Le Journal - 07/06/2023 - SECHERESSE / Les Blésois incités à "déconnecter" leurs gouttières

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SECHERESSE / Les Blésois incités à "déconnecter" leurs gouttières
METEO / Un mois de juin déjà très chaud
NOUVEL HÔPITAL TROUSSEAU / A quoi ressemblera l'hôpital de demain ?
JO 2024 / A Tours, 300 collégiens dansent le breakdance
MAGIE / Il fait apparaître un avion de la patrouille de France sur scène
Transcript
00:00 Générique
00:02 ...
00:10 -Bonsoir à tous. Ravi de vous retrouver
00:13 pour ce nouveau journal.
00:14 A la une de ce mercredi 7 juin,
00:16 comment mieux économiser l'eau
00:18 alors que le Val-de-Loire est placé en vigilance sécheresse ?
00:22 L'agglomération de Blois lance une expérimentation
00:25 objectif inciter les habitants à déconnecter leur gouttière
00:28 à explications dans un instant.
00:30 Plus de 300 collégiens rassemblés autour du Breakdance s'attourent
00:34 à la discipline au programme des JO 2024 de Paris.
00:37 Une première, et pour l'occasion, Sydney,
00:39 le célèbre animateur d'HIP/HOP dans les années 80,
00:42 était présent.
00:44 Et puis Gaël, le magicien étant ses pouvoirs,
00:46 dans son nouveau numéro, le Blaisois fait apparaître
00:49 un avion de la patrouille de France,
00:52 une sacrée prouesse et un rêve de gosse qui se réalise.
00:55 ...
00:58 -Les petits ruisseaux font les grandes rivières
01:01 et l'eau de pluie les grandes économies.
01:03 Pour lutter contre la baisse des nappes phréatiques,
01:06 Aglopolis invite ses habitants à déconnecter leur gouttière,
01:09 objectif laisser l'eau s'infiltrer dans le sol
01:12 ou bien la stocker pour l'arrosage du jardin.
01:15 25 foyers participent à cette expérimentation.
01:18 Hélène Chapelet.
01:19 -Quand Daniel a besoin d'arroser les plantes de son jardin,
01:23 il ne se pose pas de questions.
01:25 Il fait le plein de ses arrosoirs
01:27 dans l'un des deux récupérateurs d'eau de pluie
01:29 dont il dispose sur son terrain.
01:31 Cette habitude, il l'a prise il y a de nombreuses années.
01:34 C'est en 2010, après l'achat de sa maison à Blois,
01:37 qu'il a décidé de dévier les gouttières des toits
01:40 de son habitation et d'une dépendance.
01:42 -Mes grands-parents le faisaient.
01:44 Pourtant, à l'époque, ils avaient l'eau du robinet,
01:47 mais ils le faisaient.
01:48 Je les voyais arroser leur potager dans des petits baquets
01:52 et je le faisais quand j'étais enfant.
01:54 Quand on parle aujourd'hui de limitation,
01:57 de restriction d'eau partout en France,
01:59 enfin, presque partout en France,
02:01 encore une fois, c'est une solution de bon sens.
02:04 -Cette démarche écologique et économique,
02:07 l'agglomération blésoise voudrait qu'elle se généralise.
02:10 Car si l'eau qui tombe sur les toits n'est pas déviée
02:13 pour servir à l'arrosage des jardins des particuliers,
02:16 elle peut finir dans l'une des 38 stations d'épuration du secteur.
02:20 Un gâchis, car cette eau n'a pas besoin d'être traitée
02:23 pour être utile aux plantes.
02:25 -Les eaux peuvent circuler sur la voirie,
02:29 peuvent éventuellement inonder des sous-sols,
02:32 et puis ces eaux, surtout, vont dans le tout-à-l'égout.
02:35 Le tout-à-l'égout arrive à l'usine d'assainissement
02:38 et donc on assainit des eaux mélangées aux eaux usées.
02:42 Donc c'est mauvais pour le portefeuille du contribuable,
02:45 pour les finances de la communauté d'agglomération.
02:48 -25 foyers témoins du territoire
02:50 vont donc tester la déconnexion de leurs gouttières.
02:53 Un ou deux récupérateurs d'eau de pluie
02:55 leur seront fournis par Aglopolis.
02:57 A terme, l'objectif est qu'un maximum de particuliers
03:01 adopte cette pratique,
03:02 un moyen aussi de ne pas gaspiller l'eau potable
03:05 pour arroser les plantes.
03:07 ...
03:08 -Voilà pour ce reportage.
03:10 Alors, ça marche, mais encore faut-il qu'il pleuve.
03:13 Plus de 3 semaines, sans une goutte tombée du ciel.
03:16 Le thermomètre, lui, continue de grimper
03:18 avec plus de 30 degrés aujourd'hui.
03:20 Ce n'est pas toujours facile de s'habituer
03:23 à cette forte chaleur.
03:24 Le reportage à Tours d'Aurélie Renaud.
03:27 -Ce soir, dans ce restaurant de l'avenue Gramont,
03:30 on affiche complet, notamment en terrasse.
03:33 Il fait beau, les Tourangeaux veulent sortir,
03:35 alors le chef fera trois services pour répondre à la demande.
03:39 -On n'est pas magiciens.
03:40 Quand on n'a plus de place, on n'en a plus.
03:42 -Sur le stand fraîcheur de cette boulangerie de la rue de Bordeaux,
03:46 les journées ensoleillées ont accéléré les ventes.
03:49 -J'irai toutes les 15 minutes.
03:51 Plus granita que glace, mais toutes les 15 minutes.
03:54 -La chaleur, un accélérateur pour le commerce
03:57 et un bonheur pour les balades.
03:58 Au port de la Creusille,
04:00 les Blaisois apprécient ces températures estivales
04:03 avec parfois quelques nuances.
04:05 -Ca fait peur, il y aura de la sécheresse,
04:08 des incendies, plus d'eau.
04:09 -Il fait trop chaud pour la saison, mais ça fait du bien.
04:13 -Vu la saison dernière, maintenant, on s'habitue.
04:16 C'est pas très bon.
04:17 -Fait-il vraiment trop chaud en ce début de mois de juin ?
04:20 Le matin, les 10 à 12 degrés sont dans les normales de saison.
04:24 L'après-midi, les températures sont clairement estivales.
04:27 -Normalement, on devrait avoir des températures maximales
04:31 de 22 à 24 degrés.
04:32 Là, on est plutôt vers 24 à 28 degrés.
04:34 On est au-dessus des normes
04:36 pour les températures maximales en Touvaine.
04:38 -Mercredi, le mercure devrait passer pour la 1re fois de l'année
04:43 la barre des 30 degrés dans nos 2 départements.
04:46 -Après une pause en raison de l'incertitude
04:48 sur son financement, c'est officiel,
04:50 le chantier du nouvel hôpital Trousseau à Tours
04:53 va enfin pouvoir démarrer.
04:55 La décision a été suspendue à une rallonge financière de l'Etat.
04:58 Alors, quel projet, quel calendrier pour l'hôpital ?
05:02 Son directeur par intérim nous répond.
05:04 Bonjour, Richard Lamazeau. -Bonjour.
05:06 -Vous êtes directeur par intérim du CHU de Tours.
05:09 Ca fait 3 mois que vous vous occupez ce poste,
05:12 mais plusieurs années déjà à l'hôpital.
05:14 Avant de revenir sur le projet, il a évoqué une rallonge,
05:17 vous préférez le terme de financement complémentaire.
05:20 Vous allez nous expliquer pourquoi.
05:22 100 millions d'euros de la part de l'Etat,
05:25 pour un coût total pour ce nouvel hôpital Trousseau
05:28 d'un demi-milliard d'euros.
05:29 Vous connaissez bien que le contexte de rigueur budgétaire
05:33 touche notamment l'hôpital public.
05:35 Avez-vous toutes les garanties que ce financement supplémentaire
05:38 sera versé et dans quel délai ?
05:40 -Nous avons toutes les garanties nécessaires
05:43 pour engager l'opération de travaux
05:45 de ce qui est le vaisseau amiral de cette opération de restructuration,
05:49 le nouvel hôpital Trousseau.
05:51 C'est un seul ensemble d'une opération de restructuration
05:54 qui en comporte plusieurs,
05:56 puisque le but, c'est de passer de 5 sites à moins de sites du CHU.
05:59 -A 3, on va y revenir. -A 3, oui.
06:02 -Tout à fait. Donc, l'hôpital dit, feu vert,
06:05 vous y allez, vous pouvez démarrer les travaux.
06:08 C'est ça. 100 millions d'euros, comment vous l'avez chiffré
06:12 et comment ça va se traduire dans le budget de l'hôpital ?
06:15 -100 millions d'euros est une estimation
06:17 de l'aide complémentaire dont nous aurons besoin
06:20 pour réaliser l'ensemble des opérations.
06:22 Ca ne peut pas être très précis,
06:24 parce que tout le monde connaît la situation inflationniste du pays
06:28 qui nous rend difficile la prévision budgétaire.
06:31 On aura peut-être besoin de moins ou de plus
06:34 selon l'évolution de la situation budgétaire de l'hôpital.
06:37 C'est pour ça qu'on n'a pas de chiffre précis
06:40 mais qui nous assure de son soutien jusqu'au terme de l'opération,
06:43 ce qui suppose son financement.
06:45 -Vous avez droit à un certain déficit que l'Etat comblera ?
06:48 C'est ça, au final ?
06:50 -On aura surtout le droit d'investir
06:52 à hauteur des 522 millions qui sont autorisés
06:56 pour l'ensemble des projets, donc qui en comportent plusieurs.
06:59 On a engagé la psychiatrie, la presse en était fait écho.
07:02 Ca, c'est un bâtiment qui est rentré dans l'enveloppe
07:05 que nous avions prévu.
07:07 On a d'ailleurs engagé le bâtiment sortir à fin 2025.
07:10 Nous avons fait les travaux de terrassement de Trousseau.
07:13 Ca n'a échappé à personne, l'énorme trou
07:15 qui est devant l'ancien hôpital Trousseau.
07:18 Là, nous attendions l'autorisation d'engager les travaux.
07:21 C'est cette autorisation-là que le ministre nous a écrite
07:25 suite à une demande de la gouvernance du CHU
07:28 relayée par un ensemble d'élus locaux
07:32 du territoire important.
07:33 -Il pèse dans la balance.
07:35 -Oui, mais ils se sont engagés.
07:37 Je les remercie de leur soutien,
07:39 ainsi que le président du conseil de surveillance,
07:42 Emmanuel Denis.
07:43 -Trois sites au lieu de cinq, aujourd'hui.
07:45 Voilà l'objectif de ce projet immense.
07:49 Trousseau, Bretonneau et Clocheville
07:52 pour la pédiatrie, avec comme objectif final
07:54 de rationaliser les soins.
07:56 -Absolument. L'objectif initial,
07:58 c'était de donner les bonnes filières patients.
08:01 Je prends un exemple assez coutumier.
08:03 Quelqu'un qui fait un accident vasculaire cérébral
08:06 est transporté en hélicoptère sur le site de Trousseau,
08:09 mais l'activité de neurologie est sur le site de Bretonneau.
08:12 Il repart en ambulance sur le site de Bretonneau.
08:15 Avec le nouvel hôpital Trousseau, on regroupe les soins critiques,
08:19 les urgences et la chirurgie sur le même site
08:22 et on donne des gains de chance.
08:24 -Avec une ouverture pour 2028. -Fin 2028, oui.
08:26 -Quelles activités resteront sur le site Bretonneau ?
08:30 -Sur le site de Bretonneau,
08:31 il reste en pratique femmes-enfants,
08:34 le bâtiment au Limbe-de-Gouges,
08:36 la cancérologie, la médecine,
08:38 le rapatriement de l'ermitage avec les activités de soins de suite
08:41 et le troisième pôle, comme vous le disiez,
08:44 c'est le site de Clocheville, qui ne peut pas bouger
08:47 dans l'immédiat, on ne peut pas le financer.
08:50 On va en assurer la modernisation,
08:52 comme on l'a fait au cours des 5 dernières années.
08:54 -Pour 12 millions d'euros. -Oui.
08:56 -Merci, Richard Dalmazo, d'être venu sur notre plateau.
09:00 Plus de 300 collégiens dansent le breakdance,
09:02 spectacle que vous avez peut-être aperçu tout à l'heure
09:05 si vous étiez du côté de la gare de Tours,
09:08 aux côtés des jeunes danseurs, un invité de marque,
09:11 en la personne de Sydney, l'animateur télé,
09:13 qui a popularisé le hip-hop dans les têtes, Paris 2024,
09:16 où le breakdance fera ses premiers pas
09:19 comme discipline olympique. Le reportage de Sarah Gro.
09:22 -On ne s'en douterait pas,
09:24 pourtant, ces 300 collégiens s'apprêtent à danser
09:27 sur le parvis de la gare.
09:29 Ils ont travaillé une chorégraphie de breakdance
09:32 qu'ils interprètent sur 3 lieux différents ce mercredi,
09:35 une journée qu'ils attendaient avec impatience.
09:38 -On a fait beaucoup d'efforts, et d'arriver là, c'est bien.
09:41 C'est un sport qui permet de stériliser.
09:43 Je suis fou, je peux parler en faisant de la danse.
09:46 -Ca peut libérer tes émotions quand t'es pas bien, etc.
09:50 Tu peux danser, ça... Enfin, tu t'exprimes.
09:53 Musique rythmée
09:55 ...
10:00 -La chorégraphie collective a été imaginée par Simon Diemourot.
10:03 Pendant un an, il a accompagné les 6 collèges
10:06 sur 3 séances de 2h.
10:08 ...
10:11 -Ils sont pressés sur des choses simples,
10:13 ils font tous la même chose au même moment.
10:16 Partir dans des choses un peu indifférées ou trop complexes,
10:19 ça va être trop compliqué pour 300 élèves.
10:21 -Le clou du spectacle, un invité un peu spécial,
10:24 l'animateur de l'émission phare de hip-hop dans les années 80,
10:28 n'a pas manqué à l'appel.
10:29 Sidney était présent pour encourager les élèves.
10:32 Pour lui, plus qu'une discipline,
10:34 le hip-hop est aujourd'hui devenu une culture.
10:37 -On a toujours été un peu... Pas négatif, mais on dit
10:39 "Tiens, y a un côté banlieue, y a un côté...".
10:42 Maintenant, le hip-hop est intégré dans tous les milieux sociaux,
10:46 que ce soit des bourgeois, que ce soit des pauvres.
10:48 C'est un milieu, c'est une culture qui rassemble.
10:51 Il ne fait que évoluer, les gens commencent à reconnaître
10:54 que c'est une culture à part entière.
10:56 Avant, c'était pas le cas.
10:58 -Une évolution loin d'être négligeable,
11:00 en 2024, le hip-hop fera son entrée aux Jeux olympiques de Paris.
11:05 Musique hip-hop
11:07 ...
11:12 -Et là, sous vos yeux ébahis, apparaît un alphajet.
11:15 Alors non, on ne vous annonce pas le retour
11:17 de l'école de chasse à Tours, il s'agit du nouveau spectacle
11:21 de Gaël, le magicien, sur scène.
11:23 Le Loir-et-Cherrien est aux côtés de cet avion mythique,
11:26 employé encore aujourd'hui par la Patrouille de France,
11:29 une prouesse que nous raconte Clémence Dosc au Comptoir en Sologne.
11:33 -Voici...
11:35 Donc l'avion...
11:37 sur lequel on travaille depuis déjà un moment, un long moment,
11:43 et c'est cet avion qui sera dans le spectacle,
11:45 parce qu'en fait, j'ai toujours été fan de magie
11:48 depuis mon plus jeune âge, mais aussi et surtout d'aéronautique.
11:52 -12 m de long, 5 m de haut,
11:55 avec cet alphajet, Gaël Brinet a mis la barre très haut
11:58 pour son nouveau spectacle.
12:00 Un projet de longue haleine
12:01 entre multiples coups de fil et autorisation officielle.
12:05 Le ministère des Armées y voyant un moyen de susciter des vocations
12:09 a accepté de lui prêter l'avion.
12:11 -On a besoin de le nettoyer,
12:12 parce qu'il y a plein d'artifices, des éclairages dessus,
12:15 ça crée de la poussière.
12:17 On essaie de l'entretenir un maximum.
12:19 -Un alphajet bichonné,
12:20 puisque star d'un numéro unique au monde,
12:23 l'illusionniste Blaisoy l'a présenté en avant-première
12:27 à Salon de Provence le 19 mai dernier,
12:29 un showcase privé en présence des pilotes
12:32 de la Patrouille de France.
12:34 Applaudissements
12:36 Un crash-test couronné de succès,
12:38 notamment grâce à l'aide de son équipe,
12:41 une vingtaine de personnes jouant des Lumières depuis l'ombre.
12:44 -C'est nous qui donnons l'image visuelle du spectacle,
12:48 donc la direction, en gros, quelle couleur on met,
12:51 quels effets on met,
12:52 qu'est-ce qu'on doit éclairer et pas.
12:54 Qu'on dévoile pas les secrets,
12:56 que ça rende quelque chose de joli visuellement,
12:59 mais tout en gardant les secrets,
13:01 qu'on dévoile pas les trous de passe-passe
13:03 par inadvertance.
13:04 -Des secrets bien gardés pour entretenir la magie
13:07 de ce rêve d'enfant.
13:08 Petit, Gaël se voyait pilote ou magicien.
13:11 Il a fini par faire d'une pierre deux coups.
13:14 -Quand j'étais tout petit, j'assistais à des meetings,
13:17 j'allais dans des simulateurs.
13:18 J'ai toujours trouvé ça magique de voir un avion voler.
13:21 Depuis mon plus jeune âge,
13:23 ça pouvait être un avion de chasse ou de ligne.
13:26 Je trouvais ça fou.
13:27 -Ce spectacle plus personnel s'envolera bientôt en tournée.
13:31 Première escale le 23 novembre prochain
13:34 à la Seine musicale de Paris.
13:36 -On attend encore une date chez nous.
13:40 C'est la fin de ce journal.
13:42 Merci à vous de l'avoir suivi. Bonne soirée. A demain.
13:45 SOUS-TITRAGE : RED BEE MEDIA
13:48 Générique
13:50 ...

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