Chaque jour, Jean-Luc Lemoine vous offre une session de rattrapage de tout ce qu'il ne fallait pas manquer dans les médias.
Retrouvez "La session de rattrapage" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-session-de-rattrapage
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00:00 Bonjour Jean-Luc Lemoyne. Bonjour Philippe Hornel.
00:02 Tu as tué les oreilles.
00:04 Jean-Luc, tous les jours vous intéressez à un programme pour nous, c'est votre session de rattrapage.
00:07 Et aujourd'hui, vous êtes très excité, ça s'entend, d'être à Roland-Garros.
00:11 Évidemment Philippe, vous imaginez, Roland-Garros !
00:14 En plus aujourd'hui il y a le match Djokovic-Alcaraz, on va se régaler !
00:17 On est des privilégiés.
00:19 Hier, j'attendais avec impatience qu'ils donnent l'horaire du match.
00:22 Et chers amis, chers amis, l'information est tombée, la programmation de demain est tombée.
00:28 On commencera finalement, malgré les rumeurs, par le choc tant attendu, Guy.
00:33 Djokovic-Alcaraz a 15h demain.
00:35 15h ? Excusez-moi mais il est quelle heure Philippe ?
00:37 Il est 10h05.
00:39 Non parce que la station m'a donné une accréditation jusqu'à 11h.
00:42 Et encore j'ai accès à aucun cours.
00:46 Ça m'évite juste de me faire taser dans les allées.
00:48 En fait c'est une accréditation qui me permet d'accéder à la cabane en préfabriqué de Philippe Vandel.
00:52 Comme tous les jours en fait.
00:54 J'ai l'impression qu'on s'est quand même bien fait carotte.
00:57 Est-ce que vous vous rendez compte qu'on a fait toute une délocalisation
01:00 juste pour avoir une interview en exclusivité de Nelson Monfort ?
01:04 J'aime beaucoup Nelson Monfort mais je pense que si on lui avait demandé de venir en studio,
01:07 il serait venu et il aurait peut-être même payé son Uber.
01:10 La plus maligne dans cette histoire ça reste quand même Anissa.
01:13 Elle a senti l'arnaque et elle a demandé à Marlène de la remplacer
01:15 dès qu'elle a entendu ça chez Estelle Midi.
01:17 Ce qui étonne cette année à Roland-Garros Rémy,
01:19 c'est la charte à laquelle sont soumises les hôtesses.
01:22 L'épilation notamment est désormais obligatoire.
01:25 Alors, obliger les hôtesses à s'épiler pour travailler à Roland-Garros,
01:28 est-ce que ça vous choque ?
01:29 Ça c'est Anissa. Dès qu'on lui parle d'épilation, elle panique.
01:32 Elle se roule en boule, elle va se cacher sous un bureau.
01:35 Elle est très sympa mais il y a des choses qu'il ne faut pas toucher.
01:37 C'est comme Olivier Benkemoun.
01:39 Avec cette oison pectorale, il ne sera jamais ramasseur de balles.
01:42 N'empêche, vous vous rendez compte qu'avant,
01:44 on parlait des Français à Roland-Garros.
01:46 On parlait de leur parcours dans le tournoi.
01:48 Maintenant, on est sur la longueur des poils des hôtesses.
01:50 Il y a un truc qui a vrillé.
01:51 C'est vrai que chez les hommes, d'habitude on disait
01:53 "Tiens, en deuxième semaine, il n'y a plus de Français à Roland-Garros."
01:56 Maintenant, ça fait deux jours que le tournoi a démarré,
01:58 il n'y a plus de Français à Roland-Garros.
02:00 C'est quand même une catastrophe.
02:01 C'est quand même dramatique.
02:03 Aujourd'hui, quand tu as un Français au deuxième tour,
02:05 ça veut juste dire que deux Français se sont affrontés au premier.
02:08 Pourtant, on est un pays qui aime le tennis.
02:10 La preuve, quand Yannick Noès s'est mis à chanter,
02:12 on a même acheté ses disques.
02:14 Ça veut dire qu'on aime nos sportifs.
02:15 C'est peut-être de l'apprentissage qui va pas...
02:17 On motive pas assez nos jeunes.
02:19 Je me pose la question depuis que j'ai entendu cette anecdote
02:21 de Gilles-William Goldnadel dans l'heure des pros sur CNews.
02:24 - Vous avez joué au tennis ? - Ça lui en impose.
02:26 - C'est plutôt le badminton.
02:28 - J'ai joué au tennis et j'ai jeté la raquette
02:30 contre mon fils quand il m'a battu alors qu'il n'avait jamais joué de sa vie.
02:33 Ça a été la fin de ma période tennistique.
02:35 - Et en plus, vous tapez votre fils, ça sert pas à un truc.
02:37 - Oui, oui.
02:38 - Vous voyez, le tennis ne brise pas que des raquettes,
02:40 il brise aussi des familles, Philippe.
02:42 Perdre face à quelqu'un qui n'a jamais rien gagné,
02:44 moi il m'est arrivé la même chose.
02:45 Mon adversaire s'appelait Richard Gasquet.
02:47 Sinon, sur BFM TV, on a aussi pu découvrir l'Armada,
02:50 un des plus grands rassemblements de voiliers en France
02:52 qui se tient en ce moment à Rouen.
02:54 Une visite à faire en famille.
02:55 - Une famille en général arrive à visiter 3-4 bateaux dans la journée.
02:59 - Combien de marins qui se baladent dans la ville ?
03:00 - Il y a 2000 marins, ils sont de 11 nationalités différentes,
03:03 donc il y a un côté vittoresque.
03:05 Et ils font la conquête effectivement des filles de la ville aussi.
03:08 - A priori, il faut s'attendre à un gros boom de mères célibataires
03:11 d'ici quelques mois à Rouen.
03:13 Il n'y a pas que l'intérieur des vieux gréements qui peuvent être visités.
03:15 On peut visiter l'intérieur de 3-4 bateaux par jour,
03:17 pendant que les marins peuvent visiter l'intérieur de 3-4 Rouenaises.
03:20 - Sébastien, il en a eu un pour tomber.
03:24 - Il y a quelqu'un qui vient de décéder pendant cette rubrique.
03:26 Ce n'était pas le but recherché.
03:29 Par contre, il y a un site que personne ne pourra plus visiter,
03:32 ça se passe en Bretagne, à Carnac.
03:33 - Alors on parle de 40 ménures, une quarantaine de petits,
03:36 situés à proximité des célèbres alignements de Carnac.
03:39 Et effectivement, ils ont été détruits récemment
03:40 pour permettre la construction d'un monsieur bricolage.
03:43 - Oui, c'est choquant.
03:44 Mais ce n'est pas la première fois que l'homme vient dénaturer un site historique.
03:47 J'ai visité les grottes de Lascaux dans le Périgord.
03:49 Et bien, figurez-vous qu'il y a des cons qui se sont amusés
03:52 à faire des dessins d'animaux sur les murs.
03:53 Des vrais sagouins.
03:55 Mais peut-être qu'ils ne les ont pas vus, ces ménures.
03:56 - À la place de ce complexe en tôle, il y avait sur ce site 39 ménures
04:00 il y a encore quelques jours.
04:02 Le maire assure qu'il n'était pas au courant
04:04 que ces ménures étaient référencées par les services compétents.
04:06 Lui ne parle d'ailleurs que de 4 ménures.
04:10 - Autant pour moi, il ne les avait pas vues.
04:11 En même temps, si des mecs se sont cassés la nénette il y a 7000 ans
04:14 pour installer des ménures à cet endroit,
04:16 c'est que l'emplacement était exceptionnel.
04:18 Ils savaient ce qu'ils faisaient à l'époque.
04:19 Normal que monsieur bricolage ait envie d'en profiter.
04:21 Moi, si je n'étais pas trop d'une grande entreprise,
04:24 j'aurais envie de construire un magasin sur ce genre de site.
04:26 Un bon gros IKEA à la place du Mont-Saint-Michel
04:28 ou un Sephora à la place de Notre-Dame.
04:30 Avouez que ça aurait de la gueule.
04:31 - Merci beaucoup Jean-Luc Le Monde.
04:33 Mais ce n'est pas une blague vraiment.
04:35 Et c'est le maire.
04:37 Donc il ne peut pas ignorer qu'il y avait des ménures.
04:39 - Ou il pensait peut-être qu'il y avait quelques gravats qui étaient là.
04:41 Des gros gravats quand même.
04:42 - Des gros gravats.
04:43 On vous retrouve tout à l'heure dans Historiquement Votre
04:45 de 16h à 18h avec Stéphane Bern, Jean-Luc Le Monde.
04:47 Et je vous dis à lundi.
04:48 Culture Média continue.