est-ce que lui, il a un impact sur le reste des événements ?
11:22 Qui sait vraiment pourquoi il est là ?
11:24 Est-ce qu'il peut y avoir un grand Manitou du multivers ?
11:27 Est-ce qu'une entité parmi des centaines, des milliers, des millions peut-être ?
11:33 On ne sait pas.
11:34 Voilà, peut tout changer ?
11:37 Voilà, c'est quand même des enjeux ultra importants, ultra pertinents.
11:40 Et se dire que...
11:42 Voilà, là, je n'ai pas envie de spoiler,
11:44 mais vraiment, la vie qu'on a dans un univers,
11:47 est-ce qu'elle serait si différente que ça dans un autre ?
11:51 Est-ce qu'on serait mieux dans un autre ?
11:53 Etc.
11:54 C'est super intéressant.
11:55 En soi, d'ailleurs, je trouve toutes ces thématiques-là
11:59 extrêmement proches de celles de Matrix.
12:01 Ah oui ?
12:02 Il y a un vrai côté...
12:05 En fait, mon parcours, il est tracé,
12:07 mais qu'est-ce qu'il se passe si je ne fais pas de côté ?
12:10 Oui.
12:10 Et c'est un peu ça, en fait, l'univers de Matrix et Spider-Verse.
12:17 Et je suis hyper d'accord avec ce que tu viens de dire
12:19 sur le fait que le multivers n'est pas un gimmick.
12:24 C'est-à-dire que c'est un moteur du scénario,
12:27 mais un vrai moteur dans Into the Spider-Verse
12:29 et dans Across the Spider-Verse encore plus.
12:31 C'est-à-dire que tous les personnages,
12:32 et il y en a beaucoup qui sont traités,
12:34 sont bien traités,
12:36 et à travers ce prisme-là,
12:38 de dire, en fait, Peter B. Parker, c'est ça sa vie.
12:42 Et Miles Morales, c'est ça.
12:43 Spider-Gwen, c'est ça aussi.
12:45 Et je ne sais plus comment il s'appelle,
12:47 O'Hara, son prénom, je ne me souviens plus.
12:51 Miguel.
12:52 Miguel O'Hara, merci.
12:53 Qui ont tous des vies hyper chargées,
12:57 et on le voit, sont traités, sont esquissés super vite,
13:01 mais tu comprends tout de suite leurs enjeux
13:03 dans Across the Spider-Verse.
13:05 Et ça, c'est un vrai tour de force quand même.
13:06 Parce que le film dure deux heures.
13:08 Deux heures vingt même, je crois.
13:10 Ah ouais ?
13:10 Ouais, il est un peu plus long.
13:12 Ok.
13:13 Et honnêtement, ça passe à une vitesse.
13:18 Alors, pour plein de raisons.
13:20 J'en ai parlé tout à l'heure, grâce à l'humour pour moi.
13:22 L'humour qui fonctionne à 200% sur moi.
13:25 J'aime tout ce qui est méta,
13:28 j'aime énormément ce qu'ils ont mis en place
13:30 avec les vannes qui fusent.
13:31 Des fois, il y en a même peut-être parfois trop.
13:33 Et en même temps,
13:35 moi ça me va parce que j'adore quand ça va vite
13:37 et que c'est super ingénieux.
13:40 Parce qu'ils arrivent dans un univers.
13:43 Admettons, ils arrivent dans un univers,
13:45 ils font des vannes sur l'univers,
13:46 mais ce ne sont pas des vannes gratos,
13:47 et ce sont des vannes qui vont te rester,
13:48 ce sont des vannes vraiment écrites.
13:50 Ce n'est pas ce que peut faire Marvel,
13:52 un peu pouet-pouet.
13:55 Je parle de Marvel Studios,
13:57 notamment Doctor Strange.
13:59 Moi, par exemple, c'est un truc.
14:00 Donc, Doctor Strange et le Multiverse of Madness,
14:04 quand ils arrivent dans un univers où ils te disent
14:06 "Ah, les feux rouges sont des feux verts chez nous",
14:08 bon, ce n'est pas très drôle,
14:10 ce n'est pas très efficace,
14:12 et on a envie de plus.
14:14 Par contre, dans Across the Spider-Verse,
14:16 ils débarquent, ils te créent une ville entière
14:19 qui n'a rien à voir avec le New York que tu connais,
14:21 ils te créent des personnages,
14:23 ils arrivent, alors ça aussi c'est ultra important,
14:25 ils arrivent à te créer et à te faire aimer des personnages
14:29 en moins de cinq minutes.
14:30 C'est incroyable.
14:31 C'est incroyable, c'est-à-dire qu'ils débarquent tous
14:33 en même temps quasi,
14:35 et tu t'attaches tout de suite à l'un, à l'autre,
14:37 c'est super fort.
14:39 Ils auraient pu tout à fait se reposer
14:41 sur les personnages qu'ils avaient introduits
14:42 et esquissés dans Into the Spider-Verse,
14:44 mais pas du tout avec Across the Spider-Verse.
14:46 Alors, on a toujours, évidemment,
14:48 Miles Morales et Gwen Stacy,
14:50 mais en réalité,
14:52 les autres qu'on avait vus dans Into,
14:55 ils sont laissés de côté
14:57 parce qu'il y en a plein d'autres
14:59 qui sont vraiment intéressants
15:01 et qu'il faut traiter.
15:02 Et ça, j'ai trouvé, en fait,
15:04 la claque Into the Spider-Verse était telle
15:08 parce que c'était un souffle de créativité énorme
15:11 sur tous les tableaux,
15:13 mais Across the Spider-Verse
15:15 réussit à réitérer l'exploit, en fait.
15:17 C'est ça qui est dingue.
15:18 Et on en parlera pendant tout le podcast
15:20 à tous les étages, en fait, qu'on traite.
15:23 - Et notamment le design, on va en parler à la fin.
15:25 Donc restez bien jusqu'au bout du podcast.
15:27 - On est en train de spoiler qu'on a aimé, désolé !
15:29 - Non ! C'est très mauvais,
15:31 le design est peut-être extrêmement nul.
15:33 Non, mais vraiment, c'est le gros, gros morceau.
15:35 Mais pour terminer sur le scénario,
15:37 parce que c'est vrai qu'on va essayer de faire un podcast
15:39 qui est assez... On pourrait en parler des heures, je pense, de ce film.
15:41 J'ai même envie de le revoir, là, dès maintenant.
15:43 - J'ai vu que d'ailleurs, beaucoup de gens avaient envie
15:45 de revoir le film.
15:46 - Ça m'étonne pas.
15:47 - Mais précisons aussi que c'est déjà un carton aux Etats-Unis.
15:49 Un énorme carton.
15:51 - Bien meilleur que "Into" à l'époque.
15:53 - Exactement, qui était une surprise à l'époque.
15:55 Là, il était très attendu, mais il a dépassé les estimations prévues.
15:59 - Mais tu sais quoi ?
16:00 Si on en parlait la semaine prochaine dans ton point box office dans PopNews...
16:03 - Mais ça tombe pas, faut répondre.
16:05 - On rappelle, évidemment, il y a PopTir toutes les deux semaines,
16:07 et PopNews toutes les deux semaines,
16:09 où Adrien nous livre toutes les quinzaines,
16:11 du coup, son point box office, et nous parlera la semaine prochaine,
16:13 donc, du carton que fait "Across the Spiders".
16:16 - C'était l'instant autopromo de Thomas.
16:18 - C'est bien fait.
16:19 - C'était très bien fait.
16:21 C'est ton métier, tu es podcaster.
16:23 Donc, voilà, je sais plus, j'ai perdu le fil.
16:25 Non, mais voilà, ce que je voulais dire pour le scénario,
16:27 c'est ce côté, pour moi, un peu brouillon dans "Into the Spider-Verse",
16:32 que là, en fait, ils arrivent à lâcher les chiens, vraiment.
16:35 Et ils donnent tout.
16:37 C'est-à-dire qu'en fait, tout est construit...
16:39 D'ailleurs, si je dois comparer ce film à un autre,
16:41 ce serait peut-être dans l'idée "Pirates des Caraïbes 2".
16:44 - OK. - Tu vois ce que je veux dire ?
16:46 Dans le sens où "Pirates des Caraïbes 1", c'était un ride,
16:49 c'était un truc vraiment épique.
16:51 On a adoré quand il est sorti.
16:52 On se dit "Waouh, ils n'arriveront pas à faire mieux".
16:54 Et là, "Pirates des Caraïbes 2" arrive.
16:56 Et là, tu fais "OK, c'est exceptionnel,
16:59 ils sortent vraiment la grosse artillerie,
17:01 et on se marre, et c'est cool, et ça lance une suite".
17:04 C'est un peu pour ceci que je le compare,
17:06 parce que c'était aussi la première partie d'un autre film.
17:10 - C'est vrai.
17:11 - "Pirates des Caraïbes 3", qui est un peu moins bien.
17:13 Mais voilà, et je trouve que "Spider-Verse",
17:16 "Across" de "Spider-Verse", met en place des enjeux,
17:19 des personnages, n'oublie pas son public,
17:22 et surtout, n'oublie pas les fans.
17:24 Et en plus, c'est un truc, on pourrait se dire
17:27 que ça va être ultra référencé, et c'est ultra référencé,
17:30 mais c'est ultra subtil.
17:31 C'est-à-dire que tu vois des personnages,
17:33 t'as Ben Reilly, t'as Scarlett Spider, justement,
17:37 t'as plein de Spider-Man qu'on a tous connus dans les comics,
17:41 ou pas, et qui sont Spider-Punk, qui est incroyable,
17:44 qui est doublé en VO par Daniel Kaluuya.
17:46 Ils sont allés jusqu'à chercher Daniel Kaluuya
17:49 parce qu'il a un accent anglais spécifique,
17:52 parce qu'il vient d'une ville spécifique d'Angleterre,
17:55 d'où vient Spider-Punk.
17:56 C'est quand même assez incroyable, quoi,
17:58 d'aller jusqu'à ce niveau de détail.
18:00 Et je vais en parler dans le scénario aussi,
18:02 parce que je pense que dans la réale, ça se joue un peu aussi.
18:04 Mais j'ai lu ça, et j'ai vu ça en interview,
18:07 je trouve ça assez fascinant.
18:09 Les créateurs de Spider-Man et de Spider-Verse
18:12 ont créé un son spécifique pour les lancers de toile
18:15 de chaque Spider-Man.
18:18 Et en fait, le son de lancers de toile de Mike Smorales
18:21 dans le premier est différent du deuxième
18:23 parce qu'il a mûri.
18:24 Et là, tu fais "Ah oui, d'accord, ok, les mecs,
18:26 on se sent à ce niveau-là, quoi."
18:28 - En fait, ce qui est dingue, c'est que tu parlais
18:30 du fait qu'ils avaient lâché les chiens,
18:32 mais moi, je les trouve tellement canalisés, en fait.
18:35 C'est-à-dire que tout se fait par...
18:38 Il y a des petits détails, évidemment, dans tous les sens,
18:41 mais il y a un truc tellement focus sur le scénario.
18:45 En fait, un des premiers piliers de ces deux films,
18:49 c'est le scénario.
18:50 Et pour le coup, ils sont tellement efficaces.
18:54 On n'en a pas parlé, mais tu as parlé du mot.
18:56 Il y a aussi de l'émotion dans ces films,
18:59 et dans celui-ci particulièrement,
19:01 qui réussit à mettre en place rapidement, encore une fois,
19:04 beaucoup de choses autour de son bad guy aussi.
19:07 On n'en a pas parlé.
19:08 Autour de Miles Morales et de ses relations avec sa famille,
19:12 de ses relations avec Gwen Stacy, de tout ça.
19:15 Et il y a beaucoup de choses qui sont de l'ordre du non-dit.
19:18 C'est une des thématiques les plus importantes, finalement,
19:20 de tout Spider-Man et de tout super-héros,
19:23 d'une manière générale, qui cache son identité.
19:25 Mais là, ça fonctionne super bien,
19:28 et il y a des moments où j'étais vachement ému.
19:32 Moi aussi, il y a des moments de silence,
19:34 notamment, qui sont installés.
19:36 Ils prennent le temps.
19:37 En fait, on pourrait se dire que dans un film comme ça,
19:39 qui a l'air un peu épileptique, dans l'idée,
19:41 parce qu'il y a tableau sur tableau sur tableau.
19:43 C'est des peintures à chaque fois qui défilent.
19:45 Et on se dit, ils n'ont jamais le temps de poser les enjeux,
19:47 ils n'ont jamais le temps de poser l'émotion.
19:48 Et finalement, ils y arrivent, comme dans le premier.
19:50 Je n'ai pas ressenti le frisson que j'ai pu ressentir dans le premier,
19:54 notamment une séquence similaire à celle du saut de la foi
19:58 que fait Miles, d'un building à la fin du premier.
20:00 Désolé, on spoil le premier, il est sorti il y a cinq ans quand même.
20:02 Si vous écoutez celui-là, c'est que vous avez vu le premier, j'imagine.
20:05 En tout cas, si vous ne l'avez pas vu, foncez.
20:07 Mais tu vois, je n'ai pas ressenti ça.
20:09 J'ai vu dans le cross de Spider-Verse, une anti-scène du saut de la foi.
20:12 Il y a un moment, justement, mais on ne peut pas en parler,
20:15 qui m'a fait penser à l'antithèse de cette scène-là.
20:20 Effectivement, j'y allais en me disant, bon, ils vont la refaire.
20:23 Ils vont réussir à refaire un truc comme ça.
20:25 Et c'est marrant d'avoir, c'est intéressant, en tout cas,
20:28 d'avoir pris sous cet angle-là, de se dire, en fait, on va décaler l'attente.
20:32 Peut-être qu'on l'aura dans le troisième, je n'en sais rien.
20:34 Sous une autre forme, peut-être.
20:36 Peut-être. Mais c'est intéressant.
20:38 On en parlait dans POP Classics, autour du MCU, la phase 1.
20:41 On disait, ils n'ont jamais réussi à refaire la scène, la séquence d'Avengers 1.
20:47 Et je me demande si le fait qu'il ne l'ait pas refaite,
20:51 c'est aussi pour éviter qu'on ne l'attende à chaque épisode.
20:56 Oui, et qu'elle perde en grandeur, en fait, cette séquence qu'on a eue dans Avengers,
21:03 et qui reste encore, comme tu l'as dit, on en a parlé dans POP Classics.
21:06 Donc c'est vrai qu'elle reste toujours en tête.
21:08 Si on en avait eu plein, elle serait devenue fade, sûrement.
21:11 Mais sous une autre forme, oui, ça pourrait être super.
21:13 Après, je dis ça, je pinaille totalement.
21:15 Mais bon, je pense qu'il est temps de noter le scénario.
21:19 Et je te laisse la main pour noter le scénario.
21:24 Est-ce que c'est mon premier S de scénario ?
21:28 Sérieux ? Ok.
21:30 J'hésite.
21:32 Ah non, mais c'est bon.
21:35 En fait, je suis tiraillé entre A et S.
21:37 Je sais qu'il y a d'autres S qui arrivent.
21:39 Je vais mettre un A sur scénario.
21:42 Mais honnêtement, je ne sais pas ce qu'ils auraient pu mieux faire dans ce film.
21:47 Mais en fait, je ne sais pas ce que j'attends de plus.
21:49 Mais en vrai, je me vois mal mettre un S au scénario, en fait.
21:52 Donc tu mets un A ?
21:54 Oui, je vais mettre un A.
21:55 Ok, ça marche. Je te suis aussi sur un A pour deux raisons.
21:58 La première, c'est parce que c'est la première partie d'un diptyque.
22:02 On pourra juger peut-être quand ce sera complet.
22:04 Ce sera peut-être plus simple de juger, de se dire, ok, ça fait vraiment partie d'un tout, d'une oeuvre complète.
22:08 Donc ça, à la limite, c'est ma première raison.
22:11 Et la deuxième, c'est aussi parce que tu l'as dit tout à l'heure, c'est assez classique dans la forme.
22:15 Mais c'est ultra bien exécuté grâce à la réale et au design et à l'acting.
22:20 À l'acting, dont on va parler très prochainement.
22:24 Mais oui, je pense que A, c'est très bien.
22:28 Oui, c'est très bon. Je vous le dis à chaque épisode.
22:32 C'est très bon.
22:33 Honnêtement, c'est un peu entre les deux, mais on ne fait pas de demi-mesure.
22:37 Parlons réalisation.
22:39 Réalisation, tu l'as dit, c'est un film réalisé par Joachim Dos Santos, Ken Powers et Justin Thompson.
22:45 Un trio de réalisateurs.
22:47 C'est un film qui est grand en termes d'animation.
22:51 Des films d'animation de 2h20, il n'y en a pas beaucoup.
22:54 Il faut quand même se partager les tâches parce que l'air de rien.
22:58 Et c'est aussi des films, on en parlera à côté design,
23:01 mais qui ont une inventivité, une créativité et une utilisation des différents styles d'animation
23:06 qui se font très rarement au cinéma et qui justifient aussi peut-être d'avoir autant de réalisateurs.
23:13 Tu as pensé quoi de cette réale ?
23:15 Elle double ce qu'avait fait Into the Spider-Verse.
23:21 Elle ne double pas le bon mot, mais elle va beaucoup plus loin que ce que faisait The Spider-Verse.
23:25 Quand je dis lâcher les chiens, c'est vraiment positif.
23:30 Ils donnent tout.
23:32 Là, ils ont carte blanche, ça se sent de la part de Sony.
23:35 Sony, c'était un pari à l'époque.
23:37 Quand ils ont lancé Into the Spider-Verse, ils ont vu le succès.
23:40 Ils ont eu un Oscar pour Into the Spider-Verse.
23:43 Ce qui est assez rare pour être noté dans la catégorie animation, c'est toujours Disney d'habitude.
23:47 Exactement. C'est souvent Disney Pixar qui gagne.
23:49 Là, il y a quelque chose d'assez inédit avec ce film.
23:53 Ils ont une carte blanche, ça se sent.
23:55 C'est pour ça que je parlais de brouillon avec Into the Spider-Verse.
23:58 E-cross peut tout faire.
24:00 Maintenant, ils se sont dit qu'on peut tout faire.
24:02 Je vais faire attention à ne pas parler de design, même si c'est très proche et très lié.
24:07 En termes de rythme, on va parler du rythme du film.
24:10 Je vais commencer par du négatif pour partir que sur du positif.
24:13 J'ai trouvé le film un peu long.
24:15 J'ai trouvé le film un poil long.
24:17 Sur la fin notamment, je trouve qu'ils auraient pu un peu couper.
24:21 Surtout qu'on va avoir un deuxième film.
24:23 Donc, il y avait moyen peut-être d'alléger un peu tout ça.
24:26 C'est un truc que je reproche.
24:28 C'est niveau rythme où ils auraient pu faire un truc plus court.
24:32 Mais derrière, le rythme global du film, l'intensité du film à chaque fois, c'est une folie.
24:39 C'est-à-dire qu'en fait, tout est fluide, tout est naturel.
24:42 Les enjeux sont posés.
24:43 Comme je le dis, les personnages arrivent cinq minutes plus tard.
24:45 Tu sais qui c'est.
24:46 C'est déjà ton pote.
24:47 Tu sais qu'il y a un fil conducteur et les intrigues sont disséminées au fur et à mesure.
24:53 L'humour, à chaque fois, est un liant, je trouve, entre plusieurs scènes.
24:59 Il y a des idées, évidemment.
25:01 Et là, ce n'est pas du design.
25:03 Par exemple, l'utilisation verticale de la skyline de New York.
25:07 Ça avait été fait un petit peu dans le premier, mais là, on le voit encore plus.
25:10 Il y a des panoramas de villes qui sont mis en place.
25:13 Et tu te demandes où sont les personnages.
25:15 Mais en fait, ils sont tout à droite de l'écran.
25:17 C'est tellement le scope.
25:19 C'est des vrais fonds d'écran, d'ailleurs.
25:21 C'est devenu des fonds d'écran.
25:22 Ah, absolument.
25:23 J'ai mon petit fond d'écran Spider-Man depuis que j'ai vu la suite.
25:29 Et en termes de réel, il n'y a pas d'autre mot que brillant.
25:34 C'est juste brillant.
25:36 J'ai un autre mot, mais je l'utiliserai quand on parlera design.
25:40 Honnêtement, je te rejoins de fou sur l'aspect rythme.
25:44 C'est marrant.
25:45 Tout à l'heure, j'ai dit que le film durait deux heures.
25:47 Et il dure effectivement deux heures vingt.
25:49 Ça te montre quand même ma perception du temps que j'ai passé dans la salle.
25:53 Effectivement, sur la fin, je me dis qu'ils vont couper là.
25:57 J'avais oublié cette histoire de Beyond qui arrivait un an plus tard.
26:02 Et je me suis dit que c'est peut-être le moment de s'arrêter là.
26:06 Et il pousse un peu trop.
26:08 En fait, deux heures, c'était bien deux heures vingt.
26:11 En même temps, je ne sais pas ce que tu coupes dans ce film.
26:14 Je pourrais te le dire si on spoilait, mais je ne vais pas te le dire.
26:18 Mais honnêtement, ce que j'ai adoré dans ce film,
26:22 c'est tous ces plans que tu ne vois jamais dans les films Spider-Man en live-action
26:27 qui utilisent la verticalité du personnage et des personnages
26:33 pour faire des trucs qui ne sont pas des gimmicks.
26:36 Et aussi l'utilisation des pouvoirs des autres personnages.
26:43 Je pense notamment au bad guy, mais ça c'est du côté design.
26:47 Mais honnêtement...
26:48 Design est réel parce que le bad guy, on ne va pas le spoiler non plus
26:52 parce que je trouve qu'il est super intéressant.
26:54 C'est un peu un truc de scénario d'ailleurs, il est appelé le vilain du dimanche.
26:58 Hyper intéressant de le traiter comme ça d'ailleurs.
27:00 Ultra intéressant parce que c'est un vilain nul de base et ça devient un vilain principal.
27:04 C'est une excellente idée.
27:07 Et en fait, il y a ce truc de réel où ils arrivent à retourner la caméra un peu quand ils veulent.
27:11 Et des fois, il y a des inserts de caméras qui sont faits sur un objet précis.
27:16 Ensuite, on rebascule sur un plan plus large.
27:19 Et puis d'un coup, on a un plan rapproché sur un personnage.
27:22 Tout ça en l'espace de 10 secondes.
27:24 Et c'est ma boule parce que ça fonctionne en fait.
27:27 En live, ça serait trop.
27:29 Ça fonctionnerait plus difficilement.
27:31 Mais là, ils peuvent se permettre parce que c'est ça que j'aime dans l'animation.
27:33 Et c'est ce que je disais d'ailleurs dans Super Mario Bros, le film.
27:36 Ce que je disais dans le podcast.
27:37 C'est ça que je voulais voir dans Super Mario Bros.
27:39 De l'inventivité et de la folie.
27:41 C'est-à-dire qu'en fait là, en animation, et c'est ce que tu viens de dire,
27:43 tu peux te permettre de faire des choses.
27:45 Et en fait, ce qui est dingue, c'est qu'ils ont tellement compris ce qu'était leur médium.
27:50 Ils le maîtrisent tellement qu'ils se permettent des choses
27:55 que littéralement, on n'a jamais vues au cinéma dans un film d'animation.
28:00 Et tu te dis, ça c'est un studio américain qui produit ça en fait.
28:03 L'anomalie, elle est incroyable en fait.
28:07 Je ne sais pas si vous vous rendez compte.
28:09 On a quand même bouffé du Spider-Man.
28:12 Ça fait combien de films on l'a vu ? 13 ?
28:16 14 peut-être ?
28:17 14, 15 même, je ne sais plus.
28:19 Et il n'y a que en animation qu'on réussit à faire ça.
28:22 C'est vrai, c'est vrai.
28:24 Même en jeu vidéo, on n'y arrive pas encore.
28:26 Même si le jeu vidéo est très sympa.
28:28 On a ce sentiment de liberté d'ailleurs qui est quand même inhérent à Spider-Man
28:32 et aux personnages de Spider-Man.
28:34 Donc quand on joue au jeu vidéo, c'est génial de pouvoir se balader
28:36 comme si on incarnait Spider-Man à travers les rues de New York.
28:39 Mais je trouve qu'il y a un souffle beaucoup plus épique
28:42 quand je regarde Into the Spider-Verse et Across the Spider-Verse.
28:46 Et comme tu dis, ils ont compris leur medium.
28:49 Il y a ce truc aussi de briser le cadre du medium.
28:52 Ils ont tellement compris le medium qu'ils arrivent à le dépasser
28:55 et à aller chez d'autres mediums.
29:00 En fait, ils arrivent à mixer à d'autres formats, à plusieurs styles.
29:06 Il y a un découpage évidemment en case comics.
29:10 Si Tipeee derrière est en train de se balancer sur sa toile le long de la skyline,
29:17 tu vas voir un "Aaaaaah" de Spider-Man avec des lettres comme dans les comics.
29:21 Ça, c'est des détails.
29:22 Ça dure une microseconde, mais ça fait tout.
29:25 Ça fait littéralement tout.
29:27 Il y a un truc, c'est quand même rare les films
29:30 où tu veux tout le temps avoir les yeux grands ouverts
29:33 pour ne pas en rater une miette.
29:36 Et ce film-là, c'est exactement ça.
29:39 C'est-à-dire que si tu clignes des yeux, tu rates un truc.
29:42 Mais littéralement parfois.
29:44 Bien sûr, parce que j'ai qu'une envie, moi,
29:47 c'est de m'acheter une planche d'une des séquences de Spider-Man,
29:51 de Cross the Spider-Verse.
29:53 Je vais craquer et péter ma tire-lire.
29:56 Mais vraiment, c'est magnifique.
29:59 Mais ça, on en parlera plus au niveau du design.
30:02 Est-ce qu'on ne noterait pas la réale ?
30:04 Si, carrément, on va noter la réale.
30:05 La réale, je lui mets un S.
30:06 Pour tout ce que j'ai dit, c'est impeccable.
30:09 Ça va encore plus loin que Into the Spider-Verse,
30:12 qui pour moi était déjà un tour de force.
30:14 Je suis désolé d'employer des poncifs depuis tout à l'heure,
30:16 mais en fait, il y a des films comme ça, on est un peu obligés.
30:19 C'était vraiment un peu le maître étalon de l'animation
30:23 à l'époque quand il est sorti.
30:25 D'ailleurs, précisons, on en parlera peut-être au niveau design,
30:28 mais je le précise maintenant,
30:29 qu'on commence à peine aujourd'hui à avoir d'autres films
30:32 qui s'inspirent de Spider-Man, Into the Spider-Verse,
30:36 notamment le film Tortue Ninja, produit par Cetragon,
30:39 qui arrive très bientôt.
30:40 Ça a l'air d'être une copie du style graphique
30:45 et du style de réal, et du style d'humour aussi.
30:48 À voir, ça peut être très sympa.
30:49 Moi, ça me va de l'utiliser pour les Tortue Ninja,
30:52 mais on sent qu'ils ont créé quelque chose.
30:55 Ça a été une révolution.
30:56 Ce n'est pas peu dire que c'est une révolution
30:58 dans le monde de l'animation, vraiment.
31:00 Un S, S mérité sur Meg.
31:03 J'ajoute mon S à ton S, c'est...
31:05 Putain, mais qu'est-ce que tu veux faire de plus, en fait ?
31:08 Et j'ai tellement hâte de voir Beyond l'an prochain.
31:12 Dans un an, ça va.
31:13 Qu'est-ce qu'ils veulent faire de plus, en fait ?
31:14 C'est ça la question, tu vois.
31:16 Ouais, mais moi, j'ai très hâte aussi.
31:18 J'ai hâte de voir la conclusion de cette histoire,
31:20 et puis on aura patienté qu'une seule année,
31:23 donc ça va.
31:24 Même pas, parce qu'ils sortent en mars.
31:25 Normalement, ils sortent en mars 2024.
31:27 Ils ont bien fait de les faire sortir en rapproché.
31:31 Oui, je pense que c'est la meilleure idée.
31:33 Moi, ce qui me fascine encore plus, c'est ce côté...
31:35 Il y a eu le Covid depuis.
31:37 Ils ont réussi à bosser sur ça, alors qu'il y a eu le Covid.
31:40 Franchement, bravo.
31:41 Beaucoup en distanciel.
31:42 Beaucoup en distanciel en seulement 5 années.
31:44 C'est un travail de titan, c'est vraiment...
31:46 Donc, réalisation 2S.
31:48 Bon, voilà, c'est les premiers qu'on lâche.
31:49 Allons-y.
31:50 Parlons acting.
31:52 Parlons acting, ouais.
31:53 Parlons acting, on l'a tous les deux vu en VO.
31:55 Oui.
31:56 Voilà, donc VO, je le rappelle, c'est un peu la même équipe que dans le premier, évidemment.
32:03 Donc, Mike Smorales, doublé par Shamik Moore.
32:06 Ensuite, on retrouve Hailey Steinfeld pour Gwen Stacy.
32:09 Et un petit nouveau avec Oscar Isaac, qui vient doubler Spiderman 2099,
32:14 qui est Miguel O'Hara.
32:17 Merci.
32:18 Qui est un personnage très important, qu'on voit dans les bords d'annonce.
32:21 Et je trouve que...
32:22 On va commencer par parler de lui, si tu veux.
32:24 Oscar Isaac fait très bien le taf.
32:26 Ah, bah, carrément.
32:27 Il est impeccable.
32:29 Cette stature, ce côté...
32:32 En même temps, figure paternelle, parce qu'on va pas trop se poler,
32:37 mais il a ce côté, voilà, posé et grand.
32:41 Il est marrant, ouais.
32:42 Un peu, ouais, prophétique, même, je dirais, parfois.
32:45 Il a ce côté, voilà, petit père du peuple aussi dans l'idée.
32:49 Voilà, il veut gérer tout le bordel.
32:51 Et je veux pas aller trop loin.
32:52 Et donc, voilà, il le fait très bien.
32:55 Il fait pas plus que ce qu'on lui demande,
32:57 mais je trouve que ça passe très bien.
32:59 Oui, d'ailleurs, je ne sais pas s'il a fait beaucoup de doublages précédemment,
33:04 mais je trouve qu'il se débrouille très bien.
33:07 Il est aidé par le fait que son personnage est intéressant et bien décrit.
33:13 Mais c'est vrai que, oui, sa voix en impose, c'est évident.
33:19 Shamik Moore qui refait son Miles Morales,
33:23 qui est très bon, je trouve, qui est un peu mûri,
33:25 et ça se sent d'ailleurs dans sa voix.
33:28 Ellie Stanfield, toujours excellente en Wednesday Sea.
33:33 Un personnage de Wednesday Sea, d'ailleurs,
33:35 excellemment bien traité dans ce film.
33:38 Beaucoup mieux que dans le premier.
33:40 Ouais, ouais, ouais, non, c'était vraiment très, très bien.
33:44 On peut peut-être mentionner certains autres personnages.
33:47 Je pense à Brian Tyree Henry qui joue du coup le père.
33:51 Ouais, je le trouve génial.
33:53 Alors déjà, j'adore l'acteur.
33:54 Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est l'acteur qui joue dans Atlanta, la série,
33:57 de Donna Glover, Childish Gambino.
34:01 Vous connaissez aussi son nom d'artiste.
34:03 D'ailleurs, souvenez-vous que Childish Gambino existe.
34:08 On ne se moque pas.
34:10 Et donc, ça va, ça va.
34:13 C'est la musique peut-être.
34:16 Et qu'est-ce que je voulais dire ?
34:18 Brian Tyree Henry, ouais.
34:20 Dans Atlanta et aussi dans Bullet Train.
34:22 Bullet Train qui était le film avec Brad Pitt.
34:25 Mais je trouve que c'est un acteur qu'on ne voit pas assez.
34:28 On voit de plus en plus quand même.
34:29 Oui, mais je pense qu'il faut le faire travailler, ce mec.
34:34 Ouais, ouais, ouais.
34:35 Non, mais il travaille de plus en plus quand même.
34:36 On le voit quand même depuis Atlanta, il a percé.
34:37 Il est là.
34:38 Et il le fait super bien, ce côté père un peu cliché du père bougon
34:43 qui veut absolument que son fils file droit
34:45 parce que lui, il est flic.
34:47 Donc, évidemment, il poursuit un petit peu sur cette lancée
34:50 comme dans le premier.
34:51 Et j'aime beaucoup son personnage.
34:53 La mère aussi est géniale.
34:55 La mère de Mike Morales,
34:57 qui est doublée en VO par Luna Loren Velez, c'est ça ?
35:00 Et qui jouait, pour ceux qui s'en souviennent,
35:03 la commissaire dans Dexter.
35:05 C'était elle.
35:07 Donc, voilà.
35:08 Et non, le casting vocal est génial.
35:11 Le casting vocal est très, très bon.
35:12 Il est super.
35:13 J'ai beaucoup aimé.
35:15 Et là, tout de suite, ah si, c'est Jason Schwartzman.
35:17 J'aime beaucoup Le Méchant par Jason Schwartzman,
35:22 qui est très bien.
35:24 Il y a un côté fantasque du mec qui ne comprend pas trop
35:27 ce qui lui arrive.
35:28 Et ça marche super bien.
35:30 Ça marche très bien.
35:31 Et il y a une vraie évolution de ce personnage,
35:34 sans trop en dire,
35:35 qui fonctionne super bien et qui se reflète aussi
35:40 dans son traitement vocal.
35:42 Et ça, j'ai beaucoup aimé.
35:44 Oui.
35:45 Le Méchant est très cool,
35:46 parce que tout de suite, on est mort de rire quand on le voit.
35:49 Sa façon d'agir, sa façon de parler et tout.
35:52 Et je n'ai même pas reconnu Schwartzman au début.
35:54 J'ai eu un peu de mal.
35:55 Après, je connais cette voix.
35:56 Je suis allé voir sur Halluciné et IMDB.
35:58 Je me suis dit, OK, c'est lui.
36:00 Et j'en parlais tout à l'heure aussi,
36:01 Daniel Kaluuya en Spider Punk.
36:03 Je ne sais pas comment il est doublé en français,
36:05 mais le Spider Punk de la VO, il est super.
36:09 Parce que c'est vraiment de l'argot anglais.
36:12 Ils font même exprès à chaque fois de dire,
36:14 mais on ne comprend pas ce que tu dis.
36:16 Quelqu'un comprend ce qu'il dit vraiment.
36:17 J'adore.
36:18 C'est très, très bien.
36:20 Et voilà.
36:21 Donc, non, non, le casting vocal,
36:22 en tout cas VO,
36:23 parce qu'on a vu en VO tous les deux,
36:24 est très bon.
36:25 La VF, on ne peut pas juger.
36:26 On a vu que les bandes annonces…
36:28 Je doute qu'elle soit mauvaise, de toute façon.
36:30 Je ne pense pas qu'elle soit mauvaise,
36:31 parce qu'on rappelle la VF.
36:33 Stéphane Bach, Shirin Boutella et puis Mathieu Kassovitz.
36:37 Qui fait Spider-Man 2099.
36:41 Une bonne idée, en vrai.
36:42 Une très bonne idée.
36:43 Je pense que c'est le mec qui fallait pour le rôle.
36:45 Ça m'intéresserait de le voir en VF.
36:48 Oui, je pense que quand je l'aurai en Blu-ray,
36:49 je checkerai la VF quelques scènes pour me faire un avis.
36:54 De ouf.
36:55 Donc, oui, voilà.
36:56 Et moi, je pense que l'acting, pour donner une note,
36:58 je ne vais pas mettre un S, évidemment.
36:59 Je vais mettre un A à l'acting.
37:01 L'acting est très, très solide.
37:02 Et quand tu dis que tout ça est fait aussi en distanciel,
37:05 il y a beaucoup de lignes de dialogue que les autres n'ont pas
37:08 quand ils enregistrent.
37:09 Notamment des scènes d'émotion.
37:11 Je sais que Chamik Moua a dit en interview
37:14 que les échanges qu'il a parfois avec sa mère ou avec Gwen Stacy,
37:17 il ne les entendait pas, lui.
37:20 Et donc, ce n'est pas un vrai jeu d'acteur comme on peut le voir dans un film.
37:24 Ce n'est pas évident.
37:25 Et pourtant, l'émotion est là.
37:27 Et l'humour est là aussi.
37:28 Donc, un A.
37:29 Ah oui, un A également.
37:30 Je te rejoins sur l'acting complètement.
37:32 Puis en vrai, la copie est très, très propre.
37:35 Les nouveaux ajouts sont très bons.
37:38 Les anciens sont toujours au diapason.
37:42 En vrai, c'est impeccable.
37:45 Bon, il faut qu'on parle design.
37:47 Tu es prêt ?
37:48 Allez, let's go.
37:50 On va vous attendez que ça, on le sait.
37:52 Allez, c'est parti.
37:53 Non, mais alors, le design.
37:55 On a pris une claque il y a cinq ans.
37:57 Est-ce qu'on a pris une double claque cinq ans plus tard ?
38:01 Oui, je pense qu'encore plus forte.
38:03 Mais c'est incroyable.
38:06 J'étais, comme tu l'as dit tout à l'heure, ce côté yeux écarquillés.
38:10 Je le fais très rarement au cinéma, mais je me suis avancé sur mon siège pour mieux voir.
38:16 Ça me fait toujours marrer les gens qui font ça, genre "Ah, tu vas mieux voir ?" Non.
38:19 Mais là, j'ai vraiment fait ça en mode "Oh là là, qu'est-ce qui se passe ?"
38:22 Je regardais partout, je me disais "OK, là, c'est trop bien."
38:24 J'étais un gosse.
38:26 Et exactement l'effet que j'avais eu à l'époque pour Into the Spider-Verse,
38:29 j'étais un enfant, et ça m'a fait un bien fou de sortir de cinéma avec le smile et d'en discuter.
38:35 Je suis allé voir avec une pote, on a adoré tous les deux.
38:38 On était trop heureux de sortir.
38:40 On est heureux.
38:41 Mais quel bonheur, en fait.
38:42 Ce qui est fou, c'est que tu te dis qu'ils auraient tout à fait pu réitérer juste Into the Spider-Verse en termes de design,
38:50 et on aurait tous été contents.
38:52 Oui.
38:53 Là, ils dépassent tout.
38:56 Ils dépassent le canevas de tout ce qui a été fait dans Into the Spider-Verse.
39:01 Et E-cross, je ne sais pas combien il y a de styles graphiques qui sont utilisés,
39:06 mais je pense qu'on est au-delà de la dizaine.
39:08 Et c'est mais hallucinant d'inventivité, de créativité.
39:13 En fait, moi je le dis souvent, mais la créativité, souvent dans l'animation, on la voit du côté des courts-métrages.
39:20 Et parfois, j'ai l'impression de voir des courts-métrages dans E-cross ou Spider-Verse,
39:24 tellement on brise le cadre, mais vraiment, de ce qu'ils ont fait précédemment,
39:29 de ce qu'ils avaient fait avant, de ce qui est possible de faire en animation.
39:33 D'habitude, tu vois ça sur des trucs qui font cinq minutes.
39:36 Et là, le truc, en 2h20, il se permet des prouesses comme ça.
39:41 Ce n'est pas que technique, c'est aussi d'une créativité.
39:44 C'est incroyable.
39:45 Moi, il y a des trucs que je n'ai jamais vus ailleurs, au cinéma.
39:48 Je ne suis pas un fan d'animation, je ne m'y connais pas assez pour vraiment juger.
39:53 Tu vois, totalement ce qu'est une grande animation.
39:57 Mais là, je le sais que c'est de la grande animation.
39:59 Tu le sais parce qu'en fait, c'est la fourmille de détails déjà.
40:02 Tout le temps.
40:03 Et il y a surtout une utilisation ultra intelligente.
40:05 Et c'est là où c'est cool, parce que maintenant, on peut en parler avec la réalisation.
40:08 C'est-à-dire qu'en fait, quand ils veulent faire passer de l'émotion,
40:10 quand ils veulent faire passer de l'humour, quand ils veulent faire passer un message important,
40:13 ils utilisent le design, ils utilisent leur créativité.
40:17 Je vais prendre un exemple qui n'est pas un gros spoil, mais notamment avec Gwen Stacy.
40:22 Je pense que tu l'as remarqué aussi.
40:24 J'étais sûr que tu allais parler de ça.
40:26 Le côté pastel aquarelle utilisé par Gwen Stacy, avec un côté très épuré.
40:32 Il n'y a pas de détail quasiment.
40:34 Et tu mets vraiment l'emphase sur Gwen Stacy et un autre personnage.
40:39 Et tout prend sens en fait.
40:40 Et tu fais, mais c'est tout ce qu'il fallait.
40:41 On n'avait pas besoin de voir autre chose.
40:43 C'est exactement ce qu'il fallait.
40:45 Et donc, ça lui donne, elle, une identité.
40:48 En plus de son personnage, en plus de l'acting, en plus de ses pouvoirs,
40:51 ça lui donne en plus une identité propre.
40:54 Et pareil pour Mike Morales.
40:56 Mike Morales, c'est beaucoup plus détaillé.
40:58 Comme dans le premier, on a aussi cet effet qui avait gêné des gens un peu,
41:02 cet effet 3D bizarre.
41:04 En fait, il y a une superposition de style graphique.
41:06 Comme une BD aussi des fois qui est un peu en cours de création,
41:10 ce qui est une idée de génie de toute façon.
41:12 Et lui, c'est quand même beaucoup plus détaillé.
41:14 On voit qu'il porte des Air Jordans, on voit qu'il porte des fringues très spécifiques.
41:19 On va même jusqu'à voir à quoi joue un des personnages sur sa PlayStation.
41:24 Ça va très très loin.
41:26 Et en même temps, quoi d'autre ?
41:27 Et en même temps, quoi d'autre ? Voilà.
41:29 Vas-y, je te laisse parler.
41:31 Moi, ce que j'adore, c'est aussi, toutes ces...
41:33 Parce que tu en as parlé aussi, mais il y a des références tout le temps.
41:36 Des références à ce que c'est que le médium d'où vient Spiderman,
41:42 donc le comics.
41:44 Il y en avait déjà évidemment beaucoup dans Intou.
41:46 Mais il y en a aussi beaucoup dans le cross.
41:49 Et cette façon d'aller explorer de nouvelles choses.
41:52 Parce que là, le "Intou the Spider-Verse", c'était le Spider-Verse qui venait à Miles Morales.
41:58 Là, c'est le contraire.
42:00 C'est Miles Morales qui va dans le Spider-Verse et qui se permet d'explorer des choses.
42:04 Et là où j'avais été extrêmement déçu par Doctor Strange 2,
42:08 qui nous annonçait qu'on allait entrer dans le multivers de la folie.
42:13 C'est donc ça, le multivers de la folie ?
42:15 Franchement, c'était assez décevant.
42:17 Parce qu'on traversait des trucs, mais c'était de l'ordre de 5 secondes.
42:22 Ou alors on s'appesantissait vite fait, mais c'était un décor studio.
42:25 Et sans créativité aucune.
42:27 Et là, même si ça dure 30 secondes,
42:30 t'es là en mode "ah, ils ont fait ça, ils sont trop forts".
42:34 Je trouve ça incroyable.
42:37 Parce qu'il y a ce côté...
42:39 Et c'est tellement référencé aussi.
42:41 Tout le temps.
42:42 Et ça marche.
42:43 Même si t'as pas la ref, ça marche de fou.
42:47 Bien sûr.
42:48 Et puis il y a des blagues.
42:49 Honnêtement, si tu les as pas lues,
42:53 il y a un truc tellement drôle.
42:55 Il y a que moi qui étais mort de rire dans la salle.
42:58 Parce que personne n'a vu ce truc.
43:00 C'est le nom d'un Peter Parker.
43:02 Ah ouais, non, ça ne me dit rien.
43:04 Quand on nous l'est présenté, il y en a un.
43:06 J'étais mort de rire.
43:09 Ok, tu me le diras après, parce que je ne l'ai peut-être pas...
43:11 On ne va pas spoiler, mais ça marche.
43:12 Tout ça, juste pour dire que c'est d'une telle créativité,
43:15 d'une telle inventivité.
43:17 Moi, le mot que j'ai quand je suis sorti de ce film,
43:20 c'était "prodigieux".
43:21 Et je n'utilise pas ce mot à tort et à travers, honnêtement.
43:24 Non, mais je suis entièrement d'accord avec toi.
43:26 Il y a quelque chose de prodigieux, d'épique.
43:31 Et je reviens juste sur ce que tu viens de dire avant de poursuivre.
43:35 C'est intéressant.
43:36 Tu as dit qu'il y a un détail,
43:37 justement ce nom de Peter Parker que je n'ai pas vu moi.
43:40 Et on pourrait craindre d'un trop plein.
43:42 Et la preuve, il y a un truc que je n'ai pas vu.
43:45 Je pense qu'on est des millions à avoir zappé plein de trucs en étant allé au ciné.
43:50 Mais c'est ça qui est cool.
43:51 C'est-à-dire qu'en fait, ils sont généreux.
43:54 Et vraiment, c'est ce qui ressort aussi de ce film,
43:56 c'est une générosité en termes de design,
43:59 vraiment aussi en termes de scénar et de réal,
44:01 mais notamment de design,
44:03 mais qui est exceptionnelle.
44:05 Genre, même si tu n'aimes pas Spider-Man,
44:07 c'est juste pour cette folie visuelle qu'on se prend dans la gueule à chaque fois,
44:12 qui est en plus ultra bien utilisée,
44:14 parce que ce n'est pas juste de l'esbroufe,
44:16 ce n'est pas juste de la poudre aux yeux en disant
44:18 "Ah ouais, nous aussi on sait faire ça, vous avez vu,
44:19 on a utilisé tel style graphique en même temps qu'un autre et c'est cool".
44:22 Non, ça sert à l'histoire.
44:23 C'est-à-dire que ça sert vraiment à l'histoire,
44:25 ça a un impact sur l'histoire,
44:26 ça a une logique dans l'histoire.
44:28 Et en plus, ça amène, comme tu l'as dit, un côté méta.
44:31 Ils se permettent de, voilà,
44:33 franchement, mêler des médiums ensemble,
44:36 des formats ensemble.
44:38 Donc c'est une vraie folie visuelle.
44:40 Ouais.
44:41 Et honnêtement, quand je vois ça, je me dis "Mais qu'est-ce qu'ils vont faire dans Beyond ?"
44:44 Pour moi, ce serait un peu similaire, je pense.
44:47 Je pense.
44:48 Parce qu'ils l'ont fait back-to-back,
44:50 donc il y a des chances.
44:52 Mais moi j'en veux, j'en veux, pas de problème.
44:55 Direct en intravenos s'il vous plaît.
44:57 On prend là.
44:58 C'est incroyable.
44:59 Non mais tu me dirais que Beyond sort la semaine prochaine, j'y vais.
45:01 Ah bah bien sûr.
45:02 Mais attention, il ne faut pas se…
45:04 Voilà. Honnêtement,
45:06 toutes les bonnes choses ont une fin.
45:08 En tout cas, doivent avoir une fin.
45:10 Honnêtement, ils ont l'air de savoir où ils vont.
45:12 Ouais.
45:13 Et ils savent y faire, honnêtement.
45:15 Moi je suis très impressionné par ce qu'ils sont capables de faire.
45:18 Et voilà, le design en est un exemple parfait.
45:22 C'est-à-dire qu'il y a une générosité, comme tu le dis, qui est incroyable.
45:26 Et une façon de se réinventer
45:29 et de proposer de nouvelles choses.
45:32 Ce qui est, dans le cadre d'une production studio,
45:35 très rare pour être noté.
45:38 C'est super rare, parce qu'encore une fois, ils prennent un peu plus de risques.
45:41 J'ai envie de spoiler un autre truc,
45:43 mais même qu'on voit directement dans la bande-annonce.
45:45 C'est aussi l'aspect physique de Miles dans le film qui a changé.
45:49 C'est idiot, mais ils ont aussi travaillé le physique du héros,
45:54 avec notamment des joues un peu plus creusées.
45:56 Parce qu'il est un peu plus âgé par rapport au premier.
45:58 Il était un peu plus rond au niveau des joues.
46:01 Il a un peu plus de musculature, etc.
46:04 Et ça change le personnage. On sent qu'il a évolué.
46:07 C'est idiot, mais ça joue énormément pour moi
46:11 sur mon appréciation du film au global.
46:17 Il y a un souci du détail qui est énorme.
46:20 Et au-delà de ça, on le sait,
46:22 il y a des artworks qu'on peut voir un peu partout
46:24 où Miles est un peu étiré quand il va dans le multivers.
46:28 Et pourtant, ça passe. C'est étonnant.
46:30 Normalement, c'est un truc dégain-gandé.
46:32 Ça devrait être bizarre. Ça devrait marcher qu'en comics.
46:34 Et pourtant, non. Même en film d'animation, ça fonctionne.
46:36 C'est des trucs que Pixar tente de temps en temps.
46:38 Puis après, ils font "Ok, on a eu cette petite idée.
46:41 Elle est sympatoche. On ne va pas l'exploiter plus que ça.
46:44 On va le faire à 2 minutes de film."
46:46 "Across the Spider-Verse", tu le fais sur 2h20.
46:48 C'est-à-dire que Pixar, souvent, ils sont connus pour avoir leur style.
46:52 Et ce style, ils vont te le recalquer à toutes les productions.
46:56 Et une fois de temps en temps,
46:58 ils font un truc qui sort de l'ordinaire,
47:00 mais du coup, ça sort de l'ordinaire.
47:02 C'est-à-dire que le reste, c'est ordinaire.
47:04 Et là, limite, on industrialise le fait de sortir de l'ordinaire.
47:10 C'est-à-dire que...
47:12 Ce n'est pas le bon mot, parce qu'industrialiser,
47:14 ce n'est pas forcément positif.
47:16 Mais l'idée, c'est qu'on va toujours chercher la petite chose en plus.
47:21 Et ça, on a été habitué sur toutes les productions super-héroïques
47:25 à toujours bouffer la même chose.
47:27 Et quel bouffé d'air frais, en fait, de voir ces films.
47:31 Là, on a beaucoup parlé d'imagerie.
47:33 Mais tout à l'heure, j'en parlais aussi, ce côté avec le lancé de toile.
47:37 Le sound design est incroyable.
47:40 Parlons de la musique aussi.
47:41 La musique, elle est super.
47:43 Elle est moins bien pour moi que dans le premier.
47:45 J'ai été moins impacté que la musique du premier.
47:48 "What's up, Danger" était quand même un énorme truc
47:52 qui était lié à une séquence folk du "Saut de la foi".
47:55 Ça a marqué tout le monde. Elle est quand même folle.
47:58 Mais je dirais que les morceaux qui existent en dehors du film
48:05 sont moins marquants que dans "Into".
48:08 En revanche, j'aime beaucoup ce que fait la bande orchestrale du deuxième.
48:14 Parce qu'on va réexplorer certains thèmes,
48:17 notamment celui de Gwen Stacy.
48:19 On va tenter des choses qui sont un peu étonnantes aussi,
48:22 parfois sur des productions musicales,
48:25 notamment sur tout ce qui est autour du Spider-Verse et de Miguel O'Hara.
48:28 Il y a des choses qui sont intéressantes.
48:31 Ce n'est pas forcément un truc que je réécouterais,
48:33 comme ça avait été le cas pour le coup avec "Into".
48:37 Mais c'est pour ça que je dirais que la musique,
48:41 je la trouve peut-être un peu moins bien que le précédent.
48:43 Elle est peut-être un peu en dessous.
48:45 En tout cas, les thèmes sont peut-être moins impactants.
48:48 Il y en a une que j'aime beaucoup, c'est "Mona Lisa".
48:50 C'est une petite balade un peu chill,
48:54 sur un moment balade en plus,
48:56 qui fonctionne très bien.
48:58 Je trouve que quand ils choisissent des musiques,
48:59 ils savent très bien l'utiliser pour une scène spécifique.
49:03 Ce n'est pas juste pour être là.
49:05 Il y a une vraie intelligence de placement des sons.
49:10 Niveau design, quoi d'autre ?
49:13 Ce qui marque tout de suite, évidemment,
49:16 c'est l'image et le style graphique
49:19 qui fout une claque monumentale dans la gueule,
49:23 qui fonctionne pour tout le monde aussi.
49:25 Je sais que les gosses vont adorer,
49:27 mais pareil, les fans de Spider-Man,
49:30 parce qu'en fait, c'est quand même l'un des super-héros,
49:31 voire le super-héros peut-être le plus aimé au monde,
49:35 vont adorer ces fans-là.
49:36 Pourquoi ? Parce qu'on va respecter le style graphique
49:39 du "Amazing Spider-Man".
49:41 On va respecter du "Friendly Neighborhood Spider-Man".
49:43 On va respecter le style graphique du "Spider-Man"
49:45 de tel univers, etc.
49:46 Parce que je ne veux pas spoiler, mais voilà.
49:49 En termes de nombre de Spider-Man, t'es gâté en tant que fan.
49:51 C'est ça.
49:52 Et là, tu fais "Ok, bon, je ne sais pas où ils peuvent aller plus loin".
49:57 Et d'ailleurs, c'est pour ça que je te dis
49:58 que je pense qu'ils ne vont pas aller plus loin.
49:59 Je suis d'accord.
50:00 Ils vont un petit peu augmenter la qualité.
50:04 Par contre, j'annonce, je vais chialer devant Beyond.
50:08 Je ne sais pas, mais je suis assez persuadé.
50:10 Je ne sais pas comment ils peuvent finir cette histoire.
50:12 On en parlera l'an prochain.
50:13 On en parlera l'an prochain, exactement.
50:15 On en parlera l'an prochain.
50:16 On en parlera l'an prochain.
50:17 On en parlera l'an prochain.
50:18 On en parlera l'an prochain.
50:19 On en parlera l'an prochain.
50:20 On en parlera l'an prochain.
50:21 On en parlera l'an prochain.
50:22 On en parlera l'an prochain.
50:23 On en parlera l'an prochain.
50:24 On en parlera l'an prochain.
50:25 On en parlera l'an prochain.
50:26 On en parlera l'an prochain.
50:27 On en parlera l'an prochain.
50:28 On en parlera l'an prochain.
50:29 On en parlera l'an prochain.
50:30 On en parlera l'an prochain.
50:31 On en parlera l'an prochain.
50:32 On en parlera l'an prochain.
50:33 On en parlera l'an prochain.
50:34 On en parlera l'an prochain.
50:35 On en parlera l'an prochain.
50:36 On en parlera l'an prochain.
50:37 On en parlera l'an prochain.
50:38 On en parlera l'an prochain.
50:39 On en parlera l'an prochain.
50:40 On en parlera l'an prochain.
50:41 On en parlera l'an prochain.
50:42 On en parlera l'an prochain.
50:43 On en parlera l'an prochain.
50:44 On en parlera l'an prochain.
50:45 On en parlera l'an prochain.
50:46 On en parlera l'an prochain.
50:47 On en parlera l'an prochain.
50:48 On en parlera l'an prochain.
50:49 On en parlera l'an prochain.
50:50 On en parlera l'an prochain.
50:51 On en parlera l'an prochain.
50:52 On en parlera l'an prochain.
50:53 On en parlera l'an prochain.
50:54 On en parlera l'an prochain.
50:55 On en parlera l'an prochain.
50:56 On en parlera l'an prochain.
50:57 On en parlera l'an prochain.
50:58 On en parlera l'an prochain.
50:59 On en parlera l'an prochain.
51:00 On en parlera l'an prochain.
51:01 On en parlera l'an prochain.
51:02 On en parlera l'an prochain.
51:03 On en parlera l'an prochain.
51:04 On en parlera l'an prochain.
51:05 On en parlera l'an prochain.
51:06 On en parlera l'an prochain.
51:07 On en parlera l'an prochain.
51:08 On en parlera l'an prochain.
51:09 On en parlera l'an prochain.
51:10 On en parlera l'an prochain.
51:11 On en parlera l'an prochain.
51:12 On en parlera l'an prochain.
51:13 On en parlera l'an prochain.
51:14 On en parlera l'an prochain.
51:15 On en parlera l'an prochain.
51:16 On en parlera l'an prochain.
51:17 On en parlera l'an prochain.
51:18 On en parlera l'an prochain.
51:19 On en parlera l'an prochain.
51:20 On en parlera l'an prochain.
51:21 On en parlera l'an prochain.
51:22 On en parlera l'an prochain.
51:23 On en parlera l'an prochain.
51:24 On en parlera l'an prochain.
51:25 On en parlera l'an prochain.
51:26 On en parlera l'an prochain.
51:27 On en parlera l'an prochain.
51:28 On en parlera l'an prochain.
51:29 On en parlera l'an prochain.
51:30 On en parlera l'an prochain.
51:31 On en parlera l'an prochain.
51:32 On en parlera l'an prochain.
51:33 On en parlera l'an prochain.
51:34 On en parlera l'an prochain.
51:35 On en parlera l'an prochain.
51:36 On en parlera l'an prochain.
51:37 On en parlera l'an prochain.
51:38 On en parlera l'an prochain.
51:39 On en parlera l'an prochain.
51:40 On en parlera l'an prochain.
51:41 On en parlera l'an prochain.
51:42 On en parlera l'an prochain.
51:43 On en parlera l'an prochain.
51:44 On en parlera l'an prochain.
51:45 On en parlera l'an prochain.
51:46 On en parlera l'an prochain.
51:47 On en parlera l'an prochain.
51:48 On en parlera l'an prochain.
51:49 On en parlera l'an prochain.
51:50 On en parlera l'an prochain.
51:51 On en parlera l'an prochain.
51:52 On en parlera l'an prochain.
51:53 On en parlera l'an prochain.
51:54 On en parlera l'an prochain.
51:55 On en parlera l'an prochain.
51:56 On en parlera l'an prochain.
51:57 On en parlera l'an prochain.
51:58 On en parlera l'an prochain.
51:59 On en parlera l'an prochain.
52:00 On en parlera l'an prochain.
52:01 On en parlera l'an prochain.
52:02 On en parlera l'an prochain.
52:03 On en parlera l'an prochain.
52:04 On en parlera l'an prochain.
52:05 On en parlera l'an prochain.
52:06 On en parlera l'an prochain.
52:07 On en parlera l'an prochain.
52:08 On en parlera l'an prochain.
52:09 On en parlera l'an prochain.
52:10 On en parlera l'an prochain.
52:11 On en parlera l'an prochain.
52:12 On en parlera l'an prochain.
52:13 On en parlera l'an prochain.
52:14 On en parlera l'an prochain.
52:15 On en parlera l'an prochain.
52:16 On en parlera l'an prochain.
52:17 On en parlera l'an prochain.
52:18 On en parlera l'an prochain.
52:19 On en parlera l'an prochain.
52:20 On en parlera l'an prochain.
52:21 On en parlera l'an prochain.
52:22 On en parlera l'an prochain.
52:23 On en parlera l'an prochain.
52:24 On en parlera l'an prochain.
52:25 On en parlera l'an prochain.
52:26 On en parlera l'an prochain.
52:27 On en parlera l'an prochain.
52:28 On en parlera l'an prochain.
52:29 On en parlera l'an prochain.
52:30 On en parlera l'an prochain.
52:31 On en parlera l'an prochain.
52:32 On en parlera l'an prochain.
52:33 On en parlera l'an prochain.
52:34 On en parlera l'an prochain.
52:35 On en parlera l'an prochain.
52:36 On en parlera l'an prochain.
52:37 On en parlera l'an prochain.
52:38 On en parlera l'an prochain.
52:39 On en parlera l'an prochain.
52:40 On en parlera l'an prochain.
52:41 On en parlera l'an prochain.
52:42 On en parlera l'an prochain.
52:43 On en parlera l'an prochain.
52:44 On en parlera l'an prochain.
52:45 On en parlera l'an prochain.
52:46 On en parlera l'an prochain.
52:47 On en parlera l'an prochain.
52:48 On en parlera l'an prochain.
52:49 On en parlera l'an prochain.
52:50 On en parlera l'an prochain.
52:51 On en parlera l'an prochain.
52:52 On en parlera l'an prochain.
52:53 On en parlera l'an prochain.
52:54 On en parlera l'an prochain.
52:55 On en parlera l'an prochain.
52:56 On en parlera l'an prochain.
52:57 On en parlera l'an prochain.
52:58 On en parlera l'an prochain.
52:59 On en parlera l'an prochain.
53:00 On en parlera l'an prochain.
53:01 On en parlera l'an prochain.
53:02 On en parlera l'an prochain.
53:03 On en parlera l'an prochain.
53:04 On en parlera l'an prochain.
53:05 On en parlera l'an prochain.
53:06 On en parlera l'an prochain.
53:07 On en parlera l'an prochain.
53:08 On en parlera l'an prochain.
53:09 On en parlera l'an prochain.
53:10 On en parlera l'an prochain.
53:11 On en parlera l'an prochain.
53:12 On en parlera l'an prochain.
53:13 On en parlera l'an prochain.
53:14 On en parlera l'an prochain.
53:15 On en parlera l'an prochain.
53:16 On en parlera l'an prochain.
53:17 On en parlera l'an prochain.
53:18 On en parlera l'an prochain.
53:19 On en parlera l'an prochain.
53:20 On en parlera l'an prochain.
53:21 On en parlera l'an prochain.
53:22 On en parlera l'an prochain.
53:23 On en parlera l'an prochain.
53:24 On en parlera l'an prochain.
53:25 On en parlera l'an prochain.
53:26 On en parlera l'an prochain.
53:27 On en parlera l'an prochain.
53:28 On en parlera l'an prochain.
53:29 On en parlera l'an prochain.
53:30 On en parlera l'an prochain.
53:31 On en parlera l'an prochain.
53:32 On en parlera l'an prochain.
53:33 On en parlera l'an prochain.
53:34 On en parlera l'an prochain.
53:35 On en parlera l'an prochain.
53:36 On en parlera l'an prochain.
53:37 On en parlera l'an prochain.
53:38 On en parlera l'an prochain.
53:39 On en parlera l'an prochain.
53:40 On en parlera l'an prochain.
53:41 On en parlera l'an prochain.
53:42 On en parlera l'an prochain.
53:43 On en parlera l'an prochain.
53:44 On en parlera l'an prochain.
53:45 On en parlera l'an prochain.
53:46 On en parlera l'an prochain.
53:47 On en parlera l'an prochain.
53:48 On en parlera l'an prochain.
53:49 On en parlera l'an prochain.
53:50 On en parlera l'an prochain.
53:51 On en parlera l'an prochain.
53:52 On en parlera l'an prochain.
53:53 On en parlera l'an prochain.
53:54 On en parlera l'an prochain.
53:55 On en parlera l'an prochain.
53:56 On en parlera l'an prochain.
53:57 On en parlera l'an prochain.
53:58 On en parlera l'an prochain.
53:59 On en parlera l'an prochain.
54:00 On en parlera l'an prochain.
54:01 On en parlera l'an prochain.
54:02 On en parlera l'an prochain.
54:03 On en parlera l'an prochain.
54:04 On en parlera l'an prochain.
54:05 On en parlera l'an prochain.
54:06 On en parlera l'an prochain.
54:07 On en parlera l'an prochain.
54:08 On en parlera l'an prochain.
54:09 On en parlera l'an prochain.
54:10 On en parlera l'an prochain.
54:11 On en parlera l'an prochain.
54:12 On en parlera l'an prochain.
54:13 On en parlera l'an prochain.
54:14 On en parlera l'an prochain.
54:15 On en parlera l'an prochain.
54:16 On en parlera l'an prochain.
54:17 On en parlera l'an prochain.
54:18 On en parlera l'an prochain.
54:19 On en parlera l'an prochain.
54:20 On en parlera l'an prochain.
54:21 On en parlera l'an prochain.
54:22 On en parlera l'an prochain.
54:23 On en parlera l'an prochain.
54:24 On en parlera l'an prochain.
54:25 On en parlera l'an prochain.
54:26 On en parlera l'an prochain.
54:27 On en parlera l'an prochain.
54:28 On en parlera l'an prochain.
54:29 On en parlera l'an prochain.
54:30 On en parlera l'an prochain.
54:31 On en parlera l'an prochain.
54:32 On en parlera l'an prochain.
54:33 On en parlera l'an prochain.
54:34 On en parlera l'an prochain.
54:35 On en parlera l'an prochain.
54:36 On en parlera l'an prochain.
54:37 On en parlera l'an prochain.
54:38 On en parlera l'an prochain.
54:39 On en parlera l'an prochain.
54:40 On en parlera l'an prochain.
54:41 On en parlera l'an prochain.
54:42 On en parlera l'an prochain.
54:43 On en parlera l'an prochain.
54:44 On en parlera l'an prochain.
54:45 On en parlera l'an prochain.
54:46 On en parlera l'an prochain.
54:47 On en parlera l'an prochain.
54:48 On en parlera l'an prochain.
54:49 On en parlera l'an prochain.
54:50 On en parlera l'an prochain.
54:51 On en parlera l'an prochain.
54:52 On en parlera l'an prochain.
54:53 On en parlera l'an prochain.
54:54 On en parlera l'an prochain.
54:55 On en parlera l'an prochain.
54:56 On en parlera l'an prochain.
54:57 On en parlera l'an prochain.
54:58 On en parlera l'an prochain.
54:59 On en parlera l'an prochain.
55:00 On en parlera l'an prochain.
55:01 On en parlera l'an prochain.
55:02 On en parlera l'an prochain.
55:03 On en parlera l'an prochain.
55:04 On en parlera l'an prochain.
55:05 On en parlera l'an prochain.
55:06 On en parlera l'an prochain.
55:07 On en parlera l'an prochain.
55:08 On en parlera l'an prochain.
55:09 On en parlera l'an prochain.
55:10 On en parlera l'an prochain.
55:11 On en parlera l'an prochain.
55:12 On en parlera l'an prochain.
55:13 On en parlera l'an prochain.
55:14 On en parlera l'an prochain.
55:15 On en parlera l'an prochain.
55:16 On en parlera l'an prochain.
55:17 On en parlera l'an prochain.
55:18 On en parlera l'an prochain.
55:19 On en parlera l'an prochain.
55:20 On en parlera l'an prochain.
55:21 On en parlera l'an prochain.
55:22 On en parlera l'an prochain.
55:23 On en parlera l'an prochain.
55:24 On en parlera l'an prochain.
55:25 On en parlera l'an prochain.
55:26 On en parlera l'an prochain.
55:27 On en parlera l'an prochain.
55:28 On en parlera l'an prochain.
55:29 On en parlera l'an prochain.
55:30 On en parlera l'an prochain.
55:31 On en parlera l'an prochain.
55:32 On en parlera l'an prochain.
55:33 On en parlera l'an prochain.
55:34 On en parlera l'an prochain.
55:35 On en parlera l'an prochain.
55:36 On en parlera l'an prochain.
55:37 On en parlera l'an prochain.
55:38 On en parlera l'an prochain.
55:39 On en parlera l'an prochain.
55:40 On en parlera l'an prochain.
55:41 On en parlera l'an prochain.
55:42 On en parlera l'an prochain.
55:43 On en parlera l'an prochain.
55:44 On en parlera l'an prochain.
55:45 On en parlera l'an prochain.
55:46 On en parlera l'an prochain.
55:47 On en parlera l'an prochain.
55:48 On en parlera l'an prochain.
55:49 On en parlera l'an prochain.
55:50 On en parlera l'an prochain.
55:51 On en parlera l'an prochain.
55:52 On en parlera l'an prochain.
55:53 On en parlera l'an prochain.
55:54 On en parlera l'an prochain.
55:55 On en parlera l'an prochain.
55:56 On en parlera l'an prochain.
55:57 On en parlera l'an prochain.
55:58 On en parlera l'an prochain.
55:59 On en parlera l'an prochain.
56:00 On en parlera l'an prochain.
56:01 On en parlera l'an prochain.
56:02 On en parlera l'an prochain.
56:03 On en parlera l'an prochain.
56:04 On en parlera l'an prochain.
56:05 On en parlera l'an prochain.
56:06 On en parlera l'an prochain.
56:07 On en parlera l'an prochain.
56:08 On en parlera l'an prochain.
56:09 On en parlera l'an prochain.
56:10 On en parlera l'an prochain.
56:11 On en parlera l'an prochain.
56:12 On en parlera l'an prochain.
56:13 On en parlera l'an prochain.
56:14 On en parlera l'an prochain.
56:15 On en parlera l'an prochain.
56:16 On en parlera l'an prochain.
56:17 On en parlera l'an prochain.
56:18 On en parlera l'an prochain.
56:19 On en parlera l'an prochain.
56:20 On en parlera l'an prochain.
56:21 On en parlera l'an prochain.
56:22 On en parlera l'an prochain.
56:23 On en parlera l'an prochain.
56:24 On en parlera l'an prochain.
56:25 On en parlera l'an prochain.
56:26 On en parlera l'an prochain.
56:27 On en parlera l'an prochain.
56:28 On en parlera l'an prochain.
56:29 On en parlera l'an prochain.
56:30 On en parlera l'an prochain.
56:31 On en parlera l'an prochain.
56:32 On en parlera l'an prochain.
56:33 On en parlera l'an prochain.
56:34 On en parlera l'an prochain.
56:35 On en parlera l'an prochain.
56:36 On en parlera l'an prochain.
56:37 On en parlera l'an prochain.
56:38 On en parlera l'an prochain.
56:39 On en parlera l'an prochain.
56:40 On en parlera l'an prochain.
56:41 On en parlera l'an prochain.
56:42 On en parlera l'an prochain.
56:43 On en parlera l'an prochain.
56:44 On en parlera l'an prochain.
56:45 On en parlera l'an prochain.
56:46 On en parlera l'an prochain.
56:47 On en parlera l'an prochain.
56:48 On en parlera l'an prochain.
56:49 On en parlera l'an prochain.
56:50 On en parlera l'an prochain.
56:51 On en parlera l'an prochain.
56:52 On en parlera l'an prochain.
56:53 On en parlera l'an prochain.
56:54 On en parlera l'an prochain.
56:55 On en parlera l'an prochain.
56:56 On en parlera l'an prochain.
56:57 On en parlera l'an prochain.
56:58 On en parlera l'an prochain.
56:59 On en parlera l'an prochain.
57:00 On en parlera l'an prochain.
57:01 On en parlera l'an prochain.
57:02 On en parlera l'an prochain.
57:03 On en parlera l'an prochain.
57:04 On en parlera l'an prochain.
57:05 On en parlera l'an prochain.
57:06 On en parlera l'an prochain.
57:07 On en parlera l'an prochain.
57:08 On en parlera l'an prochain.
57:09 On en parlera l'an prochain.
57:10 On en parlera l'an prochain.
57:11 On en parlera l'an prochain.
57:12 On en parlera l'an prochain.
57:13 On en parlera l'an prochain.
57:14 On en parlera l'an prochain.
57:15 On en parlera l'an prochain.

Recommandations