Enfants aveugles : l'espoir est permis

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Considérés comme des parias par une frange de la population, du fait de leur handicap, les personnes non-voyantes ou aveugles peinent bien souvent à intégrer le tissu social.
Pour les aider à surmonter leur handicap et faciliter leur insertion dans la société, l’Institut de réhabilitation et de formation des enfants aveugles (IRFAM) du Mont carmel et l’ONG aide aux enfants non-voyants de Côte d’Ivoire, à Anyama, en banlieue abidjanaise ont pris leur bâton de pèlerin.

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00:00 Considérés comme des parias par une frange de la population du fait de leur handicap,
00:04 les personnes non-voyantes ou aveugles peinent bien souvent à intégrer le tissu social.
00:09 Pour les aider à surmonter leur handicap et faciliter leur insertion dans la société,
00:14 l'Institut de réhabilitation et de formation des enfants aveugles du Mont Carmel, IRFAM,
00:19 et l'ONG Aide aux enfants non-voyants de Côte d'Ivoire à Agnemont, en banlieue abidjanaise,
00:24 emploient leur bâton de pèlerin.
00:26 Enseignants à l'IRFAM, Atoblachal Emmanuel, non-voyant,
00:30 par ailleurs président de l'ONG Aide aux enfants non-voyants de Côte d'Ivoire,
00:34 se bat au quotidien pour la défense et la promotion de leurs droits fondamentaux,
00:39 ainsi que l'amélioration de leurs conditions d'apprentissage.
00:42 Les centres sociaux, oui, nous appellent et nous prenons ces enfants-là pour les intégrer
00:47 dans les différentes structures comme l'IRFAM Agnemont, l'Institut des aveugles,
00:52 et puis le centre de Toumoudi.
00:54 Et nous faisons aussi la sensibilisation, souvent même dans les hôpitaux, chez les ophtalmologues.
00:59 Nous disons à ces ophtalmologues-là qu'il existe des centres où les enfants peuvent aller à l'école.
01:05 Les instruments que les enfants non-voyants utilisent ici
01:07 sont les instruments qui nous viennent de l'Europe.
01:10 Ces instruments coûtent très, très cher.
01:13 Nous avons la tablette, le poisson, et puis la calculatrice des non-voyants,
01:19 et même la canne blanche qu'ils prennent pour se déplacer.
01:22 L'ONG cherche des barrières de fonds, cherche de bonnes volontés pour que ces enfants puissent en avoir.
01:30 Les enfants non-voyants de la Côte d'Ivoire, pas seulement de ce centre-là.
01:34 Parmi les pensionnaires de l'Institut, certains sont nés avec ce handicap visuel,
01:39 d'autres l'ont contracté au fil du temps.
01:41 Ils essaient tant bien que mal de s'adapter à cette situation.
01:45 Il y avait un seul personne, le seul, hein,
01:48 qui a perdu un bout de vein, il m'a pris tout son tableau.
01:52 On disait que c'était un polo, mais là, après, c'est devenu un cataracte.
01:58 Avant, moi, quand les gens se moquaient, moi, moi, ça me donnait l'envie de pleurer.
02:02 Et puis, je me suis rendue compte que plus on est, plus les gens se moquent de moi.
02:09 Quand ils se moquent, moi aussi, je les aime, ils me moquent de moi.
02:13 Afin de leur assurer davantage et mieux être,
02:16 Traoré Amisaha, représentant la directrice du centre,
02:19 lance un appel aux bonnes volontés et aux autorités compétentes.
02:23 Puisqu'ils sont à l'internat, il y a l'éducation qu'il faut leur donner,
02:27 avec le personnel qu'il faut.
02:30 Il y a déjà le personnel, mais on a besoin encore de personnel.
02:34 Voilà, on a besoin de plus de personnel, d'encadrement au niveau de l'internat,
02:38 des mamans de l'internat, pour les suivre dans le quotidien.
02:42 Vivre avec leur handicap, être autonome et espérer avoir une place de choix
02:47 dans le tissu socio-professionnel, tel est le combat que mènent chaque jour
02:50 les encadreurs et les pensionnaires du centre d'encadrement pédagogique.
02:54 Telle la Lune, ma belle Ami !
02:57 - Bon.

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