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00:00 Bon, vous êtes content d'être là ?
00:03 Oui.
00:04 Il n'y a que moi qui réponds.
00:07 Bien sûr.
00:08 Suis-je le seul ?
00:09 Est-ce qu'on se pose la question ? Bien sûr que non.
00:12 Demain, quoi qu'il se passe, il n'y aura pas d'abrogation de la réforme des retraites.
00:17 Notre phrase du jour est signée Yael Braun-Pivet, la présidente de l'Assemblée nationale et
00:22 directe.
00:23 Elle annonce qu'elle fera barrage à l'examen de la mesure d'abrogation de la retraite à
00:27 64 ans, présentée par le groupe Lyott.
00:30 En réponse, la France Insoumise a annoncé qu'elle déposerait une motion de censure
00:34 contre le gouvernement.
00:35 Ils vont peut-être commencer à bosser, ces opposants, ils passent à autre chose parce
00:40 que foutre le bordel, ça demande beaucoup de temps et d'énergie.
00:44 Donc, champion du monde des grèves, la honte.
00:46 La honte, restaurant fermé, les commerces qui ne bossent pas, les touristes qui ne veulent
00:50 plus venir parce qu'on crame tout, parce qu'il y a les gilets jaunes.
00:53 En fait, ça fait des années que Paris, ça commence à descendre dans les villes les
01:03 plus…
01:04 Ben c'est bien, on va devenir les clochards de l'Europe.
01:05 Et la faute à qui ?
01:06 Le tiers monde de l'Europe.
01:07 Non, mais c'est bon, c'est pour réformer ce pays.
01:09 En plus, c'est quand tu regardes dans les détails, c'est pas une réforme brutale,
01:13 violente, ça aurait pu être pire.
01:14 Bon voilà, c'est 64 ans, on va pas mourir, faut arrêter.
01:17 Les journalistes ont voulu savoir s'il avait recadré Elisabeth Borne suite à ses propos
01:23 sur le RN héritier de Pétain.
01:24 Et alors là, le chef de l'État, il nous a répondu un truc de l'espace.
01:28 On écoute, vous me dites si vous comprenez quelque chose.
01:31 Concentrez-vous.
01:32 Ce qu'on a voulu créer avec la première ministre n'est même pas de la littérature,
01:35 mais du clapotis.
01:36 Mais là aussi, il faut de la rigueur, parce que sinon, on crée en quelque sorte des bulles
01:40 de savon et il n'y a même plus de mousse.
01:41 Et c'est ça ce qui s'est passé.
01:43 Comment s'appeler ce président qui disait "manger des fleurs" ?
01:49 Jacques Chirac ?
01:50 Manger des pommes.
01:51 Bonjour monsieur, j'ai mon président qui déconne, il fait un bruit bizarre.
01:57 Écoutez, il n'y a même plus de mousse.
02:01 Ça c'est le carburateur, ça.
02:03 Il carbure à quoi ? Je ne sais pas, mais c'est de la bonne.
02:06 Ça lui arrive souvent de vous dire un truc qui n'a aucun sens ?
02:09 Devant ce lycée du centre-ville de Marseille, elles sont ce matin une dizaine à porter
02:16 l'abaya.
02:17 Cette robe longue et ample, traditionnelle au Moyen-Orient, est populaire parmi ces lycéennes.
02:22 Moi j'aime beaucoup, c'est très élégant je trouve.
02:24 Il y a des femmes qui n'aiment pas forcément montrer leur corps, du coup c'est une tenue
02:27 qui est belle.
02:28 Ces lycéennes sont pourtant priées de les enlever avant d'aller en cours.
02:32 Car la direction de l'établissement a interdit les abayas au même titre que les voiles.
02:36 Sur 30, on doit être 16-18 sur 30 élèves à porter des abayas.
02:42 Et qui n'hésitent pas à en faire la promotion sur les réseaux sociaux.
02:45 La abaya, elle coûte 20 euros.
02:46 Mais alors que cette robe qui ne fait l'objet d'aucune interdiction juridique est aujourd'hui
02:50 tolérée dans les établissements scolaires, le gouvernement et plusieurs personnalités
02:53 politiques se montrent aujourd'hui de plus en plus préoccupés par la situation.
02:57 La laïcité on la défend partout et on la défend notamment à l'école.
03:00 Alors faut-il interdire la tenue traditionnelle de l'abaya ?
03:03 Je sais que ça va être la brigade qui va se battre pour nous, donc voilà, trop content
03:09 de les voir, trop content de les voir.
03:10 En plus ils sont beaux comme ça tout en noir là.
03:11 C'est la classe Adaras.
03:15 Une société multiculturelle a vu le jour.
03:18 L'abaya montre cette nouvelle France qui a une autre histoire, qui a d'autres codes,
03:23 qui ne prie pas le même Dieu, qui envisage peut-être la vie d'une façon différente.
03:28 L'histoire rapporte que les sociétés multiculturelles sont aussi conflictuelles.
03:33 Comment, nous, notre tradition universaliste sera-t-elle compatible ces prochaines années
03:38 avec ces différences communautaires ?
03:41 Voilà une question clé pour les 67 millions de Français que nous sommes.
03:45 La direction du magasin lui reproche de chanter trop fort, plus qu'absurde pour trois syndicats
03:54 du magasin.
03:55 C'est mon avis de lumière parce que je trouve ça inadmissible qu'on puisse sanctionner
03:59 un de nos collègues pour avoir chanté.
04:01 Ce n'est qu'une chanson, même si, allez, entre guillemets, ils chantent un peu faux
04:05 de temps en temps.
04:06 La France était un pays où l'on chantait.
04:10 Les gens chantaient.
04:11 Ils chantaient.
04:12 Un maçon chantait une chanson, c'est dingue.
04:16 Si on chantait, la la la.
04:18 Vous voyez, il n'est pas gêné.
04:20 Je ne veux pas entendre ça à 5h du matin.
04:22 Je ne veux pas entendre ça.
04:23 Selon une récente enquête, trois Français sur dix disent adapter eux-mêmes la dose
04:28 ou la durée des médicaments prescrits.
04:30 Un sur cinq assure prendre des doses plus fortes, tandis qu'un sur deux dit donner des médicaments
04:35 assez proches présentant des symptômes similaires.
04:37 Enfin, une personne sur trois considère peu risqué le fait de prendre des pilules périmées,
04:42 un comportement qui peut avoir de graves conséquences.
04:45 Je demanderais la mise à bière.
04:48 Je l'aurais été fait 15 fois.
04:51 Ça y est, c'est ça, je voulais éviter.
04:54 Se faire sanctionner pour avoir chanté sa bonne humeur dans un magasin qui est fermé
04:59 aux clients de 4h à 8h30 du matin, mais c'est le monde à l'envers.
05:03 Il chantait ? Non mais ça fait partie de l'ambiance du
05:09 magasin.
05:10 Tout le monde le fait un peu dans tous les périmètres.
05:12 Lui, il faisait chez nous en rayon cave.
05:14 En rayon cave ? Effectivement, il y a une petite suspicion.
05:22 Pardonnez-moi, je souris.
05:25 Évidemment, je dis ça au second degré.
05:28 Évidemment.
05:29 Où sont les filles ? Je suis là.
05:33 Je m'invisibilise.
05:34 Il s'appelle Jonathan Jacob Major.
05:35 Il est musicien, il est hollandais, il a 41 ans et surtout, c'est un donneur de sperme
05:46 en série.
05:47 On estime qu'il a engendré 550 enfants.
05:50 Rien que ça.
05:51 Aux Pays-Bas, la loi limite à 25 dons pour les hommes, l'objectif étant d'éviter
05:54 les risques sanitaires, la consanguinité ou des problèmes psychologiques chez les
05:57 enfants.
05:58 Vous avez souvent dit que vos albums et vos chansons étaient le reflet de ce qui se passait
06:11 dans votre lit.
06:12 VIE !
06:13 Pardon !
06:14 Ce lapsus affreux.
06:15 Donc en 2017, quand la justice néerlandaise réalise qu'il a déjà participé à la
06:24 naissance de 102 enfants, il exclut des banques de données en disant "tu arrêtes maintenant,
06:28 ça suffit".
06:29 Tu arrêtes de donner ton sperme, petit ?
06:30 Mais visiblement, l'homme n'est pas prêt d'arrêter avec son petit péché mignon.
06:34 Il a ainsi commencé à faire des dons dans des cliniques à l'étranger, ce qui nous
06:36 fait donc arriver à ce chiffre de 550 enfants.
06:39 Ce qui est beaucoup quand même, il faut bien le reconnaître.
06:41 Il paraît qu'un jour, l'un de vos élèves, on aime bien les perles d'élèves, il vous
06:46 a touché le ventre.
06:47 Mais pourquoi un élève vous touche le ventre déjà ?
06:49 Je ne sais pas, apparemment cette partie l'a attiré.
06:52 Donc il est venu poser ses mains et tout innocent, il me dit "tu as un bébé là-dedans ?"
06:56 Et alors ?
06:57 Et alors je me suis mise au régime.
06:58 Alors il y a un sujet sur le troisième ?
07:02 Je vois où vous voulez en venir.
07:05 On dit que c'est en général pas le même couple, c'est ça ?
07:08 Oui, ou qu'en tout cas on n'est plus les mêmes parents, on lâche un petit peu, on
07:11 se met moins la pression et donc l'enfant...
07:12 D'accord, non, je croyais que vous parliez d'autre chose.
07:14 Il y a des études qui montrent que le troisième enfant en général n'est pas l'enfant issu
07:17 du couple qui est a priori prévu.
07:19 Je crois que c'est ça que vous venez de dire.
07:20 Parce que j'ai trois enfants du coup.
07:23 Là aussi c'est pas systématique.
07:26 Selon l'INSEE, les marges des industriels s'envolent.
07:29 Après s'être effondrées pendant le Covid, elles atteignent désormais 48,1%.
07:36 Une moyenne qui ne reflète pas la réalité de beaucoup d'entre eux, selon le représentant
07:41 des industriels.
07:42 On est aujourd'hui à un niveau de marge pour l'essentiel des sociétés qui est largement
07:47 inférieur à l'an dernier.
07:48 Il peut y avoir un ou deux cas exceptionnels.
07:50 Trois caissières d'un intermarché ont été condamnées pour ne pas avoir scanné
07:55 tous les articles quand leurs proches passaient à leur caisse pendant près d'un an des
08:00 qualis à plus de 1000 euros, qui étaient en fait encaissés à moins de 100.
08:04 Lucille Pascrané du service Polyjustice à RMC a assisté au procès.
08:08 Ses caissières ont expliqué avoir été prises dans un engrenage.
08:11 En mai, les 75 plus gros industriels s'étaient engagés à renégocier avec les supermarchés.
08:19 Mais aujourd'hui, les échanges sont au point mort.
08:22 Seule une poignée d'entre eux sont en discussion, selon le patron d'Intermarché.
08:28 Concrètement, on envoie des courriers, on fait des demandes de rendez-vous et on a une
08:32 fin de non-recevoir.
08:33 Alors le retour est assez compliqué puisque au moment où je vous parle, seules six des
08:38 75 multinationales sont revenues à la table des négociations.
08:41 Donc c'est bien la preuve qu'il y a une réticence évidemment à retravailler le
08:45 niveau de marge du côté des multinationales.
08:47 Pendant dix mois, le stratagème perdure.
08:55 Mais à la fin, il faut payer la facture.
08:57 Et le préjudice est énorme, selon l'avocat d'Intermarché.
09:00 16 000 euros pour un seul mois d'octobre.
09:02 Toutes trois ont été licenciées.
09:04 La première a écopé de dix mois de prison avec sursis.
09:06 Les deux autres de 6 et de 10 000 euros d'amende.
09:08 Youpi, le 1, ou Burke, le 2 ? Youpi, c'est le 1, Burke c'est le 2.
09:16 Qu'est-ce qui exprime la joie pour 15 000 euros et faire un bond jusqu'au plafond ?
09:20 C'est de la fausse info et de la fausse variété.
09:26 Je n'aime pas les sujets qu'ils mettent en avant, je n'aime pas la façon dont ils
09:29 le traitent.
09:30 Enfin franchement, c'est très très loin de moi.
09:32 À mon avis, à Nouna, je ne lui correspond pas du tout non plus.
09:34 Vous pensez que vous n'êtes pas le reçu ?
09:36 Allez savoir, peut-être qu'il vous aime bien.
09:37 Alors, je vais vous dire la vérité, je ne l'aime pas du tout.
09:40 Il y a deux Miss, elles se tiennent les mains.
09:45 Celle qui est à gauche de l'écran va être sacrée, Miss Guémato-Grosso, elle est donc
09:49 la gagnante.
09:50 Celle de droite est donc première dauphine.
09:52 Elle a quand même perdu, on va pas se mentir.
09:55 La suite, la voici.
09:57 Restez bien à droite de l'écran.
09:58 Je l'ai rencontrée dans un restaurant, il y a de ça, je ne sais plus, un an.
10:03 Je lui ai dit "mais vous êtes qui vous ?" Elle m'a dit "je suis Anne Sinclair".
10:06 Je lui ai dit "je suis Cyril Hanouna".
10:07 Je lui ai dit "il faut arrêter de parler de moi, parce que moi je ne peux pas vous blairer
10:10 non plus".
10:11 Elle est partie du restaurant.
10:12 Moi, je dis toujours la vérité quand je croise des gens.
10:14 Je lui ai dit que je ne pouvais pas la blairer.
10:15 Je pense qu'elle savait que je ne l'aimais pas.
10:18 C'est vrai qu'on ne la connaît pas du tout, la meuf, elle se permet de parler de nous à
10:21 chaque fois.
10:22 Mais non. En fait, c'est le mari de la première de Phil qui est un peu déçu, visiblement,
10:38 que sa femme n'ait pas remporté la couronne.
10:40 Du coup, il l'éclate par terre et dit "prends ton manteau, on s'en va, on rentre à la maison, c'est fini".
10:45 Ça fait 40 ans qu'elle n'a pas fait de télé, sans rigoler.
10:48 Elle avait 3 chaînes à l'époque.
10:49 Elle avait 3 chaînes à l'époque.
10:50 C'est bon, elle a fait une carrière de 5 ans.
10:54 Moi, ça a été mon modèle.
10:56 Ton modèle, il va en voir ce que tu as voulu.
10:59 Eh bien, hier, dans le ciel rainé, un drone de la police a donc été pris pour cible,
11:06 non pas par des manifestants, mais par des opposants inattendus, des oiseaux de mer.
11:11 La séquence a fait beaucoup rire au cœur du défilé.
11:14 Des mouettes ou des goélands, selon les témoins, se sont attaqués au drone piloté par les policiers.
11:19 La scène a même été filmée par des manifestants.
11:22 Du côté de la courneuve, on souhaite un joyeux anniversaire à ce mec qui est très bien entouré.
11:27 En tout cas, super.
11:28 Joyeux anniversaire à la généreuse...
11:34 Alors au final, le drone n'a pas été endommagé.
11:38 Pas d'oiseaux blessés non plus, aux dernières nouvelles.
11:41 Mais concernant le phénomène, ce n'est pas surprenant d'après la Ligue de protection des oiseaux,
11:46 qui a été interrogée par nos confrères du Télégramme.
11:48 Ils expliquent qu'on est en période de nidification pour les goélands
11:52 et que pour protéger leurs petits, ils s'en prennent à tout ce qui pourrait constituer une menace,
11:57 y compris un drone qui s'incruste comme ça dans leur espace aérien.
12:01 La cheminée de la centrale thermique d'Aramon, inactive depuis 2016, a été dynamitée ce matin.
12:09 Du moins en partie.
12:10 L'explosion pour faire tomber ce symbole de 40 années d'industrie électrique
12:14 ne s'est pas tout à fait passé comme prévu.
12:17 Seule la partie haute de la tour est tombée, alors qu'elle aurait dû basculer en entier.
12:22 110 mètres de cheminée trône encore un coup du destin.
12:27 C'est comme tu veux.
12:29 Yes ! C'est gagné !
12:46 *Bruit de coup de pied*