• l’année dernière
En créant une commission d’enquête parlementaire relative aux ingérences étrangères, le Rassemblement national s'est pris à son propre piège, explique notre journaliste Paul Laubacher.

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00:00 remis la lumière sur les relations et les positions pro-Poutine de Marine Le Pen.
00:04 Les conclusions de ce rapport que pour l'instant personne n'a pu lire à part quelques journalistes,
00:17 c'est de dire en synthèse que le RN est une courroie de transmission pour la Russie en France,
00:24 que Marine Le Pen était parfaitement alignée avec des positions pro-russes et en faveur de
00:29 Vladimir Poutine. L'exemple le plus criant c'est ce qui s'est passé autour de la Crimée en 2014,
00:33 quand la Crimée a été envahie par une opération spéciale russe, qu'ensuite il y a eu l'organisation
00:36 d'un référendum qui n'a été reconnu par personne au sein de la communauté internationale ni par
00:40 l'ONU, mais que Marine Le Pen elle a reconnu comme étant l'expression légitime des habitants de
00:43 Crimée. En réalité le RN a un peu pêché par naïveté. Ils ont utilisé leurs droits de tirage
00:48 pour créer cette commission d'enquête dans le but de prouver qu'il n'y avait pas de lien officiel
00:52 ni d'argent ni de contrepartie ni de compromission entre le RN et la Russie, entre Marine Le Pen et
00:57 Poutine, mais ils oublient que nous sommes à l'Assemblée Nationale, que l'Assemblée Nationale
01:01 c'est une affaire d'hommes et de femmes politiques et que donc tout est réellement politique et que
01:05 en ayant occupé la place de président de la commission, le député du RN Jean-Philippe Tanguy
01:10 a cédé la place de rapporteur à une députée renaissance, Constance Le Grip, qui donc elle a
01:15 utilisé sa vision politique pour alimenter son rapport et dans lequel 80% de ce rapport est
01:20 consacré au lien entre la Russie et Marine Le Pen.
01:22 [Musique]

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